Le Conseil constitutionnel rejette les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012
JUSTICE - Les conséquences financières pourraient être très lourdes pour l'UMP...
Le Conseil constitutionnel a confirmé ce jeudi après-midi le rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, une décision qui prive l'ex-candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne.
Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel a jugé que «c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de Nicolas Sarkozy» le 19 décembre 2012. Il a déclaré que le montant des dépenses électorales du candidat UMP «excéd(ait) de 466.118 euros, soit 2,1%, le plafond autorisé».
Contacté par 20 Minutes, Philippe Blanchetier, l'avocat de Nicolas Sarkozy devant le Conseil constitutionnel, n'a pas souhaité faire de déclarations avant d'avoir pu «debriefer» la situation avec l'ancien président de la République. «Je dois le voir dans les cinq minutes», nous a-t-il confié. Il y a quelques semaines, cet avocat se disait pourtant très confiant à propos de cette décision.
«Je dois voir Nicolas Sarkozy dans les cinq minutes»
Fin décembre 2012, la Commission nationale des comptes de campagne et de financement politique (CNCCFP) avait déjà décidé de rejeter les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Le président sortant, battu en mai par François Hollande, avait déclaré un total de dépenses de 21.339.664 euros, très proche du plafond légal de 22.509.000.
Mais la CNCCFP avait ensuite réintégré des dépenses non déclarées, qui concernaient des réunions publiques avant sa déclaration officielle de candidature en février.
>> Quelles sont les conséquences de ce rejet? Pour tout comprendre, c'est par ici
Avec cette décision, c'est la santé financière de l'UMP, qui est en danger. Le parti pourrait perdre environ dix millions d'euros de frais de campagne.
Beck82 a écrit:Hep, doucement l'anarchiste de la rive droite.
laurentlille1 a écrit:Bien sur mais le système est proche.
On entend tous les jours les politiques nous dire d'avoir confiance en nos institutions et quand ils se font reprendre (sur une erreur de 500k€), y en a un qui claque la porte de l'institution comme un enfant et les autres qui ne se remettent pas en question une seconde sur leur gestion.
Merde, on s'est fait gauler. Pas grave, on va demander aux cons de rembourser pour nous.
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