par GilbertSedman » 14 Mai 2015, 10:08
Une circoncision rituelle, à domicile, s’est mal passée à Lille. Elle s’est déroulée mardi matin, sur un bébé de huit mois, dans un appartement du centre-ville.
Selon un proche du dossier, l’ablation a été réalisée par un médecin, en présence des parents et d’autres personnes. Mais elle a pris un tour terrible pour le garçonnet, grièvement mutilé. Les pompiers sont intervenus et l’ont conduit à l’hôpital.
Dans quelles circonstances a-t-il été circoncis ? Pourquoi l’opération a-t-elle dégénéré ? Quel était le cadre confessionnel ou culturel ? Ces questions restent jusqu’à présent sans réponse, peu d’éléments ont filtré. Le parquet se refuse à tout commentaire, indiquant qu’une « enquête est en cours ».
D’après nos informations, la qualification pénale pour l’instant retenue est « violences ayant entraîné une infirmité permanente ». Des auditions ont été effectuées par la Sûreté urbaine de Lille.
Cette affaire remet en lumière une pratique controversée, aux contours juridiques flous. En 2009, le tribunal de Lille avait relaxé un homme qui comparaissait pour une circoncision rituelle ayant mal tourné. « En France, la circoncision est un acte médical et uniquement dans un cadre thérapeutique, avait souligné le président du tribunal. La loi ne prévoit pas que la circoncision puisse être pratiquée pour d’autres raisons, y compris religieuses. On ne peut que constater une espèce de tolérance . »
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)