[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar bijams » 10 Juin 2014, 17:24

Hé bin.
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bijams
 
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Messagepar ghostrida! » 10 Juin 2014, 19:38

fernando a écrit:Décidément, il sait bien s'entourer.


Soupçons de fraude fiscale contre le conseiller de Hollande Faouzi Lamdaoui

Par Eric Pelletier et Marcelo Wesfreid, publié le 10/06/2014 à 12:06, mis à jour à 12:11

Faouzi Lamdaoui, chargé des questions d'Egalité et de Diversité à l'Elysée, pourrait être entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire. Les enquêteurs soupçonnent d'éventuels "recel d'abus de biens sociaux" et "fraude fiscale". Une affaire qui ne le concerne "ni de près ni de loin", assure son avocat.



[Exclusif] Après l'affaire Aquilino Morelle, un nouveau dossier embarrassant rattrape un conseiller de François Hollande. Faouzi Lamdaoui, chargé des questions d'égalité et de diversité à l'Elysée, se trouve au centre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris, confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Il pourrait être entendu prochainement.



Magistrats et policiers spécialisés soupçonnent, en effet, l'existence d'irrégularités qui pourraient être qualifiées de "recel d'abus de biens sociaux" et de "fraude fiscale", dans deux sociétés. Ils estiment que ce compagnon de route historique de François Hollande (il fut son chef de cabinet pendant la campagne présidentielle) a été "le gérant de fait" d'Alpha Distributions et d'Alpha (devenue Cronoservice), deux SARL inscrites dans la même société de domiciliation parisienne. La première - dont Lamdaoui était directeur logistique - a été liquidée en juin 2010 et radiée du registre du commerce en mars 2012. La seconde, spécialisée dans la sous-traitance de laboratoires photo, a cessé ses activités en juin 2012 et a été radiée en mars 2014.

Possible dissimulation de "rémunérations élevées"

A l'issue d'une perquisition opérée il y a quelques mois, les enquêteurs se sont interrogés sur les "rémunérations élevées" perçues par Faouzi Lamdaoui et sur une possible dissimulation de ces sommes au fisc. En 2010 déjà, Alpha Distributions avait été épinglée par la Commission des infractions fiscales pour "dissimulation de recettes imposables".

Ce nouveau développement est un rebondissement inattendu dans une procédure amorcée il y a cinq ans, sur fond de différend entre Faouzi Lamdaoui et Mohamed Belaïd, un ex-chauffeur de François Hollande.

Belaïd estime que Faouzi Lamdaoui a, pour créer la société Alpha, usurpé l'identité de son épouse. Celle-ci a déposé plainte en 2009. Les investigations, confiées dans un premier temps à la brigade de répression de la délinquance contre la personne, ne l'ont pas démontré.

Mais des questions ont vu le jour sur l'utilisation des fonds de l'entreprise. Ce qui a conduit, en janvier 2013, la section financière du parquet de Paris à se saisir du dossier et à confier les investigations à l'OCLCIFF, service chargé des principales affaires politico-financières actuelles.

Faouzi Lamdaoui n'a pas donné suite à nos demandes d'entretien. Quant à son avocat, Me Ardavan Amir-Aslani, il a refusé de répondre à L'Express, se bornant à déclarer que ces soupçons ne concernaient son client "ni de près, ni de loin".


C'est pas le mec qui traitait son chauffeur comme un esclave et exigeait qu'il lui fournisse des putains de pains au chocolat lorsqu'i allait le chercher le matin ?
Putain mais les mecs le font exprès, c'est pas possible...
ghostrida!
 
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Messagepar fernando » 10 Juin 2014, 19:43

Bien vu ghostrida! C'est bien lui.

Mais bon, heureux soit Faouzi Lamdaoui. Selon les informations de Charlie, quelques mois après avoir perdu l’usage de son permis de conduire, la faute aux flashages trop fréquents, voilà que le conseiller s’est mis à recevoir des lettres de menaces de mort. Ni une ni deux, une protection policière — avec la voiture qui va avec — lui a été accordée. La République se doit de défendre ses citoyens en danger! Une enquête préliminaire est ouverte en parallèle par le parquet de Paris.
À partir de la mi-mai 2013, deux flics l’attendent donc chaque matin en bas de chez lui à 7 heures, le trimbalent en bagnole officielle pour ses rendez-vous et déjeuners en ville, et le ramènent à la maison, souvent à pas d’heure. À l’Élysée, certains tordent le nez sur cette curieuse affaire, comme au ministère de l’Intérieur, au Service de protection des hautes personnalités (SPHP), qui gère les officiers de sécurité affectés aux protections rapprochées.
(...)
Le 30 juillet, au matin, une équipe de relève attend Faouzi Lamdaoui, quand ce dernier monte dans la voiture. Surprise: monsieur le conseiller élyséen se fâche alors, regrettant que la «consigne» n’ait pas été respectée. «Quelle consigne?», demande l’un des deux officiers de sécurité. «On ne vous a pas dit qu’il faut m’acheter un pain au chocolat le matin?»
Pour le flic en question, un ancien légionnaire dont tout le SPHP connaît le parcours en Bosnie et au Rwanda, la «consigne» ne passe pas. «Les fonctionnaires du SPHP sont des policiers aguerris dont le métier ne consiste pas à faire les courses à la boulangerie», appuie un syndicaliste UNSA Police, Christophe Crépin.


http://www.charliehebdo.fr/news/les-gros-caprices-du-conseiller-de-hollande-1032.html

Un bon gros parvenu qui perd la tête sous les ors de la république, comme Aquillino Morelle. A flinguer ces types là.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar stikky » 10 Juin 2014, 19:50

Ne JAMAIS laisser rêver le petit personnel, on l'a pourtant assez répété !!
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar laurentlille1 » 10 Juin 2014, 22:44

Copé avait raison à propos des arabes qui volent nos pains au chocolat. Ils ont l'air d'adorer ça.
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Messagepar krouw2 » 10 Juin 2014, 23:05

aucun respect pour les vieusques

Jean-Marie Le Pen, "très blessé", n'a plus de contact avec sa fille
Le FN, dirigé par Marine Le Pen, a décidé de ne plus héberger le blog vidéo de son fondateur après ses propos polémiques sur une "fournée" d'artistes.

Mis à jour le 10/06/2014 | 19:51 , publié le 10/06/2014 | 15:43

Après la polémique sur la "fournée" promise par Jean-Marie Le Pen à certains artistes, la scission entre le Front national et son président d'honneur semble engagée. Le parti frontiste a décidé, mardi 10 juin, de ne plus diffuser le blog vidéo hebdomadaire de Jean-Marie Le Pen, selon l'avocat du FN, Wallerand de Saint-Just. C'est dans l'une de ces vidéos que le père de Marine Le Pen avait tenu les propos incriminés, vendredi.

La réponse de Jean-Marie Le Pen n'a pas tardé à fuser. Le fondateur du plus grand parti d'extrême droite de France a déclaré aux Inrocks, au cours d'un entretien téléphonique : "Ma fille m'a poignardé dans le dos. Si je les emmerde, ils n'ont qu'à me tuer. Je ne me suiciderai pas." David Doucet, le journaliste des Inrocks qui rapporte cette information et coauteur d'un livre sur le FN, a tweeté la citation peu après.

Jean-Marie Le Pen s'est également confié au Point.fr. "La courtoisie ne domine pas dans cette affaire. Sur le plan affectif, je suis très blessé", a-t-il concédé. Tout en refusant catégoriquement de démissionner ("Je suis la seule personne du FN à être nommée à vie"), il indique ne plus avoir de contact avec Marine Le Pen. "Je n'ai plus aucune communication avec elle", dit-il, sans préciser qui refuse de parler à l'autre.
Un blog éclipsé "pour des raisons juridiques"

Concernant la fin de la diffusion du blog vidéo sur le site du FN, l'avocat du parti invoque des "raisons juridiques". Il explique que, par le passé, la présidente du parti, Marine Le Pen, a été "visée par des plaintes en tant que directrice de publication du site" à la suite de propos de son père, ajoutant vouloir désormais éviter ce type de mésaventures.

Depuis plusieurs années, Jean-Marie Le Pen utilise cet espace pour livrer ses réflexions personnelles sur les sujets d'actualité. Chaque semaine, la vidéo prend la forme d'une interview plus ou moins préparée dans laquelle il multiplie plaisanteries, ironie et provocations.
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar fernando » 10 Juin 2014, 23:12

La fête des pères s'annonce tendue du côté de St Cloud.
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Messagepar Dogue-son » 10 Juin 2014, 23:13

pas de barbecue cette année ?
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar fernando » 10 Juin 2014, 23:14

:)
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar krouw2 » 10 Juin 2014, 23:46

il fut un temps où il aurait ban pour ça le DS.

Manu merci de faire le nécessaire
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 17 Juin 2014, 21:33

Ca fait reuch la défaite comême.

Mediapart publie la comptabilité complète de Bygmalion

17 juin 2014 | Par Fabrice Arfi et Mathilde Mathieu

Selon une comptabilité interne de la société Bygmalion, le candidat Sarkozy a dissimulé presque 17 millions d'euros de frais de campagne aux autorités de contrôle en 2012. Cette comptabilité contenue dans une clef USB a été récupérée par la police judiciaire. Mediapart y a eu accès en intégralité.

Les chiffres ont parlé, meeting par meeting, prestataire par prestataire. Selon une comptabilité interne de la société Bygmalion récupérée par la police judiciaire et à laquelle Mediapart a également eu accès en intégralité, le candidat Nicolas Sarkozy a dissimulé presque 17 millions d'euros de frais de campagne aux autorités de contrôle en 2012.

Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption ont mis la main, lundi 26 mai, sur une clef USB contenant une double facturation établie par Event & Cie (la filiale événementielle de Bygmalion) pour les 44 meetings électoraux de Nicolas Sarkozy. Dans un premier classeur, sobrement intitulé « Factures 2012 », sont rangées les factures officielles, avec les tarifs déclarés à la commission des comptes de campagne. Dans un second, baptisé « Balances 2012 », se niche une comptabilité secrète avec les prix réels meeting par meeting, souvent trois ou quatre fois plus élevés, parfois jusqu'à sept fois (comme à Marseille).


Les additions sont accablantes. Alors que Nicolas Sarkozy a officiellement réglé 4,3 millions d'euros à Event & Cie pour l'organisation de ses 44 meetings, il a en fait dépensé pour 21,2 millions d'euros (17,7 millions hors taxes) auprès de cette société fondée par deux proches de Jean-François Copé, Bastien Millot et Guy Alves, si l'on en croit leurs archives informatiques qui ne semblent pas avoir été modifiées depuis 2012, selon les constatations de Mediapart.

Vertigineux, l'écart entre les frais déclarés et les frais réels avoisine donc 17 millions d'euros, une somme bien supérieure aux « 11 millions » initialement évoqués par l'avocat de Bygmalion lors de sa conférence de presse du 26 mai. De fait, Me Patrick Maisonneuve avait alors prévenu qu'il s'agissait d'une « fourchette » très approximative.

Quand on tient compte de ces frais de meeting cachés, le compte de Nicolas Sarkozy explose littéralement pour atteindre plus de 39 millions d'euros, bien au-delà du plafond légal fixé à 22,5 millions d'euros. On serait donc loin du dérapage “mineur” repéré par le Conseil constitutionnel en juillet 2013, lorsqu'il a rejeté le compte du candidat, le privant du remboursement de l'État. Désormais, la clef USB de Bygmalion atteste d'une autre histoire : celle d'une fraude industrielle majeure, dissimulée avec la complicité de l'UMP.

Pour que les équipes d'Event & Cie soient payées en intégralité, il a en effet été imaginé que les 17 millions d'euros non facturés à Nicolas Sarkozy seraient supportés illégalement par le parti de Jean-François Copé. La formation politique (largement subventionnée par de l'argent public) a ainsi payé rubis sur l'ongle une cinquantaine de conventions fictives, facturées par Bygmalion entre janvier et juin 2012.

Ces fausses factures, révélées par Libération dès le 14 mai dernier et que Mediapart a pu consulter dans leur totalité, couvrent un montant d'au moins 15,2 millions d'euros (TTC), auquel il faut probablement ajouter quelque 500 000 euros de surfacturations portant sur des événements, eux, bien réels.

Pour illustrer l'ampleur de la triche opérée par l'équipe de Nicolas Sarkozy, Mediapart a rassemblé les données d'Event & Cie dans un tableau permettant de comparer, meeting par meeting, le prix réel d'Event pour les prestations fournies au candidat avec le tarif affiché dans le compte de campagne. Dans la troisième colonne se trouve le différentiel, c’est-à-dire le montant dissimulé à la Commission (il est possible que certains frais engagés par Event & Cie en marge des meetings n’aient pas été déclarés pour la bonne raison qu’ils n’avaient pas de caractère électoral, mais pour des sommes très mineures).


Aucune des 44 factures officielles ne correspond à la réalité. Toutes sont sous-évaluées d'au moins 100 000 euros, bien souvent 200 000 ou 300 000 euros. Dans neuf cas, ce sont plus de 500 000 euros de frais qui ont été masqués à la commission des comptes de campagne. À Villepinte, la part dissimulée grimpe jusqu'à 1,37 million…


Pis encore : pour le rassemblement géant de la Concorde, scénarisé par l'entreprise concurrente Agence publics, aucune prestation de Bygmalion ne figure dans le compte de campagne. Or, d'après les fichiers que nous avons épluchés, Event & Cie aurait travaillé en coulisse pour 1,87 million d'euros. Idem pour le Trocadéro : seules les équipes d'Agence publics apparaissent facialement dans le compte de Sarkozy, alors que Bygmalion était aussi dans le coup pour 576 000 euros, si l'on en croit ses propres chiffres.

D’autres données gravées dans la clef USB prouvent le caractère bidon des factures déposées dans le compte de campagne. Pour chaque meeting, l’entreprise a en effet listé les prestataires extérieurs auxquels elle a dû faire appel (pour la sonorisation, l’image, la retransmission sur internet, etc.) et les sommes qu’elle leur a versées. Mediapart a pu vérifier leur exactitude auprès de plusieurs sous-traitants.

Ainsi, à Nice, Event & Cie a déboursé 412 257 euros pour payer ses prestataires ; or dans le compte de campagne officiel, Event & Cie n’a facturé que 98 972 euros à Nicolas Sarkozy pour l’ensemble du meeting, marge comprise. Et c’est pareil dans chaque ville. Ligne après ligne, le trucage massif du compte ne fait plus aucun doute.

Plusieurs médias ont raconté comment la campagne de Nicolas Sarkozy s'était emballée en 2012, comment le candidat s'est grisé au point de réclamer presque une réunion publique par jour. Il fallait toujours plus de drapeaux, de caméras mobiles, l'un des meilleurs réalisateurs de Paris... Mais jusqu'ici, on manquait cruellement de chiffres et d’éléments matériels.

Cette fois, les policiers les ont entre les mains. Dès le 26 mai, jour de la perquisition au siège du groupe Bygmalion, ils ont aussi entendu son président, Guy Alves, ainsi que Franck Attal, le responsable opérationnel pour la présidentielle, avant de recueillir, quelques jours plus tard, le témoignage du comptable maison.

Estampillé “copéiste”, Guy Alves a assuré aux policiers que les conventions fictives réglées par l’UMP à Bygmalion n’ont servi qu’à couvrir Nicolas Sarkozy – pas question pour lui de laisser penser qu’elles auraient alimenté une caisse noire au bénéfice de son ancien mentor. Les policiers s'efforcent depuis d'authentifier ses fichiers informatiques, de contrôler qu'ils n'ont pas été manipulés. Un travail de bénédictin.

En parallèle, ils vont aussi calculer la marge engrangée par la société et vérifier l’exactitude des chiffres avancés par ses dirigeants dans les médias – ils ont parlé d'une marge autour de 25 %. D’après nos calculs, basés sur les chiffres contenus dans la clef USB, Event & Cie a retiré 4,9 millions d’euros (hors taxes) de la campagne présidentielle, avant déduction des charges internes (salaires maison, cotisations, etc.). Dans les comptes 2012 de la société, que nous avons pu consulter, Event & Cie affiche ainsi un résultat avant impôt de 4,66 millions d’euros (soit une marge de 23,1 %) et de 3,07 millions après impôts.

Mais le principal enjeu de l’enquête préliminaire va désormais consister à identifier les responsabilités des uns et des autres dans la mise en œuvre de ce vaste système de fausse facturation pour masquer le trucage massif des comptes de campagne d’un ancien président de la République.
« Impossible que Lambert ne soit pas au courant »

Interrogé par Mediapart, Jérôme Lavrilleux est l’un des rares à assumer publiquement le délit qu’il a commis, au point d’affirmer : « Ma carrière politique est désormais terminée et je serai probablement condamné, je le sais. » À la fois ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé à l’UMP, il ne retient aujourd’hui plus ses flèches : « Ça rend service à beaucoup de monde, je crois, que je sois le coupable idéal. Mais la seule personne qui pouvait savoir, celui qui avait une vision de tout ce qu'il se passait, c'était le directeur de campagne, Guillaume Lambert. Il est rigoureusement impossible qu'il ne soit pas au courant, tout comme le directeur général des services de l'UMP (Éric Césari, qui n'a pas donné suite à nos sollicitations - ndlr). Sinon, ils faisaient quoi de leur journée ? »
Jérôme Lavrilleux, bras droit de Copé et directeur adjoint de campagne de Sarkozy. Jérôme Lavrilleux, bras droit de Copé et directeur adjoint de campagne de Sarkozy. © Reuters

Selon son récit des événements, la décision portant sur la mise en place d’un système de fausses factures pour masquer le dérapage des frais de campagne n’aurait été prise qu’« entre le 6 mai et le mois de juillet, lors d'une réunion dans le bureau d'Éric Césari en présence du directeur de campagne Guillaume Lambert, de Franck Attal de Bygmalion, et Fabienne Liadzé, la directrice financière de l'UMP ». « J'en ai été informé une heure après. Et moi, j'assume d'avoir validé », précise-t-il. Dans la presse, des sources internes à Bygmalion ont plutôt évoqué la date de la « mi-avril ».

De son côté, l’ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, désormais préfet de Lozère, balaie toutes les accusations par la voix de son avocat. « S'il y avait eu pour 17 millions de plus, cela se serait vu ! Il y a peut-être une facturation qui a dérapé, mais sûrement pas les frais de campagne. Mon client a fait très attention, il rognait sur toutes les dépenses. Il a essayé et a même réussi à faire baisser les prestations, notamment après les meetings de Marseille et Annecy dont les prix étaient hallucinants », déclare Me Christophe Ingrain à Mediapart.

L’argument fait sursauter son ancien adjoint, Jérôme Lavrilleux : « Cette position ne résiste pas à l'examen des faits trente secondes ! Si, comme ils le disent, ils ont trouvé les prestations de Bygmalion trop chères après les meetings d’Annecy et Marseille, pourquoi les avoir gardés après, avec les mêmes fournisseurs et pourquoi les avoir fait travailler en plus d'autres prestataires sur des gros meetings comme le Trocadéro ou Villepinte ? C’est absurde. »

L’ancien directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy répète l’histoire d’une campagne qui s’emballe comme un train fou, impossible à freiner. « C'était démentiel, chaque meeting était un véritable plateau télé. Tout se décidait au jour le jour », se souvient-il. Ce récit nous a été confirmé par plusieurs acteurs de premier plan de la campagne, qui ont été ou vont être entendus par les enquêteurs.

« Il faut laisser l’enquête se faire », balaye l’ancien trésorier de Nicolas Sarkozy, qui souhaite se dégager de toute responsabilité. « Il y avait un ordonnateur des dépenses et un payeur, déclare Philippe Briand. Moi, j’étais le payeur. C’est Guillaume Lambert qui m’envoyait les factures. C’est lui aussi qui commandait les meetings, même si je pense qu’il avait concédé cette tâche à Jérôme Lavrilleux. Moi, les seules factures que j’ai vues sont celles du compte de campagne. On pouvait penser que c’était déjà bien tarifé, puisque François Hollande a dépensé 50 % de moins que nous en meetings. »

L’avocat de l’UMP, Me Philippe Blanchetier, qui a défendu Nicolas Sarkozy devant le Conseil constitutionnel à l’été 2013, souligne pour sa part qu’« il y a déjà 13,7 millions d’euros de manifestations publiques déclarées dans le compte. C’est un chiffre en ligne avec ce qui a été fait sur toutes les présidentielles depuis 1995. D’ailleurs, la question d’éventuelles sous-facturations n’a jamais été soulevée par la commission des comptes de campagne, qui ausculte pourtant chaque dépense ! » Pas sûr que les comptes de 1995, truqués du côté d’Édouard Balladur comme de Jacques Chirac, soient une référence.
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Messagepar Dageek » 17 Juin 2014, 21:38

Ça en est ou le financement par Khadafi au final? c'était du fake ou quoi? Les gars des Chiffres et de Lettres sont dessus?
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Dageek
 
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Messagepar fernando » 17 Juin 2014, 21:42

Y'a des juges qui doivent être au taquet sur cette histoire en espérant sortir quelque chose de concret avant 2017. Le pb c'est que les responsables libyens sont soit morts soit réfugiés à l'étranger en échange de leur silence.
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Messagepar King Kong » 17 Juin 2014, 21:45

ou assassinés par sarkobhl
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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Messagepar Der » 17 Juin 2014, 22:17

fernando a écrit:Ca fait reuch la défaite comême.

Mediapart publie la comptabilité complète de Bygmalion

17 juin 2014 | Par Fabrice Arfi et Mathilde Mathieu

Selon une comptabilité interne de la société Bygmalion, le candidat Sarkozy a dissimulé presque 17 millions d'euros de frais de campagne aux autorités de contrôle en 2012. Cette comptabilité contenue dans une clef USB a été récupérée par la police judiciaire. Mediapart y a eu accès en intégralité.

Les chiffres ont parlé, meeting par meeting, prestataire par prestataire. Selon une comptabilité interne de la société Bygmalion récupérée par la police judiciaire et à laquelle Mediapart a également eu accès en intégralité, le candidat Nicolas Sarkozy a dissimulé presque 17 millions d'euros de frais de campagne aux autorités de contrôle en 2012.

Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption ont mis la main, lundi 26 mai, sur une clef USB contenant une double facturation établie par Event & Cie (la filiale événementielle de Bygmalion) pour les 44 meetings électoraux de Nicolas Sarkozy. Dans un premier classeur, sobrement intitulé « Factures 2012 », sont rangées les factures officielles, avec les tarifs déclarés à la commission des comptes de campagne. Dans un second, baptisé « Balances 2012 », se niche une comptabilité secrète avec les prix réels meeting par meeting, souvent trois ou quatre fois plus élevés, parfois jusqu'à sept fois (comme à Marseille).


Les additions sont accablantes. Alors que Nicolas Sarkozy a officiellement réglé 4,3 millions d'euros à Event & Cie pour l'organisation de ses 44 meetings, il a en fait dépensé pour 21,2 millions d'euros (17,7 millions hors taxes) auprès de cette société fondée par deux proches de Jean-François Copé, Bastien Millot et Guy Alves, si l'on en croit leurs archives informatiques qui ne semblent pas avoir été modifiées depuis 2012, selon les constatations de Mediapart.

Vertigineux, l'écart entre les frais déclarés et les frais réels avoisine donc 17 millions d'euros, une somme bien supérieure aux « 11 millions » initialement évoqués par l'avocat de Bygmalion lors de sa conférence de presse du 26 mai. De fait, Me Patrick Maisonneuve avait alors prévenu qu'il s'agissait d'une « fourchette » très approximative.

Quand on tient compte de ces frais de meeting cachés, le compte de Nicolas Sarkozy explose littéralement pour atteindre plus de 39 millions d'euros, bien au-delà du plafond légal fixé à 22,5 millions d'euros. On serait donc loin du dérapage “mineur” repéré par le Conseil constitutionnel en juillet 2013, lorsqu'il a rejeté le compte du candidat, le privant du remboursement de l'État. Désormais, la clef USB de Bygmalion atteste d'une autre histoire : celle d'une fraude industrielle majeure, dissimulée avec la complicité de l'UMP.

Pour que les équipes d'Event & Cie soient payées en intégralité, il a en effet été imaginé que les 17 millions d'euros non facturés à Nicolas Sarkozy seraient supportés illégalement par le parti de Jean-François Copé. La formation politique (largement subventionnée par de l'argent public) a ainsi payé rubis sur l'ongle une cinquantaine de conventions fictives, facturées par Bygmalion entre janvier et juin 2012.

Ces fausses factures, révélées par Libération dès le 14 mai dernier et que Mediapart a pu consulter dans leur totalité, couvrent un montant d'au moins 15,2 millions d'euros (TTC), auquel il faut probablement ajouter quelque 500 000 euros de surfacturations portant sur des événements, eux, bien réels.

Pour illustrer l'ampleur de la triche opérée par l'équipe de Nicolas Sarkozy, Mediapart a rassemblé les données d'Event & Cie dans un tableau permettant de comparer, meeting par meeting, le prix réel d'Event pour les prestations fournies au candidat avec le tarif affiché dans le compte de campagne. Dans la troisième colonne se trouve le différentiel, c’est-à-dire le montant dissimulé à la Commission (il est possible que certains frais engagés par Event & Cie en marge des meetings n’aient pas été déclarés pour la bonne raison qu’ils n’avaient pas de caractère électoral, mais pour des sommes très mineures).


Aucune des 44 factures officielles ne correspond à la réalité. Toutes sont sous-évaluées d'au moins 100 000 euros, bien souvent 200 000 ou 300 000 euros. Dans neuf cas, ce sont plus de 500 000 euros de frais qui ont été masqués à la commission des comptes de campagne. À Villepinte, la part dissimulée grimpe jusqu'à 1,37 million…


Pis encore : pour le rassemblement géant de la Concorde, scénarisé par l'entreprise concurrente Agence publics, aucune prestation de Bygmalion ne figure dans le compte de campagne. Or, d'après les fichiers que nous avons épluchés, Event & Cie aurait travaillé en coulisse pour 1,87 million d'euros. Idem pour le Trocadéro : seules les équipes d'Agence publics apparaissent facialement dans le compte de Sarkozy, alors que Bygmalion était aussi dans le coup pour 576 000 euros, si l'on en croit ses propres chiffres.

D’autres données gravées dans la clef USB prouvent le caractère bidon des factures déposées dans le compte de campagne. Pour chaque meeting, l’entreprise a en effet listé les prestataires extérieurs auxquels elle a dû faire appel (pour la sonorisation, l’image, la retransmission sur internet, etc.) et les sommes qu’elle leur a versées. Mediapart a pu vérifier leur exactitude auprès de plusieurs sous-traitants.

Ainsi, à Nice, Event & Cie a déboursé 412 257 euros pour payer ses prestataires ; or dans le compte de campagne officiel, Event & Cie n’a facturé que 98 972 euros à Nicolas Sarkozy pour l’ensemble du meeting, marge comprise. Et c’est pareil dans chaque ville. Ligne après ligne, le trucage massif du compte ne fait plus aucun doute.

Plusieurs médias ont raconté comment la campagne de Nicolas Sarkozy s'était emballée en 2012, comment le candidat s'est grisé au point de réclamer presque une réunion publique par jour. Il fallait toujours plus de drapeaux, de caméras mobiles, l'un des meilleurs réalisateurs de Paris... Mais jusqu'ici, on manquait cruellement de chiffres et d’éléments matériels.

Cette fois, les policiers les ont entre les mains. Dès le 26 mai, jour de la perquisition au siège du groupe Bygmalion, ils ont aussi entendu son président, Guy Alves, ainsi que Franck Attal, le responsable opérationnel pour la présidentielle, avant de recueillir, quelques jours plus tard, le témoignage du comptable maison.

Estampillé “copéiste”, Guy Alves a assuré aux policiers que les conventions fictives réglées par l’UMP à Bygmalion n’ont servi qu’à couvrir Nicolas Sarkozy – pas question pour lui de laisser penser qu’elles auraient alimenté une caisse noire au bénéfice de son ancien mentor. Les policiers s'efforcent depuis d'authentifier ses fichiers informatiques, de contrôler qu'ils n'ont pas été manipulés. Un travail de bénédictin.

En parallèle, ils vont aussi calculer la marge engrangée par la société et vérifier l’exactitude des chiffres avancés par ses dirigeants dans les médias – ils ont parlé d'une marge autour de 25 %. D’après nos calculs, basés sur les chiffres contenus dans la clef USB, Event & Cie a retiré 4,9 millions d’euros (hors taxes) de la campagne présidentielle, avant déduction des charges internes (salaires maison, cotisations, etc.). Dans les comptes 2012 de la société, que nous avons pu consulter, Event & Cie affiche ainsi un résultat avant impôt de 4,66 millions d’euros (soit une marge de 23,1 %) et de 3,07 millions après impôts.

Mais le principal enjeu de l’enquête préliminaire va désormais consister à identifier les responsabilités des uns et des autres dans la mise en œuvre de ce vaste système de fausse facturation pour masquer le trucage massif des comptes de campagne d’un ancien président de la République.
« Impossible que Lambert ne soit pas au courant »

Interrogé par Mediapart, Jérôme Lavrilleux est l’un des rares à assumer publiquement le délit qu’il a commis, au point d’affirmer : « Ma carrière politique est désormais terminée et je serai probablement condamné, je le sais. » À la fois ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé à l’UMP, il ne retient aujourd’hui plus ses flèches : « Ça rend service à beaucoup de monde, je crois, que je sois le coupable idéal. Mais la seule personne qui pouvait savoir, celui qui avait une vision de tout ce qu'il se passait, c'était le directeur de campagne, Guillaume Lambert. Il est rigoureusement impossible qu'il ne soit pas au courant, tout comme le directeur général des services de l'UMP (Éric Césari, qui n'a pas donné suite à nos sollicitations - ndlr). Sinon, ils faisaient quoi de leur journée ? »
Jérôme Lavrilleux, bras droit de Copé et directeur adjoint de campagne de Sarkozy. Jérôme Lavrilleux, bras droit de Copé et directeur adjoint de campagne de Sarkozy. © Reuters

Selon son récit des événements, la décision portant sur la mise en place d’un système de fausses factures pour masquer le dérapage des frais de campagne n’aurait été prise qu’« entre le 6 mai et le mois de juillet, lors d'une réunion dans le bureau d'Éric Césari en présence du directeur de campagne Guillaume Lambert, de Franck Attal de Bygmalion, et Fabienne Liadzé, la directrice financière de l'UMP ». « J'en ai été informé une heure après. Et moi, j'assume d'avoir validé », précise-t-il. Dans la presse, des sources internes à Bygmalion ont plutôt évoqué la date de la « mi-avril ».

De son côté, l’ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, désormais préfet de Lozère, balaie toutes les accusations par la voix de son avocat. « S'il y avait eu pour 17 millions de plus, cela se serait vu ! Il y a peut-être une facturation qui a dérapé, mais sûrement pas les frais de campagne. Mon client a fait très attention, il rognait sur toutes les dépenses. Il a essayé et a même réussi à faire baisser les prestations, notamment après les meetings de Marseille et Annecy dont les prix étaient hallucinants », déclare Me Christophe Ingrain à Mediapart.

L’argument fait sursauter son ancien adjoint, Jérôme Lavrilleux : « Cette position ne résiste pas à l'examen des faits trente secondes ! Si, comme ils le disent, ils ont trouvé les prestations de Bygmalion trop chères après les meetings d’Annecy et Marseille, pourquoi les avoir gardés après, avec les mêmes fournisseurs et pourquoi les avoir fait travailler en plus d'autres prestataires sur des gros meetings comme le Trocadéro ou Villepinte ? C’est absurde. »

L’ancien directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy répète l’histoire d’une campagne qui s’emballe comme un train fou, impossible à freiner. « C'était démentiel, chaque meeting était un véritable plateau télé. Tout se décidait au jour le jour », se souvient-il. Ce récit nous a été confirmé par plusieurs acteurs de premier plan de la campagne, qui ont été ou vont être entendus par les enquêteurs.

« Il faut laisser l’enquête se faire », balaye l’ancien trésorier de Nicolas Sarkozy, qui souhaite se dégager de toute responsabilité. « Il y avait un ordonnateur des dépenses et un payeur, déclare Philippe Briand. Moi, j’étais le payeur. C’est Guillaume Lambert qui m’envoyait les factures. C’est lui aussi qui commandait les meetings, même si je pense qu’il avait concédé cette tâche à Jérôme Lavrilleux. Moi, les seules factures que j’ai vues sont celles du compte de campagne. On pouvait penser que c’était déjà bien tarifé, puisque François Hollande a dépensé 50 % de moins que nous en meetings. »

L’avocat de l’UMP, Me Philippe Blanchetier, qui a défendu Nicolas Sarkozy devant le Conseil constitutionnel à l’été 2013, souligne pour sa part qu’« il y a déjà 13,7 millions d’euros de manifestations publiques déclarées dans le compte. C’est un chiffre en ligne avec ce qui a été fait sur toutes les présidentielles depuis 1995. D’ailleurs, la question d’éventuelles sous-facturations n’a jamais été soulevée par la commission des comptes de campagne, qui ausculte pourtant chaque dépense ! » Pas sûr que les comptes de 1995, truqués du côté d’Édouard Balladur comme de Jacques Chirac, soient une référence.



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DIDN'T READ! LOL
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar Dageek » 17 Juin 2014, 22:18

LouuuuuuuuuuL ce gif putain
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Messagepar stikky » 18 Juin 2014, 07:40

'tain Der :o)
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar fernando » 18 Juin 2014, 08:29

loul Der
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar ursulet » 18 Juin 2014, 17:27

je pleure putain. ce gif tue!
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar krouw2 » 20 Juin 2014, 23:58

Affaire Bygmalion : les notes d'un expert comptable montrent que Lavrilleux n'aurait pas dit la vérité et dédouanent Sarkozy

Pour justifier la prise en charge par l'UMP de frais de campagne de Nicolas Sarkozy, le bras droit de Jean-François Copé avait expliqué qu'il y avait eu une double facturation. Impossible selon un expert.



Le Point va-t-il relancer l'affaire Bygmalion ? Il semblerait. L'hebdomadaire publie sur son site internet un reportage qui montre que les notes de l'exper-comptable de la campagne de Nicolas Sarkozy viennent contredire les justifications avancées par Jérôme Lavrilleux. Pour se justifier la prise en charge par l'UMP de frais de campagne exorbitants de l'ancien président, le bras droit de Jean-François Copé avait en effet expliqué qu'il y avait eu une double facturation. Impossible selon un expert.

Dans deux notes de mars et avril 2012, Pierre Godet, l'expert-comptable signataire du compte de campagne pour l'Association de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy 2012 (AFCNS 2012), met en garde sur les dépassements de frais et "recommande des solutions légales pour éviter un dépassement du plafond des dépenses autorisées".

Dans un premier rapport, il prévient que le "budget prévisionnel dépasse le plafond de 642 000 euros" et préconise "une stricte limitation des dépenses restant à engager (...) en particulier en ce qui concerne les dépenses de meeting, une renégociation dans la limite des prix du marché des contrats engendrant les coûts les plus importants (site internet...), une interdiction absolue d'engager toute dépense complémentaire par rapport aux dépenses budgétées...)". D'après Le Point.fr, l'homme expérimenté en la matière n'a pas certifié "des comptes qui auraient comporté une facture de 350 000 euros pour un meeting qui en vaut en réalité 90 000"

Dans le second rapport adressé directement à Nicolas Sarkozy, il prévient encore que "l'équipe ne pourra utiliser pour le second tour que 2 670 000 euros, il n'y a plus de marge de sécurité". Il demande que des dépenses soient engagées et dit que "si les dépenses dépassent le plafond autorisé, les frais de Nicolas Sarkozy ne seront pas remboursés". Surtout, "à aucun moment il ne fait état de factures qui creuseraient un trou de plusieurs millions d'euros comme Jérôme Lavrilleux a pu le déclarer récemment" écrit Le Point.

Plus tard, Pierre Godet va établir les comptes de campagne en date du 28 juin 2012 à partir des éléments fournis "par la direction financière et administrative de l'UMP, qui a centralisé toutes les factures de la campagne présidentielle". Les comptes seront finalement invalidés par le Conseil constitutionne qui décidera de comptabiliser des réunions ayant eu lieu avant le début de la campagne officielle. Où sont donc passés les millions évoqués par Jérôme Lavrilleux ? Y-a-t-il eu enrichissement personnel d'un acteur de cette affaire ? Le Point ne donne pas la solution au final mais s'interroge "si ces fausses factures n'ont pas couvert des dépassements imaginaires de campagne de Sarkozy, à quoi ont-elles servi ?"

Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/affaire ... 6Jbwvrg.99
Hollande 2027
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Messagepar bijams » 21 Juin 2014, 12:25

Pourquoi doit on payer (rembourser) leur frais de campagne ?

Je ne comprends pas.
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bijams
 
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Messagepar krouw2 » 24 Juin 2014, 12:35

Les Femen attaquent une petite fille de 7 ans qui voulait célébrer la Fête des Pères

Les Femen font encore parler d’elles. Plusieurs activistes du groupe féministe ont mené hier dans la capitale une action symbolique en attaquant une petite fille qui s’apprêtait à rejoindre son papa pour lui souhaiter la Fête des Pères.

Inna Shevshenko, membre du groupe qui s’en est pris à la petite Marine, 7 ans, explique vouloir interpeller l’opinion sur le thème de la domination masculine. « Le Fête des Pères n’est que la célébration du patriarcat que nous combattons depuis toujours » pouvait-t-on lire comme unique commentaire sous la vidéo de l’action publiée sur le site internet des Femen.

La vidéo montre comment quatre activistes s’en sont prises à la petite fille qui attendait son papa pour lui remettre un collier de nouilles accompagné d’un dessin comportant le message « Pour le meilleur papa du monde ». L’action n’a duré qu’une petite minute. Comme à leur habitude, les jeunes femmes avaient recouvert leur corps de messages anti-patriarcat avant de surprendre la petite fille pour l’asperger de faux sang tout en répétant la phrase « Daddy I hate you !! ».

Après avoir mis en pièces les cadeaux de la petite Marine et uriné sur plusieurs photos de son papa, les activistes ont pris la fuite non sans lancer un dernier chant militant dans les oreilles de leur victime. « Je ne comprends pas. Mon papa est pourtant très gentil. Elles devraient le voir quand il imite la grenouille » a réagi la petite en larmes les pieds dans une flaque de faux sang quelques minutes après l’action.

http://www.legorafi.fr/2014/06/16/les-f ... des-peres/

tiacru aoué?
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Messagepar fernando » 24 Juin 2014, 13:39

Pas mal ^^
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Messagepar fernando » 24 Juin 2014, 13:40

Des nouvelles de Paul Bismuth



Financement libyen : des notes accusant Sarkozy retrouvées chez un avocat

24 juin 2014 | Par Fabrice Arfi et Michel Deléan



De mystérieuses notes “blanches” mettant en cause Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements libyens ont été retrouvées dans le cabinet d’un avocat d’affaires parisien, au hasard d’une perquisition dans un tout autre dossier. Le juge Tournaire soupçonne que des informations contenues dans ces documents puissent émaner des services secrets.


Le hasard fait parfois bien les choses. De mystérieuses notes “blanches” mettant en cause Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements libyens ont été retrouvées, mercredi 11 juin, dans le cabinet d’un avocat d’affaires parisien au hasard d’une perquisition judiciaire dans un tout autre dossier, selon des informations recueillies par Mediapart.

Le juge anticorruption Serge Tournaire, chargé de traquer les financements occultes du clan Sarkozy par le régime Kadhafi, semble soupçonner que certaines des informations contenues dans ces documents puissent émaner directement des services secrets français. Il réclame aujourd’hui le versement à son dossier d’instruction de ces notes, actuellement placées sous scellés. Mais l’Ordre des avocats de Paris, présent à chaque perquisition dans un cabinet, s’oppose à cette transmission. Une audience devant un juge des libertés s’est tenue vendredi 13 juin et une décision doit être rendue cette semaine, selon plusieurs sources judiciaires.

Un différend entre avocats associés est à l’origine de la procédure initiale. Vincent Delaporte, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, a dénoncé récemment auprès de son ordre professionnel les activités de son associé depuis 1987, François-Henri Briard. Le président de l’Ordre des avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation a immédiatement adressé une plainte au parquet, pour des faits présumés de « corruption », « faux » et « abus de confiance ».

Le dossier a été confié au juge d’instruction parisien Roger Le Loire, qui a donc fait effectuer des perquisitions mercredi 11 juin dans trois cabinets d’avocats : celui de François-Henri Briard, ainsi que ceux de deux confrères avec qui il avait travaillé sur des dossiers monégasques, Pierre-Charles Ranouil, du cabinet August et Debouzy, et Thierry Lacoste, connu pour défendre le prince Albert de Monaco et Richard Attias, l’actuel mari de Cécilia ex-Sarkozy. Aucun des avocats perquisitionnés n’a souhaité faire de commentaires.

C’est au cabinet du dernier, Me Lacoste, que les mystérieuses notes “blanches” – c’est-à-dire sans en-tête ni signature – ont été découvertes. Les événements ont eu lieu de la manière suivante, d’après ce que Mediapart a pu reconstituer : une première magistrate, chargée d’exécuter la perquisition initiale chez Me Lacoste, a découvert fortuitement dans une chemise plusieurs notes confidentielles dont au moins trois portent sur l’affaire des financements libyens – d’autres, classées “confidentiel” et semblant émaner de services de renseignements, évoquent des sujets liés au terrorisme international. La magistrate a immédiatement appelé son confrère Tournaire, lequel a procédé à son tour à une perquisition en lien avec le dossier Kadhafi/Sarkozy.


D’après des sources informées de l’enquête, les notes en question évoqueraient la corruption par le régime Kadhafi du clan Sarkozy, ainsi que celle d’un homme politique français réputé proche de l’ancienne dictature. Des informations sur quelques-uns des acteurs clés de ces financements occultes en Libye, comme Abdallah Senoussi (ancien chef des services secrets intérieurs) et Béchir Saleh (ex-directeur de cabinet de Kadhafi), seraient également contenues dans ces notes. L’avocat Thierry Lacoste a indiqué, d’après nos informations, que les documents avaient été rédigés par un journaliste-écrivain français qui a ses entrées dans plusieurs services secrets, mais il n’a pas livré son identité à la justice.

D’après un témoin, le juge Tournaire s’est d’ailleurs ému lors de l’audience du 13 juin devant le juge des libertés du peu de collaboration des services français dans son dossier : « J’ai l’impression que les services ne jouent pas le jeu. » D’où son intérêt pour de tels documents.

Les écoutes judiciaires ordonnées dans ce dossier, que ce soit sur Nicolas Sarkozy, les anciens ministres Brice Hortefeux et Claude Guéant ou encore le préfet Michel Gaudin, ont ainsi permis de découvrir l’emprise de l’ancien président de la République sur l’appareil policier et judiciaire pour tenter de freiner l’enquête des juges dans l’affaire des financements libyens. Comme Mediapart l’a déjà raconté, les juges sont même parvenus à identifier un agent de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI, ex-DCRI), affecté au suivi des affaires libyennes, comme “taupe” de la Sarkozie dans cette histoire.

Une écoute judiciaire du 24 juin 2013 entre Nicolas Sarkozy et son directeur de cabinet, Michel Gaudin, évoquant une demande de renseignements auprès de l’actuel patron de la DGSI, Patrick Calvar, a par ailleurs mis en lumière le contrôle que l’ancien chef de l’État pense encore avoir sur l’appareil policier : « Mais il nous est fidèle, lui ? » s’était interrogé Nicolas Sarkozy au sujet de M. Calvar.

L’enquête des juges a déjà provoqué la chute d’un ancien directeur de la police judiciaire parisienne, Christian Flaesch, surpris dans une écoute téléphonique de novembre 2013 en train de préparer l’ancien ministre Brice Hortefeux à une audition judiciaire en lien avec le dossier libyen. Le policier était allé jusqu’à souffler quel type de questions allaient lui être posées et quel document apporter pour assurer ses arrières.

D’autres écoutes, réalisées début 2014 sur un téléphone portable de Nicolas Sarkozy acheté sous un nom d’emprunt – le désormais célèbre “Paul Bismuth” , avaient quant à elles montré que l’ancien président et son avocat, Me Thierry Herzog, s’étaient inquiétés le 1er février d’une éventuelle perquisition judiciaire, toujours en lien avec le dossier libyen.

Dans cette écoute, l’ancien président demandait à son avocat « de prendre contact avec nos amis pour qu’ils soient attentifs ». « On ne sait jamais », ajoutait Nicolas Sarkozy. Son avocat précisa qu’il allait « appeler (son) correspondant ce matin (…) parce qu’ils sont obligés de passer par lui ». Vu la sensibilité de la manœuvre, Nicolas Sarkozy s’était montré inquiet quant à la façon de consulter la source. Thierry Herzog l'avait rassuré, lui indiquant qu’il avait « un discours avec lui qui est prêt », c’est-à-dire un message codé pour communiquer. « Il comprend tout de suite de quoi l'on parle. » Les juges aussi.
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Messagepar rodolfo » 24 Juin 2014, 20:57

Sinon, la courbe du chomage, à part dans notre cul, quelqu'un sait quelle direction elle prend?
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Messagepar Dogue-son » 24 Juin 2014, 22:13

stabilisation montante sans doute
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar rhazelle » 24 Juin 2014, 22:35

tin les dossiers qui s'accumulent pour Sarko et son ancienne garde rapprochée.. à part être un connard qui a donné à l'ump, jvois pas qui peut voter pour lui.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar fernando » 24 Juin 2014, 22:45

Dogue-son a écrit:stabilisation montante sans doute


Tu devrais être spin doctor toi.
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Messagepar fernando » 25 Juin 2014, 11:27

Bygmalion : le trop cher hébergement du site du groupe UMP


Dans son édition du mercredi 25 juin, Le Canard enchaîné révèle que le groupe UMP à l'Assemblée nationale a confié à la société Bygmalion, dirigée par des proches de Jean-François Copé, l'hébergement de son site web. Le tarif pratiqué a de quoi étonner : 3 588 euros par mois en 2011 (et jusqu'à 22 676 euros pour le seul mois de novembre), alors que Bygmalion sous-traitait en réalité cette prestation à la société OVH. Les tarifs de cette dernière ? De 5 à 20,83 euros par mois, soit de 250 à 1 000 fois moins cher.
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Messagepar matcheu » 25 Juin 2014, 11:38

En fait c'est Bygmalion qui a facturé le transfert de Keita à l'OL.
Heureusement qu'on est tous fous sinon on deviendrait tous dingues.
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