[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar rhazelle » 15 Sep 2014, 19:13

tof ?
c'est pas pour moi c'est pour un pote...
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar Dageek » 15 Sep 2014, 19:44

C'est un truc à voir rappliquer KK et ses liens pourris mais tant pis

http://www.lemonde.fr/politique/article ... L-32280515

FDP
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Dageek
 
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Messagepar krouw2 » 15 Sep 2014, 19:51

1 miyons d'emplois avec la baisse des charges + 100 000 , + 100 000, bientôt on va devoir faire venir des nimmigrés
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar King Kong » 15 Sep 2014, 20:07

Dageek a écrit:C'est un truc à voir rappliquer KK et ses liens pourris mais tant pis

http://www.lemonde.fr/politique/article ... L-32280515

FDP

c'est sur que le monde c'est plus classe(et grassement subventionné)
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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Messagepar krouw2 » 15 Sep 2014, 22:30

entre le monde et égalitétêtedecon, y a vraiment de quoi hésiter
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 16 Sep 2014, 14:52

Dageek a écrit:C'est un truc à voir rappliquer KK et ses liens pourris mais tant pis

http://www.lemonde.fr/politique/article ... L-32280515

FDP


L'article complet de Mediapart. Hallucinant.
C'est long, comme d'hab, mais je vous recommande de le lire. Gloire aux représentants du peuple.



Détournements au Sénat: la tirelire secrète de plusieurs sénateurs UMP

15 septembre 2014 | Par Mathilde Mathieu



La justice enquête sur de possibles faits de « détournements de fonds publics », d'« abus de confiance » et de « blanchiment » au groupe UMP du Sénat. Des élus ont touché de l'argent par le biais d’une association écran. Mediapart a reconstitué en partie la liste des bénéficiaires, dont Jean-Claude Gaudin, Gérard Longuet, Hubert Falco ou René Garrec.


Un tonneau des Danaïdes percé de toutes parts. Alors que le Sénat déverse plusieurs millions d'euros par an dans les caisses du groupe UMP pour financer ses travaux parlementaires, une partie de cet argent public a fuité sur les comptes personnels de sénateurs UMP grâce à d'ingénieux canaux de dérivation que la justice est en train de mettre au jour, et sur lesquels Mediapart a enquêté.

Selon l'un des circuits utilisés, des fonds du groupe UMP sont allés dans le plus grand secret alimenter une association baptisée URS (Union républicaine du Sénat, structure quasi fantoche au service d'anciens giscardiens et centristes), qui les a redistribués à certains de ses membres sous forme de chèques ou d'espèces, sans contrepartie connue.

La justice soupçonne que cet argent, ainsi "blanchi", ait pu constituer un complément de salaire dans certains cas, de surcroît non déclaré aux impôts.

D'après nos informations, les principaux élus UMP bénéficiaires devraient être auditionnés en rafale d'ici quelques semaines (de même que certains hauts fonctionnaires de la maison), dans le cadre d'une information judiciaire ouverte sur de possibles faits de « détournements de fonds publics », d'« abus de confiance » et de « blanchiment », confiée aux juges d'instruction parisiens René Cros et Emmanuelle Legrand (dévoilée en mai dernier par Le Parisien 3).

Après les révélations de cet été sur les dérives au sein du groupe UMP de l'Assemblée nationale (au profit de Bygmalion notamment), cette affaire sème un vent de panique au palais du Luxembourg, à quelques encablures des sénatoriales du 28 septembre qui devraient redonner la majorité à la droite, et rappelle l'urgente nécessité d'instaurer la transparence sur les dépenses des groupes parlementaires.

Grâce à des sources proches de l'enquête, Mediapart a pu reconstituer une partie de la liste des sénateurs UMP destinataires de chèques douteux de l'URS signés entre fin 2009 et début 2012, dont l'addition avoisinerait les 200 000 euros :
-Jean-Claude Gaudin (Provence-Alpes-Côte-d'Azur), l'actuel patron du groupe UMP du Sénat et maire de Marseille, a ainsi encaissé 24 000 euros en six chèques
-Roland du Luart (Pays-de-la-Loire), vice-président de la commission des finances, a bénéficié de 27 000 euros en six chèques
-Hubert Falco (Paca), maire de Toulon et ancien secrétaire d’État sous la présidence Sarkozy, a touché 12 400 euros
-René Garrec (Basse-Normandie), membre du Comité de déontologie parlementaire du Sénat, a empoché 12 000 euros en trois chèques
-Gisèle Gautier (Loire-Atlantique), sénatrice de 2001 à 2011, ancienne présidente de la Délégation aux droits des femmes, a bénéficié de presque 12 000 euros
-Jean-Claude Carle (Rhône-Alpes), vice-président du Sénat et trésorier du groupe UMP, a reçu 4 200 euros
-Joël Bourdin (Haute-Normandie), membre de la commission interne chargée de contrôler les comptes du Sénat, a été gratifié de 4 000 euros
-Idem pour Ladislas Poniatowski (Haute-Normandie)
-Gérard Longuet (Meuse), ancien ministre de la Défense du gouvernement Fillon et ancien président du groupe UMP, apparaît pour 2 000 euros
-De même que Gérard Dériot (Auvergne)

Le fondateur et président de l'URS, le sénateur UMP Henri de Raincourt, aurait carrément bénéficié, à un moment donné, d'un virement bancaire de 4 000 euros par mois, si l'on en croit Le Canard enchaîné. Cet ancien ministre du gouvernement Fillon a tout bonnement domicilié l'URS dans son château de l'Yonne – où il emploie par ailleurs son épouse comme assistante aux frais du Sénat. D'après nos informations, son plus fidèle collaborateur, Michel Talgorn, a pour sa part encaissé 25 000 euros de chèques de l'URS en 2011 et 2012.

À ces montants, il faut encore ajouter 112 000 euros d'espèces retirées des caisses de l'URS par le secrétaire de l'association en deux ans, dont les policiers de la BRDA (Brigade de répression de la délinquance astucieuse) tentent d'identifier le(s) ultimes bénéficiaire(s).

Depuis des mois, les juges s'efforcent surtout de qualifier ces faits pénalement : peut-on conclure à un « détournements de fonds publics » au détriment du groupe UMP ? À un « abus de confiance » au préjudice de l'URS ? Dans les rangs de l'UMP, on se réfugie derrière l'article 4 de la Constitution, qui prévoit que les groupes parlementaires « exercent leur activité librement ». Sous-entendu : le groupe UMP avait tout loisir de redistribuer son argent public à sa guise, dans l'opacité la plus totale !

De fait, aucune loi n'oblige les « groupes parlementaires » à publier leurs comptes ni même à les faire certifier, à l'inverse des partis politiques. En 2012, le Sénat a ainsi alloué 3,7 millions d'euros de subventions au groupe UMP, en théorie pour couvrir ses dépenses de fonctionnement (emplois de collaborateurs, frais de communication ou réunion, etc.), en complément des cotisations versées par les élus (un million d'euros par an). Même en interne, le culte du secret est tel que le trésorier du groupe UMP, Jean-Claude Carle, n'a jamais fait la moindre présentation des comptes à ses collègues.

Interrogés par Mediapart, ceux qui ont encaissé ces chèques de l’URS optent pour le silence (Gaudin, du Luart...) ou avancent des explications hasardeuses – sinon sur le plan pénal, en tout cas sur le plan éthique. Ainsi Joël Bourdin tient-il un discours pour le moins alambiqué : « Je crois que j'ai retrouvé le fil, nous dit-il par téléphone, après quelques heures de réflexion. C'est le remboursement d'une vieille dette de l'UDF à mon égard, d'avant la création de l'UMP [en 2002]. Ça correspondait à des repas avec des élus, des meetings, des choses comme ça, que l'UDF devait me prendre en charge. Quand mon parti, l'UDF, s'est fondu dans l'UMP en 2002, je me suis retrouvé chou blanc. Depuis, je râlais au groupe UMP du Sénat, mais ils mégotaient. Le groupe a fini par me rembourser mes 4 000 euros en 2011. » Une dizaine d'années plus tard ?! Et d'oser : « C'est un cheminement logique... »

Loin de là, en réalité. Quand bien même l'élu conservait-il une créance à l'égard de son parti (UDF, puis UMP), c'était au parti de la régler sur ses propres deniers, pas au groupe UMP du Sénat. Que vient faire l'argent de la haute chambre dans cette histoire ? « Je n'ai pas cherché à comprendre, balaye Joël Bourdin. C'est de l'argent qu'on me devait, je n'allais pas faire la fine bouche pour savoir qui payait ! » A-t-il déclaré cette somme aux impôts en 2012 ? « Pour moi, ça ne correspondait pas à un revenu mais à la restitution d'une charge, rétorque Joël Bourdin. Il est donc probable que non. »

Des chèques pour les sénatoriales

Hubert Falco se montre plus direct pour justifier ses chèques de l'URS. « Je crois que je touchais de l'ordre de 1 000 euros par mois. Ça correspond à un complément d'indemnité que nous attribuait le groupe UMP du Sénat », avance sans ciller le sénateur et maire de Toulon, comme une évidence.

En plus de son salaire de sénateur (indemnité de base de 7 100 euros brut), de son enveloppe de 7 500 euros mensuels pour le recrutement d'assistants (le « crédit collaborateurs ») et de son « indemnité pour frais de mandat » officielle (6 000 euros net par mois versés par le Sénat pour couvrir les dépenses liées à l'exercice du mandat), Hubert Falco bénéficiait donc d'une rallonge secrète du groupe UMP, qui transitait par l'URS. « Ça me servait dans l'exercice de mon mandat », jure le sénateur, démentant toute dépense d'ordre privé, assurant détenir des « notes de frais ». « Ce sont des chèques qu'on encaissait tout naturellement, conclut-il. Je plaide la bonne foi, je ne pense pas que ce soit irrégulier. »

« Les groupes sont libres de faire ce qu'ils veulent de leur argent une fois qu'ils l'ont encaissé, argue son collègue Gérard Dériot, l'un des trois questeurs du Sénat (ces élus chargés par leurs pairs de gérer le budget de la maison). C'est comme un fonctionnaire : une fois qu'il a touché l'argent de l’État, il peut le dépenser librement ! » Lui-même a été gratifié d'un petit chèque par l'URS. « C'est allé au fonctionnement de ma permanence dans mon département », certifie Gérard Dériot. L'a-t-il déclaré aux impôts ? « En toute honnêteté, ça m'étonnerait. » A posteriori, pense-t-il qu'il aurait dû ? « J'en sais rien, oui, sans doute. »

Nos questions finissent par l'agacer : « Je ne suis pas contre la transparence, mais les élus se retrouvent cloués au pilori en permanence. Vous voudriez qu'on ne gagne rien, qu'on soit là pour la gloire ? Vous nous préparez une magnifique dictature – je dis ça pour la blague, hein. En réalité, vous savez, on y met souvent de notre poche. »

René Garrec, lui, propose encore une autre explication à ses chèques de l'URS, assez ahurissante. On découvre, en l'écoutant, que certains sénateurs UMP qui n'épuisaient pas leur « crédit collaborateurs » offraient leurs "restes" au groupe UMP (c'est autorisé), mais obtenaient ensuite que le groupe reverse discrètement cet argent public (censé servir à l'emploi d'assistants) sur leur compte bancaire personnel – en transitant par l'URS en l’occurrence. Une ingénierie financière difficilement justifiable. « Je pense que c'était légal », souffle René Garrec, tout en admettant : « Ça aurait peut-être dû être clarifié... »

En fait, tout est fait pour embrouiller les curieux. Pour mieux cerner les règles – et traditions – relatives aux budgets des groupes, les enquêteurs se sont tournés vers un questeur socialiste, Jean-Marc Todeschini, auditionné avant les vacances d'été. Mais d'après nos informations, le "dignitaire" s'est bien gardé de dire quoi que ce soit susceptible d'enfoncer ses collègues UMP.

La tâche de la justice est d'autant plus complexe qu'en dehors de l'URS (et d'une association plus petite baptisée le Crespi et soupçonnée de faits similaires), le groupe UMP a lui-même distribué, en direct, des chèques et des espèces à certains sénateurs dans des conditions surprenantes. Une sacrée pagaille.

Les policiers sont ainsi tombés sur un chèque de 2 000 euros encaissé par Jean-Pierre Raffarin en 2011, que Jean-Claude Carle, son principal lieutenant au Sénat, déclare avoir signé comme trésorier du groupe UMP. De quel droit ? « Jean-Pierre Raffarin a effectué un voyage au Canada, où il a notamment donné des conférences, explique l’attachée de presse de l’ancien Premier ministre. Le groupe l’a défrayé d’une partie de ses frais sur place, parce qu’il a aussi organisé des réunions avec des Français de l’UMP. Ça n’a rien d’anormal. » « C'est le seul chèque qu'il a touché, j'ai vérifié », tient à préciser Jean-Claude Carle, entendu par les enquêteurs l’an dernier. Mais quel rapport avec le groupe UMP du Sénat ? Avec le travail parlementaire ?

Au passage, le trésorier reconnaît que « le groupe UMP a régulièrement pris à sa charge des frais de mission de sénateurs, de réunions, y compris à l'étranger ». Étaient-ils seulement remboursés sur factures ? « Pas toujours, non... » Comment vérifier qu'il s'agissait d'actions politiques ? Sur quels critères ses aides étaient-elles distribuées ? « En fonction de l'ancienneté, de l'implication... » En clair, à discrétion. Certains sénateurs UMP, pas au courant, n'ont d'ailleurs jamais empoché un centime par ce biais.

« Depuis les articles de presse », Jean-Claude Carle affirme avoir désormais stoppé les versements directs aux sénateurs, « sauf pour des frais parfaitement justifiés avec des factures ».

Questionné, il admet aussi avoir distribué des chèques à l'occasion d’élections sénatoriales passées, pour soutenir des « sortants » en campagne, voire des impétrants n'ayant jamais mis un pied au Sénat. « Entre 7 000 et 10 000 euros par candidat », calcule Jean-Claude Carle, qui confirme, quand on lui demande, que l'ancien président du Sénat Gérard Larcher en a lui-même bénéficié (ce dernier n'a pas retourné nos appels).

Il faut dire que jusqu’à présent, aucune loi n'encadrait le financement des campagnes sénatoriales, à l'inverse des législatives, présidentielles ou cantonales. Une exception enfin corrigée pour le scrutin du 28 septembre.

La justice n'en a pas fini de démêler toute cette tuyauterie, de distinguer les faits délictuels et le reste – pas toujours louable mais pas forcément répréhensible pénalement. Jean-Claude Carle pourrait bien sûr faciliter la tâche des juges en transmettant toute la comptabilité du groupe, mais s'y refuse. « Il y a l'article 4 de la Constitution, dit-il. Je n'ai pas à fournir les comptes. »

En plein cœur de l’été, le bureau du Sénat, composé de toutes les tendances politiques, a fini par publier un communiqué en réaction à cette affaire : « Les aides financières consenties (aux groupes politiques) par le Sénat seront désormais exclusivement destinées aux dépenses nécessaires à l’activité des groupes. » Une forme d'aveu.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar GilbertSedman » 16 Sep 2014, 15:15

Jean-Claude Gaudin, Gérard Longuet, Hubert Falco ou René Garrec : ah ben merde les bras m'en tombent, j'étais persuadé de leur virginité carcérale
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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Messagepar Dageek » 16 Sep 2014, 15:27

Finissons les au napalm
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Messagepar laurentlille1 » 16 Sep 2014, 16:34

Hallucinant, je prédis un projet de loi clarifiant les comptes des sénateurs et l'utilisation des fonds mis à leur disposition mais qui sera rejeté... par les sénateurs.
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laurentlille1
 
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Messagepar Der » 16 Sep 2014, 16:42

laurentlille1 a écrit:Hallucinant, je prédis un projet de loi clarifiant les comptes des sénateurs et l'utilisation des fonds mis à leur disposition mais qui sera rejeté... par les sénateurs.
Ou par leurs copains du Conseil Constitutionnel... c'est plus discret.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar Dageek » 16 Sep 2014, 16:45

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Messagepar fernando » 16 Sep 2014, 16:55

Hmmm ça va être bon Marine en tête au 1er tour en 2017.

Ce sera la faute à la gauche, selon la droite.
Ce sera la faute à la droite, selon la gauche.

Mais on sait bien que ce sera surtout la faute Manu ou à Mai 68, ou un peu des deux.
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Messagepar laurentlille1 » 16 Sep 2014, 16:56

Ce sera surtout de la faute des français qui n'ont pas compris ce qu'ils faisaient et le projet de l'UMPS.
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Messagepar Dageek » 16 Sep 2014, 17:07

fernando a écrit:Hmmm ça va être bon Marine en tête au 1er tour en 2017.

Ce sera la faute à la gauche, selon la droite.
Ce sera la faute à la droite, selon la gauche.

Mais on sait bien que ce sera surtout la faute Manu ou à Mai 68, ou un peu des deux.


C'est plus un boulevard là, mais une autoroute à 4 voies
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Messagepar rhazelle » 16 Sep 2014, 18:23

quelle bande de FDP !
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar manulosc » 16 Sep 2014, 19:46

genre ca va etre de ma faute
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Messagepar fernando » 16 Sep 2014, 20:29

Laisse la justice travailler manu. On verra bien à la fin si tu as des choses à te reprocher ou pas.
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Messagepar manulosc » 16 Sep 2014, 20:44

je la laisse tranquille
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Messagepar Der » 17 Sep 2014, 13:12

J'vous en remets un ptit peu?



Le diplôme truqué de Jean-Christophe Cambadélis


L'actuel patron du PS aurait fabriqué un faux diplôme au milieu des années 1980. "C'est du très grand n'importe quoi", rétorque-t-il.

Aujourd'hui patron du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis aurait usurpé l'un de ses diplômes universitaires. C'est ce que révèle ce mercredi 17 septembre Mediapart (payant), qui publie les bonnes feuilles du livre de l'un de ses journalistes, Laurent Mauduit.

"C'est du très grand n'importe quoi", a réagi auprès de l'AFP Jean-Christophe Cambadélis.

Dans l'ouvrage "À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient" (Editions Don Quichotte), qui sort ce jeudi, le journaliste d'investigation raconte comment l'ancien leader trotskiste de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) a fabriqué en 1984 un faux diplôme universitaire (DU) avec en-tête de la faculté du Mans.

Son objectif de l'époque ? Essayer d'accéder à une filière universitaire, celle du doctorat, à laquelle légalement il ne pouvait prétendre puisqu’il n’avait pas les diplômes antérieurs requis. Mission remplie puisque un an plus tard, Jean-Christophe Cambadélis parvient à obtenir son doctorat à la faculté de Paris-VII-Jussieu, en soutenant une thèse dont l'intitulé est "Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République".
Un complice dans le milieu universitaire ?

L'auteur du livre, qui fut aussi militant à l'OCI et dirigeant de l'Unef au milieu des années 1970, précise que pour mener à bien ce subterfuge, l'actuel premier secrétaire du PS a disposé d’un allié de poids dans le milieu universitaire : Pierre Fougeyrollas. Cet ancien résistant communiste, chercheur en sociologie à la fac de Jussieu, aurait ainsi pu se faire abuser par l'ex-leader étudiant, de qui il était devenu proche. Mais Laurent Mauduit n'écarte pas l'hypothèse selon laquelle l'universitaire aurait volontairement été complice de cette usurpation de diplôme. Pierre Fougeyrollas fut d'ailleurs l'un des jurés qui a auditionné "Camba" durant la présentation de sa thèse.

Sans licence et maîtrise, Jean-Christophe Cambadélis n'aurait jamais dû pouvoir accéder au doctorat. L'actuel député de Paris, engagé à l'époque dans le syndicat étudiant Unef, souhaitait, raconte le livre, grâce à cette onction universitaire, s'engager politiquement au PS, pour y gravir les échelons les uns après les autres. Il dirige le Parti socialiste depuis avril dernier.

G. S. - Le Nouvel Observateur
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar Dageek » 17 Sep 2014, 13:13

Mouais, sur l'échelon de la magouille c'est quand même le niveau le plus faible
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Messagepar fernando » 17 Sep 2014, 13:26

Des extrait de l'article de MP à ce sujet :

Cambadélis a fait l'objet de deux condamnations pénales pour recel d'abus de biens sociaux ou emplois fictifs. La première date de 2000, lorsqu'il est condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d'amende. La deuxième est prononcée en 2006 : six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amendes, dans le cadre du scandale de la Mnef. De ces condamnations, aucune conséquence ne sera tirée quant au parcours politique de celui qui est aujourd'hui premier secrétaire du PS. De même de ce pan caché de son CV, que Laurent Mauduit révèle ci-dessous : l'usurpation de ces diplômes universitaires

DANS LE COURANT DE L’ANNEE 1984, le choix de Jean-Christophe Cambadélis semble arrêté : son avenir, c’est au Parti socialiste qu’il le visualise. Pour cela, il lui faut mettre toutes les chances de son côté. Une chose, en effet, l’ennuie : si d’aventure il passe un jour prochain au Parti socialiste, il n’a pas la moindre légitimité intellectuelle. Il est sans diplôme, contrairement à d’autres étudiants de l’OCI qui, militants comme lui, ont pris soin de mener de front leurs études. Lui n’a pas fait cet effort. Et il sent que, dans son projet personnel de faire carrière au PS, cette lacune risque de le handicaper.
Il a alors un projet insensé : celui d’usurper un doctorat. Son idée n’est pas de fabriquer un faux diplôme de doctorat de troisième cycle. Non ! Son idée, c’est d’obtenir son doctorat, et de soutenir sa thèse devant un jury régulièrement réuni. Et cela, il va y parvenir de manière irrégulière en prétendant que, pour s’inscrire dans cette filière, il a eu les diplômes antérieurs nécessaires – ce qui n’est pas le cas.

Comment s’y prend-il ? Il dispose d’un allié dans la place, en la personne de Pierre Fougeyrollas. Résistant et communiste, le sociologue et anthropologue a beaucoup bourlingué, jusqu’en Afrique, se liant d’amitié avec le président sénégalais Léopold Sédar Senghor avant de se brouiller avec lui. À la fin de sa vie, Fougeyrollas a jeté l’ancre de nouveau en France pour venir enseigner à Jussieu. Lui qui avait rompu avec le stalinisme en 1956, il a sur le tard, en 1974, rejoint l’OCI et s’est lié d’amitié avec Pierre Lambert (dirigeant historique de l'OCI -ndlr). Avec lui, il a même écrit en 1976 une Introduction à l’étude du marxisme, qui est devenue la brochure de formation de l’organisation trotskiste. Ce manuel, entre nous, nous l’appelions le « Foulan », abréviation de Fougeyrollas-Lambert...

Sans se soucier du conflit d’intérêts que cela induit, c’est à Pierre Fougeyrollas que Jean-Christophe Cambadélis demande d’être son directeur de thèse. Le sujet de sa thèse n’a, en réalité, strictement rien à voir avec la sociologie, mais ce n’est pas la principale difficulté. Son casse-tête, c’est de trouver un moyen de s’inscrire à la faculté de Paris-VII-Jussieu, en doctorat de troisième cycle, alors qu’il n’a aucun droit d’y accéder. Comment y parvient-il, sans aucun diplôme qui le permette ?

Je n’ai pu interroger le président de l’université de l’époque, Jean-Jacques Fol (1930-1988), décédé. Mais j’ai retrouvé des fonctionnaires, aujourd’hui à la retraite, qui travaillaient dans l’administration de Paris-VII et qui se souviennent parfaitement de l’histoire : s’étonnant que le dossier universitaire de Jean-Christophe Cambadélis ne comprenne pas les pièces nécessaires, et notamment aucune copie de ses diplômes antérieurs, ils se sont entendu répondre que Pierre Fougeyrollas avait donné l’assurance qu’il avait vu les diplômes requis pour l’inscription. Les mêmes témoins assurent que ce genre de procédé n’était jamais arrivé avant, ni depuis.

Et pour cause. S’ils ne les ont pas vus, c’est que ces diplômes, Jean-Christophe Cambadélis ne les a jamais passés : ni licence, ni maîtrise, ni DEA !
Ailleurs, en d’autres pays que la France, la fraude intellectuelle a toujours été gravement sanctionnée. Et la liste est longue des personnalités de premier plan dont la vie publique s’est brutalement interrompue parce que l’on avait découvert qu’ils disposaient d’un diplôme usurpé ou falsifié. Qui ne se souvient de ce qui est arrivé au Portugal à Miguel Relvas ? En avril 2014, le bras droit du premier ministre Passos Coelho est contraint à la démission à la suite des polémiques suscitées par un diplôme obtenu de manière suspecte, par un jeu controversé d’équivalences.

Qui ne se souvient de ce qui est arrivé en Allemagne à Karl Theodor zu Guttenberg, vrai baron mais faux docteur, qui fut contraint, en mars 2011, de présenter sa démission du poste de ministre de la défense à la chancelière ? Si le jeune et ultra-populaire ministre, chouchou des médias, est obligé de rendre son maroquin, c’est qu’il est convaincu d’avoir commis un plagiat de grande ampleur, à l’occasion de la thèse de doctorat de sciences politiques qui, en 2007, lui a valu à l’université de Bayreuth le titre de « docteur » avec la mention summa cum laude (« avec les plus grandes louanges »), niveau suprême de la reconnaissance universitaire en Allemagne.
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Messagepar ChevalierBlanc » 17 Sep 2014, 13:48

Il nous a bien niqué le Manu avec son Master dans le batiment.
"les gens du nord ont dans leurs cœur le soleil qui non pas dehors" Manu le 4 avril 2016
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Messagepar basmainforme » 17 Sep 2014, 13:48

:)
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basmainforme
 
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Messagepar John Holmes » 17 Sep 2014, 14:31

...putain... sam digoute de plus en plus...

je ferai bien une "Columbine" un de ces 4.
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar fernando » 17 Sep 2014, 14:57

T'as déjà les lunettes, te manque plus que le gun :

Image

Envoie un MP à Plestan pour négocier un prêt.
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fernando
 
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Messagepar John Holmes » 17 Sep 2014, 16:14

Merci du conseil Nando...
Si tu veux que je vienne nettoyer de part chez toi, MP !
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar Dageek » 17 Sep 2014, 19:01

Un mac morning s il vous plait
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Messagepar John Holmes » 17 Sep 2014, 20:03

Loul disiz dageek
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar SAV » 18 Sep 2014, 16:34

Fortes amplitudes à prévoir:

Edition spéciale Europe 1 Soir : conférence de presse de Hollande

Ce soir, suivez en direct la conférence de presse de François Hollande dans Europe 1 Soir de 18 heures à 20 heures.
Autour de Nicolas Poincaré, retrouvez les grandes signatures d'Europe 1 Michèle Cotta, Olivier Duhamel et Gérard Carreyrou.
Eric Woerth (député de l'Oise - UMP), Florian Philippot (Vice-Président du FN) et Barbara Pompili (députée de la Somme - EELV) réagiront en direct dans l'émission.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar GilbertSedman » 18 Sep 2014, 16:39

"Michèle Cotta 77 ans, Olivier Duhamel 64 ans et Gérard Carreyrou 72 ans" : ORTF mon amour
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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