[O1T] Déprogression

Messagepar otto » 20 Nov 2013, 20:45

Dans un exercice sur les fonctions. C'est toujours mieux d'y mettre un contexte :)
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Messagepar Der » 20 Nov 2013, 23:49

Psychopate.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Der
 
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Messagepar Midas » 21 Nov 2013, 10:32

Hmmm, il doit pas être bien loin lui :
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Messagepar Dageek » 21 Nov 2013, 11:21

Il doit pas etre bien , tout court.
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Messagepar Xylophène » 21 Nov 2013, 11:21

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A gauche, une partition de Beethoven, à droite, Justin Bieber.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Xylophène
 
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Messagepar Dageek » 21 Nov 2013, 11:24

En meme temps tout ce qui se fait actuellement se rapproche de la feuille de droite, meme les trucs moins gnans gnans que ce ptitbpédésexuel
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Dageek
 
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Messagepar fernando » 03 Déc 2013, 14:34

Classement PISA : la France championne des inégalités scolaires

Y aura-t-il un « choc PISA » ? Nul doute que la mauvaise note attribuée par l'OCDE à la France, dans le cadre de son Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), va susciter l'émoi. Les résultats de cette enquête triennale, publiés mardi 3 décembre, révèlent que la France bat des records d'injustice. Que son école, prétendument pour tous, est d'abord faite pour une élite, mais se révèle incapable de faire réussir les enfants les moins privilégiés. Elle en est même de moins en moins capable.

L'édition 2012 de PISA met l'accent sur le niveau des élèves de 15 ans en mathématiques. Les statisticiens de l'OCDE situent la France à la 25e place sur 65 participants – à la 18e sur les 34 pays membres de l'OCDE. Avec un score de 495 points, elle est tout juste dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais loin derrière ceux qui lui ressemblent en termes de niveau de vie et de richesse économique. Si l'on ne tenait compte que des performances des élèves issus de milieux sociaux favorisés, la France se situerait dans le premier quart du classement (13e). En revanche, en ne comptabilisant que les élèves les plus défavorisés, elle perdrait vingt places, pour figurer au 33e rang.

■Des écarts qui se creusent

Le fossé n'a jamais été aussi grand entre les « bons » et les « mauvais ». Si, en mathématiques, la part des élèves très performants est restée stable par rapport à 2003 (13 %), la proportion d'élèves en difficulté s'est, elle, envolée (22,4 %, contre 16,6 % il y a dix ans). Triste présage pour ces jeunes : l'OCDE les considère comme n'ayant pas les compétences suffisantes pour poursuivre des études et participer « de manière efficace et productive » à la vie de la société.

Ce sont eux qui tirent les résultats de la France vers le bas, eux que le système ne parvient pas à faire progresser. Le score de la France a baissé de 16 points en mathématiques, en une décennie (passant de 511 à 495 points). Elle faisait partie du groupe de pays « au-dessus » de la moyenne ; elle est maintenant « dans » la moyenne. En compréhension de l'écrit et en sciences – les deux autres champs d'investigation de PISA –, les élèves français ne sont guère plus brillants. Ils se situent soit dans la moyenne (pour les sciences), soit à peine au-dessus (pour la lecture).

L'évolution est d'autant plus frappante en mathématiques que, sur la même période, plus d'un tiers des pays ont progressé – Italie, Pologne, Portugal, Brésil… Et que ceux qui occupent les trois premières marches du podium placent au moins le tiers de leurs jeunes dans le groupe des meilleurs élèves – Shanghaï (55 %), Singapour (40 %) et Hongkong (34 %).

■Le poids croissant des inégalités sociales

Plus qu'ailleurs et plus que par le passé, les origines sociales pèsent sur la réussite scolaire. C'est en France entre un cinquième et un quart des résultats des élèves en mathématiques (22,5 %) qui sont directement imputables aux origines socio-économiques, contre 15 % en moyenne dans l'OCDE. Il n'y a en réalité que sept pays sur les 65 du classement où l'origine socio-économique conditionne autant les destins scolaires (plus de 20 %). Un chiffre qui vaut à la France la triste réputation de pays le plus inégalitaire de l'OCDE.

Son système en laisse beaucoup sur le bord de la route, puisque seuls 22 % des jeunes les plus défavorisés « confinent à l'excellence », contre 26 % en moyenne dans l'OCDE, et contre plus de la moitié dans les pays asiatiques. Certains pays – Allemagne, Italie, Pologne, Turquie… – ont su, en dix ans, améliorer l'équité sociale de leur système scolaire. La France pas.

« Il est temps de mener une réforme globale pour lutter contre l'échec scolaire, estime Eric Charbonnier, expert à l'OCDE. Jusqu'à présent, le diagnostic a été posé, un certain nombre de leviers identifiés, mais sans faire consensus et sans être activés en même temps. » Ses préconisations : améliorer la formation initiale et continue des enseignants – « elle est au coeur des systèmes qui fonctionnent bien », dit-il –, ou encore concentrer les moyens dans les établissements les plus défavorisés. Autrement dit, revoir la politique d'éducation prioritaire, dont on sait qu'elle n'aboutit pas toujours à « donner plus à ceux qui ont moins ».

■Les difficultés des enfants d'immigrés

Le système français est encore plus discriminant pour les enfants issus de l'immigration, « au moins deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves en difficulté », lit-on au fil de l'enquête. Même après contrôle du milieu socio-économique, ils affichent des scores en mathématiques inférieurs de 37 points à ceux des autres jeunes, soit presque l'équivalent d'une année d'étude de perdu !

L'OCDE est allée plus loin dans l'analyse en distinguant les résultats des adolescents issus de la première et de la seconde génération d'immigrés. Leurs scores sont, respectivement, inférieurs de 83 points et de 60 points à ceux des autres élèves.

■Des élèves anxieux

Ce n'est pas que les Français n'aiment pas les mathématiques. Au contraire, 65 % déclarent s'y intéresser, soit 12 points de plus que la moyenne de l'OCDE. C'est plutôt que la matière les angoisse, comme c'était déjà le cas il y a dix ans. Ils sont 43 % à se dire « perdus », lorsqu'ils essaient de résoudre un problème (contre 30 % ailleurs) ; plus d'un sur deux est « tendu », quand il a un devoir à faire à la maison.

A l'anxiété s'ajoute un manque de confiance en soi ; un manque, aussi, de persévérance lorsque les élèves butent sur un problème. Ils sont seulement un tiers à penser que les mathématiques sont l'un de leurs points forts ; pas davantage à se sentir à l'aise avec les exercices les plus difficiles. A l'affirmation : « Quand j'ai un problème difficile à résoudre, j'en fais plus que ce que l'on attend de moi », seul un adolescent sur cinq approuve. L'anxiété est encore plus forte chez les enfants issus de milieux modestes.

■Les filles moins performantes

Elles ne réussissaient pas mieux – en mathématiques du moins – que les garçons en 2003, et c'est encore le cas aujourd'hui. Les garçons les devancent, en effet, de 9 points. A résultats équivalents, elles se sentent « moins sûres de leurs compétences » et font preuve d'une « moindre persévérance ». En compréhension de l'écrit, en revanche, les filles gardent un très net avantage, avec un score de 44 points supérieur à celui des garçons. La différence est quasiment nulle en sciences (3 points en faveur des garçons).

La France pointée du doigt comme le système scolaire le plus inégalitaire… Le ministre de l'éducation nationale en fait un argument pour légitimer sa politique. « Les systèmes les plus performants sont ceux qui démocratisent le plus l'école, affirme-t-il. C'est ce que l'on tente de faire depuis un an et demi, dans l'esprit de la loi de refondation de l'école. » Pour faire accepter ses réformes (des rythmes, de la formation des enseignants, des programmes…), Vincent Peillon en appelle à une prise de conscience collective. « Il y a un impératif national à se saisir des inégalités. » Il en va, selon lui, du redressement économique autant que de la cohésion sociale.
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Messagepar kaptn_kvern » 03 Déc 2013, 16:09

AHAHAH les eleves de mainnant y son vrémant tro con. Nou au moin les etude sa voulé encore dire quelqe chose. Et cé sa ki va payé nos retraite??? On va droi dan le mur, cé moi ki vous le dis.
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
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Messagepar Giallo » 03 Déc 2013, 16:32

chéto mieux avant
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 04 Déc 2013, 12:44

L'austérité compromet les droits de l’homme en Europe

L'austérité que s'impose l'Europe endettée, affaiblie et déprimée; provoque bien plus que des dommages économiques et sociaux de court terme. Dans un rapport – « Safegarding human rights in times of economic crises » (« Préserver les droits de l'homme en temps de crise« ) – publié mardi 3 décembre, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Nils Muiznieks, dresse un bilan angoissé des méfaits de la crise et des politiques de rigueur sur les droits des citoyens européens.

De l'éducation à la santé, en passant par l'emploi et la justice, le logement, l'eau ou la nourriture, la liste des secteurs endommagés par la réduction des dépenses publiques est longue.

L'Europe n'est pas une victime isolée. « L'austérité est un phénomène global », précise en préambule le rapport, estimant à 5,8 milliards le nombre de personnes (80 % de la population mondiale) affectées par la contraction des dépenses publiques. Un chiffre qui pourrait grossir à 6,3 milliards en 2015, selon le Conseil. Mais c'est sur l'Europe que le rapport s'attarde.

Le premier volet, le plus édifiant mais aussi le moins étonnant, concerne le droit à l'emploi. « En 2012, le Comité européen des droits sociaux (CEDS) a identifié 13 pays en violation de l'article 1 de la charte sociale européenne visant à engager des politiques vers le plein-emploi », écrit le rapporteur.

Parmi les « délinquants » figurent la Grèce, l'Italie, mais aussi la Turquie, l'Albanie, l'Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, la Géorgie, la Lettonie, la Moldavie et la Slovaquie. Le rapport s'alarme en particulier du cas de la Grèce, où règne « un important déficit de dialogue social ». Le haut niveau de chômage et le déséquilibre du rapport de force en défaveur des travailleurs font craindre des dérives pouvant aller jusqu'à l'exploitation des travailleurs immigrés, le travail des enfants et les trafics humains.

MISE EN PÉRIL DES GÉNÉRATIONS FUTURES

Le corollaire de ce niveau de chômage digne de la Grande Dépression est la pauvreté et la mise au banc de la société d'un plus grand nombre de citoyens. En 2011, 24,2 % de personnes risquaient l'exclusion sociale, rappelle le document, qui mentionne aussi la montée du nombre de sans-abri « dans 15 des 21 pays » passés au crible des experts. Bafouant le principe d'égalité, la crise affecte en particulier les jeunes et les femmes, populations plus vulnérables, notamment au chômage.

La crise que l'on a souvent comparée à celle des années 1930 provoque des effets que l'on pensait révolus dans nos Etats-providence. Au-delà des files d'attentes pour les banques alimentaires qui s'allongent au Royaume-Uni, le rapport évoque une plus grande difficulté dans l'accès à l'eau potable. Comme en Irlande, par exemple, où des frais ont été introduits pour l'utilisation de l'eau à usage domestique.

Au risque de mettre en péril les générations futures, le Vieux Continent a aussi ponctionné les dépenses d'éducation, pourtant sanctuarisées par la plupart des économistes. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a identifié une baisse des dépenses d'éducation dans un tiers des pays de l'organisation. En Espagne, celles-ci ont reculé de 21,4 % entre 2011 et 2012, et de 10 % en Estonie entre 2008 et 2009.

CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ ET LA JUSTICE

Dans le secteur de la santé, le rapport déplore aussi que la troïka – la Commission de Bruxelles, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), force en présence dans les pays sous assistance financière – ait exigé que les dépenses de santé n'excèdent pas 6 % du produit intérieur brut (PIB), « avec des conséquences potentielles à long terme sur la santé publique » et, paradoxalement, avec des effets susceptibles, de faire bondir les dépenses publiques…

Sans évoquer la hausse des suicides observée en Grèce, hier pays épargné par ce phénomène, le rapport s'inquiète de la montée des fragilités mentales, l'abus de substances, les suicides, mais aussi de « la remise en cause, dans certaines, régions des progrès de l'espérance de vie. »

Enfin, les politiques d'austérité menacent la justice. Entre réduction des dépenses et hausse des frais, l'accès aux tribunaux est devenu plus difficile, dénonce le commissaire aux droits de l’homme, qui s'alarme de la situation en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Hongrie, en Serbie, en Estonie et en Lettonie.

Plus près de nous, « entre 2011 et 2012, l'aide judiciaire a aussi fait l'objet de coupes en Allemagne, en Irlande, et au Royaume-Uni », signale le rapport, qui ne mentionne pas la France. Cela n'empêche pas la justice de jouer un rôle crucial pour préserver les droits. Le rapport salue le rôle joué par les cours constitutionnelles au Portugal, en Lettonie et en Lituanie qui « ont protégé le principe des droits de l'homme contre des mesures budgétaires injustifiées ».
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Messagepar fernando » 05 Déc 2013, 14:38

En Grande-Bretagne, la retraite va être portée à 69 ans

Ferme sur la rigueur, le ministre britannique des finances, qui prononce jeudi 5 décembre son traditionnel « discours d'automne », va annoncer de nouvelles coupes budgétaires et toucher encore aux retraites, malgré une révision attendue en forte hausse des prévisions de croissance.

George Osborne a révélé dès mercredi soir avoir informé les ministères de la nécessité de couper globalement leurs budgets d'un milliard de livres (1,2 milliard d'euros) supplémentaire tous les ans durant trois ans.

Dimanche, le ministre avait martelé sur la BBC que le travail n'était « pas terminé » pour réduire le déficit, largement hérité du sauvetage des banques durant la crise de 2008. La santé et l'éducation feront toutefois partie des secteurs épargnés.

OFFRIR DES RETRAITES DÉCENTES

Décision impopulaire s'il en est, le Chancelier va en outre annoncer aux Britanniques une nouvelle réforme de l'âge de départ en retraite, déjà fortement relevé en 2011. Actuellement fixé à 65 ans, l'âge à atteindre pour toucher cette pension d'Etat devrait passer à 68 ans au milieu des années 2030, contre 2046 prévu actuellement, et à 69 ans à la fin des années 2040, en raison de l'augmentation de l'espérance de vie, selon des sources gouvernementales. La mesure devrait permettre d'économiser de 400 à 500 milliards de livres au cours des 50 prochaines années.

La retraite d'Etat britannique, très faible, ne dépasse pas les 475 livres par mois (570 euros) et de nombreux salariés cotisent donc aussi à un fonds de pension. Evoquant une « décision difficile », une source gouvernementale a jugé que cette mesure permettrait au pays « d'offrir des retraites décentes » aux Britanniques malgré « l'augmentation de l'espérance de vie ».

Artisan d'une cure d'austérité sans précédent depuis l'arrivée au pouvoir de la coalition conservateurs-libéraux démocrates en 2010, George Osborne garde donc le cap de la rigueur malgré une conjoncture économique des plus souriantes.

Tirée par l'activisme de la Banque d'Angleterre, qui a injecté des liquidités massives dans le système financier, et un redémarrage sur les chapeaux de roues de la consommation et du marché immobilier, l'économie britannique a rebondi de manière spectaculaire depuis le début de l'année. Et les prévisions officielles de croissance devraient donc être fortement relevées jeudi tandis que les prévisions de déficit devraient s'améliorer.

L'Office for budget responsibility (OBR), l'organisme chargé d'établir les prévisions économiques, s'attend à une prévision de croissance de 1,4 % pour cette année, loin du maigre 0,6 % prévu en mars lors du budget, et de 2,4 % pour l'année prochaine, contre 1,8 %. Des chiffres qui font envie dans les autres pays européens.
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Messagepar fernando » 05 Déc 2013, 14:41

Un quart des Européens menacés de pauvreté ou d'exclusion en 2012

Près d'un quart des Européens de L'UE 28 (Union européenne), soit 124,5 millions de personnes, étaient menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2012, selon des chiffres publiés jeudi 5 décembre par l'office de statistiques européen, Eurostat.

La tendance est à la hausse, puisque 24,8 % des Européens étaient concernés en 2012 contre 24,3 % en 2011 et 23,7 % en 2008. La réduction du nombre de personnes confrontées au risque de pauvreté ou d'exclusion est l'un des objectifs clés de la stratégie « Europe 2020 » de l'Union européenne.

En Bulgarie, c'est presque une personne sur deux (49 %) qui était menacée de pauvreté ou d'exclusion en 2012. La proportion est également particulièrement élevée en Roumanie (42 %), en Estonie (37 %) et en Grèce (35 %). Inversement, seuls 15 % des habitants de la République tchèque en couraient le risque, 17 % en Finlande, 18 % en Suède et au Luxembourg. En France, la proportion était de 19 %.

Les personnes entrant dans cette catégorie sont confrontées à au moins une des situations suivantes : elles font face à un risque de pauvreté monétaire ; sont en situation de privation matérielle sévère ; ou vivent dans des ménages à très faible intensité de travail.

17 % DE LA POPULATION MENACÉE DE PAUVRETÉ MONÉTAIRE

La pauvreté monétaire menaçait 17 % de la population européenne en 2012. Les taux les plus élevés se situaient en Grèce et en Roumanie (23 %), les plus bas en République tchèque et au Danemark (10 %). Eurostat rappelle que le risque de pauvreté est une mesure relative, et que le seuil de pauvreté varie considérablement d'un Etat à un autre.

Dans l'UE, 10 % des habitants étaient par ailleurs en situation de privation matérielle sévère, c'est-à-dire que leurs conditions de vie étaient limitées par un manque de ressources. Cela se traduit par exemple par l'impossibilité de payer ses factures, de chauffer son logement ou de prendre une semaine de vacances en dehors de son domicile. Les pourcentages les plus élevés étaient observé en Bulgarie (44 %) et en Roumanie (30 %), les plus faibles au Luxembourg et en Suède (1 % chacun).

Enfin, 10 % des Européens vivaient en 2012 dans des ménages à très faible intensité de travail, c'est-à-dire où les adultes avaient utilisé moins de 20 % de leur potentiel de travail au cours de l'année. Les plus fortes proportions concernaient la Croatie (16 %), l'Espagne, la Grèce et la Belgique (14 % chacune). Les plus faibles ont été observées au Luxembourg et à Chypre (6 % chacun).
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Messagepar King Kong » 05 Déc 2013, 18:06

Pendons les traitres qui ont fait voter Maastricht!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 05 Déc 2013, 18:22

Ils méritent au moins une couille au poteau, c'est clair.

Maastricht, le début de la fin de l'europe. Intégrons à l'arrache l'Ukraine et la Turquie, pour un baroud d'honneur de l'UE plein de panache.
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Messagepar Midas » 07 Déc 2013, 01:50

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Messagepar fernando » 07 Déc 2013, 12:54

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Messagepar otto » 09 Déc 2013, 08:52

Enquête. D’origine immigrée, homosexuel, sioniste, syndicaliste, transfuges du PC, du PS ou de l’UMP, ils se présentent sous l’étiquette du Rassemblement bleu marine aux municipales de mars. Rencontres.
http://www.valeursactuelles.com/front-des-atypiques20131204.html
Mungo Shematsi Le réfugié congolais

Ce réfugié politique d’origine congolaise de 56 ans, qui a voté communiste, milité à la Licra et adhéré au Parti socialiste, est un « déçu de la gauche ». En 2006, lors d’une réunion du PS, il s’inquiète des déficits et critique les fonctionnaires. « Une enseignante m’a alors lancé des insultes racistes, se souvient Mungo Shematsi. J’ai déchiré ma carte. » Séduit par « le discours d’ouverture de Marine Le Pen » et « son amour de la France », il s’inscrit au FN en 2011. « J’ai été étonné par la gentillesse des militants qui m’ont encouragé », note-t-il. À part « des réserves sur la sortie de l’euro », ce professeur d’économie en BTS adhère au discours frontiste, veut « limiter l’immigration de façon drastique » et dénonce « le racket fiscal de l’État ». Opposé au mariage gay, il se dit « révolté par les coups portés à la famille depuis cinquante ans ». Aujourd’hui, il est tête de liste à Saint-Martin-d’Hères (Isère). « Certains électeurs ont encore peur de voter FN, concède-t-il, mais quand ils voient un candidat noir, ils déculpabilisent. »

Jean-François Belmondo Le neveu homo de “Bébel”

Fils du producteur de cinéma Alain Belmondo — le frère de l’illustre Jean-Paul —, ce pharmacien quinquagénaire fut “conquis” à 15 ans par les discours de Jean-Marie Le Pen. Il est numéro deux sur la liste frontiste dans le IIIe arrondissement de Paris, qui comprend le Marais, le quartier gay de la capitale. Homosexuel revendiqué, Jean-François Belmondo assure que « cette communauté est devenue très ouverte au FN ». Il se dit cependant opposé au “mariage pour tous”, trouvant l’expression « choquante envers les croyants ». Passionné par l’histoire et la monarchie, il accuse l’“UMPS” de détruire la nation. « Il ne faut surtout pas parler de Charles Martel arrêtant les Arabes à Poitiers, ça risquerait de froisser les musulmans ! », raille-t-il. Selon lui, « la France a perdu son indépendance à cause de l’Union européenne, qui décide 90 % de nos lois et veut imposer son idéologie mondialiste ». Le neveu de “Bébel” dénonce aussi « les provocations des femmes en burqa » et « les Roms qui volent les commerçants ». Selon lui, enfin, « le FN est le seul parti qui propose une baisse des impôts de 20 % ». Quant à son célèbre patronyme : « Si mon nom peut servir le Front, ce sera avec plaisir. »

Michel Thooris Le policier sioniste

Ce policier de 33 ans, adhérent au syndicat de gauche SNPT avant de fonder France Police, a longtemps compté parmi les fidèles de Philippe de Villiers. En 2005, il réclamait l’intervention de l’armée lors des émeutes en banlieue. Deux ans plus tard, Michel Thooris refusera de rallier Sarkozy et quittera le MPF. Proche de Louis Aliot, celui qui se dit « ardent défenseur d’Israël » a accompagné le numéro deux du FN en visite dans l’État hébreu, en novembre 2011. Se définissant comme « juif selon la loi juive », élevé dans le christianisme, il s’inquiète de « la montée de l’islam radical et de l’antisémitisme en France ». Nommé conseiller sécurité de Marine Le Pen en 2012, il s’est présenté aux législatives dans la 8e circonscription des Français de l’étranger, pour « montrer aux Franco-Israéliens que le FN a évolué ». Aujourd’hui, cet ami de Gilbert Collard est le candidat du Rassemblement bleu marine (RBM) à Carros (Alpes-Maritimes). Il promet de lutter contre la dette, l’insécurité et la création abusive de logements sociaux.

Fabien Engelmann Le cégétiste antifiscalité

Cet ouvrier territorial a milité à Lutte ouvrière entre 2001 et 2008, puis au NPA en 2009. « Sidéré » par la candidature d’une femme voilée, il quitte le parti d’Olivier Besancenot et rejoint Marine Le Pen, « une femme gauloise au sacré culot ». Sa candidature aux cantonales de 2011 lui vaudra son exclusion de la CGT. « J’ai ouvert les yeux sur l’immigration et sur l’islam », explique Fabien Engelmann, qui est tête de liste à Hayange (Moselle). Pour lui, « la préférence étrangère est une injustice scandaleuse. À voir la politique du PS, qui trahit les classes populaires, Jean Jaurès doit se retourner dans sa tombe ». À l’en croire, « le vote FN n’est plus un vote de contestation mais un vote d’adhésion. » Dans sa ville, l’ex-syndicaliste pointe le matraquage fiscal et « l’escroquerie à la charité » sur la question des Roms. « Ici, l’affaire Leonarda a fait rire tout le monde, relève-t-il. Et Hollande qui se met à genoux devant cette gamine… » Dans la ville, « il n’y a même plus de boucheries françaises dans le centre, mais deux boucheries halal » !

Daniel Gest L’ex-apparatchik PS

Il a fait la campagne de Mitterrand en 1981, fut secrétaire de section du Parti socialiste, avant d’être élu deux fois conseiller municipal. Aujourd’hui, cet ancien fonctionnaire de 62 ans est le candidat du FN à Outreau (Pas-de-Calais). « J’ai vraiment honte d’avoir milité pour ce parti d’incapables et ces clowns du gouvernement », gronde Daniel Gest, qui a claqué la porte du PS à la fin des années quatre-vingt, « écoeuré » par le scandale du sang contaminé : « Je n’ai pas trahi les socialistes, ce sont eux qui m’ont trahi. » À ses yeux, « le Front national est le seul parti de gauche, le seul parti qui défend les ouvriers ». Encarté en 2008, convaincu par le discours de Florian Philippot, il se dit pessimiste : « Je ne vois pas Hollande finir son mandat en raison d’une crise sociale majeure. On est assis sur une poudrière. » Ses pires ennemis ? « Les élus PS, ces magouilleurs, qui vivent comme des princes dans leurs palais. J’espère qu’ils se prendront une sacrée dérouillée. » Affolé notamment par la dette, son « programme est simple : économies, économies, économies ! » Dans son salon, il a remplacé le portrait de Mitterrand par celui de Marine Le Pen.

Marie-Anne Baudoui-Maurel L’orpheline de Sarkozy

L’ex-présidente départementale de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy est la candidate du Rassemblement bleu marine à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). « Déçue par la guerre des chefs à l’UMP » et par l’ouverture à gauche de l’ancien président, cette conseillère municipale, encartée au RPR puis à l’UMP depuis 1993, dit avoir « préféré l’original à la copie ». À 55 ans, Marie-Anne Baudoui-Maurel entend « combattre le politiquement correct » et « le clientélisme outrancier » de ses adversaires, celui « des Verts, qui veulent faire monter les enchères, des communistes au ras des pâquerettes, qui vont essayer d’éviter la “tondeuse à gazon”, des socialistes, qui se cherchent un leader afin d’éviter une deuxième défaite d’affilée et celui de la droite molle, qui a honte de dire son nom pour ratisser large ». Elle a reçu le renfort d’un ex-secrétaire départemental de l’UMP et celui d’un ancien militant PS, responsable local du mouvement d’Arnaud Montebourg, avec qui cette dentiste forme désormais un couple en politique comme à la ville.

Sofiane Ghoubali Le beur anti-immigration

À 18 ans, il glisse dans l’urne son premier bulletin Jean-Marie Le Pen, lors de la présidentielle de 2002. Depuis, il a toujours voté FN. Cet aide-soignant de 29 ans, encarté l’année dernière, est le candidat du RBM à Annonay (Ardèche). S’il se dit « fier de ses origines algériennes », Sofiane Ghoubali se considère comme « français avant tout ». En fait, « ce sont l’UMP et le PS qui se servent des Français d’origine maghrébine comme faire-valoir », accuse-t-il, affirmant que le Front national fut « parmi les premiers à présenter des candidats d’origine immigrée ». Novice en politique, ce musulman né en France, dont les parents votent à gauche, jure qu’il n’est pas là « pour faire le buzz » et que « le FN n’est ni raciste ni islamophobe ». Opposé à l’immigration massive et favorable à la « préférence nationale », il « appelle tous les Français d’origine étrangère à venir rejoindre le FN ».

José Evrard L’ancien chef communiste

« Je viens d’une famille de résistants, mon grand-oncle a été fusillé à la citadelle d’Arras en 1944 et mon père était mineur », déclare cet ancien militant communiste et membre du bureau national des élus PC, qui a quitté le Parti en 2001, en froid avec la mairie de Billy-Montigny (Pas-de-Calais). José Evrard, adhérent au FN depuis septembre, y est le candidat du Rassemblement bleu marine, « pour dédiaboliser le parti ». « Georges Marchais l’avait déjà dit : il faut arrêter l’immigration et produire français avec des travailleurs français », rappelle ce partisan du « patriotisme économique » cher à Arnaud Montebourg. Or, « le PC est toujours sous transfusion sanguine du PS », poursuit-il, dénonçant « ces crapules de Mellick, Kucheida et Dallongeville et leur système mafieux de copinage ». « Les gens en ont ras le bol, confesse-t-il. Ils ne supportent plus la trahison de la gauche. Hollande et Sarko, c’est pas mieux, c’est la même politique ordonnée par Bruxelles. »
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Messagepar otto » 09 Déc 2013, 08:53

Enquête. D’origine immigrée, homosexuel, sioniste, syndicaliste, transfuges du PC, du PS ou de l’UMP, ils se présentent sous l’étiquette du Rassemblement bleu marine aux municipales de mars. Rencontres.
http://www.valeursactuelles.com/front-des-atypiques20131204.html

Mungo Shematsi Le réfugié congolais

Ce réfugié politique d’origine congolaise de 56 ans, qui a voté communiste, milité à la Licra et adhéré au Parti socialiste, est un « déçu de la gauche ». En 2006, lors d’une réunion du PS, il s’inquiète des déficits et critique les fonctionnaires. « Une enseignante m’a alors lancé des insultes racistes, se souvient Mungo Shematsi. J’ai déchiré ma carte. » Séduit par « le discours d’ouverture de Marine Le Pen » et « son amour de la France », il s’inscrit au FN en 2011. « J’ai été étonné par la gentillesse des militants qui m’ont encouragé », note-t-il. À part « des réserves sur la sortie de l’euro », ce professeur d’économie en BTS adhère au discours frontiste, veut « limiter l’immigration de façon drastique » et dénonce « le racket fiscal de l’État ». Opposé au mariage gay, il se dit « révolté par les coups portés à la famille depuis cinquante ans ». Aujourd’hui, il est tête de liste à Saint-Martin-d’Hères (Isère). « Certains électeurs ont encore peur de voter FN, concède-t-il, mais quand ils voient un candidat noir, ils déculpabilisent. »

Jean-François Belmondo Le neveu homo de “Bébel”

Fils du producteur de cinéma Alain Belmondo — le frère de l’illustre Jean-Paul —, ce pharmacien quinquagénaire fut “conquis” à 15 ans par les discours de Jean-Marie Le Pen. Il est numéro deux sur la liste frontiste dans le IIIe arrondissement de Paris, qui comprend le Marais, le quartier gay de la capitale. Homosexuel revendiqué, Jean-François Belmondo assure que « cette communauté est devenue très ouverte au FN ». Il se dit cependant opposé au “mariage pour tous”, trouvant l’expression « choquante envers les croyants ». Passionné par l’histoire et la monarchie, il accuse l’“UMPS” de détruire la nation. « Il ne faut surtout pas parler de Charles Martel arrêtant les Arabes à Poitiers, ça risquerait de froisser les musulmans ! », raille-t-il. Selon lui, « la France a perdu son indépendance à cause de l’Union européenne, qui décide 90 % de nos lois et veut imposer son idéologie mondialiste ». Le neveu de “Bébel” dénonce aussi « les provocations des femmes en burqa » et « les Roms qui volent les commerçants ». Selon lui, enfin, « le FN est le seul parti qui propose une baisse des impôts de 20 % ». Quant à son célèbre patronyme : « Si mon nom peut servir le Front, ce sera avec plaisir. »

Michel Thooris Le policier sioniste

Ce policier de 33 ans, adhérent au syndicat de gauche SNPT avant de fonder France Police, a longtemps compté parmi les fidèles de Philippe de Villiers. En 2005, il réclamait l’intervention de l’armée lors des émeutes en banlieue. Deux ans plus tard, Michel Thooris refusera de rallier Sarkozy et quittera le MPF. Proche de Louis Aliot, celui qui se dit « ardent défenseur d’Israël » a accompagné le numéro deux du FN en visite dans l’État hébreu, en novembre 2011. Se définissant comme « juif selon la loi juive », élevé dans le christianisme, il s’inquiète de « la montée de l’islam radical et de l’antisémitisme en France ». Nommé conseiller sécurité de Marine Le Pen en 2012, il s’est présenté aux législatives dans la 8e circonscription des Français de l’étranger, pour « montrer aux Franco-Israéliens que le FN a évolué ». Aujourd’hui, cet ami de Gilbert Collard est le candidat du Rassemblement bleu marine (RBM) à Carros (Alpes-Maritimes). Il promet de lutter contre la dette, l’insécurité et la création abusive de logements sociaux.

Fabien Engelmann Le cégétiste antifiscalité

Cet ouvrier territorial a milité à Lutte ouvrière entre 2001 et 2008, puis au NPA en 2009. « Sidéré » par la candidature d’une femme voilée, il quitte le parti d’Olivier Besancenot et rejoint Marine Le Pen, « une femme gauloise au sacré culot ». Sa candidature aux cantonales de 2011 lui vaudra son exclusion de la CGT. « J’ai ouvert les yeux sur l’immigration et sur l’islam », explique Fabien Engelmann, qui est tête de liste à Hayange (Moselle). Pour lui, « la préférence étrangère est une injustice scandaleuse. À voir la politique du PS, qui trahit les classes populaires, Jean Jaurès doit se retourner dans sa tombe ». À l’en croire, « le vote FN n’est plus un vote de contestation mais un vote d’adhésion. » Dans sa ville, l’ex-syndicaliste pointe le matraquage fiscal et « l’escroquerie à la charité » sur la question des Roms. « Ici, l’affaire Leonarda a fait rire tout le monde, relève-t-il. Et Hollande qui se met à genoux devant cette gamine… » Dans la ville, « il n’y a même plus de boucheries françaises dans le centre, mais deux boucheries halal » !

Daniel Gest L’ex-apparatchik PS

Il a fait la campagne de Mitterrand en 1981, fut secrétaire de section du Parti socialiste, avant d’être élu deux fois conseiller municipal. Aujourd’hui, cet ancien fonctionnaire de 62 ans est le candidat du FN à Outreau (Pas-de-Calais). « J’ai vraiment honte d’avoir milité pour ce parti d’incapables et ces clowns du gouvernement », gronde Daniel Gest, qui a claqué la porte du PS à la fin des années quatre-vingt, « écoeuré » par le scandale du sang contaminé : « Je n’ai pas trahi les socialistes, ce sont eux qui m’ont trahi. » À ses yeux, « le Front national est le seul parti de gauche, le seul parti qui défend les ouvriers ». Encarté en 2008, convaincu par le discours de Florian Philippot, il se dit pessimiste : « Je ne vois pas Hollande finir son mandat en raison d’une crise sociale majeure. On est assis sur une poudrière. » Ses pires ennemis ? « Les élus PS, ces magouilleurs, qui vivent comme des princes dans leurs palais. J’espère qu’ils se prendront une sacrée dérouillée. » Affolé notamment par la dette, son « programme est simple : économies, économies, économies ! » Dans son salon, il a remplacé le portrait de Mitterrand par celui de Marine Le Pen.

Marie-Anne Baudoui-Maurel L’orpheline de Sarkozy

L’ex-présidente départementale de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy est la candidate du Rassemblement bleu marine à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). « Déçue par la guerre des chefs à l’UMP » et par l’ouverture à gauche de l’ancien président, cette conseillère municipale, encartée au RPR puis à l’UMP depuis 1993, dit avoir « préféré l’original à la copie ». À 55 ans, Marie-Anne Baudoui-Maurel entend « combattre le politiquement correct » et « le clientélisme outrancier » de ses adversaires, celui « des Verts, qui veulent faire monter les enchères, des communistes au ras des pâquerettes, qui vont essayer d’éviter la “tondeuse à gazon”, des socialistes, qui se cherchent un leader afin d’éviter une deuxième défaite d’affilée et celui de la droite molle, qui a honte de dire son nom pour ratisser large ». Elle a reçu le renfort d’un ex-secrétaire départemental de l’UMP et celui d’un ancien militant PS, responsable local du mouvement d’Arnaud Montebourg, avec qui cette dentiste forme désormais un couple en politique comme à la ville.

Sofiane Ghoubali Le beur anti-immigration

À 18 ans, il glisse dans l’urne son premier bulletin Jean-Marie Le Pen, lors de la présidentielle de 2002. Depuis, il a toujours voté FN. Cet aide-soignant de 29 ans, encarté l’année dernière, est le candidat du RBM à Annonay (Ardèche). S’il se dit « fier de ses origines algériennes », Sofiane Ghoubali se considère comme « français avant tout ». En fait, « ce sont l’UMP et le PS qui se servent des Français d’origine maghrébine comme faire-valoir », accuse-t-il, affirmant que le Front national fut « parmi les premiers à présenter des candidats d’origine immigrée ». Novice en politique, ce musulman né en France, dont les parents votent à gauche, jure qu’il n’est pas là « pour faire le buzz » et que « le FN n’est ni raciste ni islamophobe ». Opposé à l’immigration massive et favorable à la « préférence nationale », il « appelle tous les Français d’origine étrangère à venir rejoindre le FN ».

José Evrard L’ancien chef communiste

« Je viens d’une famille de résistants, mon grand-oncle a été fusillé à la citadelle d’Arras en 1944 et mon père était mineur », déclare cet ancien militant communiste et membre du bureau national des élus PC, qui a quitté le Parti en 2001, en froid avec la mairie de Billy-Montigny (Pas-de-Calais). José Evrard, adhérent au FN depuis septembre, y est le candidat du Rassemblement bleu marine, « pour dédiaboliser le parti ». « Georges Marchais l’avait déjà dit : il faut arrêter l’immigration et produire français avec des travailleurs français », rappelle ce partisan du « patriotisme économique » cher à Arnaud Montebourg. Or, « le PC est toujours sous transfusion sanguine du PS », poursuit-il, dénonçant « ces crapules de Mellick, Kucheida et Dallongeville et leur système mafieux de copinage ». « Les gens en ont ras le bol, confesse-t-il. Ils ne supportent plus la trahison de la gauche. Hollande et Sarko, c’est pas mieux, c’est la même politique ordonnée par Bruxelles. »
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Messagepar Dageek » 09 Déc 2013, 08:56

bonne chance a eux
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Messagepar GilbertSedman » 09 Déc 2013, 09:20

Jean-François Belmondo Le neveu homo de “Bébel» loul la carte de visite
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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GilbertSedman
 
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Messagepar fernando » 09 Déc 2013, 10:13

Sofiane Ghoubali Le beur anti-immigration

À 18 ans, il glisse dans l’urne son premier bulletin Jean-Marie Le Pen, lors de la présidentielle de 2002. Depuis, il a toujours voté FN. Cet aide-soignant de 29 ans, encarté l’année dernière, est le candidat du RBM à Annonay (Ardèche). S’il se dit « fier de ses origines algériennes », Sofiane Ghoubali se considère comme « français avant tout ». En fait, « ce sont l’UMP et le PS qui se servent des Français d’origine maghrébine comme faire-valoir », accuse-t-il, affirmant que le Front national fut « parmi les premiers à présenter des candidats d’origine immigrée ». Novice en politique, ce musulman né en France, dont les parents votent à gauche, jure qu’il n’est pas là « pour faire le buzz » et que « le FN n’est ni raciste ni islamophobe ». Opposé à l’immigration massive et favorable à la « préférence nationale », il « appelle tous les Français d’origine étrangère à venir rejoindre le FN ».


C'est ce qu'on appelle un idiot utile.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar curiste » 09 Déc 2013, 14:07

Désespéré après la défaite de Manchester United contre Newcastle, la deuxième consécutive, un supporter des Red Devils s'est donné la mort à Nairobi.
Manchester United a perdu pour la deuxième fois consécutivement, en étant dominé par Newcastle sur son terrain. Pour les supporters, cette saison commence à devenir très longue car l'après-Ferguson a du mal à être digéré par le club.

Ce nouveau revers fut même la goutte de trop pour Jimmy Marcharia (23 ans), un supporter kenyan de ManU, originaire de Nairobi. Après avoir vu son équipe s'incliner, il a tout simplement décidé de sauter du 7ème étage de l'immeuble dans lequel il résidait.

"Il ne pouvait plus voir son équipe être battue une deuxième fois de suite'', a expliqué la police de Nairobi à la chaîne kenyane KTN. ''Tous les témoignages laissent penser qu'il s'est suicidé à cause du match mais les policiers discutent encore avec ceux qui étaient à ses côtés dans son appartement. Ce n'est pas la première fois que nous perdons quelqu'un à cause d'un match de football en Angleterre, qui est quand même très éloignée du Kenya. Ils doivent se souvenir qu'il ne s'agit que d'un match de football.''
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Messagepar fernando » 09 Déc 2013, 14:53

Sélection naturelle.
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Messagepar Xylophène » 09 Déc 2013, 16:12

otto a écrit:Enquête. D’origine immigrée, homosexuel, sioniste, syndicaliste, transfuges du PC, du PS ou de l’UMP, ils se présentent sous l’étiquette du Rassemblement bleu marine aux municipales de mars. Rencontres.
http://www.valeursactuelles.com/front-des-atypiques20131204.html


C'est là que l'on se rend compte que le FN est juste là pour servir de réceptacle aux extrémistes et aux râleurs de tout poil. En prétendant servir aussi bien les sionistes du Sentier que les quenelleurs du gourou Dieudonné ou encore en acquiesçant aux idées des beaufs anti-radars tout autant qu'à celles des gendarmes control freak, le FN me fait penser à du Chirac en plus musclé, avec du poil aux pattes et des rangers aux pieds : lui aussi était capable de faire la bise à Nicolas Hulot après avoir réalisé des essais nucléaires, de zigzaguer entre le libéralisme et l'étatisme, etc.
En ce moment, Jean-Marine et Philippot sont en train de serrer les fesses en espérant que les bourrins et les déboussolés qui s'engagent à leurs côtés ne se rendent pas compte trop vite que la ligne politique n'est qu'une vaste duperie opportuniste.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Xylophène
 
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Messagepar fernando » 09 Déc 2013, 16:37

Homme de peu de foi. La Nation Vaincra.
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Messagepar King Kong » 09 Déc 2013, 17:19

Tu peux faire le même constat avec tt les autres partis politiques!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 09 Déc 2013, 17:20

Certes. Eux ont la "chance" de n'avoir jamais été aux manettes. Sinon ils seraient aussi décridibilisés que les autres.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar King Kong » 09 Déc 2013, 17:36

Décridibilisé c'est un grand mot.. l'ump et le ps se partage encore et toujours le pouvoir et ce n'est pas les 25% du fn en 2014 qui changeront les choses!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar W » 10 Déc 2013, 20:14

When the girlfriend asked him to come with her to one more store — for a shoe sale — Tao lost it, witnesses said.
“He told her she already had enough shoes, more shoes that she could wear in a lifetime and it was pointless buying any more,” one witness said.
“She started shouting at him accusing him of being a skinflint and of spoiling Christmas, it was a really heated argument.”
The shouting match then took its tragic turn when Tao tossed all the shopping bags and jumped over a balcony safety railing, dropping seven stories.
He clipped several holiday decorations on his way down, before impact and death.



Image
It's art. You don't need pants.
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W
 
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Messagepar Der » 10 Déc 2013, 22:35

Qui n'a jamais envisagé de faire pareil?
On se fait des bisous et on s'encule.
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