[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar GilbertSedman » 09 Jan 2014, 12:46

fernando a écrit:Le Furet c'est local, Amazon est devenu un sujet national.


Je ne te comprends pas sur ce coup là, Nando.

Tu t'inquiètes du sort de ton libraire de quartier, mais l'ogre local furet (qui au passage à une structuration de son actionnariat très faiblement locale et ce depuis son rachat par lagardère en 1999, en passant par les fonds de pension et enfin deux filiales de la caisse régionale du Crédit agricole Nord de France, Vauban Partenaires (Paris) et Participex Gestion...) ne te pose pas de souci. Malgré les conditions de travail pourtant dénoncées à de multiples reprises dans cet établissement.

Si tu veux soutenir la filière du libraire, alors TOUTE la grande distrib' doit être lattée et pas seulement une forme de distribution
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Messagepar laurentlille1 » 09 Jan 2014, 12:48

Euh le Furet c'est de moins en moins local (4 magasins en région parisienne).

Mais comme le dit Chevalier, on s'est fait entuber commercialement pendant des décennies. Alors comme l'industrie du disque, faut simplement penser à se reconvertir ou à évoluer. C'est comme ça dans tous les domaines.
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Messagepar GilbertSedman » 09 Jan 2014, 12:50

fernando a écrit:En l'occurence, Gilbos le nanti, grassement payé avec de l'argent public, s'il voulait il pourrait payer ses bouquins 5% de plus :-)


j'ai été à l'école de l'économat

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Messagepar ChevalierBlanc » 09 Jan 2014, 12:51

fernando a écrit:
ChevalierBlanc a écrit:Avant de parler de conséquences sociales, il faudrait peut-être un peu penser à la réalité économique et à la perte réelle de pouvoir d'achat depuis une bonne décennie. Les gens ne peuvent pas ou plus se faire enfler commercialement toute leur vie pour simplement préserver des emplois localement.


Payer un peu plus cher certaines choses en tenant compte des aspects sociaux ou environnementaux de son achat, c'est un luxe que de moins en moins de gens peuvent se permettre.

En l'occurence, Gilbos le nanti, grassement payé avec de l'argent public, s'il voulait il pourrait payer ses bouquins 5% de plus :-)


Gilbos le nanti ! loul

Une fois je l'ai vu demander une réduction de 5% sur un welsh -frites.
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Messagepar fernando » 09 Jan 2014, 12:51

GilbertSedman a écrit:
fernando a écrit:Le Furet c'est local, Amazon est devenu un sujet national.


Je ne te comprends pas sur ce coup là, Nando.

Tu t'inquiètes du sort de ton libraire de quartier, mais l'ogre local furet (qui au passage à une structuration de son actionnariat très faiblement locale et ce depuis son rachat par lagardère en 1999, en passant par les fonds de pension et enfin deux filiales de la caisse régionale du Crédit agricole Nord de France, Vauban Partenaires (Paris) et Participex Gestion...) ne te pose pas de souci. Malgré les conditions de travail pourtant dénoncées à de multiples reprises dans cet établissement.


Je préférerais qu'il y n'ait pas de Furet et plus de librairies sur Lille à la place, mais bon, le Furet je l'ai toujours connu là.
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Messagepar fernando » 09 Jan 2014, 12:53

GilbertSedman a écrit:Si tu veux soutenir la filière du libraire, alors TOUTE la grande distrib' doit être lattée et pas seulement une forme de distribution


Exact. Mais est-ce seulement possible légalement?

Et Amazon le fait de ne pas payer leurs impôts ne joue pas en leur faveur.... cheur pour leur gueule.
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Messagepar GilbertSedman » 09 Jan 2014, 12:58

fernando a écrit:
GilbertSedman a écrit:Si tu veux soutenir la filière du libraire, alors TOUTE la grande distrib' doit être lattée et pas seulement une forme de distribution

Exact. Mais est-ce seulement possible légalement?
Et Amazon le fait de ne pas payer leurs impôts ne joue pas en leur faveur.... cheur pour leur gueule.


Valls te conseillerait de tenter "Troubles à l'ordre public"

ChevalierBlanc a écrit:Gilbos le nanti ! loul
Une fois je l'ai vu demander une réduction de 5% sur un welsh -frites.

Et j'en ai même été réduit ce jour là à blowjober pour une karmeliet, trix nanti. je suis un peu un Jean Michel Hole-ass, ancien riche - nouveau pleureur
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Messagepar King Kong » 09 Jan 2014, 15:29

quenelle dans le fion de valls
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Messagepar John Holmes » 09 Jan 2014, 15:36

'tain l'hopital qui se fout de la charité.
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Messagepar Dogue-son » 09 Jan 2014, 18:03

fernando a écrit:Les versions web des journaux papier sont apparemment taxés à 19.6 :

Donc Plenel est peut-être soit un peu kamikaze, soit mal conseillé au niveau juridique, mais lui et quelques autres sites ont décidé de s'appliquer un taux de 2.1% en espérant peut-être forcer une évolution de la législation.
Même si on leur a tenu des discours bienveillants et encourageants à différents niveaux de l'état, leur argumentaire résiste difficilement à l'épreuve des faits et à la lecture de la loi. Ils ne pouvaient pas ignorer qu'ils se mettaient de fait hors-la-loi.
J'espère qu'ils ont provisionné ça car sinon il va avoir l'air con Plenel.


C'est exactement ce que je dis depuis le début.
Il savait parfaitement ce qu'il faisait et ce qu'il risquait, pensant sans doute éviter le bâton grâce à sa notoriété et ses amitiés.
En plus c'est une méthode parfaitement conne qu'il a appliquée.
En matière fiscale, tu paies d'abord et ensuite tu peux contester, y compris devant les tribunaux.
En plus, il suffit de poser la question aux services fiscaux qui sont alors obligés de te répondre s'ils acceptent ou pas ce que tu comptes faire.
Et puis bon, il se plaint du système sauf quand il touche des subventions ou quand plus de 5000 collectivités locales sont abonnées à son journal
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Messagepar fernando » 09 Jan 2014, 18:37

Il savait parfaitement ce qu'il faisait et ce qu'il risquait, pensant sans doute éviter le bâton grâce à sa notoriété et ses amitiés.


je pense ke té den le vré, lami

En tous cas la réponse de Plenel aux nombreux commentaires dubitatifs voires hostiles sur le forum de Mediapart accrédite ton analyse.

29/12/2013, 11:48 | Par Edwy Plenel

Chers tous, vu le nombre de commentaires, je m’autorise une réponse groupée aux diverses objections qui nous sont faites (placée en tête du fil pour faciliter sa lecture). Mais, auparavant, un grand merci à toutes celles et tous ceux qui expriment ici leur solidarité avec Mediapart, ayant compris ce qu’avait de pionnier cette aventure de presse dans toutes ses dimensions : l’audace éditoriale, le modèle économique, l’avancée démocratique.

C’est sur ce dernier point qu’il y a un malentendu avec certains des commentaires critiques dont la franchise est toujours utile. Oui, Mediapart est une entreprise, avec toutes les exigences économiques, financières, sociales, etc., que cela suppose. Mais Mediapart n’est pas tout à fait une entreprise comme les autres. C’est une entreprise pionnière qui invente et innove, non seulement pour elle-même mais pour tout le secteur auquel elle appartient. Lequel secteur est au centre d’enjeux démocratiques essentiels : la liberté de l’information, nous n’avons cessé de le rappeler et de l’illustrer, n’est pas un privilège des journalistes mais un droit des citoyens. Que la presse soit vivante, indépendante, dynamique, puissante, forte, etc., est un enjeu économique qui est au ressort d’un défi politique. Et nous ne voulons pas d’une presse sous perfusion, soumise ou pervertie, ne survivant que grâce aux subventions, à la publicité ou à des industriels. Notre ambition, c'est de prouver qu’une presse indépendante peut vivre du seul soutien de ses lecteurs, étant tous convaincus que la meilleur garantie de l’indépendance éditoriale, c'est l’indépendance financière. C’est le sens de tous nos combats en tant qu’entreprise, accompagnés d’une transparence totale sur les enjeux, les chiffres, les résultats.

Nous avons souvent dit que Mediapart était un laboratoire, comme l’on dit un laboratoire de recherche, dans la crise vécue par les industries, professions et métiers de l’information. Chercher, trouver, inventer des solutions utiles à tous. C’est ainsi qu’au départ, notre entreprise fut sans équivalent aucun : nous avons été le premier journal numérique payant, c’est-à-dire à n’être ni la version Internet d’un quotidien papier payant, ni un site d’information en ligne gratuit et publicitaire. Quand nous nous sommes lancés en 2008 dans un scepticisme généralisé, notre modèle économique était pionnier, et ne connaissait qu’un précédent, @rrêt sur images, lancé à l’été 2007, avant l’annonce le 2 décembre suivant de la création prochaine de Mediapart : nous étions avec @si les premiers à défendre fermement la valeur de l’information et, donc, la conviction que, si l’indépendance, la qualité, l’originalité et la différence étaient au rendez-vous, les lecteurs seraient prêts à payer.

C’est ainsi que nous avons été les premiers à demander à être reconnus juridiquement et administrativement comme de la presse, laquelle, jusqu’à notre démarche officielle auprès des pouvoirs publics, signifiait exclusivement un support imprimé. Les recours de Mediapart auprès de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) ont contraint les pouvoirs publics à innover en prenant conscience des bouleversements induits par la révolution numérique. Le statut de la presse en ligne, promulgué par décret en 2009, en est issu : il affirme la neutralité du support en considérant que la presse est un contenu avant d’être un support et que, par conséquent, celui-ci est indifférent, qu’il soit imprimé ou numérique.

Dès l’origine, cette reconnaissance de l’égalité de toutes les presses, numérique et imprimée, impliquait leur égalité de droits et de devoirs. C’était même tout l’enjeu de cette affaire : pouvoir se battre à armes égales. Cela signifiait d’une part l’égalité fiscale, d’autre part la transparence financière. Comment imaginer qu’une nouvelle presse, fragile par définition puisqu’elle invente de nouveaux modèles économiques, soit d’emblée pénalisée par une imposition indirecte presque dix fois plus élevée que celle de la presse existante ?

Depuis 2009, tous les protagonistes de ce dossier, qu’il s’agisse des syndicats professionnels de toute la presse ou des pouvoirs publics à tous niveaux, sont convenus que le taux de TVA super réduit à 2,1% devait s’appliquer aussi à la presse en ligne. Lequel taux, comme je l’ai rappelé dans mon premier article sur cette affaire, est un acte politique par lequel, en démocratie, l’Etat affirme que la presse n’est pas une marchandise tout à fait comme les autres et qu’elle doit être protégée de façon à être plus accessible, plus diverse, plus abordable, plus pluraliste, etc., pour le profit de tous, et d’abord de ses lecteurs.

L’Etat, dans ses profondeurs administratives, prétextait cependant de lentes et longues négociations européennes pour officialiser cette évidence. De mémoires en auditions, nous n’avons cessé de montrer que cet obstacle n’en était pas un, et certainement pas en droit comme l’a expliqué ici même notre avocat Me Jean-Pierre Mignard qui a participé à toutes ces démarches. La preuve en fut apportée par l’absurde puisque, sur un secteur, celui du livre, dont l’enjeu démocratique n’a pourtant pas le même fondement constitutionnel que celui de la presse (pluralisme des opinions, liberté de l’information), les responsables politiques, droite et gauche unanimes, prirent leur responsabilité, en instituant début 2012 une TVA réduite à 5,5% semblable pour le livre numérique et pour le livre imprimé.

Tel est le contexte dans lequel le Syndicat professionnel de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), et non pas Mediapart seul, a décidé en 2011 d’assumer publiquement cette bataille pour l’égalité fiscale en appelant ses adhérents à appliquer le taux légitime à 2,1%. Loin de se mettre dans l’illégalité, il l’a fait pour construire un rapport de forces politique permettant aux gouvernants d’accélérer les démarches qu’ils affirmaient mener activement pour convaincre leurs partenaires européens. En d’autres termes, il n’y avait, en France même, aucun interlocuteur qui soit défavorable à ce taux à 2,1% dont il était admis que son officialisation ne devait plus tarder.

Quand a lieu une révolution industrielle et culturelle de l’ampleur que nous connaissons avec le numérique, il y a, comme dans tout domaine de la vie sociale, des acteurs plus audacieux que d’autres. Des acteurs qui font bouger les lignes, qui changent les donnes, qui renversent les obstacles. Tel a été, tel est toujours, notre rôle, avec le Spiil, dans cette affaire. Car notre insistance sur l’égalité fiscale rejoint une bataille plus ample pour un nouvel écosystème de la presse à l’âge numérique. Je ne saurais trop vous inciter à lire le Manifeste du Spiil (en accès libre ici). Nous y défendons la vertu des aides indirectes contre la perversité des aides directes. Nous disons à l’Etat de créer les conditions d’un dynamisme véritable et d’une compétition saine, sans passe-droits ni privilèges ni conflits d’intérêts, tout en remettant en cause progressivement la gabegie des aides financières directes aux médias privés, dont ont trop longtemps profité les plus puissants dans une opacité que le Spiil a enfin réussi à faire lever, en cette fin d’année 2013, avec l’appui de la Cour des comptes.

Bref, nous ne sommes pas des entrepreneurs inconscients (qui n’auraient pas été vigilants) ou malhonnêtes (qui auraient voulu jouer au plus fin). Non, nous sommes, en toute transparence, des pionniers non seulement éditoriaux mais économiques au même titre que le furent les journalistes qui, au XIXe siècle, se battaient pour ce qui fut, finalement, acté par la loi de 1881 sur la presse, fondatrice politiquement et économiquement de la liberté de la presse en France. Et, dans cette bataille, nous n’avons qu’une seule arme, outre nos convictions argumentées : votre solidarité et votre mobilisation.


Il est un brin mégalo Plenel. En gros il dit que vu la pertinence de son combat, les pouvoirs publics n'ont pas d'autre choix que d'accéder à sa revendication, et de manière rétroactive.
Il a aussi du se dire qu'un gouvernement "de gauche" ne pourrait pas dire non. Pari perdu pour le moment.

Au final ça fait con, ça ternit un peu l'image de Mediapart dont les journalistes font par ailleurs du très bon boulot.
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Messagepar Dogue-son » 09 Jan 2014, 19:29

Mégalo il l'est sûrement.
Après, ce mode de combat est aussi dans l'air du temps avec des applications diverses.
T'es contre les OGM, ben tu rases un champ, peu importe que la culture soit légale.
T'es contre le nucléaire, ben tu bloques des trains, peu importe qu'ils aient le droit de rouler.
etc...
Là c'est pareil. T'es contre la TVA à 19,6%, ben tu la paies pas, peu importe la légalité de la chose.

Pour un journaliste qui aime donner des leçons, ça fait effectivement tâche.

Ce mois-ci, je ne vais pas payer la TVA. Moi aussi je veux un taux à 2,1% ;)
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Messagepar fernando » 09 Jan 2014, 20:10

Ton combat est légitime, je te soutiens DS.
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Messagepar Dogue-son » 09 Jan 2014, 20:54

Merci. Si avec un tel soutien l'administration me redresse, c'est à désespérer du bolchevisme
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Messagepar fernando » 10 Jan 2014, 13:29

Un bon commentaire sur Mediapart, qui résume tout en 2 lignes :

Sur la fraude de Mediapart. On assiste à une incessant et indécent matraquage pleneloperraudin tentant à faire accroire que ces duettistes défendent la pluralité de la presse en prônant le même taux de TVA pour la presse papier et la presse en ligne alors que la réalité est simple : mediapart a tenté de se faire justice fiscale lui-même. Menacé d'un redressement fiscal, ce site se pose en victime et en chevalier blanc de la désobéissance civile.
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Messagepar ChevalierBlanc » 10 Jan 2014, 14:12

fernando a écrit:Un bon commentaire sur Mediapart, qui résume tout en 2 lignes :

ce site se pose en victime et en chevalier blanc de la désobéissance civile.


En tant que Chevalier Blanc, je ne souhaite aucun cas être associé à ce type de torchon numérique.

Merci.
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Messagepar GilbertSedman » 10 Jan 2014, 15:38

Remember of the past :

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Messagepar fernando » 10 Jan 2014, 15:45

Il s'est bien foutu de la gueule du monde comme même pendant sa campagne.

Mon ennemi c'est la finance, vous allez voir ce que vous allez voir, bla bla bla...
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Messagepar krouw2 » 10 Jan 2014, 15:58

fernando a écrit:vous allez voir ce que vous allez voir mbala mbala...


bin il a pas menti.

La TVA Sarko c'était en contrepartie de baisses de charges de 4 points, c'était pas trop du quenellage
Hollande 2027
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Messagepar bijams » 10 Jan 2014, 16:07

Le magazine Closer a fait état d'une liaison entre le chef de l'État et l'actrice Julie Gayet. François Hollande a indiqué vendredi examiner « les suites, y compris judiciaires, à apporter à cette parution ».
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Jean-Marc Ayrault a estimé vendredi en milieu de matinée que François Hollande avait «parfaitement raison» de demander le «respect de la vie privée», alors que le magazine Closer fait état d'une liaison entre le chef de l'État et l'actrice Julie Gayet.

Mais c'est Marine Le Pen qui a été ce vendredi matin la première à réagir. La présidente du Front national a elle aussi volé au secours du président. Elle affirme être «pour le respect de la vie privée pour tout le monde». «Toute atteinte à la vie privée me choque», martèle-t-elle vendredi matin sur i-Télé, ajoutant que «si l'image (du président) est dégradée aujourd'hui, c'est à cause des médias qui révèlent ces informations» et non à cause de cette éventuelle relation entre Hollande et Gayet. Pour Marine Le Pen, la seule question à se poser est de savoir «si la maîtresse est entretenue par l'argent public». Or, à ses yeux, la question ne se pose pas.

Outre Jean-Marc Ayrault, les membres de la majorité semblent plus mal à l'aise avec ces révélations. Le premier secrétaire du PS Harlem Désir s'est refusé à tout commentaire. «Je n'ai pas de commentaires à faire. Cela ne concerne pas la vie politique», a-t-il indiqué sur Radio Classique. Questionné à plusieurs reprises sur le même sujet, Désir est resté sur la même ligne. «Cela n'appelle pas de commentaires. Il doit y avoir un respect de la vie privée et aussi de la fonction présidentielle», a-t-il répété.

Anne Hidalgo s'est placée sur la même ligne. Invitée de BFMTV, la candidate PS a d'abord lancé. «Merci de ne pas me demander de réagir là-dessus!» Puis, Hidalgo a ajouté: «Le respect de la vie privée s'impose quelle que soit la fonction, même si l'on est président de la République. La vie privée est sacralisée dans le Code civil.» En fait, Désir et Hidalgo s'alignent sur la réaction de l'Élysée. «François Hollande déplore profondément les atteintes au respect de la vie privée auquel il a droit, comme tout citoyen. Il examine les suites, y compris judiciaires, à apporter à cette parution», réagissait vendredi matin l'Élysée.


Han.
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Messagepar krouw2 » 10 Jan 2014, 16:20

quennelle à 1 000 000 MUSD

Dassault: L'Etat donne 1 milliard d'euros à Dassault pour améliorer son Rafale

Le HuffPost avec AFP

RAFALE - C'est le genre de nouvelle qui pouvait faire grincer des dents. Mais volontairement ou pas, le gouvernement a choisi de l'annoncer entre deux polémiques: les interdictions successives des représentations de l'humoriste Dieudonné et la prétendue liaison entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet. Le ministre de la Défense a officialisé vendredi en milieu de journée le contrat passé par l'Etat à Dassault Aviation. Montant déboursé: un milliard d'euros, pour faire évoluer l'avion de combat Rafale.

Ce contrat risque toutefois de rajouter de l'huile sur le feu, après que le Sénat a décidé de conserver l'immunité de Serge Dassault, élu de l'Essonne.

"C'est un signal très clair de notre volonté d'investir sur le Rafale et sur tout un secteur stratégique, celui de l'aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial", a déclaré Jean-Yves Le Drian, en annonçant ce programme visant à faire évoluer le Rafale au standard dit F3-R . "C'est également la garantie de disposer sur le long terme d'une ligne de produits qui répondront aux exigences de l'export", a-t-il ajouté.

Le ministre a déclaré que le contrat représentait 810 millions d'euros. Les travaux déjà engagés et les travaux qui vont suivre représentent au total plus d'un milliard d'euros, a-t-il précisé. La livraison des premiers Rafale au nouveau standard dit "F3-R" est prévue en 2018, a précisé Dassault dans un communiqué. L'avion multirôle, dont la première version est entrée en service en 2004 dans la Marine nationale, évolue en permanence et intègre de nouveaux équipements. Il est déjà passé par les standards F1, F2 et F3.

Toujours invendu à l'étranger

Ce contrat n'est pas une nouveauté en tant que tel. Il avait déjà été notifié au constructeur en décembre, mais c'est le 10 janvier qu'il a été rendu public. Le montant d'un milliard d'euros avait par ailleurs été évoqué par le quotidien Les Echos. Le nouveau standard renforcera les atouts du Rafale dans les compétitions à l'exportation, souligne Dassault, qui espère signer cette année avec l'Inde sa première commande de Rafale à l'étranger. L'avionneur a été sèchement éconduit par le Brésil en décembre dernier. Jusqu'à présent, aucune puissance étrangère ne s'est équipée avec le produit français.

Le nouveau standard permettra d'équiper le Rafale du futur missile air-air européen Meteor, d'une portée sans équivalent dans le monde. Le missile Meteor équipera également les chasseurs Eurofighter (co-production européenne) et suédois Gripen. Il ajoutera sous l'appareil une nacelle de désignation laser de nouvelle génération développée par Thales, et intégrera une version à guidage terminal laser de bombes guidées produites par Sagem (groupe Safran).

Ce contrat devrait également permettre à Dassault d'amortir la baisse du rythme des commandes de Rafale. Alors que le constructeur avait obtenu de livrer 11 Rafale par an à la Défense pour garantir une cadence minimale de la chaîne de production, la loi de programmation militaire ne prévoit plus que l'acquisition de 26 appareils au total sur les six ans à venir. L'Etat et Dassault comptent sur l'exportation pour prendre le relais d'ici 2016, ce qui est très loin d'être gagné.
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Messagepar GilbertSedman » 10 Jan 2014, 16:37

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Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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Messagepar John Holmes » 10 Jan 2014, 16:38

Sam Dîgoute
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Messagepar Dageek » 10 Jan 2014, 17:46

krouw2 a écrit:quennelle à 1 000 000 MUSD

Dassault: L'Etat donne 1 milliard d'euros à Dassault pour améliorer son Rafale

Le HuffPost avec AFP

RAFALE - C'est le genre de nouvelle qui pouvait faire grincer des dents. Mais volontairement ou pas, le gouvernement a choisi de l'annoncer entre deux polémiques: les interdictions successives des représentations de l'humoriste Dieudonné et la prétendue liaison entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet. Le ministre de la Défense a officialisé vendredi en milieu de journée le contrat passé par l'Etat à Dassault Aviation. Montant déboursé: un milliard d'euros, pour faire évoluer l'avion de combat Rafale.

Ce contrat risque toutefois de rajouter de l'huile sur le feu, après que le Sénat a décidé de conserver l'immunité de Serge Dassault, élu de l'Essonne.

"C'est un signal très clair de notre volonté d'investir sur le Rafale et sur tout un secteur stratégique, celui de l'aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial", a déclaré Jean-Yves Le Drian, en annonçant ce programme visant à faire évoluer le Rafale au standard dit F3-R . "C'est également la garantie de disposer sur le long terme d'une ligne de produits qui répondront aux exigences de l'export", a-t-il ajouté.

Le ministre a déclaré que le contrat représentait 810 millions d'euros. Les travaux déjà engagés et les travaux qui vont suivre représentent au total plus d'un milliard d'euros, a-t-il précisé. La livraison des premiers Rafale au nouveau standard dit "F3-R" est prévue en 2018, a précisé Dassault dans un communiqué. L'avion multirôle, dont la première version est entrée en service en 2004 dans la Marine nationale, évolue en permanence et intègre de nouveaux équipements. Il est déjà passé par les standards F1, F2 et F3.

Toujours invendu à l'étranger

Ce contrat n'est pas une nouveauté en tant que tel. Il avait déjà été notifié au constructeur en décembre, mais c'est le 10 janvier qu'il a été rendu public. Le montant d'un milliard d'euros avait par ailleurs été évoqué par le quotidien Les Echos. Le nouveau standard renforcera les atouts du Rafale dans les compétitions à l'exportation, souligne Dassault, qui espère signer cette année avec l'Inde sa première commande de Rafale à l'étranger. L'avionneur a été sèchement éconduit par le Brésil en décembre dernier. Jusqu'à présent, aucune puissance étrangère ne s'est équipée avec le produit français.

Le nouveau standard permettra d'équiper le Rafale du futur missile air-air européen Meteor, d'une portée sans équivalent dans le monde. Le missile Meteor équipera également les chasseurs Eurofighter (co-production européenne) et suédois Gripen. Il ajoutera sous l'appareil une nacelle de désignation laser de nouvelle génération développée par Thales, et intégrera une version à guidage terminal laser de bombes guidées produites par Sagem (groupe Safran).

Ce contrat devrait également permettre à Dassault d'amortir la baisse du rythme des commandes de Rafale. Alors que le constructeur avait obtenu de livrer 11 Rafale par an à la Défense pour garantir une cadence minimale de la chaîne de production, la loi de programmation militaire ne prévoit plus que l'acquisition de 26 appareils au total sur les six ans à venir. L'Etat et Dassault comptent sur l'exportation pour prendre le relais d'ici 2016, ce qui est très loin d'être gagné.




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Messagepar MrjoPL » 11 Jan 2014, 06:31



Vite, bientôt on pourra plus rire (comme avant).
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Messagepar fernando » 11 Jan 2014, 11:25

Censurer Dieudonné sur Internet ? Manuel Valls s’avance

Interrogé vendredi 10 janvier sur France Inter, le ministre de l’intérieur a affirmé sa volonté de bloquer les vidéos diffusées par Dieudonné sur son site Internet et sur plusieurs plateformes de vidéo, dont YouTube. Mais il s’est quelque peu avancé.

Ce qu’il a dit :

“Moi je crois que là où il y a une parole antisémite, raciste qui se diffuse, la justice doit pouvoir agir, et c'est ça qui paraît être essentiel. Ça n'est pas facile, je le sais bien, et quand je me suis lancé dans ce combat, j'ai toujours dit qu'il y avait une part de risque, y compris sur le plan juridique, mais je crois que nous ne pouvons pas laisser se diffuser cette parole de haine, y compris sur Internet.”

[Patrick Cohen demande alors au ministre comment il compte concrètement empêcher la diffusion de ces discours]

“Il faut en discuter notamment avec les opérateurs, vous savez que nous avons réussi, notamment sur Twitter, à ce que la parole antisémite ou homophobe ne se diffuse pas, il y a eu un certain nombre de décisions qui ont été prises, mais c'est vrai que sur le plan juridique, les choses ne sont pas simples.”

Pourquoi c’est en partie faux :

La justice a bien rendu il y a un an une décision, dans le cadre d’une affaire de tweets antisémites, contraignante pour Twitter, le réseau social américain. Mais Manuel Valls s’avance très fortement lorsqu’il affirme que cette décision a permis de faire en sorte que “la parole antisémite ou homophobe ne se diffuse pas”. La décision obligeait Twitter à livrer à des associations qui avaient porté plainte pour diffusion de messages à caractère antisémite l’identité des auteurs de ces messages. Elle ne concernait donc pas la diffusion de ces messages, illégaux en droit français, mais permettait aux associations de porter plainte contre leurs auteurs.

Par ailleurs, Twitter et plusieurs associations se sont rencontrés après cette décision pour mettre en place des “programmes de prévention” dont le contenu et le fonctionnement n’ont pas été rendus publics.

Enfin, il suffit de quelques recherches rapides pour se rendre compte que la parole antisémite continue de se diffuser sur le réseau social dans une relative impunité.

Pourquoi c’est en partie vrai :

Contrairement à ce que persistent à affirmer certains élus ou groupes d’intérêt, Internet n’est pas une “zone de non-droit”. La publication de contenus antisémites, racistes ou homophobes est interdite en France, sur Internet comme dans la presse, et la loi ainsi que la jurisprudence fournissent un cadre relativement clair.

La loi sur la confiance dans l’économie numérique, notamment, prévoit une procédure pour les sites qualifiés d’hébergeurs, comme YouTube ou Dailymotion. Les administrateurs de ces sites qui accueillent des contenus publiés par leurs utilisateurs ne sont pas tenus d’effectuer eux-mêmes une surveillance des vidéos qu’ils hébergent ; en revanche, la loi leur donne l’obligation de supprimer, dans un délai raisonnable, tous les contenus qui leur sont signalés comme “manifestement illicites”.

Le fait que de très nombreux services largement utilisés en France (Facebook, Twitter, YouTube…) soient américains ne simplifie pas l’application de cette loi. Mais les services les plus connus, tous propriété de grands groupes peu enclins à engager un bras de fer avec les pays où se trouvent leurs utilisateurs, ont tous accepté de mettre en place des systèmes de signalement et suppriment les contenus qui leur sont signalés comme illégaux. C’est notamment le cas de YouTube, qui bloque régulièrement l’accès à des vidéos dans les pays où elles sont signalées comme illégales.

Pourquoi ce ne sont pas les opérateurs qui sont concernés :

En France, la loi prévoit également, dans certains cas très particuliers, que les opérateurs (Orange, SFR, Free, Bouygues…) puissent se voir imposer de bloquer l’accès à des sites Web. Peuvent ainsi être en théorie bloqués les sites de paris illégaux, les sites pédopornographiques, ou des sites d’organisations terroristes – même si certains décrets d’application permettant le blocage n’ont toujours pas été publiés.

Mais cette mesure extrême ne concerne pas les motifs pour lesquels Dieudonné M'bala M'bala a déjà été condamné à de multiples reprises. En l’état, son site Internet ne peut donc pas se voir imposer un blocage par les fournisseurs d’accès.

Manuel Valls a donc raison lorsqu’il rappelle que les propos contraires à la loi peuvent faire l’objet de sanctions et être bloqués sur les sites de partage de vidéo, mais il confond en grande partie les outils juridiques existants pour le faire. Quand au bilan qu’il tire de la décision de justice rendue à l’encontre de Twitter, il en surévalue pour le moins la portée.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar King Kong » 11 Jan 2014, 11:50

ohh grand peuple élu de la pleurniche, ferme la à tout jamais!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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Messagepar rhazelle » 11 Jan 2014, 12:37

euuh s'ils veulent bloquer les vidéos..ça va bcp bcp trop loin là.
de fortes amplitudes.

j'aime aussi le préfet ou la maire de Paris qui interdise le nouveau spectacle de dieudo (asu zoa) sans même l'avoir vu, puisqu'il n'y a jamais eu de représentation... si là on est pas en plein censure !
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar MrjoPL » 11 Jan 2014, 12:52

FRANCE ENQUÊTE
Valls est pris dans un conflit d'intérêts dans l'aménagement d'Evry
10 JANVIER 2014 | PAR KARL LASKE

Le ministre de l’intérieur a attribué, en avril 2011, le marché « d’élaboration du projet de territoire » de l’agglomération d’Évry à une urbaniste qui n’est autre que son ex-compagne. Parmi les candidats non retenus, l’architecte Michel Cantal-Dupart, moins-disant, s’étonne des modalités de l’appel d’offres.

Manuel Valls n’a, semble-t-il, pas vu le conflit d’intérêts. Ou bien l’a-t-il ignoré. En avril 2011, le député et maire d’Évry a attribué, en sa qualité de président de la communauté d’agglomération Évry Centre Essonne (CAECE), le marché « d’élaboration du projet de territoire » à son ex-compagne, Sybil Cosnard, urbaniste et ancienne directrice générale de l’urbanisme de la ville d’Évry.

Ce marché public, intitulé « mission d’assistance maître d’ouvrage pour la préparation du projet de territoire, et la définition de la stratégie de marketing territorial », avait fait l’objet d’un appel d’offres lancé en novembre 2010. Plusieurs groupements d’urbanistes et d’architectes y avaient répondu. Parmi les candidats non retenus, l’architecte de renom Michel Cantal-Dupart s’étonne de l’attribution de ce marché à une proche du président de l'instance intercommunale, et juge que les modalités de l’appel d’offres posent question.
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MrjoPL
 
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Messagepar laurentlille1 » 11 Jan 2014, 14:01

C'est petit comme méthode ça, vous détournez le débat MrjoPL. Revenons au sujet de base, Mr Dieudonné Mbala Mbala doit-il de l'argent au fisc?
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laurentlille1
 
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