par fernando » 04 Fév 2016, 16:21
Nous aussi, faudrait qu'on l'invite. Mais on ne peut lui pas lui garantir du temps de jeu, faut qu'il prouve qu'il est meilleur que Bijams ou Minjo sur le terrain.
Courcelles-les-Lens : Marvin Martin, un «dogue» chez les «futsalleurs» en herbe
Sacrément impressionnées les jeunes pousses du baby futsal courcellois d’avoir reçu, lors de leur entraînement de mardi soir, la visite de Marvin Martin, le meneur de jeu du LOSC. Une parenthèse enchantée du côté d’un club discret qui n’en frappe pas moins désormais à la porte de la D2 futsal.
Les yeux d’Ahmed Douah en pétillent de malice. Lui qui mène depuis des années la barque de l’association courcelloise de futsal, loin des feux médiatiques et sans un franc soutien institutionnel (« la mairie ne nous octroie qu’une simple subvention de 2000 €« ), n’en arrive pas moins à en faire une success story. Forte d’une cinquantaine de licenciés, l’association marie formation précoce avec le baby futsal et haut niveau. En quelques années, le club est parti du niveau District pour atteindre la Division d’Honneur régionale où il est actuellement premier de son groupe. Et ambitionne la montée en D2 où les adversaires seront Nantes, Laval, Strasbourg ou Paris...
Une aventure qui a d’ailleurs attiré quelques pointures de l’ « herbe » comme l’ex-sang et or Yazzid Kaissy ou Abdelkader Zelmati, formé au LOSC et ex- de l’US Boulogne ou d’Aubervilliers.
« Au club, on essaie de faire quelque chose de bien, de véhiculer une bonne énergie. Et puis on a des projets, comme d’ouvrir une section féminine, ou de pouvoir intervenir dans les écoles, ça ce serait bien! » explique le président.
« C’est là qu’on a tous commencé ! »
Qui, ce mercredi, était tout à son bonheur de recevoir dans les installations du COSEC le meneur de jeu du LOSC et ex-international, Marvin Martin. Qui, avec beaucoup d’humilité,n est venu à la rencontre des jeunes pousses du club et a sacrifié à l’incontournable séance-photo avec les enfants et leurs parents. Moment toujours délicieux que le côté nature des tout-petits face au « pro » : « Tu as des questions à poser ? » « Euh, non ! » dodeline, le regard rieur, un gamin peinant à tenir en place... « Et Toi, tu sais, comment il s’appelle ? » « Oui, Martin ! » L’éducateur le reprend aussitôt : « On dit Monsieur Martin! » « Oui, bah, c’est pareil! »
Pas de quoi froisser pour autant le « dogue » lillois rappelant « combien c’est toujours sympa de venir au contact des enfants et de leurs éducateurs... Et puis le futsal, c’est par là qu’on a tous commencé, avec les copains; c’est là qu’on apprend à maîtriser la technique et c’est une super-école! » Une promotion sympa pour un sport qui souffre trop souvent d’une image de « loisir »...
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."