cacedédi krouw², des vraies biatchs les meufs de Tsahal
DRESS CODE – L’armée israélienne veut rhabiller ses soldat(e)s

Tsahal n'aime guère que ses représentant(e)s s'exposent sur les réseaux sociaux. Encore moins en tenue aussi légère. La réaction de l'armée israélienne n'a donc pas tardé, après la publication en cascade de plusieurs photos de jeunes soldates pour le moins provocantes par les médias.
Le scandale a été lancé par le site israélien Walla, qui a relayé la première photo publiée sur Facebook par quatre jeunes filles, présentées comme des "recrues stationnées dans une base du sud d'Israël".
Les sanctions – inconnues – que l'armée israélienne leur a immédiatement infligées ne les ont visiblement pas refroidies, puisqu'elles ont publié quelques jours plus tard trois nouvelles photos. Relayées par le site américain Gawker, elles ajoutent à la provocation en mettant en scène leurs armes :


Les jeunes filles n'ont pas été condamnées que par l'armée. Un éditorialiste du site israélien Mako a ainsi estimé qu'il valait mieux que le monde voie d'Israël des photos de "soldates écervelées" que de guerre.
Depuis cette épisode, "la mode est devenue virale, avec des dizaines de photos similaires publiées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, à la fois par des hommes et des femmes", raconte le quotidien Israel Hayom.
Il faut dire que le phénomène est loin d'être nouveau, et semble difficile à endiguer. En Israël, la quasi-totalité des jeunes Israéliens – filles comme garçons – passent par la case armée, le service militaire étant obligatoire. Prolifèrent ainsi sur les réseaux sociaux des photos et vidéos humiliant des prisonniers palestiniens, des Instagram d'opérations militaires, d'enfants dans le viseur des soldats ou de moqueries sur la couleur de peau de Barack Obama.
L'armée israélienne est pourtant déterminée à "continuer de travailler à éliminer ces épisodes inconvenants". Les responsables de la base de rattachement des quatre soldates dénudées a commencé par organiser des "conférences éducatives" pour leur "installer les normes de Tsahal" et les dissuader de "répéter cette offense". Mais les autorités militaires sont allées plus loin en préparant un "code de déontologie des réseaux sociaux" à l'attention de ses soldats, comme l'a révélé le 6 juin le quotidien Haaretz.
Si les plus hauts gradés auront désormais l'interdiction pure et simple de posséder un compte Facebook, le reste des troupes verront leur activité en ligne sévèrement encadrée : il leur sera défendu de s'identifier comme des soldats, de poser en uniforme ou de révéler leur localisation avec la fonctionnalité "check-in" du réseau social. Le tout sous le contrôle du service d'information de l'armée.
“Nous ne voulons pas rendre l'armée impénétrable ou ténébreuse, mais nous savons qu'il y a un potentiel destructeur", a expliqué un officier supérieur.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."