Grand Stade

Messagepar rodolfo » 20 Fév 2014, 14:49

laurentlille1 a écrit:Un restaurateur chinois arnaqué. L'arroseur arrosé.

Sinon quand on voit la photo, c'est quand même pas très convivial ce parvis. Du béton gris partout, pas d'arbre... Et encore on voit pas l'immonde parking derrière.


Clairement! Y'a que Nando qui trouve ça bio!
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Messagepar rodolfo » 20 Fév 2014, 14:50

bijams a écrit:ECONOMIE
Après le dépôt de bilan de deux établissements, les gérants des restaurants de l'esplanade du stade Pierre Mauroy sont déçus par le nombre d'événements moins nombreux prévus. Ils dénoncent également des coûts élevés et un manque de visibilité. Rencontre.

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Ils craignent une hécatombe. Après la disparition de deux restaurants il y a deux semaines (la brasserie Le Métropole et le bar à pâtes lancé par l'ancien défenseur emblématique du LOSC, Adil Rami), les restaurateurs de l'esplanade du stade Pierre-Mauroy à Lille, tirent la sonnette d'alarme.

"Quand nous avons signé notre bail, on nous avait promis cinquante événements par an. Or, il n'y a eu que quatre spectacles en 2013", témoigne, un brin dépité, Qiu Zhejiang, gérant du restaurant le Paradis 221, ouvert il y a un an. Selon lui, certains établissements ne seront pas en mesure de tenir jusqu'à l'installation du chauffage prévu pour fin 2014.

Facturés au prix fort

La question de l'accessibilité est aussi toujours en attente, même si la signalétique a été améliorée. "Ces parkings payants sont conçus pour les hôtels. Il faudrait en créer des gratuits directement sur l'esplanade pour faire venir les clients, plaide le gérant. Ces parkings nous sont facturés au prix fort, afin de rentabiliser un investissement de 600 000 euros."

Gérant du restaurant La Régie, Mathieu Docquiert est lui aussi inquiet. "On a eu un espoir avec l'arrivée possible du RC Lens pendant les travaux de Bollaert, mais cela a été refusé, clame-t-il. Les responsables ne voient pas que nous sommes en train de crever ! Mais il faudra bien financer au final ce stade coûteux. Et comme toujours ce seront les contribuables qui paieront la note."

D'ores et déjà, les gérants affirment qu'ils vont devoir réduire la voilure de leur masse salariale pour éviter d'autres dépôts de bilan. "On nous a fait payer cher pour avoir au final deux fois moins de passage que prévu. Le compte n'y est pas", peste Mathieu Docquiert.


Tu comprends mieux pourquoi il coupe sa bière à l'eau
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Messagepar laurentlille1 » 20 Fév 2014, 14:58

Et son eau à la pisse.
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Messagepar bijams » 20 Fév 2014, 15:35

C'est vrai que c'est triste ce parvis, on dirait Berlin avant la chute du mur.

Pis le stade est fermé la journée, pourquoi j'irai là-bas le midi, manger un bol de macaronis sauce champignon ?
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Messagepar fernando » 20 Fév 2014, 15:39

Pour faire du skate?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar bijams » 20 Fév 2014, 15:41

Moué.
J'ai arrêté le skate lorsque j'ai cassé ma Santacruz.
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Messagepar matcheu » 20 Fév 2014, 15:48

C'était quoi tes trucks ? Des Independent ?
Je suis sur que tu avais des roues Powell Peralta roses avec roulements 608 ZZ.
Heureusement qu'on est tous fous sinon on deviendrait tous dingues.
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matcheu
 
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Messagepar Der » 20 Fév 2014, 15:53

Christian Hosoi >> Tony Hawk
On se fait des bisous et on s'encule.
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Der
 
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Messagepar bijams » 20 Fév 2014, 16:04

matcheu a écrit:C'était quoi tes trucks ? Des Independent ?
Je suis sur que tu avais des roues Powell Peralta roses avec roulements 608 ZZ.


Ché nin mi.
Je l'avais akaté toute faite rue de la clef
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Messagepar manulosc » 20 Fév 2014, 20:26

ce que j ai reçu comme mail

Comme vous le savez, votre carte d'abonnement vous permet d'accéder au Stade Pierre Mauroy lors de chaque match de championnat à domicile. C'est également un moyen de paiement appelé « monétique ».

Mais saviez-vous qu'en début de saison, le LOSC avait crédité votre carte de 6,50€ ?

La monétique n'étant utilisée que par une minorité de spectateurs (la majorité préférant régler ses consommations avec une Carte Bleue ou de la monnaie), nous avons décidé de mettre fin aux paiements via la carte d'abonnement (laquelle vous permettra toujours d'accéder au stade).

C'est pourquoi le LOSC a le plaisir de vous proposer deux offres spéciales :

Afin de profiter de cette somme offerte par le club à chacun de ses abonnés, vous pouvez tout d'abord acheter un Menu spécial « Abonné » d'une valeur de 6,50€ et disponible dans les points restauration du Stade Pierre Mauroy lors des prochains matchs et dès LOSC-OL, de ce dimanche.

Si vous le préférez, vous pouvez également anticiper le remboursement de ces 6,50€ et profiter de ce fait d'une offre exceptionnelle consistant à commander une place (catégorie 3 ou 4) à tarif préférentiel (6,50€) pour LOSC-FC Nantes (15/03, 20h*) ou LOSC-EA Guingamp (29/03, 20h*). Pour cela, rendez-vous à partir de mardi 25 février de 14h à 19h en Billetterie Centrale du Stade Pierre Mauroy (hors jour de match).

Sauf si vous en avez déjà profité lors d'un précédent match, nous vous invitons donc à convertir la cagnotte placée sur votre carte dès le prochain match, LOSC - Olympique Lyonnais (ce dimanche à 21h) ou à en demander le remboursement pour profiter de l'offre exceptionnelle pour les rencontres LOSC - FC Nantes ou LOSC - EA Guingamp.

À très bientôt au Stade Pierre Mauroy,

Le LOSC
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manulosc
 
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Messagepar bijams » 20 Fév 2014, 20:33

J'ai vidé celle de Ursulet.
J'en ai rien foutre.
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Messagepar W » 20 Fév 2014, 21:31

manulosc a écrit:la carte d'abonnement (laquelle vous permettra toujours d'accéder au stade).

'ci pour l'info Manu, toujours premier niveau marketting au Lox.
It's art. You don't need pants.
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W
 
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Messagepar ursulet » 20 Fév 2014, 22:55

bijams a écrit:J'ai vidé celle de Ursulet.
J'en ai rien foutre.



Putain mes 4€50...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar laurentlille1 » 20 Fév 2014, 23:18

6,50€ ursulet!

Une nuit avec la mère de bichon.
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Messagepar Giallo » 21 Fév 2014, 09:01

laurentlille1 a écrit:6,50€ ursulet!

Une nuit avec la mère de bichon.

petit dej inclus ?
ce message ne vient pas de moi
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Giallo
 
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Messagepar ursulet » 21 Fév 2014, 11:28

laurentlille1 a écrit:6,50€ ursulet!

Une nuit avec la mère de bichon.


non la maman de bichon m'avait fait 2 petites gateries dans les coursives, me restait plus que 4,5€...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar bitadmin » 21 Fév 2014, 11:36

Snakedriver a écrit:
laurentlille1 a écrit:6,50€ ursulet!

Une nuit avec la mère de bichon.

petit dej inclus ?


morpions inclus aussi
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bitadmin
 
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Messagepar manulosc » 10 Avr 2014, 09:25

Le stade Pierre-Mauroy s’offre Patrick Bruel, le 5 septembre, à la veille de la Braderie de Lille

À la fin de son concert à Douai, mercredi soir, Patrick Bruel a annoncé une date de clôture pour sa tournée : le 5 septembre au stade Pierre-Mauroy. Le chanteur-acteur reviendra donc dans le Nord et ce de la plus belle des manières en lançant, d’une certaine façon, les festivités de la Braderie de Lille, prévues les 6 et 7 septembre, et en étant le premier français a assuré seul le spectacle au Grand Stade.

Jeudi soir, Patrick Bruel n’avait pas envie de fermer sa gueule. Jeudi soir, après s’être cassé la voix, le chanteur avait encore une chose a annoncé aux 5 000 spectateurs de Gayant-expo, à Douai, où il tenait son dernier concert de sa tournée dans le Nord : il sera rapidement de retour, dès le 5 septembre, pour un concert d’une tout autre ampleur au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq.

Cette nouvelle date, devant près de 26 000 personnes (les places devraient être disponibles à la vente à partir du 16 avril), clôturerait sa tournée française avant de partir à Londres et aux États-Unis pour d’autres concerts. Il serait ainsi le premier chanteur français à se produire seul au Grand Stade, même si des « guests » seront de la partie alors que l’événement serait retransmis en direct sur TF1, et ce à la veille du lancement officiel de l’édition 2014 de la Braderie de Lille. « Une cerise sur le gâteau pour cette tournée devant un public du Nord et de la Belgique qui, depuis mes débuts, est probablement celui qui m’a le plus fêté », commentait Patrick Bruel au terme de son concert.

Pour le stade Pierre-Mauroy, qui a vu souffler le chaud et le froid depuis son lancement en ce qui concerne les concerts - avec notamment une réussite pour la venue de Rihanna mais l’annulation de Depeche Mode en raison du manque de chauffage - la venue de Patrick Bruel est une aubaine. Il serait donc l’un des trois concerts normalement prévus cette saison au Grand Stade. Et le chanteur-acteur l’assure, que le problème de température soit réglé ou non, pour le 5 septembre, « on n’aura pas besoin de chauffage car il va faire très, très, très chaud ! »
la voix du nord.fr
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manulosc
 
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Messagepar bijams » 10 Avr 2014, 09:38

Ça va être cool.

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Messagepar King Kong » 10 Avr 2014, 10:08

C'est bon pour israel
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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Messagepar fernando » 10 Avr 2014, 14:05

pour matcheu :



Stade de Lille: les arrangements d’Eiffage avec l’environnement

02 avril 2014 | Par Jade Lindgaard



Le géant du BTP Eiffage a construit le Grand Stade de Lille en prenant des libertés avec le droit de l’environnement. Des documents révèlent des irrégularités dans ce partenariat public-privé à 440 millions d’euros. « Les autorités républicaines ont défendu l’intérêt du constructeur», dénonce-t-elle.



Autorisation administrative non respectée, étude d’impact parcellaire, manque de contrôle sur des déchets pouvant contenir des éléments radioactifs : le géant du BTP Eiffage a construit le Grand Stade de Lille, baptisé stade Pierre-Mauroy, en prenant des libertés avec le droit de l’environnement. C’est ce que révèlent des documents exhumés par l’association Nord Écologie Conseil 3, dont Mediapart publie les principaux éléments. Ils éclairent les dessous défaillants d’un contrat de 440 millions d’euros, un partenariat public-privé (PPP) signé pour trente et un ans. Eiffage fait par ailleurs toujours l’objet d’une information judiciaire pour « faux », ouverte fin 2012 par le parquet de Lille, concernant les conditions d’attribution du chantier du Grand Stade.



Alfred Leclercq, président de Nord Écologie Conseil, dit aujourd’hui ressentir « de la colère de découvrir à quel point les institutions républicaines ne font pas respecter la loi dans le cadre d’un PPP ». Son association bataille depuis plusieurs années pour obtenir plusieurs documents administratifs relatifs au chantier du stade, accès accordé par la Commission d'accès aux documents administratifs (Cada), mais non délivrés par la préfecture (voir notre précédent article à ce sujet). Son avocat, Patrick Drancourt, dépose ces jours-ci un nouveau recours devant le tribunal administratif pour obtenir la communication de ces pièces. De son côté, la préfecture considère que « l’essentiel des documents sollicités » a « déjà été transmis ».

De quoi s’agit-il ? Pendant la construction du stade, Elisa, la filiale d’Eiffage signataire du PPP, a dû combler des galeries souterraines artificielles se trouvant sous le chantier. Au départ, elle voulait utiliser de la craie extraite du sol sur place, mais elle a finalement eu recours à du limon et à des déchets industriels : des cendres, issues de la combustion du charbon sur une ancienne centrale thermique. Au total, environ 75 000 tonnes y ont été enfouies. Ce type de matériau est classé en « déchets à radioactivité naturelle renforcée », car il contient du thorium et de l’uranium. Une étude d’impact a bien été conduite, mais elle n’a pas pris en compte l’usage des cendres, car Eiffage n’avait alors pas déclaré vouloir en faire usage. Ce n’est pas une irrégularité à proprement parler, mais un premier arrangement avec les exigences administratives.

Mais il y en a d’autres. Ainsi, l’hydrogéologue mandaté pour expertiser cette méthode, Henri Maillot, a avalisé l’utilisation d’un « coulis » de cendres et d’un autre de limon, comme il l’explique dans son rapport hydrogéologique de septembre 2009, à lire ci-dessous :

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« Je donne un avis hydrogéologique favorable à l’utilisation de ces deux coulis (mélange limons-Sidmix et mélange cendres-volantes-ROC AS) pour combler les vides de carrières souterraines du site du projet de grand stade ». Le « Sidmix » est un liant hydraulique et le « Roc AS » un liant routier.
La préfecture du Nord confirme l’autorisation de deux coulis, et de deux coulis seulement, dans une lettre datée d’octobre 2013 : « Ce rapport a rendu un avis favorable à l'utilisation des deux coulis employés (mélange limon - SIDMIX et mélange cendres volantes - ROC AS) pour combler les vides des carrières souterraines du site du projet du Grand Stade Lille Métropole. » Les deux versions sont jusqu’ici parfaitement cohérentes. Le problème, c’est qu’Elisa a aussi utilisé un autre coulis, mélange cette fois-ci de cendres et de Sidmix. C’est ce que révèle la lecture de l’analyse chimique réalisée par un laboratoire d’Eiffage en juillet 2012, qui détaille la composition de deux échantillons prélevés sur place, comme on le voit ci-dessous :

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Pour Alfred Leclerc, de Nord Écologie Conseil, il s’agit bien d’un « troisième coulis » pour lequel le constructeur n’a pas reçu d’autorisation. C’est tout sauf anodin, car cette partie du chantier du Grand Stade était très strictement encadrée. Avant de débuter la construction du bâtiment du stade à proprement parler, Elisa a dû intervenir fortement dans les sous-sols du futur équipement. Ces travaux touchent à la nappe phréatique de la craie, qui alimente une partie de la Belgique et du nord de la France. Ils sont donc particulièrement surveillés et ont été placés sous le régime des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

Le document d’autorisation de cette ICPE exige formellement que « la technique choisie, les matériaux mis en œuvre, doit avoir reçu l’aval de l’hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique ». Cette contrainte n’a manifestement pas été respectée. Nord Écologie Conseil a déposé, jeudi 20 mars, un recours devant le tribunal administratif pour obtenir la copie des autorisations concernant le troisième coulis, ainsi que l'utilisation de deux centrales à coulis et le stockage à l’air libre pour des déchets industriels importés, classés à « radioactivité naturelle renforcée », constatés dans les faits, mais sans feu vert administratif connu.

« Les autorités républicaines ont défendu l’intérêt du constructeur »

Ce qui peut apparaître comme un détail est en réalité décisif, car la portée de cette obligation n’est pas que technique. Selon la Cour de cassation, en matière d’ICPE 3, la constatation de la violation d’une prescription légale en connaissance de cause implique une intention coupable. Si bien que pour Alfred Leclerc, cela ouvre d’autres possibilités de poursuites judiciaires.

Pour la préfecture du Nord, « la technique choisie pour les travaux du remblaiement des cavités souterraines et les matériaux mis en œuvre respectent les prescriptions de l’arrêté préfectoral et ont reçu l'aval d'un hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique ». Elle ne répond pas aux questions posées concernant le coulis non autorisé. Sollicitée (à trois reprises, par téléphone et par courriel), la société Eiffage n’a pas répondu.

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Quels sont les risques environnementaux encourus ? La pollution de la nappe phréatique, qui affleure les coulis. « Même si les activités sont terminées, un déplacement de terre ou une injection de coulis dans des cavités peuvent avoir des conséquences dans le temps », explique le constructeur lui-même, dans le dossier officiel de cessation d’ICPE : « Les fluctuations de la nappe de la craie au cours d’une année peuvent amener la nappe au niveau du coulis comblant les cavités souterraines. » Il existe ainsi un « risque potentiel de transfert d’éléments vers la nappe », peut-on y lire en toutes lettres.

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L’État lui aussi reconnaît l’existence de ce risque : « L’eau prélevée fait l’objet de mesures des substances susceptibles de caractériser une éventuelle pollution de la nappe », décrit un arrêté préfectoral du 15 octobre 2012, qui définit les obligations qui pèseraient sur l’exploitant « si les résultats mettent en évidence une pollution des eaux souterraines ».

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L’eau de la nappe de la craie est contrôlée grâce à l’implantation de cinq «piézomètres». Une cartographie de leurs relevés, en 2009, au tout début du comblement des galeries souterraines, indique la présence d’uranium, d’alpha et de bêta, trois éléments radioactifs, en quantités non négligeables. Et même des traces de polonium, un élément chimique cancérigène à haute dose, dans l’eau de ressuage du coulis – et donc hors de la nappe, pour ce cas précis. Cette phase du chantier s’est achevée en juin 2010. « Un réseau piézométrique a été implanté conformément aux préconisations de l'hydrogéologue agréé. Une surveillance trimestrielle des eaux souterraines est assurée. À ce jour, les rapports d’analyse d’eau souterraine du site concluent sur l’absence d’impact significatif sur la nappe de la craie », indique la préfecture du Nord.

Mais en juillet 2012, deux ans après la fin des travaux de comblement, l’analyse chimique de deux échantillons de coulis par Eiffage révèle d’importants relargages de métaux lourds : molybdène, antimoine et sélénium. Toutefois, ils n’atteignent pas une « quantité supérieure aux seuils préconisés », assure l’auteur de l’étude, commandée par le constructeur et exploitant. Depuis, plus rien. Aucun suivi des coulis n’a été assuré. Surtout, le protocole de suivi des coulis, requis par l’autorisation d’exploitation de l’ICPE (le temps du chantier du stade), d’août 2009, n’a jamais été mis en place. Une irrégularité de plus.



« Depuis quatre ans, soutient de son côté, Nord Écologie Conseil, nous n’avons eu de cesse de mettre en garde sur le risque inutile, voire illégal, du remplissage des galeries sous le Grand Stade par des déchets industriels. Des mesures effectuées par le constructeur dont nous avons eu connaissance, il y a peu, montrent des résultats préoccupants et pourtant, à notre connaissance, aucune mesure de contrôle faite dans les mêmes conditions n’a été effectuée. » Pour Alfred Leclercq, « les autorités républicaines ont défendu l’intérêt du constructeur, parfois même au prix de contrevérités ».

L’association envisage de déposer une plainte auprès du procureur de la République avec éventuellement constitution de partie civile pour non-respect du Code de l’environnement et des lois sur l’eau. Une première plainte contre X…, déposée en juillet 2012, pour « pollution de la nappe phréatique », a été rejetée.

À la fois constructeur, exploitant et propriétaire du Grand Stade de Lille, le groupe Eiffage a agi à sa guise dans la conduite de son chantier. Dans le cadre du partenariat public-privé, il est à la fois maître d’œuvre, maître d’ouvrage et client de ses propres travaux. Difficile dans ces conditions de faire prévaloir l’intérêt général sur ses intérêts particuliers.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Der » 10 Avr 2014, 15:28

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On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar matcheu » 10 Avr 2014, 15:35

Merci Fernandwy.
Heureusement qu'on est tous fous sinon on deviendrait tous dingues.
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Messagepar SAV » 10 Avr 2014, 15:54

"L'environnement, ça commence à bien faire".
Nicolas Sarkozy.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar fernando » 10 Avr 2014, 16:49

roh il est génial ce gif Der!
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Messagepar manulosc » 21 Avr 2014, 13:52

Grand Stade cherche grands shows : « Une salle de 25 000 places à Lille, c’est idiot ! »

Le stade Pierre-Mauroy souffle en août ses deux bougies. La boîte à spectacles a un an et demi. Et, sauf improbable miracle, la programmation hors matchs du LOSC n’est pas là de tenir ses promesses, soit 15 dates, dont 13 en configuration boîte à spectacles, par an. Deux des plus gros tourneurs français (les organisateurs de shows) crient au scandale et expliquent pourquoi leurs artistes ne mettent pas les pieds dans cette enceinte de Villeneuve-d’Ascq payée en bonne partie par les contribuables de la métropole lilloise et même de la région. Enquête sur ce qui est pour l’instant un échec retentissant.


Dans le rétroviseur du stade, hors LOSC, on trouve Stars 80, Rihanna, Nitro Circus et du rugby. Pour l’année qui vient, on attend encore du rugby, l’équipe de France de foot (lire ci-contre), et un super-cross de moto délocalisé de Bercy (15 et 16 novembre). Les amateurs de musique, eux, n’ont pour l’instant à cocher que la date du 5 septembre pour le concert de Patrick Bruel.

Au stade Pierre-Mauroy dont la direction, « en vacances » cette semaine, n’a pas pu nous répondre, la communication assure que l’équipe est « très active » pour étoffer le calendrier. La garantie ? « Une ou des dates » d’ici à la fin de l’année. Mais, « par prudence », aucune promesse ferme pour cet été.


Nombreux manqués

Et pourtant, la fenêtre de tir était rêvée. Pour cause de Coupe du Monde, la saison du LOSC s’arrête fin mai et Bercy est en travaux. Des options auraient été posées pour Stevie Wonder ou Shakira cet été, mais de source très renseignée, il est très peu probable que cela, au final, se fasse. Les manqués seraient ainsi nombreux, à l’instar d’Eminem ou de Robbie Williams.


« Une salle de 25 000 places, c’est idiot »

Salomon Hazot, le patron de Nous Productions qui fait tourner (entre autres) ces deux stars en France ne dément pas. « Ç a a peut-être été dans l’air, une idée, un souhait. Mais ça n’a pas été possible ». Et il ne mâche pas ses mots : « Cette salle de 25 000 places à Lille, c’est idiot. En Belgique, il y a des salles. Paris est à côté. Le rapport de remplissage Paris-province est de trois à cinq. À la limite, il aurait été plus logique de faire ça dans le sud, vu l’éloignement de Paris. Et les stars vont plus facilement car la Riviera, ils connaissent. » À l’image de U2 qui, en France, ne joue qu’au stade de France et à Nice.


Rihanna, l’exception qui confirme la règle ?

La star de la Barbade, qui a cartonné à Lille, ne serait qu’une « exception. » Les places sont parties très vite. « Mais ils sont combien avec ce potentiel ? » Le producteur cite encore la proximité du festival de Werchter, qui en plus poserait des exclusivités sur ses artistes. Sans compter le relatif gigantisme de la boîte à spectacles et ses 25 000 places. Les gros artistes tournent en configuration Arena, mais plus petites, ou carrément en stade. Ils n’ont pas de show taillé pour cette jauge.

Une salle mal conçue ?

Jules Frutos, patron d’Alias (Coldplay, Adele, Blur) et du syndicat national des producteurs de spectacles, Prodiss, trouve la situation « révoltante ». « On donne trop souvent les clefs à des entreprises de BTP qui ne voient la rentabilité que par le sport et ne réfléchissent pas du tout au spectacle. Y a-t-il eu une étude de marché ? Cette boîte à spectacles n’avait pas lieu d’être là et comme ça. La fosse debout par exemple est trop petite (selon l’architecte, un peu plus de 3 000 places dans son format standard, mais il assure que des aménagements sont possibles). Quel groupe de rock voulez-vous que je fasse jouer devant un public assis ? » Gage de la sincérité de sa révolte : « Vous croyez vraiment que si Salomon Hazot ou moi pouvions gagner de l’argent, nous boycotterions, à une époque où Bercy est fermé ? »

Productrice locale, France Leduc, créatrice du Main Square Festival confirme : « Cet outil ne répond pas du tout à sa destination initiale. » D’autant qu’il serait très cher. La rocambolesque annulation de Depeche Mode faute de chauffage, ayant eu, elle, le don de refroidir un peu plus les producteurs. « C’était la cerise sur le gâteau », s’agace Jules Frutos. La bande de Dave Gahan n’aurait annulé que deux dates dans sa tournée : Lille et Kiev, en Ukraine.


Le chauffage à l’étude

Et ce souci, qui devait être réglé cette année, en est encore aux « phases d’études ». L’architecte de l’enceinte, Pierre Ferret : « On y travaille, mais c’est beaucoup plus compliqué que si on l’avait fait dès le départ comme je l’avais suggéré. J’avais dit que c’était plus important que de chauffer la pelouse. » Et d’ajouter : « Je suis le premier à râler » (que son bébé soit à ce point sous utilisé). La déception est la hauteur des ambitions affichées. On se souvient même de la plaquette de présentation du stade présentant un opéra. À quand ?


« La plus grande boîte à spectacles du monde... Vraiment ? »

Attaqué sur le thème « Pourquoi Eiffage a eu le marché alors que son projet était présenté à 440 millions d’euros contre 322 pour Bouygues », Bertrand D’Hérouville, le patron d’Elisa, gestionnaire du stade, s’agaçait : « On ne peut pas comparer deux projets qui n’ont rien à voir. Le nôtre est innovant, multifonctionnel. Ce n’est pas un simple stade, c’est la plus grande boîte à spectacles du monde. » Multifonctionnel pour l’instant à géométrie très limitée. Si bien que cet interlocuteur, pas directement intéressé, suggère qu’Eiffage sponsorise, offre le stade pour un grand événement. Très coûteux peut-être, mais le prix d’une image à sauver.



L’histoire retiendra que la date de Patrick Bruel fut la première annoncée après le séisme Depeche Mode. « Le 5 septembre, le risque qu’il fasse trop froid est nul », tranche Olivier Agasse, administrateur de Backline, le tourneur du chanteur français. Mais d’aucuns persiflent : « Vu l’embarras du choix au niveau des dates, opter pour une veille de Braderie, c’est quand même l’art et la manière de se compliquer la vie. » Des Cassandre, pensent sans doute les intéressés. Il est en effet rassurant qu’un LOSC-PSG a pu se tenir sans ambages en pleine Braderie.

Cette fois le « pari », pour citer Olivier Agasse, semble plus conforme puisqu’il est artistique (on se souvient du « pari » météo du patron d’Elisa, gestionnaire du stade, pour Depeche Mode). Il s’agit de vendre 25 000 places. Un risque certain, d’autant que l’auteur de Casser la voix a déjà fait Dunkerque et deux Zénith. « Mais on va tout faire pour réussir. » Promesses d’« invités », de « surprises », d’une « production plus fournie ». « Ce sera le concert de clôture d’une longue tournée. Une apothéose ». Assurant : « On s’est rendu plusieurs fois à Lille, on a trouvé une équipe sérieuse et une belle infrastructure. » L. D.

Concert le 5 septembre. 37 à 68 €.


Sport : pas d’envolée non plus

Si les professionnels du spectacle semblent plutôt réticents à poser leur matériel au stade Pierre-Mauroy, les sportifs, eux, ne rechigneraient pas à s’y installer temporairement. Mais à les entendre, l’accueil réservé par Elisa, le gestionnaire de la structure, est parfois aussi glacial que le chauffage de l’édifice.

Le hockey, c’est compliqué

Pour Guy Decock, président du club de hockey de Wasquehal, ce n’est pas encore trop gênant. Les basses températures autour de la patinoire, ça le connaît. Ce qui l’embête davantage, c’est de ne pas sentir d’enthousiasme débordant à l’idée d’organiser la finale de la Coupe de France 2015 au Grand Stade. « Elle se déroule tous les ans à Bercy devant 14 000 spectateurs, explique-t-il. Comme le Palais omnisports sera en travaux, nous cherchons un endroit où l’organiser l’an prochain. Les premiers contacts avec Elisa ont été noués à l’été 2013. Mais ça a l’air très compliqué. La Fédération française de hockey sur glace est très dynamique et donc très intéressée pour que cela se passe ici. Moi aussi, en tant que président de club, ça donnerait une visibilité importante à notre discipline. Mais pour le moment, rien n’est fait. »


La Coupe Davis, problème... de chauffage

Jean-Luc Ténédos est arrivé au même constat. Le président de la ligue des Flandres de tennis rêve d’une finale de Coupe Davis au stade Pierre-Mauroy en fin d’année. Si les Tricolores éliminent la République tchèque en demi-finale, ils pourraient se retrouver face à la Suisse de Roger Federer dans l’ultime confrontation prévue les 21, 22 et 23 novembre. Si cette affiche se confirme, la France serait pays hôte. Mais… « J’ai rencontré M. Baudry, le directeur du stade, il y a un mois à ce sujet, indique le responsable. Il m’a dit que le chauffage pourrait poser problème. »

Une réponse surprenante quand on se souvient qu’après le fiasco Depeche Mode, Elisa avait promis que la boîte à spectacles serait chauffée dans l’année. « Nous n’avons pas encore de certitude sur ce point technique, reprend M. Ténédos. C’est à se demander à quoi sert ce stade. Cet événement pourrait tellement en redorer l’image, les organisateurs n’ont pas l’air de s’en rendre compte. Très peu de structures sont capables de recevoir un tel événement en France. Tous les paramètres sont réunis pour que cette affiche soit validée ici, la fédération française est derrière nous. Si cela ne se fait pas cette année, ça ne reviendra pas avant longtemps : l’an prochain, la France jouera beaucoup à l’extérieur et nous arrivons à la fin d’un cycle avec les joueurs... »

Prochains grands rendez-vous sportifs au stade Pierre-Mauroy (hors LOSC) : les demi-finales du Top 14 de rugby les vendredi 16 mai à 20 h 30 et samedi 17 mai à 16 h 15 ; ainsi que France-Jamaïque en football, le dimanche 8 juin à 21 h.
la voix du nord.fr
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manulosc
 
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Messagepar fernando » 21 Avr 2014, 14:09

Eric Darques et AD de Lille aiment ça.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar W » 21 Avr 2014, 14:13

Vu que ça vient de ces FDPs de la VDN, faut comprendre leur boîte à pestacle est moisie, pourquoi ils veulent pas accepter le grand racing club de Lens ??
It's art. You don't need pants.
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W
 
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Messagepar matcheu » 22 Mai 2014, 16:24

Bon et bien ça y est on ne pourra plus le nier :/


Villeneuve-d’Ascq : le stade Pierre-Mauroy bientôt en toutes lettres sur la façade

Publié le 22/05/2014 - Mis à jour le 22/05/2014 à 15:26

PAR STÉPHANE HUBIN


Entre Grand Stade, son premier nom, et stade Pierre-Mauroy, son nom définitif malgré une pétition et une décision du tribunal administratif, on ne pourra bientôt plus se tromper. Depuis lundi, des entreprises spécialisées travaillent sur la façade du stade pour poser les câbles qui accueilleront les lettres géantes le baptisant définitivement. À quelques semaines d’événements ultra-médiatiques, l’initiative tombe à point nommé…

1. Un stade sous les feux de la rampe ces prochaines semaines. Livré en août 2012, le Grand Stade aura mis du temps avant de se trouver un nom définitif. Baptisée stade Pierre-Mauroy en juin dernier après le décès de l’ancien président de la communauté urbaine, l’enceinte n’arbore toujours pas son nom en toutes lettres alors que se profilent à l’horizon des événements dont le retentissement médiatique mérite bien un petit effort d’organisation. Le 8 juin avec le match préparatif à la Coupe du monde de l’équipe de France de football face à la Jamaïque et surtout le 8 juillet avec l’arrivée de la quatrième étape du Tour de France, les caméras, nationales pour le premier rendez-vous, planétaires pour le second, seront braquées sur l’enceinte villeneuvoise.

2. Une enseigne, enfin. Elisa, exploitant du stade, a donc sollicité les services d’une entreprise de la région parisienne, ECM, pour installer cette semaine sur la façade nord une série de câbles qui, une fois tendus, accueilleront chacune des lettres formant le nom stade Pierre-Mauroy. La même opération de pose de ces supports d’enseigne sera réalisée de demain jusqu’au début de la semaine prochaine sur la façade sud-est. La société Eiffage Énergie se chargera de l’accrochage des lettres.

3. Un nom, mais aussi une marque en façade. En approuvant le 21 juin 2013 le nom de Pierre Mauroy pour le stade, les conseillers communautaires de LMCU ont renoncé au dossier du naming et à une entrée d’argent de 3,5 M € par an. Le carré réservé à la pose de l’enseigne aura réservé quelque suspense auparavant, mais peu de convoitises. Le casinotier Partouche, partenaire maillot du club, était candidat depuis le début à voir briller son nom sur le fronton du stade. Il fut le seul, et sa candidature, pas en odeur de sainteté à la communauté urbaine où on estimait son offre insuffisante, tomba avec le choix de donner le nom de Pierre Mauroy. Un autre partenaire pourrait néanmoins voir sa marque apposée au nom de baptême du stade. En septembre dernier, LMCU a contractualisé un partenariat pour le « petit » naming, autrement dit, la commercialisation des emplacements publicitaires à l’intérieur et à l’extérieur du stade. La banque Crédit Mutuel Nord Europe a raflé la mise principale avec un chèque de 1,4 M € par an qui lui donne droit à un petit emplacement sur la façade du stade, à côté de l’inscription Pierre Mauroy. Deux autres partenaires se partageront les espaces publicitaires à l’intérieur du stade, Carrefour (pour 400 000 €) et l’entreprise de BTP Nacarat, pour 200 000 €.
Heureusement qu'on est tous fous sinon on deviendrait tous dingues.
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matcheu
 
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Messagepar SAV » 22 Mai 2014, 16:41

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Brigitte Macron 2027.
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