krouw2 a écrit:3% de chômeurs, c'est plus possible.Ils oublient un peu qu'ils sont dans L'AELE avec un secrétariat à Genève, ils ont beaucoup à perdre
King Kong a écrit:http://medias-presse.info/des-petits-garcons-en-robe-a-lecole-maternelle-au-nom-de-la-theorie-du-genre/6308
la théorie du genre? Juste une rumeur espece de complotiste!!!!!!
fernando a écrit:King Kong a écrit:http://medias-presse.info/des-petits-garcons-en-robe-a-lecole-maternelle-au-nom-de-la-theorie-du-genre/6308
la théorie du genre? Juste une rumeur espece de complotiste!!!!!!
Médias-Presse.Info a donc décidé de vous livrer les preuves de ce qui se prépare. Nous le faisons en collaboration avec Civitas
Me suis arrêté là. De la bien belle merde ton site.
Avec une certaine malice, les magistrats notent que « les seuls dépôts en espèces dont il a été justifié concernant les donateurs s’élèvent à 12.850 francs ».
fernando a écrit:Du mourd. Y'en a qui doivent sentir de la crainte.
Karachi : les quatre leçons de l’enquête
11 février 2014 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske
...
Tout cet argent détourné sur les ventes d’armes avec la complicité du gouvernement a bien servi à quelque chose ? Oui, répondent les juges. Et notamment à un financement politique illicite. « À l’époque où M. Takieddine récupérait d’importantes sommes en espèces à Genève, des espèces ont alimenté la vie politique française. Ainsi en est-il du financement de la campagne présidentielle de M. Balladur », affirment les magistrats.
Évoquant les difficultés de financement de sa campagne, n’étant pas soutenu par le RPR de l’époque, les jugent rappellent que le premier ministre et candidat Édouard Balladur « a eu recours à des espèces en quantité importante ». « Sans les remises en espèces, M. Balladur aurait dû rembourser aux banques sur son patrimoine personnel ces sommes, qui manquaient dans le financement des dépenses », précisent-ils.
Et de poursuivre : « Au soir de la défaite, la situation était critique car il manquait une vingtaine de millions de francs. Ils seront compensés (pour partie – ndlr) quelques jours plus tard par un dépôt de 10 millions de francs. » Les juges parlent ici d’un dépôt, le 26 avril 1995, de 10 050 000 francs au Crédit du Nord sur le compte de l’association de financement de la campagne de M. Balladur. Ils notent que « ce dépôt est exactement du même montant que le retrait du 7 avril », sur un compte suisse du réseau K. L’enquête a d’ailleurs montré que Ziad Takieddine se trouvait à Genève ce jour-là. « Selon Mme Takieddine, son mari lui avait confié être allé au QG de campagne de M. Balladur et avoir été en relations avec M. Bazire durant la campagne », soulignent les magistrats.
Face au Conseil constitutionnel, censé scruter la sincérité des comptes des candidats à la présidentielle, Édouard Balladur a livré de « fausses explications », accusent Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire. Ces derniers citent les rapporteurs du Conseil constitutionnel, violemment désavoués par le président d’alors, Roland Dumas, qui n’avait pas hésiter à valider des comptes truqués : « En se bornant à soutenir que ce versement de 10.050.000 francs en espèces correspond au produit de ventes d’objets divers et des collectes réalisées lors des manifestations et réunions publiques organisée pour le soutenir, le candidat (Balladur – ndlr) n’apporte aucun justificatif. »
Avec une certaine malice, les magistrats notent que « les seuls dépôts en espèces dont il a été justifié concernant les donateurs s’élèvent à 12.850 francs ».
Dans leur ordonnance, les juges préfèrent ainsi pointer du doigt les espèces remises par Ziad Takieddine à un proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à Bercy, Thierry Gaubert : « Il relevait au cabinet du ministre de M. Hortefeux, chef de cabinet. Il a été recruté par M. Sarkozy, dont il avait été le collaborateur à la maire de Neuilly. M. Gaubert a suivi M. Hortefeux pour s’occuper de la campagne. » Après plusieurs années de démentis, Ziad Takieddine a fini par avouer, en juin 2013, avoir contribué personnellement au financement occulte de la campagne Balladur, notamment au travers de remise de fortes sommes en liquide à Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, après les avoir retirées à Genève.
L’enquête judiciaire a enfin permis d’établir que des enquêtes d’opinion sur la campagne Balladur avaient été financées par le marchand d’armes Abdul Rahman el-Assir par l’entremise d’un célèbre spin doctor américain, Paul Manafort. Interrogé aux États-Unis, ce dernier a glissé : « J’ai cru comprendre qu’il y avait un lien entre M. Takieddine et la campagne de M. Balladur. »
-Les zones d’ombres de l’intervention de Chirac et Villepin
Il reste une zone grise dans l’examen des faits. Les juges confirment qu’un arrêt du paiement des commissions a été signifié aux intermédiaires du camp Balladur « par le pouvoir politique issu des urnes », et ce après « une enquête officieuse », en juillet 1996. Il n’y aura jamais d’enquête officielle, ni de transmission aux autorités judiciaires.
L’ancien ministre de la défense Charles Millon a indiqué avoir reçu l’instruction du président Chirac « de procéder à la révision des contrats d’armement et de vérifier dans la mesure du possible s’il existait des indices sur l’existence de rétro-commissions ». « Pour le contrat pakistanais, au vu des rapports des services secrets, on a eu une intime conviction qu’il y avait rétro-commissions », a déclaré Millon.
Ancien secrétaire général de l’Élysée, Dominique de Villepin, qui a confirmé l’instruction de Jacques Chirac, a précisé que « d’après l’examen qui avait été fait », « les intermédiaires non pakistanais et non saoudiens apparaissaient sans lien véritable avec ces marchés mais imposés par le ministère de la défense et ayant des liens avec des personnalités publiques françaises ». Les conditions d’arrivée des intermédiaires, comme le montant exorbitant des commissions qu’ils avaient perçues, ont conduit le président Chirac à « arrêter la partie des commissions qui apparaissait illégitime, non justifiée », selon Villepin.
La gauche en est informée lors de l’alternance de 1997. Les juges pointent une note adressée au premier ministre Lionel Jospin, en 1998, qui indique que « le président de la République lui-même est intervenu dans cette affaire après son élection pour interdire la poursuite de certaines pratiques ».
Là encore, la discrétion prévaut et la justice ne sera jamais informée, alors même qu’une enquête vise une partie des faits de blanchiment des sommes en question par des responsables du Parti républicain, à travers un établissement financier, le Fondo. Ziad Takieddine restera un simple témoin, mais l’ancien ministre François Léotard, et son chargé de mission, devenu ministre des affaires européennes, Renaud Donnedieu de Vabres, seront condamnés en 2004 pour « blanchiment », et, pour ce qui concerne M. Léotard « financement illicite » d’un parti politique.
L’arrêt secret du paiement des commissions concernait une partie des marchés d’armement signés par l’équipe Balladur. « Le contrat Sawari 2 était le principal contrat visé car l’essentiel des commissions n’avait pas été payé et il restait dû près de 200 millions d’euros, relatent les juges. Quant au contrat pakistanais Mercor, les commissions avaient été payées à hauteur de 88 % […] Le solde dû s’élevait à 39.315.900 francs. » Alors que des messagers enjoignent Takieddine et ses amis de renoncer d’eux-mêmes à ces fonds, une procédure d’arbitrage est engagée, et très vite « une transaction est intervenue ».
En mars 1997, le premier ministre Rafik Hariri, très proche de Jacques Chirac, s’entremet et offre un arrangement à Ziad Takieddine : « le versement de 130 millions de dollars pour solde de tous comptes. » L’enquête des juges, qui a confirmé l’arrivée de cet argent sur les comptes de Takieddine, a révélé que ce dernier n’avait pas partagé comme il l’aurait dû sa compensation avec son associé el-Assir. Mais les magistrats n’ont pas remonté la piste d’Hariri, ni cherché à comprendre ses motivations, en questionnant ses proches.
L’Élysée n’avait-il pas été informé ? Dominique de Villepin a déclaré n’avoir « jamais entendu parler d’une compensation ».
Mais c’est surtout la reprise du paiement des commissions, dès 1997, vers d’autres intermédiaires, qui restera la plus lourde zone d’ombre de cette instruction. « En remplacement des sociétés Rabor et Estar, dont les contrats ont été détruits, il y a eu trois destinations, a soutenu Ziad Takieddine, rappellent les juges. Une partie a bénéficié à une société qui représente M. Chirac. Une autre partie a bénéficié à une autre société qui représente M. de Villepin. La troisième est celle de M. Djouhri – l’intermédiaire Alexandre Djouhri – qui chapeaute les trois sociétés. » M. Takieddine mettait en cause « un groupe de grande envergure en Arabie Saoudite appartenant à M. Bugshan, disposant d’une structure à Genève gérée par Wahib Nacer ».
Après quelques auditions, et des vérifications assez sommaires, les juges tranchent : « Les seules affirmations de M. Takieddine sur une éventuelle destination politique de ces fonds étayée par aucun élément probant (il n’en a fourni aucun) ne permettent de retenir la commission d’abus de biens sociaux », écrivent-il.
Wahib Nacer a confirmé avoir « proposé l’intervention de M. Bugshan, qui avait des liens privilégiés avec le roi », « pour débloquer la situation ». Les dignitaires saoudiens semblent avoir été les principaux bénéficiaires de cette seconde vague qui s’interrompt en juillet 2000. 1,1 milliard de francs aurait été destiné au n°2 de la marine, 85 millions seraient allés à Khalid Bugshan, enfin 425 millions et 1,4 milliard auraient été destinés au prince Sultan. Force est de constater que la découverte du versement de ces montants exorbitants n’a pas déclenché d’investigations à la hauteur de l’enjeu. Les avocats des intermédiaires du clan Balladur y trouveront sans doute un solide argument de plaidoirie.
****************************************************************
PLEASE INSERT BELOW YOUR "DIDN'T READ, LOL" GIF
****************************************************************
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Bing [Bot], fernando, nicobungy, Yusuf Akbar et 72 invité(s)