[Mr] Cinéma
par kaptn_kvern » 18 Mai 2015, 11:32
Ci-mer !
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
par Xylophène » 18 Mai 2015, 11:37
fernando a écrit:En revanche les autres bouquins de Cormac McCarthy, c'est bcp moins facile d'accès...
Méridien de sang fut une grosse claque en ce qui me concerne, même si c'est sanglant et désespéré. Et l'écriture (et donc la traduction) est formidable. Je ne l'ai pas particulièrement trouvé difficile d'accès celui-là. Par contre, peut-être un peu plus No Country for old men, en effet, mais j'avais vu le film avant.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."
Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
par DubbyDumb » 18 Mai 2015, 11:57
Le scénar est minimaliste voire vaguement débile, les méchants grotesques semblent sortis d'un sketch des Inconnus. C'était peut-être un film choc à l'époque, aujourd'hui c'est juste daté, désuet, dépassé. C'est d'un kitsch total.
Ah c'est donc ça qui a poussé la critique à dire qu'on retrouvait l'esprit original....
Je suis allé le voir hier soir, franchement, ça casse pas trois pattes à un canard. C'est long, bruyant, kitsch, histoire à 2 balles, zéro dialogue, pas de jeu d'acteurs.
Je passe sur les commentaires d'une certaine presse qui a été jusqu’à intellectualiser le truc sous l'angle "fable écolo"/"pamphlet féministe... C'te blague.
par Xylophène » 18 Mai 2015, 12:01
fernando a écrit:J'ai lu son 1er (il me semble), le gardien du verger, c'était vraiment ardu à suivre. Il n'a peut être pas persévéré dans ce style abscon. J'en tenterai un autre un jour.
J'ai lu Méridien de sang, No Country et Suttree. Il me semble que Méridien est considéré (par les spécialistes) comme son chef d'oeuvre, et effectivement, c'est magnifiquement écrit (et donc bien traduit), même si je trouve que ça ressemble bizarrement au Hussard sur le toit de Giono (formidable livre également) avec les descriptions poétiques des paysages mêlées à d'innombrables énumérations de charniers et de cadavres purulents.
Une chose est sûre en tout cas : ce type n'a pas beaucoup foi en l'humanité.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."
Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
par fernando » 18 Mai 2015, 12:58
Dageek a écrit:Les retours de la presse sont incroyablement bons, en France comme à l étranger
Oui, c'en est même étonnant pour un film de ce genre. Même France Inter se paluche dessus.
Après m'être presque endormi devant le 1er Mad Max, le commentaire de Dubby m'incite à la prudence.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 22 Mai 2015, 09:35
Autant le 1er Mad Max en le rematant j'ai trouvé ça kitsch, fauché, très daté et chiant, autant le 2 est cool. L'univers fonctionne bien, l'ambiance est prenante et on ne s'emmerde pas une seconde.
J'va m'faire Fury Road du coup (Mad Max 3 je vais m'autoriser de faire l'impasse en revanche...).
J'va m'faire Fury Road du coup (Mad Max 3 je vais m'autoriser de faire l'impasse en revanche...).
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par Giallo » 01 Juin 2015, 10:19
Vu Maggie hier soir avec Arnold Schwarzenegger, il ne faut pas s'attendre à un énième film d'action/horreur de zombies, l'histoire tourne d'avantage autour de la place des contaminés dans la société (ce qui n'est pas sans rappeler l'excellente série britannique "In The Flesh") et surtout sur la relation d'un père et sa fille qui se transforme progressivement et du choix qu'il doit faire pour elle sachant que peu importe la manière, l'issue sera la même.
Bon film, des longueurs quand même et des incohérences mais j'ai plutôt aimé.
Bon film, des longueurs quand même et des incohérences mais j'ai plutôt aimé.
ce message ne vient pas de moi
par fernando » 05 Juin 2015, 09:12
Une deuxième vie pour le film sur la FIFA?
Le nanard consacré à la FIFA sort en salles aux Etats-Unis.
Alors que les récents rebondissements à la FIFA semblent tout droit sortir du Parrain de Francis Ford Coppola, LCI rappelle, ce vendredi 5 juin, que la FIFA, c’est aussi du cinéma. Frédéric Auburtin, réalisateur du film United Passions, l’histoire de la FIFA, est l’invité à 9h45 de Valérie Expert dans l’émission Choisissez votre camp. Il dévoilera les coulisses du tournage de ce long métrage qui raconte la saga de l’institution internationale centenaire fondée en 1904.
Malgré un casting de poids - Gérard Depardieu (Jules Rimet), Sam Neill (Joao Havelange) et Tim Roth (Sepp Blatter) - et un budget de 24 millions d’euros (financé à 85% par la FIFA), le film a fait un flop monumental ! Après la montée des marches de l’équipe du film, flanquée d’un Sepp Blater rayonnant, au Festival de Cannes 2014 où United Passions était présenté en Sélection officielle, la dégringolade fut rude: la critique fut glaciale et l’effet post-Coupe du monde au Brésil fit long feu.
Le film n’est sorti en salles que dans une poignée de pays (Serbie, Portugal, Hongrie, Russie), où ses recettes au box-office ont été faméliques (160 000 € recensés à l’automne 2014 par le quotidien anglais The Independant). La France a zappé la case cinéma pour le proposer directement en DVD et en vidéo à la demande (VOD). Coup marketing de génie ou nouvelle balle dans le pied, United Passions débarque ce vendredi aux Etats-Unis, dans les salles de cinéma et en VOD, précédé d’une bande-annonce délicieusement ironique. On y voit une jeune femme annoncer à Tim Roth-Sepp Blatter : «Vous avez été trahi. Vous risquez d’aller en prison…»
Le nanard consacré à la FIFA sort en salles aux Etats-Unis.
Alors que les récents rebondissements à la FIFA semblent tout droit sortir du Parrain de Francis Ford Coppola, LCI rappelle, ce vendredi 5 juin, que la FIFA, c’est aussi du cinéma. Frédéric Auburtin, réalisateur du film United Passions, l’histoire de la FIFA, est l’invité à 9h45 de Valérie Expert dans l’émission Choisissez votre camp. Il dévoilera les coulisses du tournage de ce long métrage qui raconte la saga de l’institution internationale centenaire fondée en 1904.
Malgré un casting de poids - Gérard Depardieu (Jules Rimet), Sam Neill (Joao Havelange) et Tim Roth (Sepp Blatter) - et un budget de 24 millions d’euros (financé à 85% par la FIFA), le film a fait un flop monumental ! Après la montée des marches de l’équipe du film, flanquée d’un Sepp Blater rayonnant, au Festival de Cannes 2014 où United Passions était présenté en Sélection officielle, la dégringolade fut rude: la critique fut glaciale et l’effet post-Coupe du monde au Brésil fit long feu.
Le film n’est sorti en salles que dans une poignée de pays (Serbie, Portugal, Hongrie, Russie), où ses recettes au box-office ont été faméliques (160 000 € recensés à l’automne 2014 par le quotidien anglais The Independant). La France a zappé la case cinéma pour le proposer directement en DVD et en vidéo à la demande (VOD). Coup marketing de génie ou nouvelle balle dans le pied, United Passions débarque ce vendredi aux Etats-Unis, dans les salles de cinéma et en VOD, précédé d’une bande-annonce délicieusement ironique. On y voit une jeune femme annoncer à Tim Roth-Sepp Blatter : «Vous avez été trahi. Vous risquez d’aller en prison…»
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par rodolfo » 05 Juin 2015, 23:16
lol :
Critique publiée par Kristof le 6 avril 2015
"Mais bordel, c'est quoi ce film de merde ?
- Euh...
- Je parle de Pourquoi j'ai pas mangé mon père !
- Miam miam ? Slurp !
- Non, c'est pas l'heure de manger ! C'est toi le scénariste responsable de cette catastrophe !
- Ah... oups !
- Les projections tests ont été CA-TA-STRO-PHIQUES ! Personne n'a rigolé pendant tout le film, sur un panel de 400 personnes.
- Areu areu zzz ?
- Oui, même les enfants se sont endormis. C'est consternant !
- Areu areu ouin ?
- Non, ils n'ont pas pleuré. Mais leurs parents si. Et ils ne pleuraient pas de rire. Ou alors pas pour les bonnes raisons. Je suis le producteur de ce "film". Comment veux-tu que mon responsable marketing vendent une comédie dont les trois seules blagues sont quasiment les mêmes ?
- Gné ?
- Comment ça lesquelles ? Les blagues sur les portugais et les kenyans. Mais tu ne devrais pas les connaître en tant que scénariste ?
- Hum ha ha ?
- Mais évidemment que tu devais écrire des blagues ! C'était censé être une comédie !
- Oh !
- Heureusement que Jamel a improvisé sur le tournage. Et Vladimir, le personnage totalement con qui singe Louis de Funès au lieu de lui rendre hommage, le roi des mongoles dont chacune des répliques est pire que la précédente, pourquoi... comment... c'est juste pas possible ! On dirait un mélange entre un abruti et un débile.
- Raaah schlak ?
- D'accord il disparaît au milieu du film, mais son frère prend sa place, et on y gagne pas vraiment au change. D'ailleurs, la scène des inventions est de loin la pire. C'est un combo de "Ouabidoubahouaoua gnééééé" : ça ressemble juste à une réunion d'attardés !
- Bof.
- Tu t'en fous car ce n'est pas à toi de vendre le film ! Bon, je vais ordonner un matraquage de plusieurs bandes-annonces et spots commerciaux, en prenant bien soin de montrer aussi peu que possible Vladimir et en utilisant les deux blagues de Jamel. En s'associant avec les cinémas, on pourra espérer toucher des recettes sur les menus pop-corns en y ajoutant des produits dérivés. On va aussi accentuer la promo sur la motion capture pour éviter de parler du scénario, et ça devrait passer.
- Waouh ! Hourra ! Hourra ! Clap clap !
- Pfff, c'est la dernière fois que je fais confiance à un chimpanzé pour écrire un film. Allez, lève-toi de cette chaise et quitte mon bureau, je ne veux plus jamais te revoir.
- Bouh, snif-snif.
- Allez, get up et bouge ton uc !"
Critique publiée par Kristof le 6 avril 2015
"Mais bordel, c'est quoi ce film de merde ?
- Euh...
- Je parle de Pourquoi j'ai pas mangé mon père !
- Miam miam ? Slurp !
- Non, c'est pas l'heure de manger ! C'est toi le scénariste responsable de cette catastrophe !
- Ah... oups !
- Les projections tests ont été CA-TA-STRO-PHIQUES ! Personne n'a rigolé pendant tout le film, sur un panel de 400 personnes.
- Areu areu zzz ?
- Oui, même les enfants se sont endormis. C'est consternant !
- Areu areu ouin ?
- Non, ils n'ont pas pleuré. Mais leurs parents si. Et ils ne pleuraient pas de rire. Ou alors pas pour les bonnes raisons. Je suis le producteur de ce "film". Comment veux-tu que mon responsable marketing vendent une comédie dont les trois seules blagues sont quasiment les mêmes ?
- Gné ?
- Comment ça lesquelles ? Les blagues sur les portugais et les kenyans. Mais tu ne devrais pas les connaître en tant que scénariste ?
- Hum ha ha ?
- Mais évidemment que tu devais écrire des blagues ! C'était censé être une comédie !
- Oh !
- Heureusement que Jamel a improvisé sur le tournage. Et Vladimir, le personnage totalement con qui singe Louis de Funès au lieu de lui rendre hommage, le roi des mongoles dont chacune des répliques est pire que la précédente, pourquoi... comment... c'est juste pas possible ! On dirait un mélange entre un abruti et un débile.
- Raaah schlak ?
- D'accord il disparaît au milieu du film, mais son frère prend sa place, et on y gagne pas vraiment au change. D'ailleurs, la scène des inventions est de loin la pire. C'est un combo de "Ouabidoubahouaoua gnééééé" : ça ressemble juste à une réunion d'attardés !
- Bof.
- Tu t'en fous car ce n'est pas à toi de vendre le film ! Bon, je vais ordonner un matraquage de plusieurs bandes-annonces et spots commerciaux, en prenant bien soin de montrer aussi peu que possible Vladimir et en utilisant les deux blagues de Jamel. En s'associant avec les cinémas, on pourra espérer toucher des recettes sur les menus pop-corns en y ajoutant des produits dérivés. On va aussi accentuer la promo sur la motion capture pour éviter de parler du scénario, et ça devrait passer.
- Waouh ! Hourra ! Hourra ! Clap clap !
- Pfff, c'est la dernière fois que je fais confiance à un chimpanzé pour écrire un film. Allez, lève-toi de cette chaise et quitte mon bureau, je ne veux plus jamais te revoir.
- Bouh, snif-snif.
- Allez, get up et bouge ton uc !"
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