par manulosc » 14 Juin 2014, 09:07
Croix: le tournoi international de Pentecôte est «mis en sommeil»
Ce n’est pas une disparition pure et simple. La nouvelle aurait sans doute été trop abrupte. Disons que le tournoi croisien est mis en suspens : il ne connaîtra pas – a priori – sa cinquante-neuvième édition, à la Pentecôte 2015. Une décision prise de manière collégiale au sein du comité directeur de l’Iris club qui, par 14 voix pour et 3 contre, avait, le 4 juin, choisi de soutenir une équipe première en CFA, plutôt qu’une manifestation que le club ne pouvait, pour l’heure, plus assumer.
« Le tournoi est donc mis en stand-by, a confirmé Patrice Weynants, le président de l’Iris, hier midi. En 2013, il avait coûté 140 000 € à la ville. Une dépense qui intégrait la parade du vendredi soir, les repas, l’hébergement, le personnel municipal, les gradins, la sécurité, les transports. Au final, il avait aussi engendré un déficit de 15 000 €. »
Les comptes de l’édition 2014 n’ont pas encore été arrêtés, mais Patrice Weynants a déjà une petite idée du résultat… « C’est zéro, dit-il laconique… Nous avons enregistré 1 180 entrées payantes sur trois jours. En 2013, alors que la météo avait été exécrable, nous en étions à 1 160 ! Il y a dix ans, nous enregistrions 2 500 spectateurs. » Côté croisien, on ne cache évidemment pas que les invitations étaient nombreuses. « Mais ce stade, complète le président, il fallait bien le remplir. »
Alors, sans pour autant enterrer le presque sexagénaire tournoi, Weynants préfère « mettre le dossier de côté », et récupérer 70 000 à 90 000 € que la ville consacrera au club, en plus de la rallonge municipale de 100 000 € (50 000 en septembre 2014, autant en janvier 2015) qui a déjà été votée.
« C’est une décision qui appartient aux gens du club, confie Régis Cauche, le maire UMP. C’est une piste intéressante, mais ce n’est qu’une suspension. Ce tournoi, nous pouvons l’envisager une année sur deux. J’y vois tout de même l’avantage d’une manifestation tous les quinze jours, avec les rencontres de CFA. Il n’y a pas de débat. Je comprends la décision, j’en prends acte. »
la voix du nord.fr