[01T] Nos amis de la calotte, de la burka et de la guirlande

Messagepar Xylophène » 21 Déc 2015, 14:09

Christopher Hitchens a écrit:Mère Teresa était une fanatique, une fondamentaliste et une imposture

L'asservissement de l’Église au show-biz, à la superstition et au populisme.


Je crois que c'est Macaulay qui disait qu'il fallait rendre hommage à l’Église catholique romaine pour (et elle lui devait sa longévité) sa capacité de gestion et de contrôle du fanatisme. Un compliment oblique propre à une époque bien plus sérieuse. Ce qu'il y a de si frappant dans la «béatification» d'une femme qui se targuait d'être «Mère» Teresa, c'est cet abject asservissement, du côté de l’Église, aux forces du show-biz, de la superstition et du populisme.

L’œil est tout d'abord piqué par un éclat de mauvais goût. D'habitude, quelqu'un ne pouvait être nommé à la «béatification», première étape vers la «canonisation», que cinq ans après sa mort. Un garde-fou contre les excès d'enthousiasme local ou populaire, et la promotion de personnages douteux. Jean-Paul II aura nommé MT un an après son décès en 1997. D'habitude, une procédure d'enquête se mettait en route, comportant notamment l'examen d'un advocatus diaboli, «l'avocat du diable», histoire de vérifier la crédibilité des affirmations extraordinaires. Jean-Paul II aura supprimé ce cabinet et, à lui tout seul, créé davantage de saints instantanés que la somme de tous ses prédécesseurs depuis le XVIe siècle.

Un miracle? Une arnaque

Quant au «miracle» devant être attesté, que peut-on en dire? A l'évidence, tout catholique respectable se tord de honte face à la grossièreté de l'arnaque. Une Bangladaise, Monica Besra, affirme qu'un rayon de lumière est sorti d'une photo de MT, qu'elle avait en sa possession à son domicile, et l'a guérie d'une tumeur cancéreuse. Son médecin, le Dr. Ranjan Mustafi, déclare que sa patiente n'a jamais eu de cancer et que son kyste tuberculeux s'est résorbé grâce aux médicaments qu'il lui avait prescrits. A-t-elle été interrogée par les enquêteurs du Vatican? Non. (Je précise que j'ai moi-même été soumis à cette enquête, qui demeure des plus superficielles. Reste que la procédure exige que l'on consulte des sceptiques, consultation qui, dans ce cas, aura été de la pure esbroufe).

Selon un article non-contredit du journal italien L'Eco di Bergamo, le Secrétaire d’État du Vatican a envoyé en juin un courrier aux cardinaux de la Curie leur demandant, de la part du pape, leur avis sur la canonisation immédiate de MT. L'intention manifeste du pape: accélérer le processus pour pouvoir célébrer la cérémonie de son vivant. La réponse fut négative, selon Père Brian Kolodiejchuk, le prêtre canadien agissant en qualité de postulateur, ou juge d'instruction, de la «canonisation». Trop tard. Les dégâts, à l'intégrité propre du processus, avaient déjà été faits.


Une extrême réactionnaire

Lors des délibérations du Concile de Vatican II, sous l'intendance du Pape Jean XXIII, MT était en première ligne pour s'opposer à toute suggestion de réforme. Ce qu'il fallait, insista-t-elle, c'était davantage de travail et davantage de foi, pas de révision doctrinale. Une position ultra-réactionnaire et fondamentaliste, même en termes catholiques orthodoxes. De fait, les croyants sont enjoints d'abhorrer et de refuser l'avortement, sans pour autant devoir considérer l'avortement comme «le plus grand destructeur de la paix», ce que déclarera MT devant une audience médusée lors de la remise de son Prix Nobel de la Paix. De même, les croyants sont enjoints d'abhorrer et de refuser le divorce, sans vouloir qu'une interdiction du divorce et du remariage soit inscrite dans la constitution de leur pays, ce que demandera MT lors d'un référendum en Irlande (son camp perdra de peu) en 1996. La même année, elle déclarera au Ladies Home Journal qu'elle était heureuse du divorce de son amie la Princesse Diana, parce que son mariage avait été manifestement malheureux...

Et nous voilà revenus à la corruption médiévale de l’Église, qui vendait des indulgences aux riches, tout en prêchant le feu de l'enfer et la continence aux pauvres. MT n'était pas une amie des pauvres. Elle était une amie de la pauvreté. Elle disait que la souffrance était un cadeau de Dieu. Elle passera sa vie à combattre le seul traitement connu contre la misère –l'autonomisation des femmes et leur émancipation d'une existence de bêtes de somme à la reproduction obligatoirement compulsive. Et elle était une amie des pires des riches, qui profita des biens mal acquis de l'atroce famille Duvalier en Haïti (dont elle ne cessa de louer le régime, pour faire bonne mesure) ou des largesses de Charles Keating, du scandale éponyme. Où sont allés tout cet argent, toutes ces donations? A sa mort, son hospice de Calcutta était aussi délabré que de son vivant –malade, elle préférera se faire soigner dans des cliniques privées californiennes– et son ordre refusera toujours l'audit. Il nous reste ses bonnes paroles: elle aurait ouvert plus de 500 couvents dans plus d'une centaine de pays, tous au nom de sa congrégation. Pardonnez-moi, mais s'agit-il de modestie? D'humilité?

Le monde des riches a une misérable conscience et on aima souvent y apaiser ses tourments en envoyant de l'argent à une femme apparemment défenderesse des «plus pauvres d'entre les pauvres». Mais les gens n'aiment pas admettre qu'ils ont été nigauds ou entubés. L'avènement du mythe servit à leur donner une contenance, tandis que des médias paresseux préférèrent s’asseoir sur leur droit de suite. Si bon nombre de bénévoles partis à Calcutta en revinrent violemment désillusionnés par la raideur idéologique et l'amour de la pauvreté qui suppuraient des «Missionnaires de la Charité», leurs dires ne purent que tomber dans des oreilles de sourds. L'avertissement de George Orwell dans son essai sur Gandhi –que les saints doivent toujours être présumés coupables avant d'être prouvés innocents– fut noyé sous un flot de propagande pour cœurs d’artichaut et cervelles de piaf.

Parmi les fléaux de l'Inde, à l'instar d'autres pays pauvres, il y a le chaman charlatan, qui dépouille le souffrant par ses promesses de guérison miraculeuse. Le 19 octobre 2003 aura été un jour merveilleux pour ces parasites, qui auront vu leurs minables méthodes adoubées par sa sainteté et la presse internationale leur dérouler plus ou moins le tapis rouge. Oubliées les règles élémentaires de la logique, à savoir qu'à allégations extraordinaires, il faut des preuves extraordinaires et que ce qui s'affirme sans preuves peut aussi être infirmé sans preuves. Qui plus est, nous avons assisté à l'élévation et à la consécration du dogmatisme extrême, de la foi étriquée et d'un culte d'une personnalité humaine des plus médiocres. Beaucoup plus de gens sont pauvres et malades à cause de la vie de MT, et encore davantage seront pauvres et malades si son exemple est suivi. Elle était une fanatique, une fondamentaliste et une imposture, et une Église qui protège officiellement ceux qui violent l'innocent nous montre, une nouvelle fois, quelle est sa position réelle en matière morale et éthique.

Christopher Hitchens

http://www.slate.fr/story/111769/mere-t ... -imposture
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

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Messagepar W » 22 Déc 2015, 00:11

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Messagepar fernando » 22 Déc 2015, 10:16

Joli.
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Messagepar fernando » 12 Jan 2016, 15:50

Au moins dix morts lors d’une explosion dans un quartier touristique d’Istanbul

Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 12.01.2016 à 09h53 • Mis à jour le 12.01.2016 à 14h22

Au moins dix personnes ont été tuées et quinze blessées lors d’une explosion dans le quartier historique de Sultanahmet, près de la basilique Sainte-Sophie, dans la partie touristique d’Istanbul.

Les victimes : principalement des étrangers

L’identité des victimes n’est pas connue, mais des touristes allemands et norvégiens figureraient parmi les blessés, selon la chaîne de télévision CNN Turk.

Deux cellule de crise ont été mises en place par la France au Quai d’Orsay (01 43 17 56 46) et au consulat général à Istanbul. Le ministère des affaires étrangères allemand a appelé mardi ses ressortissants à éviter « provisoirement » les lieux de rassemblements et sites touristiques à Istanbul.

Explosion violente

Des témoins cités par la chaîne CNN-Türk ont parlé d’une « violente explosion qui a été entendue depuis des districts avoisinants ». La détonation, violente, a été entendue et à 10 h 18, heure locale (9 h 18 à Paris), jusqu’à la place Taksim, à plusieurs kilomètres de distance de Sultanahmet.

Les autorités turques ont identifié l’auteur de cette attaque comme un ressortissant syrien né en 1988. Une enquête est en cours pour déterminer la nature des explosifs utilisés.

Réunion d’urgence et cellule de crise

Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a convoqué une réunion de crise à Ankara. Les principaux responsables de la sécurité, dont le ministre de l’intérieur, Efkan Ala, et le chef des renseignements (MIT), Hakan Fidan, sont notamment appelés à y participer, a indiqué une source gouvernementale.

Black-out médiatique

Presque immédiatement après l’explosion, le gouvernement turc a imposé un black-out médias « au nom de la sécurité nationale ».

Plusieurs médias turcs, comme le quotidien Hurriyet, la chaîne CNNTurk ou l’agence officielle Anatolie, mentionnent la décision du gouvernement, mais cela ne les empêche pas de publier des articles sur l’explosion, en reprenant notamment le premier bilan humain diffusé par le gouverneur d’Istanbul.

Les contours de cette censure restent flous, comme le confirme Alex Christie-Miller, journaliste anglo-saxon sis à Istanbul qui reproduit le document envoyé par le vice-président turc Numan Kurtulmuş. La chaîne de télévision TRT pouvait, à 11 h 30, tenir un direct près du lieu de l’explosion sans être inquiétée. Mais au même moment, selon la correspondante du New York Times, Ceylan Yeginsu, « des policiers empêchent des journalistes accrédités de pendre des photos à cause de l’interdiction ».

Regain de tension dans le pays


La Turquie vit depuis plusieurs mois en état d’alerte depuis le double attentat-suicide qui a fait 103 morts le 10 octobre devant la gare centrale d’Ankara. Cette attaque, la plus meurtrière jamais survenue sur le sol turc, a été attribuée par les autorités à l’organisation djihadiste Etat islamique (EI).

Un commissariat de la police touristique situé sur la place Sultanahmet a été le théâtre il y a un an d’un attentat-suicide commis par une femme qui a fait un mort et un blessé parmi les agents. Il a été revendiqué par un mouvement d’extrême gauche, mais les autorités ont ensuite évoqué l’existence de liens entre la kamikaze et des mouvements islamistes.

Le 23 décembre, l’aéroport Sabiha-Gökçen, situé sur la rive asiatique de la plus grande ville de Turquie, a également été la cible d’une attaque au mortier qui a fait 1 mort et 1 blessé. Une organisation armée kurde, le groupe des Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), avait revendiqué l’opération en riposte aux « attaques fascistes qui réduisent en ruine les villes kurdes ».

Après plus de deux ans de cessez-le-feu, des combats meurtriers ont repris depuis l’été entre les forces de sécurité turques et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ces affrontements ont fait voler en éclats les pourparlers de paix engagés en 2012 pour mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984.
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Messagepar gblosc » 12 Jan 2016, 15:55

#JeSuisIstanbul
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Messagepar Der » 12 Jan 2016, 15:58

De toute façon, c'est toujours les kurdes qui ont fait le coup. Et si après enquête, c'est pas eux (déjà c'est impossible, c'est forcément eux), bah c'est de leur faute, c'est eux qui ont provoqués.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar Dageek » 12 Jan 2016, 16:00

Chacun ses "bougnoules"
Proverbe bordeline.
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Messagepar fernando » 12 Jan 2016, 16:09

#JeSuisKebab
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Messagepar gblosc » 12 Jan 2016, 16:35

Lorsque je suis allé en Turquie en octobre, lorsque j'ai abordé avec le guide le sujet de l'Arménie, sa réponse (venant de l'Etat) était : c'est la faute des Arméniens, c'est eux qui ont commencé et provoqué. Toute autre version autre que celle-ci est passible de prison en Turquie.
Je suppose que c'est la même chose pour les Kurdes, que personne n'a osé aborder.
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Messagepar krouw2 » 12 Jan 2016, 18:21

font chier ces feujs
Hollande 2027
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Messagepar Dageek » 12 Jan 2016, 19:45

+1
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Messagepar Der » 13 Jan 2016, 16:57

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Messagepar Dageek » 13 Jan 2016, 17:18

Ahah !
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Messagepar stikky » 13 Jan 2016, 19:22

loul
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar Gohan » 14 Jan 2016, 12:24

Il garde cependant une très bonne image auprès des supporters lillois lors de son passage au club, fervante popularité qu'il doit grâce à sa technique flamboyante et à sa classe naturelle.
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Messagepar fernando » 14 Jan 2016, 12:38

Djakarta frappée par une série d’attaques

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 14.01.2016 à 05h19 • Mis à jour le 14.01.2016 à 11h14

Au moins sept personnes − cinq assaillants et deux civils − sont mortes dans une série d’explosions qui ont touché, jeudi 14 janvier, le centre de la capitale indonésienne, Djakarta, selon un porte-parole de la police indonésienne. Un précédent bilan faisait état de six morts, quatre assaillants et deux civils.

■Plusieurs explosions et des coups de feu

Une série d’explosions a retenti à 10 h 30 heure locale (4 h 30 du matin en France), à proximité d’un café Starbucks non loin d’immeubles abritant plusieurs agences de l’Organisation des Nations unies (ONU) et des ambassades. Une première explosion a eu lieu sur un parking faisant face au café, et une deuxième a visé un poste de police de la circulation, à deux pas du café.



Jeremy Douglas, un représentant de l’ONU, a rapporté sur son compte Twitter que la première détonation avait été suivie par six autres explosions et des tirs. Selon les images publiées par le journal Tempo.co, d’autres assaillants ont tenté de tirer sur la foule massée dans la zone après les explosions. Equipés d’armes automatiques et de grenades, ils ont échangé des coups de feu avec la police pendant au moins une heure et demie autour d’un centre commercial. Selon le Jakarta Post, les forces spéciales ont pénétré dans le Starbucks, où des assaillants qui s’y étaient retranchés ont fait sauter des explosifs puis ouvert le feu.

« J’ai entendu une forte explosion, comme un tremblement de terre et nous sommes tous descendus », a raconté à l’Agence France-Presse Ruli Koestaman, un homme de 32 ans qui était en réunion à proximité.

« On a vu que le Starbucks à côté était également détruit. J’ai vu un étranger, un Occidental, avec la main mutilée mais en vie. Un des serveurs du Starbucks est sorti en courant. Du sang coulait de ses oreilles. Tout le monde s’est rassemblé et un terroriste est arrivé et a commencé à nous tirer dessus et à tirer sur le Starbucks. La police tirait sur ce type, qui continuait de recharger son arme, puis il y a eu d’autres explosions. »

■Un Néerlandais parmi les victimes

La police indonésienne fouillant un immeuble près du site de l'explosion, le 14 janvier.
Parmi les victimes civiles figurent un Néerlandais et un civil indonésien a annoncé le porte-parole de la police de Djakarta, Muhammad Iqbal. D’après lui, cinq personnels de police, un civil étranger et quatre civils indonésiens ont également été blessés.

Les ministères des affaires étrangères britannique et allemand ont appelé leurs ressortissants à la prudence, tandis que la chaîne Starbucks a décidé de fermer toutes ses enseignes de la capitale indonésienne « jusqu’à nouvel ordre ».

■Des « actes terroristes » selon les autorités

La police indonésienne en pleine intervention après une série d'explosions à Djakarta, le 14 janvier 2016.
La police a affirmé que tous les agresseurs, au nombre de 14 selon les médias indonésiens, avaient été neutralisés. Au moins deux sont morts en kamikazes et deux autres ont été tués dans des échanges de tirs avec la police. Leur identité demeure inconnue, mais le président indonésien, Joko Widodo, a d’emblée qualifié d’« actes terroristes ».

Un porte-parole de la police a rappelé que le pays avait déjà reçu des menaces de l’Etat islamique, « qui a dit que l’Indonésie serait bientôt sous le feu des projecteurs ». Mais rien n’indique pour l’heure qu’il s’agisse d’une attaque de l’organisation djihadiste.

■Des menaces connues

Le pays était en état d’alerte maximal, après que les autorités ont annoncé avoir déjoué un projet d’attaque visant des responsables gouvernementaux et des étrangers notamment, alors que l’Indonésie a déjà été le théâtre de plusieurs attentats à la bombe revendiqués par des groupes islamistes.

Environ 150 000 policiers et soldats avaient ainsi été déployés à l’occasion de la Saint-Sylvestre pour surveiller les églises, les aéroports et autres lieux publics. Plus de 9 000 policiers avaient également été déployés à Bali, où s’est déroulé l’attentat le plus meurtrier de l’histoire de l’archipel (202 morts en 2002).

En décembre, la police avait par ailleurs arrêté cinq personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau proche de l’organisation Etat islamique et quatre autres en rapport avec le groupe extrémiste Jemaah Islamiyah, responsable d’attentats de grande ampleur en Indonésie.
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Messagepar Deub » 15 Jan 2016, 23:33

Accusé de blasphème, il se tranche la main

Un adolescent pakistanais de 15 ans s'est volontairement tranché la main, craignant d'avoir commis un blasphème dans une mosquée, a indiqué aujourd'hui la police. L'incident s'est produit il y a quelques jours dans un village à 125 km au sud de Lahore, capitale de la province du Pundjab (nord-est), a indiqué le chef de la police locale, Nausher Ahmed.

L'adolescent avait auparavant participé à un rassemblement dans une mosquée en l'honneur du prophète Mahomet. L'imam a déclaré que ceux qui aimaient le prophète devaient toujours réciter leurs prières et a demandé aux participants qui parmi eux avait cessé de le faire. Le jeune homme a alors levé la main par erreur après avoir apparemment mal compris la question et s'est rapidement vu accusé par la foule de blasphème. Il est ensuite rentré chez lui où il a tranché la main qu'il avait levée lors de la réunion, l'a déposée sur un plat et est revenu la présenter à l'imam, a détaillé le chef de police.

Nausher Ahmed a dit avoir visionné une vidéo dans laquelle le garçon est salué dans la rue par les villageois tandis que ses parents se déclarent fiers de lui. Aucune plainte n'a été déposée, aucun rapport de police transmis et il n'y aura donc pas d'enquête, a-t-il ajouté. Le blasphème est une question très sensible au Pakistan, république islamique de quelque 200 millions d'habitants, où de simples accusations déclenchent régulièrement des violences voire des lynchages.
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Messagepar King Kong » 16 Jan 2016, 10:01

Sont bizarres les fans de jamel
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 16 Jan 2016, 13:21

Ca a l'air sympa comme pays le Pakistan, ça donne envie.
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Messagepar W » 16 Jan 2016, 14:42

It's art. You don't need pants.
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Messagepar Dogue-son » 16 Jan 2016, 14:50

mon dieu
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar fernando » 16 Jan 2016, 15:08

Même en se mettant à poil, Hillary gagnera tranquille.
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Messagepar Der » 16 Jan 2016, 15:14

Mouais, pas sûr... jamais sous-estimé Hummerica!
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar fernando » 16 Jan 2016, 18:28

Après "1 jour, 1 livre", "1 jour, 1 attentat"


Attaque d’AQMI à Ouagadougou : les assaillants ressemblaient à « des enfants »

Par Morgane Le Cam (Ouagadougou)

« Je m’appelle M. Bello. S’il vous plaît, prévenez mon ami, M. Delalande, que je suis là. Que je suis en vie ». Etendu à terre dans l’un des couloirs de l’hôpital Yalgado, le cinquantenaire peine à respirer. Autour de lui, une dizaine d’autres blessés attendent d’être soignés. Dans la nuit de vendredi 15 janvier, le silence pesant et le carrelage rouge tacheté de l’hôpital témoignent de la gravité de l’événement qui, quelques heures plus tôt, a frappé le centre-ville de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Un attentat terroriste perpétré par plusieurs assaillants qui n’ont pas hésité à tirer, au hasard, sur les clients du bar restaurant Cappuccino. Un café fréquenté par la communauté internationale et situé le long de l’une des artères principales de la capitale, l’avenue Kwame N’Krumah.

« C’étaient des enfants »

Jérémie Bangou, légèrement blessé à la main droite, à l’entrée de l’hôpital Yalgado, explique calmement : « C’était des enfants. J’ai eu l’impression que leurs tirs les faisaient reculer, tant leurs armes paraissaient lourdes pour eux. » En ce vendredi soir, le Burkinabé de 28 ans était en rendez-vous d’affaires au Cappuccino, accompagné de son ami Roland Kassoumina.

Selon les deux hommes, c’est vers 19 h 30 que trois hommes armés au visage découvert se seraient introduits dans le Cappuccino pour tirer sur la clientèle. « Ils sont entrés et ont tiré à bout portant sur les hommes couchés à terre », précise Roland Kassoumina, lui aussi légèrement blessé à la main droite.
Entre feu et tirs

Pendant près de quarante-cinq minutes, la clientèle, très nombreuse selon les deux témoins, restera à terre. Après avoir tiré, les terroristes auraient jeté des gaz et mis le feu à l’établissement.

« Nous n’arrivions plus à respirer. Le plafond commençait à descendre doucement et le feu à nous brûler donc certaines personnes ont commencé à s’échapper. A la sortie, les terroristes les ont abattus », affirme Jérémie Bangou en baissant le regard vers sa main, encore ensanglantée. « Il y avait tellement de blessés et de morts… On a dû les enjamber pour sortir de là », ajoute Roland Kassoumina.

C’est en brisant une vitre que les deux amis ont réussi à s’échapper. Comme plusieurs autres blessés, ils ont été se cacher derrière des groupes électrogènes, à quelques rues du Cappuccino.

Pendant ce temps, les coups de feu continuaient à retentir sur l’avenue Kwame N’Krumah. « Des terroristes brûlent des véhicules autour de l’hôtel Splendid, juste en face du Cappuccino. Trois hommes encagoulés sont entrés dans l’établissement, une prise d’otage est en cours », lance à la va-vite Jonas Bazié, un journaliste témoin des événements.

Il est près de 20 heures et l’hôtel, lui aussi très prisé des étrangers, est plein. Une centaine de personnes, des clients mais aussi des invités, venus assister à une réception organisée par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), sont retranchés dans l’établissement. Parmi eux, le ministre de la fonction publique, Clément Sawadogo.

Prise d’otage à l’hôtel Splendid et second assaut à l’hôtel Yibi

Sur l’avenue, l’unité spéciale de la gendarmerie burkinabée se met en place et coordonne les opérations depuis un QG installé en urgence à proximité des lieux. L’assaut est finalement donné vers 2 heures du matin. Deux heures et demie plus tard, un ministre annonce que 30 otages dont le ministre Clément Sawadogo ont pu sortir « sains et saufs » de l’hôtel et que 33 blessés ont pu être évacués.

Les autres otages sont restés retranchés dans l’établissement jusqu’à 6 h 30, heure à laquelle l’assaut a pris fin, selon une source sécuritaire. « C’est horrible, les gens étaient couchés et il y avait du sang partout. Ils tiraient sur les gens à bout portant, a expliqué à l’AFP Yannick Sawadogo, un des rescapés de l’hôtel. On les entendait parler et ils marchaient autour des gens et tiraient encore sur des personnes qui n’étaient pas mortes. Et quand ils sont sortis, ils ont mis le feu. »


Lors de cet assaut, les forces spéciales burkinabées, appuyées par des Américains et des Français, auraient abattu trois terroristes, toujours selon une source sécuritaire. Mais deux ou trois autres assaillants courraient toujours. Probablement retranchés à quelques mètres du Splendid, à l’intérieur de l’hôtel Yibi. Un second assaut aurait ainsi été lancé vers 7 h 30 samedi matin pour déloger les assaillants.

Au moins 10 morts et 23 blessés

« Nous avons fait tout notre possible pour éviter un attentat. Cela fait des semaines que nous sommes aux aguets, mais le mal a quand même frappé. On ne peut rien contre ces gens-là », affirme un policier sous couvert d’anonymat, posté avec d’autres hommes devant l’hôpital Yalgado.

Autour des portes des CHU, une vingtaine de personnes ont passé la nuit à attendre. L’œil hagard, attendant qu’un proche passe au bloc ou à la recherche d’un membre de leur famille. Dans la nuit et dans la matinée, la sirène des ambulances et des camions de pompiers ont rompu le silence mortifère de l’hôpital.

« Ils n’ont pas fait de quartiers. Nous sommes inquiets quand au nombre de blessés qui vont encore arriver. Nous avons pris des dispositions pour renforcer les effectifs à la morgue », confie Robert Sangaré, le président-directeur-général du CHU, au milieu de la nuit.

Autour de lui, le ministre de la santé, de la sécurité ainsi que les chefs d’état-major de la police et de la gendarmerie sont restés silencieux. Selon le directeur de l’hôpital Yalgado, à 6 heures du matin, ses services avaient pris en charge 23 blessés. Vers 9 h 30, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est rendu sur les lieux des attaques.
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Messagepar King Kong » 16 Jan 2016, 19:05

c'est le chaos partout.. vite instaurons un gouvernement mondial^^
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 25 Jan 2016, 16:15

Triple attentat-suicide sur un marché dans le nord du Cameroun

Au moins 29 personnes ont été tuées, lundi 25 janvier, par une série d’attentats-suicides sur le marché d’un village de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, régulièrement attaquée par les islamistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris de source policière.

« Nous avons un premier bilan qui affiche 29 morts et environ 30 blessés », a déclaré sous couvert d’anonymat un policier, sans pouvoir préciser si les kamikazes étaient inclus dans ce bilan, ni le nombre exacte d’explosions qui ont été entendues sur le marché de Bodo. La ville se situe sur la frontière avec le Nigeria, d’où opèrent régulièrement les combattants de Boko Haram pour lancer leurs attaques.

1 200 morts dans la région de l’Extrême-Nord

Depuis que les islamistes nigérians ont commencé à attaquer le territoire camerounais, en 2013, près de 1 200 personnes ont été tuées dans des attaques et des attentats dans la région de l’Extrême-Nord, selon un bilan publié au début du mois de janvier par le porte-parole du gouvernement camerounais également ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary.

Le Cameroun a renforcé sa présence militaire en 2013 à la frontière nigériane pour endiguer la montée en puissance des islamistes après avoir laissé passer, pendant des années, les combattants de Boko Haram actifs dans le nord-est du Nigeria et qui se servaient du nord du Cameroun voisin comme base arrière et lieu d’approvisionnement en armes, véhicules et marchandises. Le Cameroun est ensuite passé à l’offensive dans le cadre de la coalition régionale militaire, avec le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Bénin pour combattre les islamistes.
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Messagepar bitadmin » 02 Fév 2016, 12:06

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Messagepar Dageek » 02 Fév 2016, 12:17

Ahah excellent
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Messagepar kaptn_kvern » 02 Fév 2016, 14:31

Loul !
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
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kaptn_kvern
 
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Messagepar krouw2 » 12 Fév 2016, 19:22

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krouw2
 
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