[Question Polémix] Renard fait-il pire que Girard?

Messagepar Giallo » 08 Nov 2015, 20:28

calme toi Manu...
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar manulosc » 08 Nov 2015, 21:18

je suis calme
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Messagepar boban » 09 Nov 2015, 18:01

le voilà notre futur coach...

En poste depuis l'été 2014, Christian Gourcuff pourrait quitter son poste de sélectionneur de l'Algérie après les deux prochains matchs face à la Tanzanie (14 et 17 novembre). Le successeur de Vahid Halilhodzic serait lassé par les critiques incessantes émises à son égard depuis plusieurs mois et pourrait démissionner, rapporte L'Equipe.
Plusieurs noms ont déjà été évoqués pour lui succéder, parmi lesquels le Lillois Hervé Renard, mis aussi Rolland Courbis (Montpellier) et Djamel Belmadi (Lekhwiya, Qatar). De son côté, Gourcuff serait sur les tablettes de Rennes pour y remplacer Philippe Montanier, dont le coaching est régulièrement pointé du doigt par les observateurs. Il y retrouverait alors son fils Yoann Gourcuff...
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Messagepar fernando » 09 Nov 2015, 19:17

Plusieurs noms ont déjà été évoqués pour lui succéder, parmi lesquels le Lillois Hervé Renard


On procède à un échange standard?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar rodolfo » 09 Nov 2015, 20:12

Ouais ou Montagnier à Lille, c'est un gars du nord qui a pour qualité d'avoir entraîné Boulogne déjà, c'est pas rien.
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Messagepar guinness » 09 Nov 2015, 21:04

ouais, mais faut pas finir comme Boulogne !
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Messagepar SAV » 09 Nov 2015, 21:22

Gilbert ou Guy ?
Tain neness sort de ce corps.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Nougets » 09 Nov 2015, 21:33

Vous verrez qu'avant la fin de l'année, on regrettera Roux et Origi.
Expatrié.
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Messagepar SAV » 09 Nov 2015, 21:41

Nougets a écrit:Vous verrez qu'avant la fin de l'année, on regrettera Roux et Origi.

C'est déjà le cas nan ?
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar ursulet » 09 Nov 2015, 21:42

Nougets a écrit:Vous verrez qu'avant la fin de l'année, on regrettera Roux et Origi.


Plutot gueye et traoré...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar Xylophène » 09 Nov 2015, 22:13

Libération a écrit: A Lille, Losc in translation


Par Grégory Schneider, Envoyé spécial à Villeneuve-d’Ascq (Nord) — 8 novembre 2015 à 19:36

Le club nordiste est au bord de la zone de relégation malgré ses 65 millions d’euros de budget. Zoom sur trois hommes qui illustrent cette dérive : l’attaquant Sofiane Boufal, le milieu de terrain Marvin Martin et l’entraîneur, Hervé Renard.

Peu ou prou tous construits sur le modèle de l’Allianz Arena munichoise - une gigantesque bouée posée en dehors des villes -, les nouveaux stades sont en vérité destinés à être approchés par des gosses. En hiver : une cathédrale lumineuse qui brille de loin dans la nuit et impose sa verticalité au fur et à mesure qu’on s’avance, comme si elle décollait. On s’est pointé à Villeneuve-d’Ascq (Nord) pour voir samedi le Lille OSC plonger toujours un peu plus au classement (16e, à 1 point de la zone de relégation) après un nul (1-1) au stade Pierre-Mauroy contre le Sporting Club de Bastia, et on a justement eu l’effet inverse : pas tant le mastodonte lillois et ses 65 millions d’euros de budget annuel (c’est coquet) qui rentre dans le sol que l’impression d’enfance et d’innocence qui s’évanouit au fil de la soirée, un ressenti dépassant d’ailleurs le cas d’espèce nordiste.

Le club lillois est en effet un théâtre cosmique, où différentes temporalités s’entrechoquent. La plus brûlante concerne un joueur comme on en voit trois par saison en Ligue 1 : l’attaquant nordiste Sofiane Boufal (22 ans), dont la réputation a pris depuis quelques mois comme un feu de brousse.


«Une claque, une caresse»


Samedi, on a fini par comprendre depuis les tribunes que le talent faisait du Parisien de naissance une manière d’exilé dans sa propre équipe : pour faire tout beaucoup plus vite, Boufal ne voit pas l’espace-temps comme le commun des joueurs qui l’entourent.

Ce qui l’oblige à jouer seul. A côté d’eux. Différemment : voilà une dizaine de jours, le rude défenseur argentin du Losc Renato Civelli lui a mis un brin à l’entraînement parce qu’il en avait marre que l’attaquant croque le ballon - des présents ont dû s’interposer pour séparer les deux joueurs. Le surlendemain, l’entraîneur lillois, Hervé Renard, sortait un Boufal atone d’une rencontre de Coupe de la Ligue en lui expliquant qu’il avait intérêt à l’avenir à trouver les matchs qu’il disputera «assez bien pour lui».

L’enfance de l’art, à l’épreuve de la vie sociale et des gros chèques de fin de mois - et on ne sait pas tout. Depuis quelques semaines, Boufal s’agace de voir ses coéquipiers rater des choses qu’il réussirait certainement avec son mauvais pied et un bandeau sur les yeux. Samedi, il avait appris la leçon : bonne composition et pouce levé pour les copains. Ça n’a pas trompé son capitaine, Rio Mavuba : «Sofiane n’a pas toutes les clés de l’équipe. Et il sait aussi qu’il doit se mettre à son meilleur niveau.»

Boufal a été expulsé contre Bastia et son équipe est revenue au score sans lui, comme si elle avait attendu qu’il débarrasse le plancher. Pas un mot à la presse, comme toujours : de là où il est, Boufal mesure ce que ça pourrait lui coûter. En début de semaine, son ancien entraîneur à Angers, Stéphane Moulin, expliquait ainsi son approche avec le prodige : «Une claque, une caresse, une claque, une caresse…» Mais non : à Angers il y a encore moins de dix mois, le gamin ne savait toujours pas faire un lit et avait à disposition les plats de sa mère après les entraînements.

Il n’en est plus là. Arrive un moment où le paternalisme doit laisser la place à autre chose. La question de cet autre chose est la grande affaire du football : au fond, c’est le seul sujet qui vaille derrière la mise en examen de Karim Benzema et les frasques présumées de son coéquipier en bleu Mathieu Valbuena. Parfois, cet autre chose relève du rien. Samedi, le spectacle du petit Marvin Martin, 27 ans, serrait le cœur : une petite demi-heure de jeu en relais d’un coéquipier pour montrer son désarroi, un plein wagon de duels perdus - le drame étant que ce petit milieu de terrain (1,70 mètre, 68 kilos) ne parvient plus à les éviter.

«Beau gosse»


En 2011, Marvin Martin marquait deux buts pour sa première sélection en bleu, comme seul Zinédine Zidane avant lui : ça lui valut même les honneurs d’un édito vibrant de Philippe Labro dans le Figaro, louant à la fois la normalité et la touche «terroir» («Quoi de plus terroir, de plus chez nous que ce nom ?») d’un gamin qui répondait en baissant les yeux quand il ne s’empourprait pas au sortir d’un sourire maladroit.

Quand on l’avait rencontré, Martin ne savait plus où se mettre quand son coéquipier d’alors Ryad Boudebouz (autrement mariole) lui donnait du «beau gosse» et expliquait : «J’aimerai que l’on dise dans le foot que je suis un type correct, toujours prêt à rendre service.» Depuis quatre ans qu’il est à Lille, Martin n’a pas mis un but. Il ne joue plus ou presque. Après les matchs, il s’arrête parfois pour raconter d’autres histoires que la sienne. La violence est chez ses vis-à-vis : Martin peut alors lire dans les yeux des journalistes les 180 000 euros mensuels (250 000 il y a encore quelques mois) qu’il touche pour ne pas jouer dans une L1 où le salaire moyen est désormais inférieur à 40 000 euros. Il le voit aussi forcément dans les yeux des dirigeants qui le payent. En 2012, l’un de ses formateurs à Sochaux nous parlait d’un gamin merveilleux, partant pour tout dès que ça avait un rapport avec le foot - même une après-midi d’accrobranche destinée à renforcer l’esprit d’équipe. L’intéressé n’a jamais évoqué publiquement son blues, se blessant - sans jouer, donc… - par-dessus le marché de temps à autre. Samedi, on l’a vu filer avec sa copine enceinte en s’économisant le passage devant des journalistes qui, par pudeur, ne lui auraient de toute façon pas demandé grand-chose. Le pâle sourire de politesse de ses grandes années avait disparu.

L’assemblée avait de toute façon autre chose à penser : l’étrange confession du coach nordiste, Hervé Renard, l’un des moments les plus troubles et les plus particuliers qu’il nous fut jamais donné de voir dans des exercices d’après-match où les entraîneurs protègent leurs joueurs dix fois sur dix.

«Vous êtes responsable»


On a beaucoup expliqué ici l’enjeu particulier que porte l’ancien sélectionneur zambien et ivoirien dans un paysage aussi normé et formaté que le foot français : le fait qu’un entraîneur estampillé L1 ait retiré sa candidature pour entraîner le FC Sochaux durant l’automne 2013 quand il a appris que Renard était sur les rangs comme lui dit assez l’esprit de système et le mépris auquel le double vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations doit faire face dans l’Hexagone.

Samedi, Renard a peut-être explosé : on dit «peut-être» parce que cet instant était indécidable, aussi hors cadre au fond que le talent d’entraîneur que l’on prête au personnage.

Renard : «Si je paie mon billet pour voir Lille disputer un match pareil, je dis "c’est pitoyable." Et je vous le dis, d’ailleurs. C’était pitoyable.»

Un journaliste présent : «Vous avez la solution ?»

Renard : «Depuis le début, on est bon sans le ballon [pour défendre, ndlr] et mauvais avec [pour attaquer]. Si les mêmes problèmes demeurent au bout de treize matchs, c’est que je n’ai pas la solution.»

Le journaliste : «Mais vous êtes responsable ! Vous devez le savoir !»

Renard : «Responsable, pas responsable… Il y a une différence entre le savoir et devoir le savoir. J’y pense à chaque seconde la journée. Vous pensez bien que je ne rentre pas chez moi en sifflotant. Attendez : si je vous dis que j’ai la solution, vous me croyez ? Je veux dire : après avoir vu ce que vous avez vu ce soir ?»

Le journaliste : «Non.»

Renard : «C’est pour ça que je ne vous le dis pas. Et vous auriez raison.»

A quelques mètres, un salarié du club n’y comprenait rien. On gardera celle-là bien au chaud : il faut aller chercher les entraîneurs en Afrique pour voir la communication passer par la fenêtre et entendre la vérité. Elle est toujours douloureuse. Les gosses l’apprennent tôt ou tard.


http://www.liberation.fr/sports/2015/11/08/a-lille-losc-in-translation_1412145
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Messagepar bijams » 09 Nov 2015, 22:58

Renard : «Si je paie mon billet pour voir Lille disputer un match pareil, je dis "c’est pitoyable." Et je vous le dis, d’ailleurs. C’était pitoyable.»

Un journaliste présent : «Vous avez la solution ?»

Renard : «Depuis le début, on est bon sans le ballon [pour défendre, ndlr] et mauvais avec [pour attaquer]. Si les mêmes problèmes demeurent au bout de treize matchs, c’est que je n’ai pas la solution.»

Le journaliste : «Mais vous êtes responsable ! Vous devez le savoir !»

Renard : «Responsable, pas responsable… Il y a une différence entre le savoir et devoir le savoir. J’y pense à chaque seconde la journée. Vous pensez bien que je ne rentre pas chez moi en sifflotant. Attendez : si je vous dis que j’ai la solution, vous me croyez ? Je veux dire : après avoir vu ce que vous avez vu ce soir ?»

Le journaliste : «Non.»

Renard : «C’est pour ça que je ne vous le dis pas. Et vous auriez raison.»

A quelques mètres, un salarié du club n’y comprenait rien. On gardera celle-là bien au chaud : il faut aller chercher les entraîneurs en Afrique pour voir la communication passer par la fenêtre et entendre la vérité. Elle est toujours douloureuse. Les gosses l’apprennent tôt ou tard.


Tarantino, Audiard ou Dard ?
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Messagepar Dageek » 09 Nov 2015, 23:21

C'est comme ça le " ton " des autres articles de libé?
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Messagepar boban » 11 Nov 2015, 17:39

Hervé Renard Viré!!!
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Messagepar boban » 11 Nov 2015, 17:42

Lille a annoncé ce mercredi avoir mis fin «de manière amiable à sa collaboration avec Hervé Renard». Patrick Collot, qui est un de ses adjoints, assurera l’intérim. Après 13 journées, le LOSC est 16e de Ligue 1.
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Messagepar King Kong » 11 Nov 2015, 17:47

Froger revient!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar ruitos » 11 Nov 2015, 17:50

boban a écrit:Lille a annoncé ce mercredi avoir mis fin «de manière amiable à sa collaboration avec Hervé Renard». Patrick Collot, qui est un de ses adjoints, assurera l’intérim. Après 13 journées, le LOSC est 16e de Ligue 1.



C'est ce qu'il voulait, c'est ce qu'on commençait à vouloir...
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Messagepar rodolfo » 11 Nov 2015, 17:55

C'est une blague ?
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Messagepar ruitos » 11 Nov 2015, 18:01

Non
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Messagepar rodolfo » 11 Nov 2015, 18:04

Bah nan!!!

Collot le remplace. En attendant Vahid.
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Messagepar John Holmes » 11 Nov 2015, 18:20

Et c'est m^me pas Manu qui annonce cette news.
Bravo à Boban.
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar krouw2 » 11 Nov 2015, 18:49

polémix close
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 11 Nov 2015, 20:11

"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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