pourquoi les joueurs du LOSC sont-ils des dogues ?
Untel révèle, l’air entendu, que la femme d’Henri Jooris, grand manitou de l’Olympique lillois au début du siècle dernier, possédait un splendide représentant de cette race taillée pour le combat. Tel autre se souvient, sur le ton du vieux sage à qui on ne la fait pas, qu’un club de corniauds spécialisé dans les boxers flanquait autrefois le stade Grimonprez-Jooris, et qu’il ne faut pas chercher plus loin cette inspiration canine.
Fariboles, selon Patrick Robert, accroché à la thèse de la trouvaille journalistique : « Ça remonte aux années 30. Après un match contre Paris gagné par l’Olympique lillois au Parc, un journaliste parisien a comparé les joueurs à des dogues parce qu’ils ne lâchaient rien. » Si ce lointain confrère avait usé d’une image moins flatteuse, comme le morpion ou l’agent du fisc, la postérité eût sans doute été tout autre.
Mais ce fut le dogue.