par krouw2 » 26 Mars 2015, 11:36
L’Est Républicain» dépublie une interview de Nadine Morano qui juge le FN «républicain»
«A l’est, rien de nouveau» pour Nadine Morano. Du moins en apparence. L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a accordé une interview au quotidien L’Est Républicain que peu de lecteurs auront l’occasion d’apprécier. Intitulée «Le FN n’est pas un parti antirépublicain», l’interview en question a, en effet, été dépubliée sur le site du quotidien de l’est, mardi soir, peu après sa publication.
Toujours visible sur Google, le lien de cet article mène désormais vers une page morte qui indique :«Nous sommes désolés, la page que vous recherchez n’existe pas ou a été déplacée». Une destination similaire sur laquelle renvoie le compte Twitter du journaliste qui a réalisé cette interview.
La version «cache» de l’interview est disponible
Contactée par 20 Minutes, Nadine Morano n’était pas disponible pour tenter d’apporter une explication mercredi après-midi. Quant au quotidien, contacté par Le Lab d’Europe 1, il n’a pas souhaité s’exprimer, non plus.
Mais magie des nouvelles technologies, Internet a une mémoire d’éléphant. Une mémoire «cache» notamment sur laquelle Le Lab justement a mis la main. Exhumant la version «cache» de l’interview, Le Lab publie des extraits de cette interview qui pourrait expliquer son triste sort.
La raison de ce retrait est peut-être à chercher du côté de la réponse de Nadine Morano à une question de L’Est Républicain. Interrogée sur le canton du Saintois où l’UMP a décidé de maintenir son binôme au risque de faire élire les candidats Front national, l’ancienne ministre de l’Apprentissage se lâche un peu.
«À partir du moment où le FN est autorisé par la République, en quoi serait-il antirépublicain? Je critique son programme désastreux mais je dis simplement: que le meilleur gagne, que les électeurs prennent leurs responsabilités. Je ne veux pas donner de consignes, ce serait infantiliser l’électorat.»
Le FN est au cœur du débat qui occupe, entre les deux tours des départementales, le PS et l’UMP. Alors que Manuel Valls juge ce parti antirépublicain et appelle à voter UMP plutôt que FN, Nicolas Sarkozy est, de son côté, arcbouté sur la stratégie du «ni-ni» qui consiste à n’apporter sa voix ni aux socialistes ni aux frontistes. Dommage que l’interview a été supprimée, elle lui aurait sans doute plu...
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