[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Sachalosc » 01 Août 2014, 11:42

Comment tu peux utiliser le mot "goy" comme une insulte en tant qu'antisémite ? Je capte pas trop la subtilité.
Sachalosc
 
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Messagepar ursulet » 01 Août 2014, 12:20

Sachalosc a écrit:Comment tu peux utiliser le mot "goy" comme une insulte en tant qu'antisémite ? Je capte pas trop la subtilité.


chercher de la subtilité chez kk...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar fernando » 01 Août 2014, 13:53

Yep, autant chercher de la finesse technique dans les prises de balle de Nolan Roux.
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Messagepar krouw2 » 01 Août 2014, 14:05

tintékon ^^
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 03 Août 2014, 10:53

Ca va pas plaire à Laurent mais tant pire.


Les Etats-Unis votent une nouvelle aide pour Israël

Le Congrès américain a adopté tard vendredi soir le principe d'une aide de 225 millions de dollars (167 millions d'euros) pour le système de défense antimissile « Dôme de fer », utilisé actuellement par Israël pour intercepter les roquettes tirées à partir de la bande de Gaza.

La Chambre des représentants a adopté la mesure à une écrasante majorité, 395 votes pour et 8 contre, alors que le Sénat avait auparavant voté le texte à l'unanimité. Il ne manque plus à présent que la signature de Barack Obama pour valider cette aide. Au total, les Etats-Unis ont prévu de consacrer 30 milliards de dollars (22 milliards d'euros) à l'aide militaire à Israël entre 2009 et 2018.

Ca c'est un engagement concret pour la paix dans la région.
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Messagepar rhazelle » 03 Août 2014, 11:20

ils financent pour avoir une base arrière dans la région?
quel intérêt ? scusez ma méconnaissance des enjeux géopolitiques.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar fernando » 03 Août 2014, 11:44

Ils ont suffisamment de relais politiques aux US pour que les states soutiennent et financent Israël en toutes circonstances, même quand le gouvernement israélien pisse ostensiblement à la raie d'Obama ou de John Kerry. T'as intérêt (entre autres choses) à être ouvertement et ardemment pro-israélien pour te faire élire gouverneur ou sénateur.
Mais ils commencent tout doucement à se lasser du coût financier et en terme d'image de ce soutien inconditionnel.
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Messagepar rhazelle » 03 Août 2014, 12:25

C'est uniquement le lobby pro-israëlien qui "motive" ces initiatives..et ben.. (on peut parler de lobby aux US, ils sont très à l'aise avec ça..pas le cas de tout le monde).
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar W » 03 Août 2014, 12:43

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It's art. You don't need pants.
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Messagepar fernando » 03 Août 2014, 19:06

rhazelle a écrit:C'est uniquement le lobby pro-israëlien qui "motive" ces initiatives..et ben.. (on peut parler de lobby aux US, ils sont très à l'aise avec ça..pas le cas de tout le monde).


Y'a aussi tous les chrétiens évangélistes, ces balochards qui votent pour le Tea Party et qui comparent Obama à Hitler pour sa réforme de la santé (et ça doit faire un bon 20% de l'électorat), ces gars-là sont férocement pro-israéliens, peut-être même plus que les juifs américains. Défense de la Terre Sainte contre les sarrasins, toussa...
Avec tout ça, les états-unis sont le seul pays du monde où la population a plus de sympathie pour les israéliens que pour les palestiniens.
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Messagepar King Kong » 03 Août 2014, 19:29

Comment tu sais que la population américaine a plus de sympathie pour israel? ok pour new York ou Hollywood mais le reste..un sondage?
sinon le lobby sioniste c'est l'aipac,le crif puissance 10
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Messagepar fernando » 03 Août 2014, 19:42

Y'a régulièrement des études qui sortent là-dessus, voici un exemple :

http://www.info-palestine.net/spip.php?article13614

Sondage BBC : Israël est l’un des pays les plus impopulaires et c’est de pire en pire

Israël n’est pas seulement l’un des pays les plus mal vus dans le monde, il y a aussi sa réputation qui ne fait que se détériorer, selon le dernier sondage mondial du Service international de la BBC.

Les États-Unis sont maintenant le seul pays occidental à avoir une opinion favorable d’Israël, et dans certains pays européens, comme en Allemagne, le taux des réponses d’opinions positives d’Israël n’est plus qu’à un chiffre.

Le sondage de l’opinion mondiale 2013, réalisé par GlobeScan/PIPA pour la BBC sur 26 299 personnes à travers le monde entre décembre 2012 et avril 2013 révèle que :

L’Iran est une fois encore le pays le plus mal considéré, avec un taux négatif grimpant de 4 points pour arriver à 59 %. La plupart des personnes donnent aussi une note négative au Pakistan (56 %, +5 %), la Corée du Nord (55 %, +3 points) et Israël (52 %, +1 point).

La persistante association d’Israël avec les pays les plus mal considérés dans le monde sera ressentie comme une déception par le gouvernement israélien et par les chefs de la hasbara (propagande) qui ont investi des millions de dollars ces dernières années pour « habiller de vert » et de « rose » Israël pour en faire un pays « occidental » éclairé, démocratique et technologique.

Les États-Unis sont le seul pays à avoir une opinion favorable d’Israël.

Et les nouveaux résultats ne font qu’empirer les choses pour Israël. Voici quelques-uns des points saillants du sondage BBC :

en moyenne, dans les 22 pays suivis et sondés en 2012 et en 2013, 52 % des personnes interrogées ont une opinion négative de l’influence d’Israël dans le monde, soit une hausse de 2 points sur l’année précédente ;

sur les 25 pays sondés en 2013, 20 penchent pour une opinion négative, 3 pour une opinion positive, et 2 sont partagés ;

les États-Unis sont le seul pays occidental sondé ayant une opinion favorable d’Israël, et le seul pays dans l’enquête à avoir une majorité d’avis positifs (51 %, stable) ;

les opinions sur Israël au Canada et en Australie restent ancrées dans le négatif, avec respectivement 57 % et 69 % d’opinions défavorables ;

dans les pays sondés de l’Union européenne, les opinions sur l’influence israélienne sont partout fortement négatives, soit se durcissant davantage, soit restant stables ;

le Royaume-Uni est le pays le plus défavorable à Israël dans l’UE, avec 72 % des Britanniques qui ont une opinion négative ;

le Royaume-Uni est suivi de l’Espagne (70 % d’opinions négatives) où le résultat s’est détérioré en raison d’une perte des avis positifs, tombés à seulement 4 % au lieu des 12 % précédents ;

les opinions positives ont chuté de 8 points en Allemagne au cours de l’année écoulée, soit une baisse de 8 % en 2013 pendant que les tendances négatives sont restées stables à 67 % ;

en France, la situation est stable avec 21 % d’opinions positives (contre 63 % de négatives) ; la France est le pays de l’UE ayant le plus fort taux d’opinions favorables ;

la Pologne et la Grèce, pays nouvellement sondés, ont une majorité négative avec respectivement 44 % et 46 %, et seulement 15 % d’opinions positives d’Israël dans les deux pays.

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Messagepar fernando » 03 Août 2014, 19:44

Et j'ai lu chépu où y'a pas longtemps qu'aux US (de mémoire) 51% sont favorables aux israéliens dans ce conflit vs 14% favorables aux palestiniens.

C'est le seul pays occidental où la majorité de l'opinion penche pour les israéliens.
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Messagepar King Kong » 03 Août 2014, 19:57

Mouai en meme temps si on t'appelle en mode inconnu pour demander ton opinion sur israhell, kestudis? Regarde les allemands ils sont que 13% ,ils ont" subi" les propagandes et les impots de la shoah forcemment ils ont peur de dire la vérité.. sinon,le 52% en israel c'est pas un peu antisemite ça?^^
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Messagepar King Kong » 03 Août 2014, 20:13

Des agents israéliens ont espionné le secrétaire d’État américain, John Kerry, alors qu’il effectuait une médiation lors des pourparlers de paix infructueux de l’an passé au Moyen-Orient, selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.
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Messagepar ghostrida! » 03 Août 2014, 20:55

Pauvre petit Johnny. Bouhouhou...
ghostrida!
 
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Messagepar fernando » 04 Août 2014, 10:46

Superbe tribune. Dommage qu'un des seuls politiques français à élever la voix soit un gros has-been.


Dominique de Villepin : «Lever la voix face au massacre perpétré à Gaza»
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Dominique de Villepin est avocat. Il a été ministre des Affaires étrangères et premier ministre de Jacques Chirac.

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Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l'existence et à la sécurité d'Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d'État constitué. Je veux dire à tous ceux qui sont tentés par la résignation face à l'éternel retour de la guerre qu'il est temps de parler et d'agir. Il est temps de mesurer l'impasse d'une France alignée et si sûre du recours à la force. Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demi-vérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada. Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la «retenue» quand on tue des enfants en connaissance de cause? Comment comprendre que la France s'abstienne lorsqu'il s'agit d'une enquête internationale sur les crimes de guerre commis des deux côtés? Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël? Quelle impasse pour la France que cet esprit d'alignement et de soutien au recours à la force.

Je crois que seule la vérité permet l'action. Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges. C'est pour cela que nous avons un devoir de vérité face à un conflit où chaque mot est piégé, où les pires accusations sont instrumentalisées.


L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire.

Ayons le courage de dire une première vérité: il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre. Il y a un droit à la paix qui est le même pour tous les peuples. La sécurité telle que la recherche aujourd'hui Israël se fait contre la paix et contre le peuple palestinien. En lieu et place de la recherche de la paix, il n'y a plus que l'engrenage de la force qui conduit à la guerre perpétuelle à plus ou moins basse intensité. L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire. C'est la spirale de l'Afrique du Sud de l'apartheid avant Frederik De Klerk et Nelson Mandela, faite de répression violente, d'iniquité et de bantoustans humiliants. C'est la spirale de l'Algérie française entre putsch des généraux et OAS face au camp de la paix incarné par de Gaulle.

Il y a une deuxième vérité à dire haut et fort: il ne saurait y avoir de responsabilité collective d'un peuple pour les agissements de certains. Comment oublier le profond déséquilibre de la situation, qui oppose non deux États, mais un peuple sans terre et sans espoir à un État poussé par la peur? On ne peut se prévaloir du fait que le Hamas instrumentalise les civils pour faire oublier qu'on assassine ces derniers, d'autant moins qu'on a refusé de croire et reconnaître en 2007 que ces civils aient voté pour le Hamas, du moins pour sa branche politique. Qu'on cite, outre les États-Unis, un seul pays au monde qui agirait de cette façon. Même si les situations sont, bien sûr, différentes, la France est-elle partie en guerre en Algérie en 1995-1996 après les attentats financés par le GIA? Londres a-t-elle bombardé l'Irlande dans les années 1970?

Troisième vérité qui brûle les lèvres et que je veux exprimer ici: oui il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer. Je ne peux accepter d'entendre que ce qui se passe en Palestine n'est pas si grave puisque ce serait pire ailleurs. Je ne peux accepter qu'on condamne un peuple entier à la peur des bombardements, à la puanteur des aspersions d'«eau sale» et à la misère du blocus. Car je ne peux accepter qu'on nie qu'il y a quelque chose qui dépasse nos différences et qui est notre humanité commune.

Il n'y a aujourd'hui ni plan de paix, ni interlocuteur capable d'en proposer un. Il faut tout reprendre depuis le début. Le problème de la paix, comme en Algérie entre 1958 et 1962, ce n'est pas «comment?», c'est «qui?».

Il n'y a pas de partenaire en Palestine car les partisans de la paix ont été méthodiquement marginalisés par la stratégie du gouvernement d'Israël. La logique de force a légitimisé hier le Hamas contre le Fatah. Elle légitime aujourd'hui les fanatiques les plus radicaux du Hamas voire le Djihad islamique. Se passer de partenaire pour la paix, cela veut dire s'engager dans une logique où il n'y aurait plus que la soumission ou l'élimination.

Il n'y a plus de partenaire pour la paix en Israël car le camp de la paix a été réduit au silence et marginalisé. Le peuple israélien est un peuple de mémoire, de fierté et de courage. Mais aujourd'hui c'est une logique folle qui s'est emparée de son État, une logique qui conduit à détruire la possibilité d'une solution à deux États, seule envisageable. La résignation d'une partie du peuple israélien est aujourd'hui le principal danger. Amos Oz, Zeev Sternhell ou Elie Barnavi sont de plus en plus seuls à crier dans le désert, la voix couverte par le vacarme des hélicoptères.

Il n'y a plus non plus de partenaire sur la scène internationale, à force de lassitude et de résignation, à force de plans de paix enterrés. On s'interroge sur l'utilité du Quartette. On désespère de la diplomatie du carnet de chèques de l'Europe qui se borne à payer pour reconstruire les bâtiments palestiniens qui ont été bombardés hier et le seront à nouveau demain, quand les États-Unis dépensent deux milliards de dollars par an pour financer les bombes qui détruisent ces bâtiments.

Face à l'absence de plan de paix, seules des mesures imposées et capables de changer la donne sont susceptibles de réveiller les partenaires de leur torpeur. C'est au premier chef la responsabilité de la France.


Le premier outil pour réveiller la société israélienne, ce sont les sanctions. Il faut la placer devant ses responsabilités historiques avant qu'il ne soit trop tard, tout particulièrement à l'heure où il est question d'une opération terrestre de grande envergure à Gaza. Cela passe par un vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'action d'Israël, son non-respect des résolutions antérieures et son non-respect du droit humanitaire et du droit de la guerre. Cela signifie concrètement d'assumer des sanctions économiques ciblées et graduées, notamment pour des activités directement liées aux opérations à Gaza ou aux activités économiques dans les colonies. Je ne crois guère aux sanctions face à des États autoritaires qu'elles renforcent. Elles peuvent être utiles dans une société démocratique qui doit être mise face aux réalités.

Le deuxième outil, c'est la justice internationale. L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. Pour cela, il est temps de donner droit aux demandes palestiniennes d'adhérer à la Cour pénale internationale, qui demeure aujourd'hui le meilleur garant de la loi internationale. C'est une manière de mettre les Territoires palestiniens sous protection internationale.

Le troisième outil à la disposition de la communauté internationale, c'est l'interposition. À défaut de pouvoir négocier une solution, il faut l'imposer par la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, avec une administration et une force de paix internationales. Cette administration serait soumise à de grands périls, du côté de tous les extrémistes, nous le savons, mais la paix exige des sacrifices. Elle aurait vocation à redresser l'économie et la société sur ces territoires par un plan d'aide significatif et par la protection des civils. Elle aurait également pour but de renouer le dialogue interpalestinien et de garantir des élections libres sur l'ensemble de ces territoires. Forte de ces résultats, elle appuierait des pourparlers de paix avec Israël en en traçant les grandes lignes.

Nous n'avons pas le droit de nous résigner à la guerre perpétuelle. Parce qu'elle continuera de contaminer toute la région. Parce que son poison ne cessera de briser l'espoir même d'un ordre mondial. Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l'idée même de la justice.
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Messagepar MrjoPL » 06 Août 2014, 00:02

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Messagepar fernando » 07 Août 2014, 11:21

La Russie décrète un « embargo total » sur les produits alimentaires européens et américains

Le Monde.fr avec AFP | 07.08.2014 à 11h12• Mis à jour le 07.08.2014 à 11h16

La Russie se lance officiellement dans une bataille des sanctions commerciales avec l'Occident. Jeudi 7 août, le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a décrété un « embargo total » sur la plupart des produits alimentaire en provenance de l'Union européenne, des Etats-Unis, d'Australie, du Canada et de Norvège.

Cet embargo, qui concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits, intervient alors que des sanctions internationales ont été récemment votées à l'encontre de Moscou, en raison de son rôle dans la crise ukrainienne.

Mercredi, le président russe, Vladimir Poutine, avait ordonné d'« interdire ou limiter pour un an » les importations de produits agroalimentaires en provenance des pays qui ont mis en place des sanctions économiques contre la Russie.

« Bien évidemment, il faut le faire de manière extrêmement prudente pour soutenir les producteurs russes, mais sans faire de mal aux consommateurs. [Le recours] à des instruments politiques de pression sur l'économie sont inacceptables, ils contredisent toutes les normes et toutes les règles. »

Le gouvernement russe a également menacé d'interdire le survol de son territoire entre l'Europe et l'Asie. Cette mesure provoquerait un important surcoût en carburant pour les compagnies aériennes, la route la plus courte entre les deux continents étant de passer au dessus de la Sibérie. Là encore, cette sanction pourrait être une riposte après l'arrêt des activités de la première compagnie low cost russe, Dobroliot, dont les comptes ont été plombés par les sanctions internationales.
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Messagepar King Kong » 07 Août 2014, 11:59

C'est Obama qui a provoqué!
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Messagepar basmainforme » 07 Août 2014, 14:07

fallait un tout petit peu s'y attendre

n'empeche, on s'en branle

ce qui va faire mal, c'est le jour ou ils decideront de ne plus rien payer en dollars
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basmainforme
 
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Messagepar King Kong » 07 Août 2014, 14:47

Les sanctions décrétées par Washington à l’encontre de Moscou exercent un impact négatif important sur l’économie russe, a estimé mercredi soir le président américain Barack Obama.

« Nous sommes au courant que les sanctions imposent un lourd fardeau sur l’économie russe », a expliqué le chef de la Maison Blanche lors d’une conférence de presse tenue à Washington.

Toujours selon lui, l’économie russe affiche une croissance nulle à l’heure actuelle.

Le 1er août dernier, les États-Unis et l’Union européenne ont introduit un nouveau train de sanctions économiques visant la Russie sur fond de crise ukrainienne. Les mesures en question réduisent l’accès de plusieurs banques russes aux marchés de capitaux européens. Auparavant, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l’encontre de plusieurs groupes miniers et de l’industrie de la défense russes
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Messagepar King Kong » 07 Août 2014, 14:47

Les sanctions décrétées par Washington à l’encontre de Moscou exercent un impact négatif important sur l’économie russe, a estimé mercredi soir le président américain Barack Obama.

« Nous sommes au courant que les sanctions imposent un lourd fardeau sur l’économie russe », a expliqué le chef de la Maison Blanche lors d’une conférence de presse tenue à Washington.

Toujours selon lui, l’économie russe affiche une croissance nulle à l’heure actuelle.

Le 1er août dernier, les États-Unis et l’Union européenne ont introduit un nouveau train de sanctions économiques visant la Russie sur fond de crise ukrainienne. Les mesures en question réduisent l’accès de plusieurs banques russes aux marchés de capitaux européens. Auparavant, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l’encontre de plusieurs groupes miniers et de l’industrie de la défense russes
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Messagepar Dageek » 07 Août 2014, 15:53

Il se saborde tout seul en effet...
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Messagepar fernando » 09 Août 2014, 11:07

Un texte intéressant dans ce contexte de repsie du championnat. Bisous à Laurent et bon we.

Gaza et l'économie néolibérale de la violence en Israël

Le Monde.fr | 08.08.2014 à 16h58 • Mis à jour le 08.08.2014 à 18h05 |
Par François-Xavier Plasse-Couture (Doctorant en Science Politique à l'Université d'Hawaii à Manoa, chargé de cours à l'université du Québec à Montréal et à l'Université de Sherbrooke)

L'opération "Plomb durci", d'une violence inédite depuis l'ocupation des territoires palestiniens en 1967, vise, selon Israël, à mettre fin aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza sur les localités du sud du pays.

Depuis le « désengagement » de Gaza en septembre 2005, se succèdent, entre les opérations militaires d'envergure contre les Gazaouis, des épisodes de « paix » pendant lesquels la vie des Israéliens ressemble à celle des pays européens voisins. En Cisjordanie, l'occupation va bon train. Entre 2005 et 2011, la population de colons israéliens a augmenté de 22%, passant de 425 000 à 520 000 (excluant Jérusalem-Est).

Israël a gagné en tous points. Devant le non respect du droit international régissant les devoirs de l'occupant, la communauté internationale a baissé les bras. Depuis la signature des Accords d'Oslo en 1993, Israël n'a plus à se soucier des frais relatifs à ses responsabilités de puissance occupante. La logique guidant la partition des territoires palestiniens occupés oscille « entre présence et absence sélective, adressant deux stratégies israéliennes contradictoires : territoriale (qui tente d'annexer le plus de territoires possible) et démographique (excluant les zones fortement peuplées par des Palestiniens).» (Wizman, Hollow Land, 2007) Ainsi, les Accords d'Oslo et le « désengagement » ont assuré la pérennité de l'occupation et la colonisation en abandonnant le plus gros de la population palestinienne tout en gardant le contrôle sur l'ensemble du territoire encore colonisable.

La rentabilité de l'économie de la violence depuis le « désengagement » de Gaza, l'occupation est marquée par une administration de plus en plus dépendante d'une logique de « violence retenue » permettant à Israël d'affirmer sa domination sur les territoires palestiniens et sur la population tout en répondant à l'impératif économique. Comme le soulignent des universitaires israéliens, cette violence retenue « promet un contrôle maximal [...] au plus bas prix. ». Au-delà de la mitigation des répercussions politiques d'une longue occupation, l'administration israélienne, en plus de réduire les coûts économiques, exploite maintenant la violence dans les territoires palestiniens comme stimulus économique. C'est dans ce cadre d'économie de la violence qu'il faut situer la présente opération.

Gaza est ainsi devenu un véritable laboratoire d'expérimentation sur la misère humaine et sur le contrôle des populations « non désirables ». Laboratoire qui sert également à tester les techniques et armes développées par le complexe militaro-industriel. C'est ainsi que le gouvernement israélien relança l'économie propulsée par son secteur des technologies liées à la sécurité et à l'industrie de l'armement. Les Israéliens ont pris conscience de la « valeur » de leur expérience et savoir-faire en matière d'opérations militaires et policières dans un contexte post-9/11. Il en va de même pour l'armement testé sur des cibles humaines. Ainsi, à la question par le journaliste israélien M. Feldman « pourquoi une telle demande pour les armes israéliennes ? », le ministre de l'industrie israélien, M. Ben-Eliezer, affirmait « Si Israël vend des armes, les acheteurs savent qu'elles ont été testées. » Le journaliste demande alors si cette expérience avec la violence est liée à la croissance économique et le ministre répond : « cela génère des milliards de dollars ».

Cette économie de la violence retenue est basée sur un principe de modulation qui vise à éviter les débordements : des seuils à ne pas franchir sont déterminés pour maintenir un contrôle politique et économique efficace. Les dirigeants israéliens nomment « zone élastique de discrétion » cet équilibre dynamique. Des journalistes israéliens ont révélé l'existence d'un document appelé « Lignes rouges » qui établit une liste de ces seuils. Par exemple, le minimum de calories requises pour soutenir une population de 1.8 million de Gazaouis est réglé juste au-dessus de la définition du seuil de famine de l'ONU et la « zone de discrétion » est constamment réévaluée grâce à la surveillance permanente.

LA « PAIX », CETTE GUERRE SANS FIN

Alors qu'Israël se retire de Gaza, le compte de l'opération « Bordure Protectrice » s'élève à 1817 tués et plus de 9000 blessés du côté palestinien. Ces chiffres révèlent l'ampleur du drame qui se déroule sous nos yeux, qui n'est qu'une montée en intensité de la violence quotidienne de l'occupation.

Destitués via une politique raciale et identifiés comme un « problème démographique », les Palestiniens, entre deux opérations militaires, rencontrent constamment les obstacles de l'occupation qui les dirigent graduellement vers une mort beaucoup moins spectaculaire que les scènes télévisées actuelles. Cette forme de « mort en douceur » prend la forme d'un non-événement où les implications politiques et éthiques de l'État Israélien sont dissipées dans la matrice d'occupation qui implique la taxation, la séquestration de revenus, la violence quotidienne des colons israéliens, un blocus aérien, naval et terrestre, un réseau de « checkpoints », la multiplication des permis, des cartes magnétiques, etc.

Le politologue Achille Mbembe écrivait au sujet de la Palestine : « Les villages et villes assiégés sont enfermés et coupés du monde. La vie quotidienne est militarisée. Liberté est donnée aux commandants militaires locaux de tuer quand et qui bon leur semble. Les mouvements entre cellules territoriales nécessitent des permis officiels. Les institutions civiles locales sont systématiquement détruites. La population assiégée est privée de ses sources de revenus. Tuer de façon invisible s'ajoute aux exécutions ouvertes. » L'odeur des eaux usées suite au bombardement de l'usine de traitement, les coupures d'électricité, le vrombissement des drones, le blocus, les assassinats ciblés, les restrictions de déplacement, le manque de nourriture, les tirs sporadiques venant de la barrière de sécurité qui sert de cage aux Gazaouis sont autant de signes quotidiens qui rappellent que la « paix », de leur côté du mur, prend la forme d'une guerre sans fin.
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Messagepar MrjoPL » 09 Août 2014, 11:47

This a mad mad world...
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Messagepar otto » 09 Août 2014, 12:49

Laboratoire qui sert également à tester les techniques et armes développées par le complexe militaro-industriel. C'est ainsi que le gouvernement israélien relança l'économie propulsée par son secteur des technologies liées à la sécurité et à l'industrie de l'armement. Les Israéliens ont pris conscience de la « valeur » de leur expérience et savoir-faire en matière d'opérations militaires et policières dans un contexte post-9/11. Il en va de même pour l'armement testé sur des cibles humaines. Ainsi, à la question par le journaliste israélien M. Feldman « pourquoi une telle demande pour les armes israéliennes ? », le ministre de l'industrie israélien, M. Ben-Eliezer, affirmait « Si Israël vend des armes, les acheteurs savent qu'elles ont été testées. » Le journaliste demande alors si cette expérience avec la violence est liée à la croissance économique et le ministre répond : « cela génère des milliards de dollars ».


Il y a un film qui a été fait sur ça : "the lab".
Il vaut le coup d'oeil apparemment.

http://collectif69palestine.free.fr/spip.php?article638
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otto
 
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Messagepar fernando » 09 Août 2014, 12:54

Z'ont le droit de se défendre comême. Et si ça leur permet d'arrondir les fins de mois au passage y'a pas de mal.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar W » 09 Août 2014, 13:04

It's art. You don't need pants.
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Messagepar Dageek » 09 Août 2014, 22:02

Arrêtez de bluffer ils n'aiment pas l'argent, ils le font pour leur sécurité
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