[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Dageek » 23 Mars 2016, 10:11

Make america awesome.

Putain de teubés
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Messagepar laurentlille1 » 23 Mars 2016, 10:23

C'est pas en France qu'on verrait ça!

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Messagepar SAV » 23 Mars 2016, 10:30

Nan, c'est clair !

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Dernière édition par SAV le 23 Mars 2016, 12:21, édité 3 fois.
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Messagepar fernando » 23 Mars 2016, 10:33

C'est qui SAV? Je reconnais pas
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar SAV » 23 Mars 2016, 12:23

La meuf de François.
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Messagepar fernando » 23 Mars 2016, 12:34

Ah oui. Elle est pas vilaine.
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Messagepar fernando » 23 Mars 2016, 14:02

Pour en revenir à des choses plus légères



Woerth visé par une enquête sur son méga cadeau fiscal à Tapie

22 mars 2016 | Par Laurent Mauduit et Yann Philippin


Une information judiciaire pour « concussion, complicité et recel » vient d’être ouverte contre l’ancien ministre du budget, au sujet de l’énorme cadeau fiscal qu’il a fait à Bernard Tapie en 2009. Mediapart avait révélé que Woerth lui a accordé une ristourne d'au moins 58 millions d’euros, contre l’avis de l’administration fiscale.

Éric Woerth est enfin rattrapé par le scandale Tapie. Selon une information du Canard enchaîné, confirmée à Mediapart de source judiciaire, le parquet de Paris a ouvert le 11 mars une information judiciaire pour « concussion, complicité et recel » visant l'ancien ministre du budget (Les Républicains) Éric Woerth et plusieurs membres de son cabinet de l'époque, au sujet de l'énorme cadeau fiscal accordé par Woerth à Bernard Tapie en 2009. Le délit de concussion 3 consiste, pour une personne dépositaire de l'autorité publique, à « accorder sous une forme quelconque et pour quelque motif que ce soit une exonération ou franchise des droits, contributions, impôts ou taxes publics en violation des textes légaux ou réglementaires ». Il est passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Les faits, révélés par Libération 3 et Mediapart, sont extrêmement graves. Après que Bernard Tapie a touché 405 millions d’euros à la suite de l’arbitrage frauduleux dans l’affaire Crédit Lyonnais/Adidas, Éric Woerth, alors ministre du budget et très proche du président Sarkozy, a accordé à l’homme d’affaires une ristourne de 58 à 90 millions d’euros sur les impôts à payer au titre de ce pactole, contre l’avis de sa propre administration. Afin de rendre possible ce cadeau, Woerth est allé jusqu’à modifier en secret le courrier rédigé par la Direction générale des finances publiques (DGFIP), qui avait fixé la fiscalité applicable à Tapie.

Cette manœuvre a été découverte dès 2013 par les juges d’instruction parisiens Serge Tournaire, Claire Thépaut et Guillaume Daïeff, dans le cadre de leur enquête pour « escroquerie en bande organisée » sur l’arbitrage Adidas. Mais fort curieusement, la justice ne s’était pas saisie de ces faits nouveaux, alors même que le cadeau à Tapie a été financé par l'État, c'est-à-dire par l'ensemble des contribuables.

Fort heureusement, cette inertie de la justice a mis en colère le procureur général près la Cour des comptes, Gilles Johanet. Dans un courrier au vitriol adressé au ministre des finances et daté du 24 novembre 2015, courrier que Mediapart avait révélé, ce haut magistrat interpellait Michel Sapin sur le cadeau fiscal de Woerth à Tapie, soulignant que « ces agissements pourraient être passibles de poursuites devant la Cour de discipline budgétaire et financière », et qu'« au plan pénal, ces éléments pourraient également venir à l’appui de poursuites sur le fondement du délit de concussion ».

Gilles Johanet avait adressé une copie de son courrier au procureur de Paris. Lequel a ouvert le 11 mars une information judiciaire, confiée aux trois juges d’instruction déjà chargés de l’affaire de l’arbitrage. Ces magistrats ne pourront poursuivre que les ex-collaborateurs d’Éric Woerth. Au terme de leur enquête, ils pourront saisir la Cour de justice de la république (CJR) au sujet d’Éric Woerth, cette juridiction d’exception étant la seule habilitée à poursuivre les délits commis par un ministre dans l’exercice de ses fonctions. L'ancien ministre, ancien trésorier de l'UMP et désormais responsable du projet du parti Les Républicains, va donc enfin devoir rendre des comptes à la justice.
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Messagepar Der » 23 Mars 2016, 14:11

Miam madame Trump, de la bonne milf, ça!
D'ailleurs on parle beaucoup de Trump, de ses défauts, de ses excés, mais c'est avant tout un pragmatique, Ted Cruz me fait beaucoup plus flipper.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar fernando » 23 Mars 2016, 14:20

Sur certains points il est plus pragmatique et moins idéologues que les autres, mais il sort des sacrées conneries comme même, genre expulser 12 miyons de clandestins du pays, interdire les musulmans sur le sol américain...

Cruz ou lui, je pense qu'aucun n'a une chance de remporter l'élection. Pas assez modérés.
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Messagepar Der » 23 Mars 2016, 14:28

fernando a écrit:Cruz ou lui, je pense qu'aucun n'a une chance de remporter l'élection. Pas assez modérés.

J'pense pareil, si ça se confirme pour Clinton, parce que Sanders perdrait face à Trump AMHA. (un communixt au USA, bordel!)
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar fernando » 23 Mars 2016, 14:43

Sanders n'a aucune chance non plus. Et si c'était le cas, ils s'arrangeraient pour le suicider dans un parking.
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Messagepar King Kong » 23 Mars 2016, 16:01

Complotix
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 23 Mars 2016, 23:26

Trump c'est la Ségolène Royal de 2007
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 24 Mars 2016, 11:24

En plus sexy (idéologiquement parlant je veux dire).
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Messagepar fernando » 24 Mars 2016, 11:59

The Force awakens, je sens de la crainte


Marie-Noëlle Lienemann : « Je suis candidate à des primaires à gauche »

Le Monde | 24.03.2016 à 06h45 • Mis à jour le 24.03.2016 à 09h51 | Propos recueillis par Bastien Bonnefous


Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.

Pourquoi des primaires et pourquoi être candidate ?

Notre pays est affaibli et déprimé car le quinquennat de François Hollande n’a fait que prolonger cette redoutable plongée, à gauche comme à droite, dans le libéralisme, commencée il y a trente ans, sans tenir compte du génie français. Une collusion des élites ne cesse de nous expliquer que le meilleur atout de la France est de ne plus être la France, que notre salut serait de ressembler aux Allemands, aux Américains, aux Anglais… Il est temps de changer de cap. Je veux des primaires qui rassemblent la gauche et les écologistes, PS compris. C’est pour cela que je suis candidate.

François Hollande n’est donc pas pour vous le candidat naturel du PS en 2017 ?

Non, la meilleure preuve est que personne ne se précipite pour dire qu’il n’y a que lui. Candidat naturel ou pas, il faut respecter nos règles. Celles du PS imposent des primaires. Sous prétexte que le FN constitue une menace réelle, on ne peut pas interdire le débat et dire qu’il n’y a pas d’autre choix que François Hollande. Ce serait le degré zéro du sursaut politique.

Mais Jean-Luc Mélenchon a dit non à des primaires, et François Hollande ne semble guère partant…

Que Mélenchon ait décidé d’y aller seul n’empêche pas les autres forces politiques à gauche de réfléchir. Et si François Hollande ne le souhaite pas, c’est une erreur de sa part. S’il pense que les primaires sont un risque pour lui, comment peut-il imaginer gagner la présidentielle ?


Que lui reprochez-vous ?

De ne pas avoir tenu ses engagements de 2012, qui n’étaient pourtant pas démesurés. Il a progressivement délégitimé la gauche, en expliquant que ce que propose la droite est plus efficient. C’est un abandon idéologique qui a fait prévaloir la ligne Valls, pourtant ultra-minoritaire à gauche. Je lui reproche aussi de n’avoir pas essayé de réorienter l’Europe. Il n’a jamais tenté de créer un rapport de forces avec Angela Merkel et a, au contraire, accepté les réformes structurelles imposées par la Commission européenne, en échange du non-respect de la baisse des déficits.

En demandant des primaires, vous entretenez les divisions à gauche.

Le débat ne divise pas, c’est la volonté de fracture de François Hollande et Manuel Valls qui le fait. Depuis 2012, le chef de l’Etat n’a fait que contourner et éjecter ses alliés. Le premier ministre explique que le cycle du PS d’Epinay [1971] est fini. Pour lui, cela signifie la fin de l’unité des forces de gauche, pour aller vers le centre. C’est une erreur majeure car le cycle qui s’achève n’est pas celui de l’union de la gauche, mais celui de l’illusion sociale-libérale. Partout dans le monde, la mondialisation libérale commence à être rejetée par les peuples. Même aux Etats-Unis. A droite, c’est le populisme avec Donald Trump ; à gauche, la recherche d’une voie nouvelle avec Bernie Sanders.

Mais vous êtes minoritaires au sein du PS…

Nous n’avons pas réussi depuis 2012 à transformer l’essai. Je n’ai pas compris les jeux tactiques de certains qui, même s’ils le regrettent aujourd’hui, ont permis à Manuel Valls d’aller à Matignon. Au congrès de Poitiers, Martine Aubry a choisi de soutenir le gouvernement, c’est une autre occasion ratée. Mais, dans les faits, le PS ne s’est pas donné au néolibéralisme. Manuel Valls reste minoritaire, et personne ne soutient réellement Emmanuel Macron.

Pourquoi restez-vous au PS ?

Quitter le PS serait faire gagner ceux qui ne sont plus socialistes. Je n’ai pas l’intention de laisser le parti de Jaurès, Blum et Mitterrand aux mains des néolibéraux. Je crois à l’actualité du socialisme républicain.

Dans votre livre, vous citez plusieurs fois François Mitterrand…

Entre Mitterrand et Hollande, il n’y a pas photo ! Mitterrand, comme de Gaulle, avait connu la seconde guerre mondiale ; il avait une vision globale de la politique et de l’Histoire, pas une vision technocratique. François Hollande, lui, gère le pays comme un manageur d’entreprise. Il ne parle pas aux Français, il parle par mots-clés de communicant, il dit « réforme », « compétitivité », etc. Mais les mots-clés ne règlent pas les faits.

L’exécutif a revu la « loi travail », doit-il abandonner la déchéance de nationalité ?

La déchéance de nationalité ne rassemble ni les forces politiques ni les Français, et ne permet pas de lutter contre le terrorisme. Elle met en cause nos principes. Il faut clairement l’abandonner. Sur la « loi travail », je demande son retrait car c’est une loi de dumping social. Si François Hollande veut encore avoir quelques chances d’éviter le désastre pour la fin du quinquennat, il doit montrer qu’il est capable de ne pas persévérer dans l’erreur sur ces deux points.
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Messagepar Der » 24 Mars 2016, 16:38

Encore une qui veut un poste dans un possible futur gouvernement...
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Messagepar Dageek » 24 Mars 2016, 16:46

Un gouvernement de gauche ? Loul
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Messagepar Der » 24 Mars 2016, 17:00

Un gouvernement socialiste. Nuance.
Ya bien eu des Verts....
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Messagepar krouw2 » 24 Mars 2016, 21:11

Vais voter Nkm , elle est de gauche
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 24 Mars 2016, 22:23

krouw2 a écrit:Vais voter Nkm , elle est gauche


C'est vrai, mais c'est pas une raison pour voter pour elle.
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Messagepar Dageek » 25 Mars 2016, 11:01

Ayé j ai mon champion.
Beau programme


http://lesquen2017.com/
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Messagepar fernando » 25 Mars 2016, 11:58

Waouh. C'est du mourd.

C'est mieux que la page d'accueil du Gorafi.
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Messagepar gblosc » 25 Mars 2016, 12:34

Radio Courtoisie, c'est pas la radio amie de JMLP ?
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Messagepar fernando » 25 Mars 2016, 13:27

Si. Et le club de l'horloge c'est un think tank d'extrême-droite (de centre-droit pour KK).
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Messagepar Giallo » 25 Mars 2016, 21:55

ce message ne vient pas de moi
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Messagepar MrjoPL » 27 Mars 2016, 22:32

https://www.facebook.com/patrick.welker.319/videos/10201228299225317/?pnref=story

7mn mais c'est du lourd (de vérités et de sous-entendus)
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Messagepar MrjoPL » 28 Mars 2016, 12:15

Vive Bercy! Servons la cause! Et servons-nous…
27 MARS 2016 |Mediapart
Un collaborateur de François Hollande pantoufle dans une banque ; un proche d'Alain Juppé, de retour à Bercy après des emplois dans le privé, bénéficie de conditions accommodantes ; les nominations au sein de l'Inspection des finances sont suspendues : ces trois informations, qui font du bruit au ministère des finances, illustrent la déshérence de la haute fonction publique.
On sait depuis longue date que la « République exemplaire » promise par François Hollande s’est malheureusement transmutée en son exact contraire : la « République accommodante ». Une République qui semble avoir oublié sa devise historique, « Liberté, égalité, fraternité », et qui lui préfère désormais d’autres commandements, par exemple celui popularisé par Benjamin Constant, lors de son ralliement à l’Empire : « Servons la cause ! Et servons-nous… »

Voyons ces trois histoires, avant d’en percer les enseignements.

* La fulgurante carrière du protégé de François Hollande
* Le havre de paix du conseiller d’Alain Juppé
* La chasse gardée de la directrice de cabinet de Michel Sapin

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Et l’on aurait tort de penser que la gauche a été piégée par ce système oligarchique. C’est en réalité tout l’inverse : elle en est responsable. C’est effectivement le gouvernement de Front populaire, en la personne de son ministre de l’éducation nationale Jean Zay (1904-1944), qui a la malencontreuse idée d’exhumer un très vieux projet, déjà caressé en 1848, de créer une filière unique de formation des hauts fonctionnaires, en créant une école d’administration – projet qui finalement bute à l’époque sur l’hostilité du Sénat et qui aboutira seulement en 1945. Mais en tout cas, le constat est celui-là : c’est effectivement la gauche qui, dès cette époque, porte l’idée funeste de retirer à l’université, dans le pluralisme de ses approches, la mission de former les élites de la République et de créer cette fameuse École nationale d’administration, qui jouera ultérieurement, et singulièrement à partir des années 1980 et 1990, un rôle si détestable dans la propagation de la pensée unique néolibérale et l’étouffement de la démocratie au profit de ce système oligarchique.

Ce rôle funeste, c’est le célèbre historien Marc Bloch (1886-1944) qui l’explique le mieux, dans son célèbre essai sur L’Étrange Défaite : « Quelle que soit la nature du gouvernement, le pays souffre si les instruments du pouvoir sont hostiles à l’esprit même des institutions publiques. À une monarchie, il faut un personnel monarchiste. Une démocratie tombe en faiblesse, pour le plus grand mal des intérêts communs, si ses hauts fonctionnaires, formés à la mépriser et, par nécessité de fortune, issus des classes mêmes dont elle a prétendu abolir l’empire, ne la servent qu’à contrecœur. »
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Messagepar fernando » 29 Mars 2016, 16:37

Il a honte de rien ce baltringuo...
Encore un qui se fait passer pour une victime et qui est totalement déconnecté de la vie réelle



Thévenoud affirme que ses déboires fiscaux étaient connus au plus haut niveau

Sortant de son relatif silence dans ce livre en forme de plaidoyer, celui qui est redevenu député de Saône-et-Loire et a été exclu du PS y retrace son ascension et tente de justifier son progressif "évitement" des courriers, son autoproclamée "phobie administrative".

"Négligence" partagée, selon lui, avec son épouse, qui perdra son poste de chef de cabinet de Jean-Pierre Bel, alors président socialiste du Sénat.

La scène se serait déroulée dans le bureau du secrétaire d'Etat au Budget, au premier des neuf jours de Thomas Thévenoud au gouvernement, fin août 2014. "En avril, tu as failli être nommé déjà" et ça ne s'est pas fait "à cause de tes impôts": "l'Elysée savait et, au dernier moment, ils ont fait machine arrière", lui aurait dit Christian Eckert.

Pourquoi alors cette nomination en fin de l'été? "Ils ont dû oublier", aurait avancé le secrétaire d'Etat.

Thomas Thévenoud se met finalement à jour en réglant 41.475 euros au titre de ses impôts pour 2013. Mais Manuel Valls lui annonce qu'il doit quitter le gouvernement.

"Il y en a d'autres qui ont des problèmes avec les impôts, leur patrimoine, leur ISF... Dans ton gouvernement, à l'Assemblée", aurait objecté le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur. "Je m'en moque (...) La décision est prise", aurait répondu le Premier ministre, pour qui "le vrai problème" n'est pas tant la Haute autorité pour la transparence que des médias comme Le Figaro ou Mediapart "s'ils sortent quelque chose".

Thomas Thévenoud raconte "la guerre" menée par Manuel Valls et d'autres responsables PS réclamant sa démission de l'Assemblée, à l'inverse du soutien de quelques camarades et du président Claude Bartolone.

"A l'Assemblée (...) certains m'en veulent d'avoir été le révélateur de leurs turpitudes", écrit l'élu bourguignon, des élus ayant dû d'après lui "aller voir leur percepteur, régulariser leur situation en urgence".

A l'extérieur, entre insultes et lettres anonymes, dans un contexte de "ras-le-bol fiscal" et de défiance envers les politiques, Thomas Thévenoud, qui narre ses séances chez le psychiatre, dit vivre encore dans la "peur".

Le parquet de Paris a ouvert en juin 2015 une enquête pour fraude fiscale le visant. "Il n'y aucun montage fiscal. Aucun revenu caché. Aucun compte à l'étranger", se défend l'intéressé, ancien membre de la commission d'enquête parlementaire sur Jérôme Cahuzac et ex-membre de la commission des Finances.

Thomas Thévenoud impute l'origine de sa chute à une "vengeance politique" en Saône-et-Loire.

A 41 ans, il a déjà annoncé dans les médias qu'il serait candidat pour un deuxième mandat en 2017.
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Messagepar fernando » 30 Mars 2016, 13:10

Beaucoup de bruit pour rien avec ce débat inutile et ridicule. Bravo Hollande, une belle rachoumade de plus.



François Hollande renonce à la déchéance de nationalité et au Congrès

Le Monde.fr | 30.03.2016 à 12h29 • Mis à jour le 30.03.2016 à 12h57

François Hollande a renoncé, mercredi 30 mars, à l’issue de quatre mois de controverse, à la mesure qu’il avait appelée lui-même de ses vœux face au Congrès réuni à Versailles au lendemain des attentats du 13 novembre. « J’ai décidé de clore le débat constitutionnel mais je ne dévierai pas des engagements que j’ai pris pour assurer la sécurité du pays », a déclaré le président de la République. C’est donc l’abandon de l’extension de la déchéance de nationalité à tous les binationaux et de la constitutionnalisation de l’état d’urgence.

Un renoncement dont le président a tenté de faire porter la responsabilité à l’opposition : « Une partie de l’opposition est hostile à toute révision constitutionnelle. Je déplore profondément cette attitude. » Il a par ailleurs tenu à rappeler « l’efficacité » de l’état d’urgence et les engagements qui ont été pris pour augmenter les moyens de la police, de la gendarmerie, de l’armée, de la police des douanes et des services pénitentiaires.
Pression des parlementaires

Depuis vingt-quatre heures, les différents acteurs parlementaires ont multiplié les déclarations et enterré peu à peu l’hypothèse d’une réunion du Congrès, même si la révision était réduite à l’article 1 sur la constitutionnalisation de l’état d’urgence, seul aspect de la mesure qui faisait consensus entre les parlementaires. Echauffés par une nouvelle attaque du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis – « la balle est dans le camp de la droite » –, les dirigeants du parti Les Républicains (LR) ont été à la manœuvre en rejetant toute la journée de mardi l’idée d’une révision limitée. « Tout ça n’a pas de sens, l’état d’urgence fonctionne déjà très bien, expliquait ainsi au Monde Bruno Retailleau après la réunion des sénateurs LR. Nous mettons François Hollande face à ses responsabilités, c’est sa majorité qui s’est divisée, sa ministre qui a démissionné, ce n’est plus notre problème. » Son homologue à l’Assemblée, Christian Jacob, a lui expliqué qu’un « Congrès a minima ne présente aucun intérêt ».

Histoire d’accentuer encore un peu plus la pression, Gérard Larcher a, lui, envoyé un courrier au président de la République pour lui demander de renoncer au Congrès ou d’engager une navette sur les deux articles tels qu’ils avaient été réécrits par le Sénat. Dans l’expectative, Bruno Le Roux a continué à défendre cette révision tout en accusant la droite. « Oui, nous avons besoin de cette révision constitutionnelle, a expliqué le président du groupe socialiste à l’Assemblée sur France Info avant d’accuser la droite. La raison qui peut bloquer aujourd’hui c’est qu’une partie, et je dis bien une partie, de la droite ne veut pas que le président de la République puisse se prévaloir d’une révision constitutionnelle, même sur des questions qui sont des questions essentielles pour notre pays et des questions essentielles. »

Parcours chaotique

Annoncé lors du Congrès du 16 novembre par le président de la République, l’article 2 sur la déchéance de nationalité a subi dès son annonce la contestation d’une partie de la majorité socialiste. Une notion a irrité en particulier. Dans le « projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation », présenté mercredi 23 décembre au conseil des ministres, l’extension de la déchéance de nationalité ne concerne que les binationaux. Ce texte grave dans le marbre de la Constitution deux classes de Français, selon les opposants, notamment la ministre de la justice, Christiane Taubira, qui finit par démissionner, le 27 janvier. Le même jour, mis sous pression, Manuel Valls est alors contraint de proposer une nouvelle rédaction devant la commission des lois de l’Assemblée. Cette fois-ci, la déchéance peut concerner tous les Français et le gouvernement étend cette peine aux délits. L’Assemblée nationale finit par adopter cette version par 317 voix pour, 199 contre et 51 abstentions, le 10 février. La réécriture a permis de ramener quelques députés socialistes dans le camp du oui (165 pour, 83 contre, 36 abstentions). « Je ne doute pas un seul instant que le Sénat fera preuve de la même responsabilité », déclare après le vote M. Valls à la presse.

C’était sans compter sur le désir d’indépendance du Sénat et de sa majorité de droite. A la manœuvre, Gérard Larcher, président du Sénat, Bruno Retailleau, président du groupe LR, et Philippe Bas, président de la commission des lois, avaient répété dans les médias que la création d’apatrides est une « ligne rouge » à ne pas franchir. En commission, les sénateurs réintroduisent la notion de binationalité en écrivant que la déchéance « ne peut concerner qu’une personne condamnée définitivement pour un crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation et disposant d’une autre nationalité que la nationalité française ». Ce nouveau texte est adopté, mardi 22 mars, par 176 voix pour, 161 contre et 11 abstentions. Entre la majorité de l’Assemblée rétive à la notion de binationalité et celle du Sénat très attachée à son texte qu’elle estime plus proche du discours de François Hollande fait devant le Congrès, la synthèse était donc impossible.
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Messagepar Giallo » 30 Mars 2016, 13:59

c'est pas fini, les débats les plus inutiles arrivent maintenant....
ce message ne vient pas de moi
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