Législatives de la peur

Messagepar Yusuf Akbar » 21 Juin 2024, 17:54

fernando a écrit:
Deub a écrit:Genre Rousseau n'est pas extréme ?


Jlasak! J'la déconstruis! J'lui gode le fion avec un concombre bio!


Je me suis déjà branlé en pensant à Sandrine Rousseau, Aurore Berger, Segolene Royale et Nadine Morano perso.

Donc je t’appuie à fond dans ton message.
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Messagepar manulosc » 21 Juin 2024, 21:39

Ont en apprend des choses ici
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Messagepar Yusuf Akbar » 21 Juin 2024, 21:56

Au passage: je crois comprendre pourquoi Macron a fait la dissolution, sans doute pour étouffer médiatiquement une autre affaire qui aurait pu faire beaucoup de bruits...

Deux femmes avaient diffusé sur YouTube en 2021 une thèse selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé. Son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe, affirmaient-elles.

Deux femmes ayant propagé sur internet la rumeur selon laquelle Brigitte Macron était une femme transgenre seront jugées mercredi après-midi en diffamation devant le tribunal correctionnel de Paris. Sans surprise, la première dame ne viendra pas à l'audience et y sera représentée par son avocat Jean Ennochi, a indiqué ce dernier à l'AFP. Ni lui ni l'entourage de Brigitte Macron n'ont souhaité faire de commentaire avant le procès.

Ces deux femmes, l'une se présentant comme une «médium», l'autre comme une «journaliste indépendante», avaient diffusé sur Youtube en décembre 2021 une thèse qualifiée de «complètement farfelue» par la première dame. Une théorie selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Entretien de deux heures sur YouTube
Selon cette théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, un vaste complot serait à l'œuvre pour masquer ce changement d'état civil. Cette rumeur s'est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la première dame. La fausse information avait connu un écho plus important après la vidéo YouTube, s'exportant même à l'international - notamment et encore récemment aux États-Unis, où elle est devenue virale à l'extrême droite, en pleine campagne présidentielle.

Dans l'entretien de quatre heures diffusé sur YouTube, les deux femmes diffusent des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquent des interventions chirurgicales qu'elle aurait subies, prétendant qu'elle ne serait pas la mère de ses trois enfants et donnant des informations personnelles sur son frère. Brigitte Macron avait porté plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022, conduisant à un renvoi (quasi-automatique en droit de la presse) des deux femmes devant le tribunal correctionnel.

Une autre action, au civil, pour des faits d'atteinte à la vie privée et violation du droit à l'image, avait été annulée en 2023 par la justice qui avait estimé que les faits dénoncés relevaient de la diffamation. Plusieurs femmes politiques ont déjà fait les frais d'infox à caractère transphobe, comme l'ex-première dame des États-Unis Michelle Obama, l'actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris ou l'ancienne première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.



https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... i-20240619
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Messagepar Yusuf Akbar » 22 Juin 2024, 16:40

J’espère que vous aussi vous profitez bien de cette belle campagne.

Je profite de ce samedi ensoleillé pour prendre une petite bière comme d’autres candidats:

https://x.com/paullarrouturou/status/18 ... 15291?s=46
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2024, 09:06

on ne doute pas qu'il soit efficace pour boire et manger.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 24 Juin 2024, 10:49

Mais débranchez-le, bordel!



Mélenchon se dit prêt à devenir premier ministre, « qu’il se taise » répond Hollande

« J’ai l’intention de gouverner ce pays », a lancé le leader de La France insoumise samedi 22 juin, malgré les réticences de plusieurs voix dans son camp.

Le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a affirmé samedi 22 juin qu’il était « bien évidemment » prêt à devenir premier ministre si l’alliance de gauche l’emportait aux législatives, malgré les réticences de plusieurs voix dans son camp. « J’ai l’intention de gouverner ce pays », a-t-il déclaré sur France 5, en revenant sur la nécessaire unité à gauche qui impose que ce ne soit « pas le foutoir, pas le bazar, pas l’assemblée générale permanente, le piapia des gauchistes qui passent leur temps à s’engueuler entre eux ».

Alors que le député LFI François Ruffin a affirmé que M. Mélenchon avait « raison de se mettre en retrait » et que la tête de liste du Parti socialiste (PS) aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, a estimé que l’« insoumis » ne serait pas premier ministre, pourrait-il tout de même accéder à Matignon ? « Bien évidemment, répond M. Mélenchon. Je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas. Je pense que c’est une formule qui est assez respectueuse du collectif. »

Quant aux propos de M. Glucksmann, « il ne faut pas parler comme ça trop vite. On va discuter », insiste celui qui s’était dit, il y a dix jours, « capable » d’être premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire (NFP) constitué par LFI, le PS, le Parti communiste français (PCF) et Europe Ecologie-Les Verts.

« Rejet »

Au sein de la gauche, l’hypothèse d’une entrée de Jean-Luc Mélenchon à Matignon, en cas de victoire, est vivement rejetée. Dimanche, François Hollande a exhorté le leader des « insoumis » à « se taire » au regard du « rejet » qu’il suscite. « Si j’ai un message à faire passer, c’est que Jean-Luc Mélenchon (…), s’il veut rendre service au Nouveau Front populaire, il faut qu’il se mette de côté, qu’il se taise », a déclaré M. Hollande à quelques journalistes depuis son fief de Corrèze, où il est candidat lors de ces législatives anticipées. « Ça ne veut pas dire que je nie la sensibilité qu’il représente, a-t-il poursuivi. Mais quand il y a plus de rejet sur Jean-Luc Mélenchon que sur [Marine] Le Pen ou [Jordan] Bardella, il y a un moment où il faut avoir conscience de quel est l’intérêt général. »

Quelques heures plus tard, M. Mélenchon a répondu à M. Hollande depuis Montpellier, où il tenait meeting, en affirmant que « la popularité n’est pas du côté qu’il croit », en réaction aux huées du public quand il a mentionné le nom de l’ancien président.

« Vous connaissez quel type d’homme je suis (…). Si je suis là où je me trouve, c’est parce que tout ce temps je n’ai jamais cédé », s’est targué l’« insoumis », paraphrasant Edmond Rostand : « Je ne renoncerai jamais à l’honneur d’être une cible, comme dit Cyrano de Bergerac. » « Pour que l’offense atteigne sa cible, il faut qu’elle parte du même niveau que celle-ci. Et ce n’est pas le cas », a encore ironisé M. Mélenchon.

« Faux et insupportable »

Samedi, ce dernier avait affirmé qu’un consensus avait été trouvé parmi les alliés de gauche pour que ce soit « le groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat à la primature ». Le patron du PS, Olivier Faure, a cependant évoqué la nécessité d’un vote pour trancher quel serait l’éventuel premier ministre de gauche.

Et dimanche, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a déclaré qu’une éventuelle entrée à Matignon de M. Mélenchon en cas de victoire de la gauche, hypothèse que le leader « insoumis » a lui-même remis sur la table, n’avait « jamais fait l’objet d’un accord du Nouveau Front populaire ». « C’est faux et insupportable », a insisté le député sortant du Nord dans un communiqué.

D’autres que M. Mélenchon sont sur les rangs, dont la députée LFI Clémentine Autain qui a déclaré à La Tribune faire « partie de celles et ceux qui peuvent occuper cette fonction ». Quant au chef des « insoumis », « force est de constater qu’aujourd’hui il n’est pas la personnalité qui peut faire consensus, c’est factuel », a-t-elle grincé.

« La gauche la plus brutale »

Ce positionnement de M. Mélenchon a fait le miel de ses opposants qui brandissent la figure de l’« insoumis » comme celle d’un épouvantail. Le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella, a ainsi salué sur X « une clarification bienvenue : les Français savent désormais qu’ils font face au danger de la gauche la plus brutale et la plus sectaire ». « Au moins c’est clair. Voter NFP c’est voter pour Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Et pas une tête ne dépassera », a écrit sur le même réseau social le ministre de l’industrie, Roland Lescure, comme d’autres membres du camp présidentiel.

Par ailleurs, M. Mélenchon a estimé que les élections européennes avaient tranché en sa faveur la question de sa « divergence » idéologique avec François Ruffin, qui a, selon lui, « pris la responsabilité d’une rupture » en protestant vivement contre la décision de ne pas réinvestir d’autres élus sortants aux voix discordantes, Raquel Garrido et Alexis Corbière.

Attribuant à M. Ruffin une ligne « sociale-démocrate » qu’il a opposée à la sienne consistant à « rompre avec la logique du système », il a estimé que les résultats des européennes lui avaient donné raison. Selon lui, le « bloc social-démocrate » formé par les Ecologistes et les socialistes a perdu 440 000 voix aux européennes par rapport à 2019, alors que « nous, les “insoumis”, d’une élection européenne à l’autre, nous gagnons 1 million de voix ».
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Messagepar fernando » 24 Juin 2024, 10:52

C'est clair : Mélenchon ne veut pas la victoire de la gauche, il veut continuer à être le leader de la gauche radicale et à faire prospérer sa boutique électorale sans se compromettre et se salir les mains.

Dans ma circo le candidat du front bipolaire est un député LFI sortant, je voterai blanc au 1er tour, et contre le candidat RN au 2nd.
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Messagepar Baratte » 24 Juin 2024, 11:05

Je n'ai pas encore regardé dans ma circonscription , mais malgré les tares ce sera LFI au premier tour , et tout sauf maqueron au second.*

*Le premier qui me dit que je suis prévisible peut aller se faire reluire le fion si telle est son attente.
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2024, 11:09

rip la gauche on va se farcir bardella premier ministre bordel
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Messagepar Baratte » 24 Juin 2024, 11:12

Bah non parce-qu'il a déjà annoncé qu'il refuserait le job si il n'avait pas la majorité !
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2024, 11:14

de toute façon Macron peut nommer qui il veut, il va sans doute trouver un mec de droite macron-compatible parmi les suiveurs de Ciotti.
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Messagepar Baratte » 24 Juin 2024, 11:34

C'est sûr qu'un enculé peut s'entendre avec un bâtard.
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Messagepar fernando » 24 Juin 2024, 13:57

Baratte a écrit:Bah non parce-qu'il a déjà annoncé qu'il refuserait le job si il n'avait pas la majorité !


Et il est fort peu probable que le RN dispose d'une majorité absolue.

Avec la gauche et LR qui ont fait campagne sur une ligne aucune alliance possible avec Macron, ça va être fun. Le pays va être ingouvernable.

Le seul truc sensé au vu de la situation qui se profile, ce serait une coalition de gouvernement des modérés, du PS à LR. Mais faudrait sortir des postures.
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2024, 14:45

fernando a écrit:Le seul truc sensé au vu de la situation qui se profile, ce serait une coalition de gouvernement des modérés, du PS à LR. Mais faudrait sortir des postures.

moi je pense même que c'était le plan initial de Macron qui devait penser que l'alliance de gauche n'était pas faisable.
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Messagepar fernando » 24 Juin 2024, 15:33

Oui Macron a l'air con maintenant, et le PS est coincé.
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Messagepar fernando » 24 Juin 2024, 16:07

Au lendemain des législatives, le risque d’un pays ingouvernable


Cohabitation avec l’extrême droite ou la gauche, absence de majorité à l’Assemblée et impossibilité de nouer des alliances, nomination d’un gouvernement apolitique chargé de gérer les affaires courantes… La dissolution rend plausibles une multitude de scénarios qui semblaient jusqu’alors improbables.

Le premier tour des législatives anticipées, dimanche 30 juin, approche à grands pas et le monde politique retient son souffle. Côté face, Emmanuel Macron nourrit l’espoir de retrouver une « majorité de gouvernement », malgré la déroute de son camp aux européennes du 9 juin. Côté pile, le désordre politique engendré par la dissolution de l’Assemblée nationale, avec une extrême droite au plus haut, menace d’éclater en crise institutionnelle après le second tour, le 7 juillet.

Alors, « qui pour gouverner la France ? », demande le chef de l’Etat dans une lettre adressée aux Français, diffusée dimanche 23 juin au soir. Tout à sa volonté de dramatiser cette échéance, où il joue autant la survie de ses 250 députés que son héritage politique, le locataire de l’Elysée promet que « la manière de gouverner doit changer profondément », quel que soit le sort que lui réserveront les électeurs.

Car le Rassemblement national (RN) conserve, selon les différents sondages, sa dynamique électorale des européennes, après avoir capté près de 40 % des voix avec Reconquête !, la formation d’Eric Zemmour. Le RN est talonné par l’alliance de gauche, le Nouveau Front populaire (NFP), alors que le camp présidentiel demeure distancé, en troisième position. Entre le bloc d’extrême droite et celui de gauche, Renaissance et ses alliés « tendent à ressembler à ce qu’était le MoDem de François Bayrou en 2007, une force centrale autour de 15 %, pris dans la bipolarisation droite-gauche », note Jean-Yves Dormagen, professeur de science politique à l’université de Montpellier.

Si des inconnues majeures persistent (participation, nombre de triangulaires au second tour et front républicain), qui viennent brouiller tous les pronostics électoraux, un élément s’impose comme une évidence : avec l’impossibilité de dissoudre l’Assemblée nationale avant un an, soit d’ici à juillet 2025, le centre de gravité du quinquennat d’Emmanuel Macron se déplace de l’Elysée vers Matignon et l’Assemblée nationale. Une multitude de scénarios, qui semblaient improbables, semblent subitement plausibles. « Depuis sept ans, Emmanuel Macron sous-estime la dimension parlementaire de la Ve République », observe Thomas Ehrhard, maître de conférences en science politique à l’université Paris-II-Panthéon-Assas.

Le scénario d’une cohabitation

Une cohabitation avec l’extrême droite ou la gauche n’est pas à écarter. Mais Emmanuel Macron pourrait d’abord se retrouver à la merci d’une Chambre ingouvernable, marquée par une forte hostilité à son égard. Avec le risque que les députés des oppositions se coalisent pour censurer à la moindre occasion ses gouvernements. Et que les élus de son camp, éprouvés par cette dissolution, s’émancipent en vue de la présidentielle de 2027. Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a très tôt sonné l’alerte. « Soit il y a une majorité claire, soit effectivement nous courons le risque d’une crise de régime », a-t-il avancé sur BFM-TV.

De leur côté, les oppositions anticipent déjà l’absence de majorité à l’Assemblée et des alliances impossibles à nouer entre trois blocs que tout oppose. « Le macronisme a tué la Ve République. Il faut une pratique plus collective du pouvoir », soutenait le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, vendredi 21 juin dans Le Parisien, alors qu’au sein de l’alliance de gauche, le débat fait rage autour du nom de l’éventuel premier ministre si le NFP parvenait à dominer l’Assemblée.

Candidat du RN à Matignon, Jordan Bardella a déjà fait savoir qu’il refuserait d’être nommé premier ministre s’il n’avait qu’une majorité relative à l’Assemblée. « Sans majorité absolue, je serais à la merci d’une motion de censure et je partirais naturellement au bout de quelques jours », a admis le président du parti d’extrême droite dans un entretien au Journal du dimanche. En déplacement dans le Pas-de-Calais, vendredi, l’ex-cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a signifié qu’en cas de blocage institutionnel, « il ne restera donc au président que la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique », précisant qu’il ne s’agissait pas là d’« une demande » mais d’« un constat ».

« Pour la première fois sous la Ve République, une dissolution aboutirait non seulement à ce qu’une majorité – qu’elle soit de circonstance, de coalition ou absolue – puisse dicter le nom du premier ministre au président de la République, mais aussi que cette majorité puisse refuser au chef de l’Etat la poursuite de son mandat », estime Jean-Pierre Camby, professeur associé à l’université de Versailles-Saint-Quentin (Paris-Saclay).

Ecarter Emmanuel Macron de l’équation

Preuve que le débat agite au-delà de l’arène électorale, l’ancien président du Conseil constitutionnel (2004-2007) Pierre Mazeaud est « de ceux qui pensent que le président de la République doit démissionner » pour prémunir le pays « du chaos » et éviter des « répercussions sur l’Europe et même dans le monde », a-t-il argué, dimanche, sur Radio J.

Dans sa missive aux Français, Emmanuel Macron réaffirme sa volonté d’« agir jusqu’en mai 2027 », manière d’éteindre les critiques naissantes sur son manque de légitimité à exercer le pouvoir si son camp venait à être battu dans les urnes pour la seconde fois en moins d’un mois. Parmi ses prédécesseurs de la Ve République, seul le général de Gaulle a démissionné de la présidence de la République après l’échec de son référendum sur la réforme du Sénat et la création des régions, en 1969. Dans ce cas, la Constitution prévoit que le président du Sénat assure l’intérim et que les élections doivent être convoquées vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus après la démission du président de la République.

Menacés par une quasi-disparition des bancs de l’Assemblée si la tendance électorale se confirmait, les macronistes caressent néanmoins l’espoir de former une coalition majoritaire au centre, reléguant « aux extrêmes » le RN et La France insoumise. Edouard Philippe martèle son projet de réunir, sous un contrat de gouvernement, « de la droite conservatrice à la gauche sociale-démocrate ».

Comme lui, d’autres membres éminents du camp présidentiel estiment qu’une coalition majoritaire et donc un gouvernement ne pourront advenir qu’en écartant Emmanuel Macron de l’équation, usé par sept années d’une pratique verticale du pouvoir, accentuée par la vingtaine de recours à l’article 49.3 de la Constitution (qui permet de faire adopter un texte sans vote à l’Assemblée) depuis juin 2022. « La coalition que nous appelons de nos vœux, avec Edouard Philippe, avec François Bayrou, avec Gabriel Attal, moi-même, elle va procéder du Parlement », a insisté dimanche la présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, en marge d’un déplacement au Vésinet (Yvelines).

Mais dans une campagne très clivée, où le camp présidentiel renvoie dos à dos la gauche et l’extrême droite et où une partie de la gauche assimile Emmanuel Macron à l’extrême droite, l’heure n’est pas au compromis, encore moins au consensus. « Ce qu’il faut, c’est une nouvelle politique, une autre politique », a fustigé le président Les Républicains des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, dimanche sur France 3. A ses yeux, « les Français veulent sanctionner tous ceux qui ont bossé avec Emmanuel Macron, comme Edouard Philippe ». Les oppositions n’ont pas vraiment d’intérêt à devenir coresponsables du bilan d’un président en disgrâce, à moins de trois ans de la prochaine présidentielle.

L’option d’un gouvernement apolitique

La perspective d’une impasse vient alimenter une autre option, celle de nommer un gouvernement apolitique au lendemain des législatives, qui serait chargé de gérer les affaires courantes, le temps de former une coalition. Une méthode éprouvée dans de nombreuses démocraties parlementaires européennes, à l’instar de l’Allemagne, de la Belgique ou de l’Italie. « Mais qui pourrait être le chef de gouvernement d’une telle coalition ? On n’a pas de Mario Draghi français [l’ex-président de la Banque centrale européenne et chef d’un gouvernement technique en Italie entre 2021 et 2022] », a estimé Jacques Attali, ancien conseiller spécial de François Mitterrand et ex-mentor d’Emmanuel Macron, samedi, dans Libération.

L’absence de culture de coalition en France, encouragée par le scrutin majoritaire, fournit une partie de l’explication. Mais à la différence des autres pays européens, « c’est l’élection présidentielle qui continue de structurer la vie politique en France », rappelle Samy Benzina, professeur de droit public à l’université de Poitiers.

La dissolution est venue contrecarrer les stratégies de conquête du pouvoir de ceux qui espéraient être des alternatives au macronisme en 2027. Cette accélération du temps politique a provoqué le retour dans la vie parlementaire de certains visages de « l’ancien monde » – François Hollande, Laurent Wauquiez, et même Jérôme Cahuzac. D’autres assument de ne pas vouloir s’exposer, à l’instar de Marine Le Pen, qui préfère envoyer Jordan Bardella à Matignon en cas de victoire, ou d’Edouard Philippe, qui privilégie sa mairie du Havre. En attendant des jours meilleurs.
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Messagepar Nougets » 24 Juin 2024, 21:06

fernando a écrit:Oui Macron a l'air con maintenant, et le PS est coincé.


Non, le PS comprend que Macron est une boule puante à ce stade et que c'est par la gauche qu'il peut retrouver un peu de la crédibilité perdue avec Hollande.

On se dirige tout droit vers une crise institutionnelle qui nous pendait au nez depuis belle lurette et qu'on a feint de ne pas voir.

Bref, le régime présidentiel a fait son temps. La 5ème République est dans le coma, ses rouages sont grippés.
Le problème c'est quelle orientation politique va écrire la prochaine ?

Avoir un choix droite/extrême droite depuis 2 élections présidentiels était annonciateur. "Ce vote m'oblige" qu'il disait.
Il a fait le choix de draguer les électeurs du RN en barrant toujours plus à droite, mauvais calcul. Il a légitimisé l'ogre. Comme s'il en avait encore besoin.
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Messagepar fernando » 24 Juin 2024, 22:02

Nougets a écrit:Bref, le régime présidentiel a fait son temps. La 5ème République est dans le coma, ses rouages sont grippés.


+1, les institutions ne correspondent plus à la réalité politique du pays.
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Messagepar Baratte » 25 Juin 2024, 06:19

Z'êtes en train de dire que méluche avait raison depuis 7 ans en réclamant la 6° république . Peur de la guerre civile ?
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar Giallo » 25 Juin 2024, 06:51

Nougets a écrit:Avoir un choix droite/extrême droite depuis 2 élections présidentiels était annonciateur. "Ce vote m'oblige" qu'il disait.
Il a fait le choix de draguer les électeurs du RN en barrant toujours plus à droite, mauvais calcul. Il a légitimisé l'ogre. Comme s'il en avait encore besoin.


Alors là pas trop d’accord sur ce point, il se place au contraire comme rempart aux idées du RN. Son idée, depuis le début, c’est un bloc central du PS jusqu’à la droite décomplexée Sarkoziste, surtout depuis sa 2è campagne. Il se place comme le leader de tous les républicains européistes et progressistes (loul) face aux extrêmes (gauche et droite) nationalistes et populistes. A aucun moment il ne drague le RN, tout au plus la droite Sarkoziste je le répète. Y a quand même encore un fossé entre la droite et l’extrême droite sur pas mal de points n’en déplaise à Ciotti. Je ne vois vraiment pas quel électeur RN convaincu peut regarder le programme de Macron et se dire « en fait c’est pas mal ».
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Messagepar Baratte » 25 Juin 2024, 07:59

Tu parles de quel électeur RN convaincu ? Celui de Saint-Cloud issu du RPR ou celui des banlieues communistes ?
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar Giallo » 25 Juin 2024, 08:21

L’un et l’autre. Le mec issu de la droite va sans doute pas trop aimer certaines positions de Macron jugé pas assez reac sur des questions de société ou trop laxiste sur les questions de sécurité. Pour la classe populaire ou ouvrière il est sans aucun doute trop libéral.
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Messagepar Nougets » 25 Juin 2024, 11:00

Giallo a écrit:Alors là pas trop d’accord sur ce point, il se place au contraire comme rempart aux idées du RN. Son idée, depuis le début, c’est un bloc central du PS jusqu’à la droite décomplexée Sarkoziste, surtout depuis sa 2è campagne. Il se place comme le leader de tous les républicains européistes et progressistes (loul) face aux extrêmes (gauche et droite) nationalistes et populistes. A aucun moment il ne drague le RN, tout au plus la droite Sarkoziste je le répète. Y a quand même encore un fossé entre la droite et l’extrême droite sur pas mal de points n’en déplaise à Ciotti. Je ne vois vraiment pas quel électeur RN convaincu peut regarder le programme de Macron et se dire « en fait c’est pas mal ».


Oui, depuis sa deuxième élection il a bien poussé tous les potards à droite. Mais le PS qu'il est allé chercher c'est celui de Hollande, il l'avait déjà et il y est toujours. C'est la gauche bourgeoise.
Dans son discours il s'est montré moins Sarkoziste décomplexé, mais dans ses actes pardon... Il a affaibli les institutions (49.3 powa) en n'écoutant pas la rue. Et cela c'est favoriser le rejet. Et le rejet, depuis 30 ans, c'est favoriser le FN.
La précarisation des précaires, comme si c'était encore possible. Les nombreuses réforme de l'assurance chômage, celle du RSA (le pompon à mon sens). Précariser, depuis 30 ans, c'est favoriser le FN.
Pour ce qui est de la drague au RN, il a gardé Darmanin ; "vous êtes trop molle Mme Lepen". Darmanin qui a regardé le racisme monter dans la police sans cligner des yeux. Ben figurez vous que dans la boutique FN, ils vendent du racisme depuis toujours, c'est du vrai, du pur. Pourquoi se contenter du Wish ?
Sa tentative d'effacer le clivage gauche/droite finissant de déstabiliser les repaires politiques. La digue a cédé.
Il a laissé des milliardaires prendre en main des groupes de presses pour valoriser son action politique. Problème, dans le lot y'avait Bolloré.
Un rempart avec ces actes là, c'est une rampe de lancement.

Et bordel, le truc que je ne peux plus entendre sans frissonner mettre le RN et LFI ou la Nupes ou le NFP dos à dos.
Est ce qu'on a pas un peu perdues les eaux du cerveau là ? Est ce qu'il n y a pas une faillite morale ?
Comprenez, j'entends les critiques faites à LFI et à Meluche en particulier, dont je pensais qu'il allait s'auto-débrancher en 2022 avec son "Faites mieux", mais quand même... C'est incomparable.

Et vous savez quoi ? Je crois que Macron pense sincèrement qu'il va gagner. Alors que tout le monde va perdre quelque soit le résultat.
Et je ne suis pas persuadé quand il dit qu'il ne démissionnera pas en cas de revers. Parce que ses dernières sorties me font figure d'un enfant de 5 ans pris la main dans le pot de confiture. Parce qu'il a fait une énorme connerie mais qu'il ne le reconnaitra que dans son autobiographie à paraitre en 2075, 3 jours après sa mort aux Bahamas.

Bref Marcon n'est pas responsable de la montée du RN à lui tout seul, on le sait. C'est 30 ans de politique depuis Sarkozy (discours sécuritaire) à Hollande (trahison de la gauche).

De sa politique aujourd'hui je ne sauve que 3 éléments
- la gestion de la guerre en Ukraine et son propos réaliste, mais flippant, sur la situation
- sa volonté de réindustrialiser la France par les secteurs vert. Mais trop tard.
- sa gestion de la crise COVID (jusqu'à l'arrivée de Castex)
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Messagepar Giallo » 25 Juin 2024, 11:10

Nougets a écrit:Oui, depuis sa deuxième élection il a bien poussé tous les potards à droite. Mais le PS qu'il est allé chercher c'est celui de Hollande, il l'avait déjà et il y est toujours. C'est la gauche bourgeoise.
Dans son discours il s'est montré moins Sarkoziste décomplexé, mais dans ses actes pardon... Il a affaibli les institutions (49.3 powa) en n'écoutant pas la rue. Et cela c'est favoriser le rejet. Et le rejet, depuis 30 ans, c'est favoriser le FN.

Le favoriser oui bien sûr mais c'est sur ton terme "draguer" l'extrème droite que je ne suis pas d'accord. Macron a clairement chassé sur les terres Sarkozistes mais Sarko c'est pas l'extrème droite, on ne peut pas résumer l'extrème droite à des relans racistes car elle n'en n'a pas le monopole ("la France aux français" c'était un slogan de gauche dans les années 30), l'extrème droite c'est aussi des positions sociétales réactionnaires ou du protectionnisme et là dessus ni Sarko ni Macron ne sont allés jusque là.

Je doute qu'il y ait un seul électeur RN qui soit fasciné par la "start-up nation", le "ruissellement" ou l'élargissement de la PMA.
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Messagepar Baratte » 25 Juin 2024, 11:52

Il est bien Nougets .
Mon bon Giallo , tu te fourvoies . Depuis le temps que je te dis que tu as changé ... tu as une image de l'électeur FN qui est fausse . C'est un électorat dans lequel on trouve de tout : des rescapés de l'ancienne droite giscardienne (on en a quelques uns ici qui se reconnaitront ) pour qui le capitalisme est "the way of life" jusqu'aux jeunes cadres dynamiques de moins de 30 ans qui pensent investissements et profits avant de penser à ceux qui n'ont pas les moyens d'investir parce-qu'ils ont déjà du mal à bouffer tout en payant leurs crédits . Et t'as un paquet de fonctionnaires , et pas que des flics qui se sont bien fait niquer depuis 25 ans , et je pense aux enseignants .

T'es plus jeune que moi , donc t'as du mal à réaliser , mais des profs qui votent FN , y en a plein ! Et c'est pas des bas de plafond .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar Giallo » 25 Juin 2024, 12:06

Baratte a écrit:Il est bien Nougets .
Mon bon Giallo , tu te fourvoies . Depuis le temps que je te dis que tu as changé ... tu as une image de l'électeur FN qui est fausse . C'est un électorat dans lequel on trouve de tout : des rescapés de l'ancienne droite giscardienne (on en a quelques uns ici qui se reconnaitront ) pour qui le capitalisme est "the way of life" jusqu'aux jeunes cadres dynamiques de moins de 30 ans qui pensent investissements et profits avant de penser à ceux qui n'ont pas les moyens d'investir parce-qu'ils ont déjà du mal à bouffer tout en payant leurs crédits . Et t'as un paquet de fonctionnaires , et pas que des flics qui se sont bien fait niquer depuis 25 ans , et je pense aux enseignants .

T'es plus jeune que moi , donc t'as du mal à réaliser , mais des profs qui votent FN , y en a plein ! Et c'est pas des bas de plafond .

je crois que je ne me fais pas bien comprendre, concrètement quelle mesure ou proposition de Macron est d'extrême droite puisqu'il est sensé draguer leurs électeurs ?

l'exemple de Noug sur Darmanin c'est du Sarkozisme pur et dur (c'est pareil que "nettoyer les cités au karcher") pas de l'extrême droite, ne vous en déplaise.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Nougets » 25 Juin 2024, 12:54

Tu as raison, le terme "draguer" n'est pas le bon.
En revanche, il n'a rien fait pour le combattre, tout comme la gauche en son temps, il a voulu s'en servir pour affaiblir le camp d'en face.
Ils ont nourri la bête, ils l'ont dédiabolisé, ils ont banalisé le racisme de son ADN.

Giallo a écrit:je crois que je ne me fais pas bien comprendre, concrètement quelle mesure ou proposition de Macron est d'extrême droite puisqu'il est sensé draguer leurs électeurs ?
l'exemple de Noug sur Darmanin c'est du Sarkozisme pur et dur (c'est pareil que "nettoyer les cités au karcher") pas de l'extrême droite, ne vous en déplaise.


Aucune.
Et aucune pour le combattre.
Expatrié.
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Messagepar Baratte » 25 Juin 2024, 12:56

Je peux t'assurer que depuis que Darmanin est en poste , les flics en tenue sont décomplètement décomplexés vis à vis de l'extrême droite et ne se cachent plus.
J'éviterai d'évoquer le cas d'un pote commandant qui a préféré prendre une retraite anticipée plutôt que de bosser avec des fachos en tenue et une hiérarchie composée de nazillons du style Lallement .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar nicobungy » 25 Juin 2024, 13:01

Nougets a écrit:Problème, dans le lot y'avait Bolloré.


Pas que, Dassault, Stérin, le crétin qui ski et également Latouche.
De parfait gauchistes !
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nicobungy
 
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Messagepar Nougets » 25 Juin 2024, 13:07

Baratte a écrit:Il est bien Nougets .
Mon bon Giallo , tu te fourvoies . Depuis le temps que je te dis que tu as changé ... tu as une image de l'électeur FN qui est fausse . C'est un électorat dans lequel on trouve de tout : des rescapés de l'ancienne droite giscardienne (on en a quelques uns ici qui se reconnaitront ) pour qui le capitalisme est "the way of life" jusqu'aux jeunes cadres dynamiques de moins de 30 ans qui pensent investissements et profits avant de penser à ceux qui n'ont pas les moyens d'investir parce-qu'ils ont déjà du mal à bouffer tout en payant leurs crédits . Et t'as un paquet de fonctionnaires , et pas que des flics qui se sont bien fait niquer depuis 25 ans , et je pense aux enseignants .

T'es plus jeune que moi , donc t'as du mal à réaliser , mais des profs qui votent FN , y en a plein ! Et c'est pas des bas de plafond .


Je suis d'accord sur l'hétéroclisme électoral du RN.
Cela est d'abord à mettre sur le dos de la gauche qui a abandonné les classes populaires, les ouvriers, les précaires et les fonctionnaires désabusés.
Ensuite tu t'approprie le champ lexical de l'extrême droite, tu entre en dénie de racisme, tu fais mine de pas voir la diff entre LFI ou le RN... Ben ça c'est la droite.
Comment un mec qui touche le SMIC peut être convaincu qu'un parti de droite (extrême ici) va répondre à ses aspirations ? La perte de sens et d'éducation politique.
Au final, l'argument que j'entends le plus souvent c'est "on a essayé la gauche puis la droite"... Pourquoi pas le RN ?

Par contre, l'argument de la jeunesse hein. C'est débile. A 100%.
Expatrié.
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