Riddick a écrit:Barton, c'est pas celui qui avait pété la jambe à Bernard fa ?
loum a écrit:Van Persie chez Fergie, pourrait y avoir des départ en cascade chez Arsène!
malébolgia a écrit:C'est pas Richards qui vient le calmer plutôt?
Le black à la crête magnifique qui vient le chauffer à la fin ne serait pas Balotelli par contre?
Hitotooo a écrit:Perquis devrait s'engager à Séville.
krouw2 a écrit:«La saison de tous les défis», c’est ainsi que le FC Sion a lancé sa campagne de fidélisation avec l’effigie de Gennaro Gattuso. Aujourd’hui, le club s’apprête à vendre son 6000e abonnement, un record dans son histoire. L’heureux acheteur se verra offrir le cadeau le plus convoité par les supporters sédunois: un maillot dédicacé, le No 8, de la superstar italienne. En un temps record, Gattuso, champion du monde avec l’Italie en 2006, deux fois vainqueur de la Ligue des champions avec le Milan AC, a conquis le Valais. La «gattusomania» s’est répandue dans tout le canton. «Il y a un incroyable engouement autour de lui», relève Domenicangelo Massimo, directeur général.
Comme un débutant
Meilleur exemple: si jusqu’ici le FC Sion a écoulé quatre fois plus de maillots que durant toute la saison dernière, c’est uniquement grâce à l’Italien. Le No 8 représente à lui seul 80% des ventes. «Beaucoup de petites tailles, des gamins de 3 à 6 ans», sourit le directeur du club. Pour la venue de YB aujourd’hui, Tourbillon affichera complet. C’était déjà le cas contre Bâle et Servette. 45 000 spectateurs en trois matches, on n’avait plus vu cela depuis les années 1990. Des cars entiers affluent de tout le Valais, en voyages organisés. Même des fans de l’AC Milan font le déplacement. Boosté par l’effet Gattuso, Sion, leader du championnat, vit sur un nuage.
En l’engageant, malgré ses 34 ans, c’est peu dire que le président Constantin a réussi le coup de l’année, tant au niveau merchandising que purement footballistique. Certains craignaient que l’Italien, comme d’autres stars, ne vienne en Suisse que pour y couler une préretraite dorée. C’était mal connaître le personnage. «Le Gattuso du FC Sion est exactement le même que celui qu’on a toujours connu à l’AC Milan», se réjouit l’entraîneur Sébastien Fournier. Comme aux plus beaux jours, le pitbull, son surnom, continue à harceler l’adversaire, à récupérer les ballons, à haranguer ses coéquipiers. «Je l’ai vu à Lausanne, on avait l’impression qu’il jouait le premier match de sa vie. Le Valais l’a déjà naturalisé», sourit Jean-Marie Fournier, patron de Veysonnaz. Gattuso incarne ces qualités de battants que le canton a toujours vénérées. «Un gratteur, un teigneux. Sa culture calabraise est très proche de celle du Valais», ajoute Domenicangelo Massimo.
Tourbillon lui a réservé une standing ovation quand il est sorti en fin de match contre Servette. Une fois sur la touche, Gattuso, debout, a continué à galvaniser le public. «Il joue à 200%, c’est ce qu’on aime chez lui», relève Chris, chef des ultras. Joueur, Sébastien Fournier avait un style très proche de Gattuso. Il a trouvé en lui un relais idéal sur le terrain comme dans les vestiaires. Le courant a d’emblée passé entre les deux hommes. «On mange deux ou trois fois par semaine ensemble. Il m’a offert du vin qu’il cultive dans sa Calabre natale. Il aime son job.»
«Un supertype»
Avec un tel leader, difficile d’imaginer que Sion baisse les bras, comme cela lui était arrivé trop souvent ces dernières saisons. «Il gueule quand il faut gueuler. Il est toujours devant à l’entraînement. C’est un supertype sur le plan humain», ajoute l’attaquant Didier Crettenand, qui lui sert de traducteur. Gennaro Gattuso a, en plus, dans ses interviews, su trouver les mots justes pour toucher l’âme valaisanne. «Je suis encore plus motivé ici qu’à Milan car j’ai plus de responsabilités. Je ne joue plus pour l’argent, j’en ai gagné suffisamment.» Le maillot de Gennaro Gattuso représente, à lui seul, 80% des ventes records du FC Sion.
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