fernando a écrit:ChevalierBlanc a écrit:Faut que la France s'excuse immédiatement auprès de l'Europe. il s'agit là d'un acte inqualifiable.
+1, c'est pire qu'un tacle de Despé.
Paul Kagame, actuel président et ancien chef de la rébellion. Un homme que de nombreux indices concordants désignent comme le commanditaire de l’attentat de 6 avril 1994 !
fernando a écrit:Chacun se fera sa propre opinion à partir de la masse de publications disponibles sur le sujet.
Personnelement je ne suis pas convaincu par les arguments utilisés à l'appui de ce point de vue. On jette pudiquement un voile sur le soutien militaire et diplomatique de la France pendant des années. C'est pas très étayé toussa, genre :Paul Kagame, actuel président et ancien chef de la rébellion. Un homme que de nombreux indices concordants désignent comme le commanditaire de l’attentat de 6 avril 1994 !
Mouais. L'enquête est en cours et c'est loin d'être aussi clair.
Rony Brauman, ancien directeur de MSF présent au Rwanda en 1994 a écrit: Revenir sur la responsabilité de la France, c’est une chose. Accuser la France de façon directe et précise d’être les coauteurs de ces crimes, c’en est une autre. C’est infamant, ignoble et faux. », explique Rony Brauman, ancien directeur de Médecins sans frontières présent au Rwanda en 1994.
SAV a écrit:En cours ? - une enquête d'instruction du juge Brugiuère (en 2004) l'a "comme même" désigné responsable.
Si certains témoins avaient déjà déposé devant la mission parlementaire, les principaux témoignages recueillis par le juge Bruguière n'étaient pas connus des députés français à l'époque de leur mission d'information. Il s'agit, notamment, des témoignages d'Abdul Joshua Ruzibiza, d'Emmanuel Ruzigana, d'Aloys Ruyenzi, de Jean-Pierre Mugabe, d'Innocent Marara, du colonel Luc Marchal, de Michael Hourigan et de James Lyons, ainsi que des documents fournis par le parquet militaire russe. Emmanuel Ruzigana a depuis déclaré à la journaliste belge Colette Braeckman, du Soir, que les propos qui lui étaient prêtés n'avaient rien à voir avec ses déclarations. Le témoin-clé, Ruzibiza, a ensuite lui aussi déclaré finalement qu'il avait tout inventé, qu'il n'avait jamais été sur les lieux de l’attentat et qu'il était ailleurs au Rwanda ce jour-là.
Des juristes de la Commission nationale rwandaise ont vivement contesté les fondements juridiques de l'ordonnance du juge Bruguière.
Depuis la publication du rapport balistique commandé par le juge Trévidic, qui a succédé à Bruguière dans l'instruction (voir ci-dessous), les conclusions du juge Bruguière semblent complètement invalidéesDe plus ces conclusions posent des questions sur les raisons qui ont pu motiver Bruguière à instruire uniquement à charge du FPR et du clan Kagamé
les deux avocats, ayant enfin le droit d'accès au dossier, vont demander aux juges de vérifier toutes les allégations de son prédécesseur, en réentendant tous les témoins à charge et en faisant expertiser les débris de l'avion, ce que le juge Bruguière n'avait pas fait, puisqu'il ne s'est jamais rendu sur les lieux de l'attentat.
Le 15 juin 2010, Abdul Ruzibiza, le principal témoin sur lequel Bruguière fondait ses accusations, reconnaît devant les juges Poux et Trévidic qu'il n'était pas sur les lieux de l'attentat, pas plus qu'il n'était à Kigali les jours précédents.
fernando a écrit:Kagame utilise cette ficelle à des fins de politique intérieure, ce n'est pas non plus un grand démocrate et il a son lot de crimes sur la conscience.
C'est pas pour ça que la France n'a rien à se reprocher au sujet de son soutien au régime rwandais de 90 à 94.
C'est un peu court de se draper dans l'honneur de l'opération Turquoise et des résultats positifs qu'elle a pu avoir, en occultant 4 ans de soutien à un régime coupable d'un génocide.
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