nicobungy a écrit:
Enculé de rouquemoute !!
C'te merde en boite ce type.
fernando a écrit:Vu d’Allemagne. Emmanuel Macron, le “pyromane” qui rêve encore d’être pompier
Le président français ne supporte pas que la population ne le suive plus, “se montre extrême dans ses discours comme dans ses actes” et s’enferme de façon irresponsable dans sa caricature de “sauveur de la nation en détresse”, cingle “Der Spiegel”.
Si tout ça n’était pas aussi grave, on pourrait traiter Emmanuel Macron de “drama queen”, enfin plus exactement de “drama king”. C’est-à-dire quelqu’un qui a tendance à en faire des tonnes quand les choses ne vont pas bien pour lui.
Voilà donc qu’après avoir précipité des élections législatives sans nécessité, le président français met en garde contre une guerre civile. Dissoudre l’Assemblée nationale parce qu’on est vexé par son échec aux élections européennes, c’était déjà costaud : l’acte est certes conforme à la Constitution mais politiquement violent et met la France en ébullition. Et c’est un acte d’autosabotage par-dessus le marché, car il creuse la division du pays et pourrait rendre celui-ci ingouvernable dès le mois de juillet.
Macron a provoqué une crise qui risque de nuire à toute l’Europe. C’est déjà assez grave.
“Guerre civile”
Mais quand le chef de l’État parle de “guerre civile”, un terme lourd de sens et totalement exagéré, pour semer la peur de l’extrême droite et de l’extrême gauche, il ne se comporte plus en “drama king” mais en pyromane.
Macron joue avec le feu et souhaite qu’on l’appelle pour éteindre l’incendie. Il sème le chaos et se pose en garant de la stabilité. Il prétend souhaiter renforcer les partis modérés du centre et se montre extrême dans ses discours comme dans ses actes.
Cela ne peut pas bien se terminer.
La plupart des électeurs français ne veulent plus que Macron les sauve. Le scénario le plus probable pour les scrutins du 30 juin et du 7 juillet est, selon tous les sondages, une défaite calamiteuse pour son camp. Le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et Jordan Bardella devrait l’emporter, mais sans obtenir la majorité absolue. Le Nouveau Front populaire, une alliance de partis de gauche et d’extrême gauche, devrait également réaliser un bon score.
Macron ne met pas sa fonction en jeu, mais le contrôle du pays lui échappe. Il ne le supporte manifestement pas. Il ne supporte pas non plus l’ingratitude des gens alors qu’il a quand même bien mené son pays lors de toutes les crises des années précédentes. Moins les gens le suivent, plus le chef de l’État devient hystérique et imprévisible. Il n’a pas l’air modéré, il a l’air désespéré.
Un jour, il conjure dans une longue lettre ses compatriotes de donner la victoire à la raison lors des élections législatives, c’est-à-dire aux candidats de son camp. Un autre, il adopte le vocabulaire de l’extrême droite et fustige les projets “immigrationnistes” de la gauche. Puis il balance une menace de guerre civile.
Dans le vide
Son argument, c’est que les extrêmes de gauche comme de droite réduisent les gens à l’appartenance à un groupe – que ce soit l’origine, la religion ou une communauté auto-définie. Et cela excite la haine, aggrave les conflits, soutient-il. Il avait déjà essayé un truc similaire il y a quelques semaines en tenant des propos drastiques – “L’Europe est mortelle” – pour utiliser les élections européennes à son avantage. Ça n’avait pas marché.
Ses avertissements ne prennent plus, et certainement pas ceux contre l’extrême droite. Le président a trop souvent exploité la xénophobie et l’euroscepticisme du Rassemblement national pour ses campagnes. Il a recherché le duel avec Le Pen parce que c’est contre elle qu’il avait les meilleures chances au second tour – un pur calcul tactique. Macron a même parfois copié la politique lepéniste de la “préférence nationale”. Il n’est donc plus crédible. Son alerte à la guerre civile va résonner dans le vide.
Ce qui risque de se passer en cas d’une victoire du RN le 7 juillet est tout de même grave. Il pourrait à nouveau y avoir des troubles dans les banlieues – et pile au moment où Paris accueille les Jeux olympiques.
Côté politique intérieure, Macron devrait être durablement paralysé. Ce qui aura des effets en matière de politique étrangère. Il ne sera plus le moteur de l’Union européenne, il aura du mal à tenir son rôle de ferme soutien de l’Ukraine contre la Russie. Il provoque déjà la nervosité des marchés financiers, qui redoutent une nouvelle crise de l’euro.
On peut malgré tout être sûr d’une chose : le président français, qui ne se retirera pas avant la fin de son mandat en 2027, se posera en sauveur de la nation en détresse. Et ne nous épargnera pas ses déclarations dramatiques.
Nougets a écrit:Tu as raison, le terme "draguer" n'est pas le bon.
En revanche, il n'a rien fait pour le combattre, tout comme la gauche en son temps, il a voulu s'en servir pour affaiblir le camp d'en face.
Ils ont nourri la bête, ils l'ont dédiabolisé, ils ont banalisé le racisme de son ADN.Giallo a écrit:je crois que je ne me fais pas bien comprendre, concrètement quelle mesure ou proposition de Macron est d'extrême droite puisqu'il est sensé draguer leurs électeurs ?
l'exemple de Noug sur Darmanin c'est du Sarkozisme pur et dur (c'est pareil que "nettoyer les cités au karcher") pas de l'extrême droite, ne vous en déplaise.
Aucune.
Et aucune pour le combattre.
fernando a écrit:Sur le Covid, la comm sur le masque notamment était mauvaise, mais sur le fond la gestion de la crise a été correcte.
Sur la gestion de la crise ukrainienne et énergétique qui en découle, en phase aussi globalement avec ce qui a été fait.
Sur la gestion de la crise des gilets jaunes, y'a davantage à redire...
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