Giallo a écrit:Yusuf Akbar a écrit:Inutile à dire, un scénario égal à celui de Lille Brest avec Sylvain Armand notre entraîneur avec une brique en main, je prends.
t'as bien vu hier que Sylvain n'est plus le même homme, il est à maturité, il a changé comme Sarkozy.
krouw2 a écrit:faut leur marcher sur la gueule, voilà mon analyz just
Yusuf Akbar a écrit:Belle équipe de fils de pute Lens.
Charge sur le gardien + contre des deux mains en mode volleyeur: « ouin ouin pk y’a pas but ? »
Lamentable simulation encore moins crédible que dans un porno mexicain : « ouin ouin pk y’a pas penalty? »
Club de fils de pute electeurs du RN, qui en veulent à la terre entière parce qu’ils ont une vie de merde et qu’il ne savent rien faire d’autre que d’être des putains d’assistés.
John Holmes a écrit:Yusuf Akbar a écrit:Belle équipe de fils de pute Lens.
Charge sur le gardien + contre des deux mains en mode volleyeur: « ouin ouin pk y’a pas but ? »
Lamentable simulation encore moins crédible que dans un porno mexicain : « ouin ouin pk y’a pas penalty? »
Club de fils de pute electeurs du RN, qui en veulent à la terre entière parce qu’ils ont une vie de merde et qu’il ne savent rien faire d’autre que d’être des putains d’assistés.
C'est beau, quelle plume, bravo...
RC Lens : « À Bollaert, les gens sont chez eux », analyse le sociologue Williams Nuytens
Williams Nuytens est sociologue, professeur des universités à l’université d’Artois, où il dirige le laboratoire SHERPAS (sociologie, histoire, éducation, représentations, pratiques et activités sportives) à Liévin.
Quelle est la particularité du kop du RC Lens ? Quelle est la part de sa situation, rare, en tribune latérale du stade ?
« Dès que les joueurs entrent sur le terrain, ils sont face au peuple. Le kop, c’est le cœur de l’identification, le foyer de l’attachement, et il fait tout de suite face aux principaux acteurs. On ne se cache pas, on ne se met pas dans un virage, derrière un but. C’est le principal foyer de polychromie et de polyphonie, là où il y a le plus de bruit, de musique, le plus de formes d’attachement. Bollaert a déjà été modernisé deux fois mais sa configuration n’a pas été modifiée. Les gens y sont chez eux, avec cet ancrage territorial à l’intérieur. »
Qu’est-ce que ça change au fond ?
« Ça ne change pas. Il ne faut pas avoir une vision fantasmée du public de Bollaert au sens indéfectible. Mais même en Ligue 2, il y avait quand même un fond d’attachement et d’identification supérieur à la plupart des autres stades en France, qui le rapproche de Marseille. Ça veut dire un très fort ancrage, une forte proximité entre le public et le club. Ça tient à une identité de club qui se confond avec l’identité de l’histoire économique et sociale locale, fondée sur les valeurs de courage, de dépassement de soi, d’effort, de travail, du "mouiller le maillot", du donner. C’est fondamental. »
Comment cet ancrage a t-il été conservé au fil du temps ?
« On est parvenus à travers les décennies, grâce à l’activité conjointe des dirigeants, des joueurs, des commentaires, à installer un récit à propos de ce stade fondé sur une part de vérité, le fond qui est là, et cette imbrication entre des valeurs de club et de joueurs idéalisées et les valeurs idéalisées d’un bassin, industriel, de population, d’immigration. Le temps passe mais ce passé encore aujourd’hui difficile à digérer, cette désindustrialisation dont on subit les conséquences, c’est quelque chose qu’on met en avant, à quoi les gens qui sont dans le stade et les aficionados adhèrent aussi. C’est une forme de survivance. Ce qui est fort dans ce stade, même si c’est de façon éphémère, c’est que c’est créateur d’énormément de lien social au-delà du plaisir d’un spectacle sportif. Si ce n’était que ça, quand il n’y a pas de résultats, il n’y aurait personne. Quand les deux, la trajectoire sportive positive et on mange du lien social, sont là, les gens sont heureux. Bollaert, ce n’est pas le cas typique de ce qui se passe dans les stades mais un cas exemplaire d’un attachement populaire. »
Qu’a changé l’émergence des groupes ultras dans le kop ?
« Il y a un écho entre le kop et un groupe, les Tigers, qui se confond de plus en plus avec lui. Ça ressemble un peu à ce qui s’est passé au Vélodrome. Au PSG, par différents plans sécuritaires, on a régulé le supportérisme autonome, on l’a rendu progressivement plus docile. Dès lors qu’on souhaite le contrôle, c’est comme une pilule de curare, ça finit par disparaître. Là, pas du tout.
En une vingtaine d’années, on est passé d’une forme d’engagement ultra, qui n’est pas la norme, stigmatisée, étiquetée problématique et criminogène, à une forme d’engagement qui peut modifier la norme comportementale dans le stade, avec une diffusion des chants, la généralisation des tifos, ce n’était pas gagné. Et même la diffusion d’une posture du supporter qui est plus critique, avertie, informée de ce qu’est malheureusement devenu le foot : un spectacle pour le peuple qui, si on n’y prête pas attention, peut lui être de plus en plus confisqué car le prix des places deviendrait trop élevé, les matchs seraient programmés à des heures où le peuple ne peut pas venir, etc. »
Le RC Lens ne vit toutefois pas hors du marché du football…
« À Lens, même si on est dans une économie de marché médiatique, on a l’impression que le spectacle du foot reste la propriété du peuple. Aussi parce qu’on a compris que c’était dans l’intérêt de l’ambiance et de l’image du club. Tout ça crée une forme de stabilité. À Bollaert, vous savez qu’un truc ne va jamais varier, c’est le spectacle dans les tribunes. »
(VDN-VDS)
Yusuf Akbar a écrit:Ca y'est, on est reparti pour du sur-suçage XXL pro-lensois.
Moi j'ai une autre théorie sociologique sur Bollard:
Comprendre le « supportérisme » actuel du clubs nécessite de prendre en compte de son passé. Créé au début du siècle, le Racing Club de Lens (RCL) doit finalement sa popularité à quelques industriels lillois. À ses débuts, en effet, le club ne représente qu’un élément parmi d’autres du football dans le Nord-Pas-de-Calais, un « bon club » du district Artois. Après avoir accédé à l’élite régionale à la fin des années vingt, le club entame sa professionnalisation grâce à la Société des mines de Lens fondée par d’importants acteurs économiques lillois. Devant un contexte social houleux, voyant dans le football un moyen de calmer les tensions sociales liées aux conditions de vie des mineurs et de leur famille, le club navigue de mains en mains jusqu'à la reprise des responsables des Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC). C'est comme aller au zoo et donner des cacahouètes aux singes.
Le renouveau du Racing Club de Lens à partir des années soixante-dix est indissociable de l’action municipale et de son maire, André Delelis. Sitôt le retrait des Houillères consommé, la mairie de Lens prend en charge le club. De nouveaux joueurs intègrent l’équipe alors amateur en échange d’emplois municipaux. La mairie gère le club et l’entretien d’un stade appartenant encore aux Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais. Argent publique gâché pour cet outil de propagande électroral au dépend du développement économique, intellectuel et industriel de la région.
La municipalité lensoise réalise également une véritable politique de propagande envers les supporters. Une réunion annuelle est organisée entre les dirigeants du club, les joueurs, l’entraîneur et les supporters. Ce moment est déterminant pour le mandat du maire. D’une part il permet aux supporters de constater combien on les considère, et d’autre part de se valoriser en remettant d’importantes sommes d’argent aux dirigeants du Racing Club de Lens. Dieu est mort, mais il reste toujours le football pour manipuler les boubourses.
Quoique profitant d’un contexte privilégié, le RCL ne résiste pas aux nouvelles exigences du football professionnel moderne. Ainsi, le club « descend » en deuxième division et la vérité du terrain ne lui permet pas de retrouver rapidement la première division. Dirigé alors par Gervais Martel, un responsable d’entreprises, le club obtient cependant le droit de rejoindre l’élite aux dépens de clubs à la situation financière jugée catastrophique par la Ligue Nationale de Football. La méritocratie ? Ca paie moins que la mandicité !
Nous ne parleront pas de la gestion catastrophique du club obligeant un président français à collaborer avec un état corrompu pour une nouvel fois aider ces assistés.
rodolfo a écrit:Le sociologue a l'air de s'y connaître. Il a une médaille sur son pull.
Un détail qui force le respect de l'analyse que je n'ai pas lue.
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