par gblosc » 31 Oct 2015, 15:28
Je crois qu'il a changé de cible surtout le W ...
Un pervers cagoulé agresse des femmes dans le Vieux-Lille
Plusieurs femmes, jeunes comme âgées, ont été victimes d’un exhibitionniste dans le secteur des anciens abattoirs. La description est la même : un homme avec une cagoule montre ses parties intimes, parfois en se masturbant. Plus inquiétant encore, il n’hésite pas à courir après ses proies.
Depuis quelques mois, un exhibitionniste au profil inquiétant sévit dans le Vieux-Lille. Il agit rue du Guet, dans le secteur des anciens abattoirs, composé d’immeubles récents. Parmi ses proies, Colette, 78 ans. Un après-midi de juillet, elle discute avec une amie sur un banc du parc de la Poterne, au bout de la rue. « Un homme, qui se cachait sans doute derrière un buisson, est venu en face de nous. Il était cagoulé. Et il a commencé à baisser son pantalon. Puis il s’est mis à quatre pattes et nous a montré tout son bazar. On est aussitôt parties. » Mais l’agresseur les poursuit. « Il a couru. Heureusement, on a vu quelqu’un dans les jardins ouvriers. On est allées le voir, ce qui a fait fuir l’individu. »
Grosse frayeur, donc. « Si le jardinier n’avait pas été là, je ne sais pas ce qui se serait passé… » Colette habite dans un appartement de la rue. « On n’est pas rassurés. Maintenant, je ne passe plus par là seule. J’en parle dans le voisinage : beaucoup de femmes n’osent plus aller faire leur jogging là-bas. » La septuagénaire n’a en revanche pas porté plainte. « Ça ne sert à rien ! », estime-t-elle.
« C’est flippant »
Le vicieux refait son apparition dans la nuit du 26 au 27 septembre. Vers 3 h, Delphine se gare devant son immeuble et sort. « Un type cagoulé, caché entre deux voitures, s’est levé, explique la jeune femme de 39 ans. Il n’avait pas de pantalon et m’a couru après. Je me suis réfugiée dans mon véhicule. J’ai klaxonné pour prévenir les voisins, mais ça ne l’a pas effrayé. Il s’est approché, m’a montré son anus et s’est masturbé à côté de ma portière. Il avait le sexe épilé. J’étais en mode panique. » Delphine démarre sa voiture et s’en va. Après un petit tour dans le quartier, elle revient. Mais le pervers est toujours là ! L’arrivée d’un passant le pousse à déguerpir dans un immeuble, juste à côté. « À mon avis il habite là, car il faut un badge ou une clé pour y entrer… »
Depuis cet épisode, la trentenaire vit sur ses gardes : « Il est complètement taré. Mon inquiétude, c’est qu’un jour, il s’en prenne vraiment à quelqu’un. J’ai peur de le croiser dans les sous-sols communs entre les bâtiments. Quand je dois rentrer tard, je préfère dormir chez mes parents. Et je me suis équipée d’un Taser ainsi que d’une bombe lacrymogène. » Delphine a déposé plainte. « Pour l’instant, je n’ai pas été contactée par la police. »
Une petite psychose
Selon Delphine, en plus d’elle et de Colette, une troisième habitante de la rue a été victime du même homme en mai-juin. Par prévention, comme la septuagénaire, elle a fait circuler l’information dans le coin. Une petite psychose semble s’installer. « Des voisines craignent de marcher seule le soir. C’est flippant. »