[01T] Glorification de la région
par laurentlille1 » 17 Fév 2014, 15:15
COUCOU ! – Les clients de prostitués filmés à La Madeleine
Les députés ont beau avoir adopté le 4 décembre une proposition de loi visant à pénaliser les clients de prostitués d'une amende de 1 500 euros (et 3 750 euros en cas de récidive), ce texte devra faire la navette parlementaire avant d'entrer en vigueur – de source gouvernemantale, il pourrait n'être promulgué que début 2015.
Alors en attendant, le maire de La Madeleine, une commune près de Lille, dans le Nord-Pas-de-Calais, a décidé d'installer des caméras près de deux parkings du quartier du Pré Catelan, lieux de rendez-vous "tarifés". Pas question de s'en cacher pour le maire, comme le montrent les photos publiées sur le site de La Voix du Nord des deux panneaux très explicites : "Clients de prostitués, ici vous êtes filmés".
"C’est dans le cadre de la loi en instance", explique le maire, Sébastien Leprêtre, qui se justifie en affirmant que les images pourraient être utiles à la police en cas de dépôt de plainte. "Déjà aujourd’hui, quand la police municipale tombe sur des prostituées et des clients, elle appelle la police nationale qui les emmène", précise-t-il aux journalistes de La Voix du Nord.
Au grand bonheur de certains riverains, qui se plaignaient du "véritable champ de préservatifs" qui jonchait le sol du parking (aujourd'hui il y en aurait "beaucoup moins"), la ville compte ainsi garder un œil non pas sur ce qu'il se passe à l'intérieur des voitures, rassure M. Leprêtre, mais sur "les allées et venues" nocturnes de certains conducteurs.
Les députés ont beau avoir adopté le 4 décembre une proposition de loi visant à pénaliser les clients de prostitués d'une amende de 1 500 euros (et 3 750 euros en cas de récidive), ce texte devra faire la navette parlementaire avant d'entrer en vigueur – de source gouvernemantale, il pourrait n'être promulgué que début 2015.
Alors en attendant, le maire de La Madeleine, une commune près de Lille, dans le Nord-Pas-de-Calais, a décidé d'installer des caméras près de deux parkings du quartier du Pré Catelan, lieux de rendez-vous "tarifés". Pas question de s'en cacher pour le maire, comme le montrent les photos publiées sur le site de La Voix du Nord des deux panneaux très explicites : "Clients de prostitués, ici vous êtes filmés".
"C’est dans le cadre de la loi en instance", explique le maire, Sébastien Leprêtre, qui se justifie en affirmant que les images pourraient être utiles à la police en cas de dépôt de plainte. "Déjà aujourd’hui, quand la police municipale tombe sur des prostituées et des clients, elle appelle la police nationale qui les emmène", précise-t-il aux journalistes de La Voix du Nord.
Au grand bonheur de certains riverains, qui se plaignaient du "véritable champ de préservatifs" qui jonchait le sol du parking (aujourd'hui il y en aurait "beaucoup moins"), la ville compte ainsi garder un œil non pas sur ce qu'il se passe à l'intérieur des voitures, rassure M. Leprêtre, mais sur "les allées et venues" nocturnes de certains conducteurs.
par laurentlille1 » 17 Fév 2014, 16:21
Quand t'es proprio, c'est quand même sympa les périodes pré-élections municipales.
En ce moment c'est la fête des travaux pour notre syndic, le tout payé par la municipalité.
En ce moment c'est la fête des travaux pour notre syndic, le tout payé par la municipalité.
par Alex Sedlex » 18 Fév 2014, 11:18
Dans la Thiérache, la fierté des mères ados
Sa première visite dans les bourgades de la Thiérache l'a sidéré, « un choc visuel », dit-il. Pourtant, Franck Audin est né ici, ou pas très loin, à Saint-Quentin, 40 km vers le Nord. Il a voyagé aussi, des missions humanitaires dans des contrées déchirées. Pourtant, dans ces rues de brique et d'ardoise, il ne parvient pas à détourner les yeux de ces filles, si jeunes, si nombreuses, la sortie de l'école, croirait-on, si chacune ne poussait un landau avec un bébé : la traversée d'un pays de gosses qui font des gosses. Bien sûr, Audin a la sale impression de basculer dans la caricature, lui qui fédère les centres sociaux de l'Aisne.
Déjà, la région de la Thiérache, collée à la frontière belge, se remet à peine d'avoir été baptisée « Chômeurland », avec ses 17,9 % de sans-emploi. Et voilà les « grossesses précoces », comme disent les institutions, deux fois plus nombreuses qu'ailleurs. Au début, on parlait de « problème ». On évite maintenant. « Problème pour qui ? La plupart de ces jeunes filles disent désirer avoir un enfant », explique Véronique Thuez, infirmière et conseillère au rectorat d'Amiens.
UN GARÇON, À 14 ANS
Aujourd'hui, il n'est pas sûr que Miranda sera au rendez-vous du McDonald's d'Hirson, 9 000 habitants, une des grandes villes de la Thiérache. Miranda est devenue fière, paraît-il, elle préfère « le restaurant », c'est-à-dire le Flunch, de l'autre coté du parking. Les autres filles en rient, attablées dans le fond de la salle, un sachet de frites pour cinq et un hamburger pour les huit enfants. « C'est une intello, elle peut tout expliquer », dit l'une. Puis, soudain grave, elle agite un doigt d'institutrice : « Les mères sérieuses viennent ici, c'est éducatif. Manger un hamburger proprement, ça doit s'apprendre tout petit. » On acquiesce. « Il ne faut plus ne penser qu'à soi quand on a des enfants », raisonne sa voisine, lissant d'un ongle verni noir le drap de son petit.
Emeline est une des plus jeunes à avoir eu le sien, un garçon, à 14 ans. Ses parents ont encaissé, le papa l'a reconnu, le principal du collège l'a reçue, soucieux pour le brevet. « Le vrai conte de fées », commente la fille au vernis noir. En fait, elles étaient quatre au collège à accoucher cette année-là. Les autres ont abandonné l'école. « De toute façon, un diplôme, ça ne veut plus rien dire », proteste une autre, deux couettes nouées haut sur la tête, comme sa toute petite fille. Sa voisine hausse les épaules : « Même les patrons n'en veulent plus, d'un CAP : on serait trop cher payées. » Son frère l'a déposée en mobylette avec le couffin, il y a peu de lignes de bus et encore moins de trains.
Au collège, tout le monde a trouvé « courageuses » les filles qui ont gardé leur bébé. On se rassemble autour d'elles, aux récréations, pour demander « si ça fait mal ». Une grande brune, avec un joli tatouage dans le cou, pince les lèvres, sévère : « L'avortement, c'est moins bien vu. » Elle en connaît une seule à l'avoir fait, « les médecins lui ont donné les cachets, mais aussi une sacrée engueulade ». Au lycée Dolto, les cours de Mme Brunart, sur la contraception entre autres, sont prisés. Quatre élèves sont enceintes, deux autres cherchent à l'être. « Toutes sont rayonnantes », dit l'enseignante.
« ELLE FAIT L'INTÉRESSANTE »
La porte du McDo s'ouvre, bourrasques de pluie et odeur de la campagne, toute proche. Une jeune fille et sa mère, portant deux nourrissons, se précipitent, ruisselantes après les 8 km à pied à travers les pâtures, l'herbe drue, la terre grasse à en manger et les villages qui s'y accrochent, avec leurs monuments aux morts plus haut que les clochers où se pâment, en statue, d'immenses soldats fourbus. L'accouchement des deux femmes s'est fait presque en même temps. « J'avais dit à ma fille : t'inquiète pas, je ferai ton baby-sitting. Un ou deux, ça ne fait pas plus de dérangement », rayonne la mère, au milieu des félicitations. Miranda n'est toujours pas là et la grande au tatouage s'exaspère : « Elle fait l'intéressante depuis qu'elle a eu les jumeaux. »
On vide les porte-monnaie sur la table : y a-t-il assez pour d'autres frites ? A la protection maternelle et infantile, Mademoiselle Couettes, 17 ans, a pris de haut les questions au sujet du père : « On a droit à sa vie privée, comme les stars, pas vrai ? » Elle compte vivre « en famille ». Avec le papa ? Ça rigole franchement par-dessus les frites. Non, Mademoiselle Couette veut dire « vivre avec [ses] parents à [elle] », une maison basse, plus loin dans les coteaux, où une publicité peinte sur le mur vante l'apéritif Dubonnet, comme de toute éternité. Le maire du village soupire. « Pas évident de trouver le pourquoi de tout ça. »
Kevin, le papa, vit à Hirson. Il râle de n'avoir rien choisi, ni le prénom ni même le nom. « Elle a voulu mettre le sien. Ça me fout la rage. On a droit à rien. A quoi on sert ? » Il vient de finir une formation de maçon, en commencera une autre de cuisine, la quatrième. « Je prends tout ce qui passe, je suis battant. » Plus tard, il ne sait pas. Enfin si, peut-être, des enfants.
« A une époque, les filles comme nous devaient se cacher, la honte », reprend la brune au tatouage. Les autres écarquillent les yeux. « Aujourd'hui, c'est l'inverse : on compte pour quelque chose quand on a un enfant. » Elle a été étonnée de toucher de l'argent pour sa fille. « Je savais qu'on en recevait, mais pas autant. » Ce n'est pas la fortune, bien sûr, mais une « sécurité ». « L'avenir », s'enflamme sa voisine, remuant les draps de son fils comme on tisonne. « Un enfant, c'est déjà ça, toujours quelque chose qu'on a », dit-elle et sa voix part soudain dans les aigus, à la fois humble et triomphante.
La nuit est tombée. Miranda, 17 ans, trois enfants, ne viendra pas.
Sa première visite dans les bourgades de la Thiérache l'a sidéré, « un choc visuel », dit-il. Pourtant, Franck Audin est né ici, ou pas très loin, à Saint-Quentin, 40 km vers le Nord. Il a voyagé aussi, des missions humanitaires dans des contrées déchirées. Pourtant, dans ces rues de brique et d'ardoise, il ne parvient pas à détourner les yeux de ces filles, si jeunes, si nombreuses, la sortie de l'école, croirait-on, si chacune ne poussait un landau avec un bébé : la traversée d'un pays de gosses qui font des gosses. Bien sûr, Audin a la sale impression de basculer dans la caricature, lui qui fédère les centres sociaux de l'Aisne.
Déjà, la région de la Thiérache, collée à la frontière belge, se remet à peine d'avoir été baptisée « Chômeurland », avec ses 17,9 % de sans-emploi. Et voilà les « grossesses précoces », comme disent les institutions, deux fois plus nombreuses qu'ailleurs. Au début, on parlait de « problème ». On évite maintenant. « Problème pour qui ? La plupart de ces jeunes filles disent désirer avoir un enfant », explique Véronique Thuez, infirmière et conseillère au rectorat d'Amiens.
UN GARÇON, À 14 ANS
Aujourd'hui, il n'est pas sûr que Miranda sera au rendez-vous du McDonald's d'Hirson, 9 000 habitants, une des grandes villes de la Thiérache. Miranda est devenue fière, paraît-il, elle préfère « le restaurant », c'est-à-dire le Flunch, de l'autre coté du parking. Les autres filles en rient, attablées dans le fond de la salle, un sachet de frites pour cinq et un hamburger pour les huit enfants. « C'est une intello, elle peut tout expliquer », dit l'une. Puis, soudain grave, elle agite un doigt d'institutrice : « Les mères sérieuses viennent ici, c'est éducatif. Manger un hamburger proprement, ça doit s'apprendre tout petit. » On acquiesce. « Il ne faut plus ne penser qu'à soi quand on a des enfants », raisonne sa voisine, lissant d'un ongle verni noir le drap de son petit.
Emeline est une des plus jeunes à avoir eu le sien, un garçon, à 14 ans. Ses parents ont encaissé, le papa l'a reconnu, le principal du collège l'a reçue, soucieux pour le brevet. « Le vrai conte de fées », commente la fille au vernis noir. En fait, elles étaient quatre au collège à accoucher cette année-là. Les autres ont abandonné l'école. « De toute façon, un diplôme, ça ne veut plus rien dire », proteste une autre, deux couettes nouées haut sur la tête, comme sa toute petite fille. Sa voisine hausse les épaules : « Même les patrons n'en veulent plus, d'un CAP : on serait trop cher payées. » Son frère l'a déposée en mobylette avec le couffin, il y a peu de lignes de bus et encore moins de trains.
Au collège, tout le monde a trouvé « courageuses » les filles qui ont gardé leur bébé. On se rassemble autour d'elles, aux récréations, pour demander « si ça fait mal ». Une grande brune, avec un joli tatouage dans le cou, pince les lèvres, sévère : « L'avortement, c'est moins bien vu. » Elle en connaît une seule à l'avoir fait, « les médecins lui ont donné les cachets, mais aussi une sacrée engueulade ». Au lycée Dolto, les cours de Mme Brunart, sur la contraception entre autres, sont prisés. Quatre élèves sont enceintes, deux autres cherchent à l'être. « Toutes sont rayonnantes », dit l'enseignante.
« ELLE FAIT L'INTÉRESSANTE »
La porte du McDo s'ouvre, bourrasques de pluie et odeur de la campagne, toute proche. Une jeune fille et sa mère, portant deux nourrissons, se précipitent, ruisselantes après les 8 km à pied à travers les pâtures, l'herbe drue, la terre grasse à en manger et les villages qui s'y accrochent, avec leurs monuments aux morts plus haut que les clochers où se pâment, en statue, d'immenses soldats fourbus. L'accouchement des deux femmes s'est fait presque en même temps. « J'avais dit à ma fille : t'inquiète pas, je ferai ton baby-sitting. Un ou deux, ça ne fait pas plus de dérangement », rayonne la mère, au milieu des félicitations. Miranda n'est toujours pas là et la grande au tatouage s'exaspère : « Elle fait l'intéressante depuis qu'elle a eu les jumeaux. »
On vide les porte-monnaie sur la table : y a-t-il assez pour d'autres frites ? A la protection maternelle et infantile, Mademoiselle Couettes, 17 ans, a pris de haut les questions au sujet du père : « On a droit à sa vie privée, comme les stars, pas vrai ? » Elle compte vivre « en famille ». Avec le papa ? Ça rigole franchement par-dessus les frites. Non, Mademoiselle Couette veut dire « vivre avec [ses] parents à [elle] », une maison basse, plus loin dans les coteaux, où une publicité peinte sur le mur vante l'apéritif Dubonnet, comme de toute éternité. Le maire du village soupire. « Pas évident de trouver le pourquoi de tout ça. »
Kevin, le papa, vit à Hirson. Il râle de n'avoir rien choisi, ni le prénom ni même le nom. « Elle a voulu mettre le sien. Ça me fout la rage. On a droit à rien. A quoi on sert ? » Il vient de finir une formation de maçon, en commencera une autre de cuisine, la quatrième. « Je prends tout ce qui passe, je suis battant. » Plus tard, il ne sait pas. Enfin si, peut-être, des enfants.
« A une époque, les filles comme nous devaient se cacher, la honte », reprend la brune au tatouage. Les autres écarquillent les yeux. « Aujourd'hui, c'est l'inverse : on compte pour quelque chose quand on a un enfant. » Elle a été étonnée de toucher de l'argent pour sa fille. « Je savais qu'on en recevait, mais pas autant. » Ce n'est pas la fortune, bien sûr, mais une « sécurité ». « L'avenir », s'enflamme sa voisine, remuant les draps de son fils comme on tisonne. « Un enfant, c'est déjà ça, toujours quelque chose qu'on a », dit-elle et sa voix part soudain dans les aigus, à la fois humble et triomphante.
La nuit est tombée. Miranda, 17 ans, trois enfants, ne viendra pas.
par laurentlille1 » 18 Fév 2014, 11:35
Presque, c'est Le Monde.
Ecrit par Florence Aubenas qui se prend pour Emile Zola.
Ecrit par Florence Aubenas qui se prend pour Emile Zola.
par fernando » 18 Fév 2014, 13:41
Ce que j'aime chez Percheron, c'est qu'il ne confond jamais son rôle de responsable public avec sa passion pour le RâCLe.
Et faudra ptet arrêter un jour la glorification du passé minier et des friches industrielles, la dernière mine a fermé y'a 30 ans bordel.
Et faudra ptet arrêter un jour la glorification du passé minier et des friches industrielles, la dernière mine a fermé y'a 30 ans bordel.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par laurentlille1 » 18 Fév 2014, 13:43
+1 vivons dans le passé, ça va faire avancer les choses.
Et effectivement on sent que Percheron vient du bassin minier et aime flatter ses aïeuls parce que la région c'est aussi un petit peu les industries textiles, la pêche... et pas que les mines.
Et effectivement on sent que Percheron vient du bassin minier et aime flatter ses aïeuls parce que la région c'est aussi un petit peu les industries textiles, la pêche... et pas que les mines.
par fernando » 18 Fév 2014, 18:49
Me souviens d'un clip de présentation de la région financé là encore par le CR : pour la vitrine sportive du NPDC c'était évidemment Beau Lard et son merveilleux public qui étaient mis en avant. Lens était déjà en L2 évidemment, grosse vitrine sportive.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par krouw2 » 18 Fév 2014, 21:27
loul , Samedi à la manif du Goupil, une nana tracte aux passants, là un mec: "Mi jsuis eud Cambrai, euuh jchasse!".
j'avais déjà compris qu'il fallait savoir perdre sur ce coup , elle poursuit avec des arguments "nan mais c'est pas contre la chasse, utilité des fox...etc..." , 2 ème rafale "euh jchassse jvoudi".
"Ok on part de trop loin, bonne journée"
j'avais déjà compris qu'il fallait savoir perdre sur ce coup , elle poursuit avec des arguments "nan mais c'est pas contre la chasse, utilité des fox...etc..." , 2 ème rafale "euh jchassse jvoudi".
"Ok on part de trop loin, bonne journée"
Hollande 2027
par bijams » 19 Fév 2014, 12:03
Loul, putain, ça racle le fond là...
C'est hallucinant cette propagande chez la VdN.
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« Perds pas ch’Nord » est une page Facebook ouverte cette semaine par un supporteur du LOSC. Il voudrait que se retrouvent sur le réseau social ceux qui, à défaut d’être en capacité financière de racheter le LOSC, pourraient peser suffisamment sur les entreprises régionales pour qu’elles mettent la main au portefeuille. Il veut aussi y rassembler ceux qui, au nom de la solidarité régionale, pensent qu’il faut trouver, dans la métropole lilloise, une solution pour l’accueil du Racing-club de Lens pendant les travaux de son stade.
Stéphane Catteau a écrit « La saga des stades du LOSC ».
« Un équipement emblématique au service de toute une région » : c’est ce qu’écrivait Philippe Vasseur, président de la chambre de commerce et d’industrie de région, au sujet de ce qui ne s’appelait pas encore à cette époque-là le stade Pierre-Mauroy. En quelques mots, l’ancien ministre marquait la dimension régionale de l’équipement sportif, dans la préface d’un bouquin signé Stéphane Catteau, La saga des stades du LOSC. Au fil des pages, l’habitant de Mouvaux, près de Tourcoing, raconte sa passion pour le club lillois et quelques « autres réflexions sur le football ».
Un club à vendre depuis un an
Stéphane Catteau est supporteur du LOSC depuis 1975. Il a vu plus de 1000 rencontres. En ce début 2014, il est partagé par deux sentiments : « L’inquiétude et la colère. » Et ça n’a rien à voir avec les performances de l’équipe nordiste.
L’inquiétude ? « Parce que le club est officiellement à vendre. » Depuis un peu plus d’un an, une banque d’affaires (Lazard) est mandatée pour trouver un repreneur et donc un successeur à Michel Seydoux, actuel président. « Malaisie, Chine, Émirats… » : Stéphane Catteau se fait peur en énumérant les coins du monde où il y a de l’argent et d’où on pourrait être tenté d’injecter des dizaines de millions d’euros. Lui ne veut pas de capitaux exotiques : « Le LOSC perdrait son âme. » Un risque qu’il ne veut pas courir.
Stéphane Catteau vient d’ouvrir une page Facebook intitulée Perds pas ch’Nord. Au départ, « pour proposer aux supporteurs de racheter le club » : « Il faut une trentaine de millions d’euros. » Il y a pas loin de 30000 abonnés au club. Il pianote sur sa calculette : « Ça fait un millier d’euros par abonné. » Mais être propriétaire c’est une chose, sortir les quelque 75millions d’euros de budget annuel en est une autre. Il a une autre solution ? « Il faut que se crée un consortium autour d’entreprises régionales. » Que ces grandes entreprises régionales n’aient pas saisi la balle au bond quand il s’est agi du naming de ce qu’on appelait alors le Grand Stade n’est pas pour calmer les inquiétudes de Stéphane Catteau.
Lequel est inquiet et aussi en colère. En colère « parce que la polémique qui entoure l’accueil du RC Lens pendant les travaux de son stade contribue à donner une très mauvaise image de la région, alors qu’elle a une réputation d’accueil et de solidarité. Il faut être capable de dépasser les vieilles querelles de clocher ».
Le soutien du plus célèbre des Armentiérois
Sur sa page Facebook, Stéphane Catteau demande qu’« un accord de bon sens soit rapidement trouvé ». Il a jeté quelques idées sur le papier : « Les grosses affiches de Lens pourraient se jouer au stade Pierre-Mauroy, les autres matchs à Valenciennes. Il ne faut pas non plus oublier le Stadium Lille Métropole où le LOSC a joué pendant huit saisons. »
Sur la Toile, Stéphane Catteau écrit : « Si vous partagez cet avis, soutenez cet appel citoyen en cliquant j’aime et faites tourner. » Il a déjà un soutien de poids. Photo à l’appui, il annonce que « Dany Boon, une des personnalités les plus emblématiques de la région, a adhéré spontanément à cette démarche. »
C'est hallucinant cette propagande chez la VdN.
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« Perds pas ch’Nord » est une page Facebook ouverte cette semaine par un supporteur du LOSC. Il voudrait que se retrouvent sur le réseau social ceux qui, à défaut d’être en capacité financière de racheter le LOSC, pourraient peser suffisamment sur les entreprises régionales pour qu’elles mettent la main au portefeuille. Il veut aussi y rassembler ceux qui, au nom de la solidarité régionale, pensent qu’il faut trouver, dans la métropole lilloise, une solution pour l’accueil du Racing-club de Lens pendant les travaux de son stade.
Stéphane Catteau a écrit « La saga des stades du LOSC ».
« Un équipement emblématique au service de toute une région » : c’est ce qu’écrivait Philippe Vasseur, président de la chambre de commerce et d’industrie de région, au sujet de ce qui ne s’appelait pas encore à cette époque-là le stade Pierre-Mauroy. En quelques mots, l’ancien ministre marquait la dimension régionale de l’équipement sportif, dans la préface d’un bouquin signé Stéphane Catteau, La saga des stades du LOSC. Au fil des pages, l’habitant de Mouvaux, près de Tourcoing, raconte sa passion pour le club lillois et quelques « autres réflexions sur le football ».
Un club à vendre depuis un an
Stéphane Catteau est supporteur du LOSC depuis 1975. Il a vu plus de 1000 rencontres. En ce début 2014, il est partagé par deux sentiments : « L’inquiétude et la colère. » Et ça n’a rien à voir avec les performances de l’équipe nordiste.
L’inquiétude ? « Parce que le club est officiellement à vendre. » Depuis un peu plus d’un an, une banque d’affaires (Lazard) est mandatée pour trouver un repreneur et donc un successeur à Michel Seydoux, actuel président. « Malaisie, Chine, Émirats… » : Stéphane Catteau se fait peur en énumérant les coins du monde où il y a de l’argent et d’où on pourrait être tenté d’injecter des dizaines de millions d’euros. Lui ne veut pas de capitaux exotiques : « Le LOSC perdrait son âme. » Un risque qu’il ne veut pas courir.
Stéphane Catteau vient d’ouvrir une page Facebook intitulée Perds pas ch’Nord. Au départ, « pour proposer aux supporteurs de racheter le club » : « Il faut une trentaine de millions d’euros. » Il y a pas loin de 30000 abonnés au club. Il pianote sur sa calculette : « Ça fait un millier d’euros par abonné. » Mais être propriétaire c’est une chose, sortir les quelque 75millions d’euros de budget annuel en est une autre. Il a une autre solution ? « Il faut que se crée un consortium autour d’entreprises régionales. » Que ces grandes entreprises régionales n’aient pas saisi la balle au bond quand il s’est agi du naming de ce qu’on appelait alors le Grand Stade n’est pas pour calmer les inquiétudes de Stéphane Catteau.
Lequel est inquiet et aussi en colère. En colère « parce que la polémique qui entoure l’accueil du RC Lens pendant les travaux de son stade contribue à donner une très mauvaise image de la région, alors qu’elle a une réputation d’accueil et de solidarité. Il faut être capable de dépasser les vieilles querelles de clocher ».
Le soutien du plus célèbre des Armentiérois
Sur sa page Facebook, Stéphane Catteau demande qu’« un accord de bon sens soit rapidement trouvé ». Il a jeté quelques idées sur le papier : « Les grosses affiches de Lens pourraient se jouer au stade Pierre-Mauroy, les autres matchs à Valenciennes. Il ne faut pas non plus oublier le Stadium Lille Métropole où le LOSC a joué pendant huit saisons. »
Sur la Toile, Stéphane Catteau écrit : « Si vous partagez cet avis, soutenez cet appel citoyen en cliquant j’aime et faites tourner. » Il a déjà un soutien de poids. Photo à l’appui, il annonce que « Dany Boon, une des personnalités les plus emblématiques de la région, a adhéré spontanément à cette démarche. »
par John Holmes » 19 Fév 2014, 12:05
J'aime bien sa chemise "effet serviette de table"...
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
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