[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar krouw2 » 23 Juin 2016, 11:01

La commission nationale d’investiture du parti Les Républicains a validé mardi 21 juin la grande majorité des candidatures du parti pour les élections législatives de juin 2017. Patrick Balkany, comme tous les députés sortants, a obtenu automatiquement l’investiture.

Malgré ses mises en examen pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et déclaration mensongère, le maire de Levallois-Perret sera donc candidat Les Républicains dans les Hauts-de-Seine pour les législatives.

La loi sur le cumul des mandats entrant en vigueur en 2017, il devra cependant choisir entre sa fonction de maire et celle de député. Dans le cas où il resterait député, rappelle Libération, sa première adjointe, « une certaine Isabelle Balkany », reprendrait ainsi la mairie de Levallois-Perret.
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Messagepar bijams » 23 Juin 2016, 11:10

Trankil moukil.
Ché li le boss.

Et encore une casserole au cul en plus avec la société d'aménagement immobilier de Levallois où le directeur gagne 30000€/mois et les jetons de présence rémunérés 60000/an que les administrateurs touchent (dont sa femme).
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Messagepar King Kong » 23 Juin 2016, 11:41

il a le droit il est élu par dieu , quand meme!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar despe » 23 Juin 2016, 11:52

Et pendant ce temps là t'as un supporter nantais jugé pour être allé voir un match à Lorient..
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Messagepar King Kong » 23 Juin 2016, 18:41

Heureusement relaxé!
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Messagepar rodolfo » 23 Juin 2016, 20:56

Quel foutage de gueule.......
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Messagepar krouw2 » 23 Juin 2016, 23:06

on s"en branle on va tous voter Hulot
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Messagepar guinness » 24 Juin 2016, 07:26




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Messagepar John Holmes » 24 Juin 2016, 07:38

Début de la fin de l'Europe, le premier ministre hollandais veut aussi son vote...
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar fernando » 24 Juin 2016, 08:36

François Feldman avait vu juste avant tout le monde

"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar fernando » 24 Juin 2016, 08:40

John Holmes a écrit:Début de la fin de l'Europe, le premier ministre hollandais veut aussi son vote...


'fin c'est pas le 1er ministre, c'est leur Marine à eux qui demande un référendum. Mais c'est clair que ça va faire tâche d'huile, et dans plus d'un pays le résultat serait le même en cas de vote.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar bijams » 24 Juin 2016, 09:28

Au moins ils assument leur choix.
Ça va être marrant d'être spectateur de ça.

Sinon les tchèques vont peut-être faire pareil, si j'ai bien entendu.
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2016, 09:29

c'est plutôt la fin du Royaume Uni avec l'Ecosse et l'Irlande qui vont tenter d'en sortir pour rester dans l'UE.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar stikky » 24 Juin 2016, 09:31

Bon débarras !
Comme le disait Grandes oreilles, les britons sont le cheval de Troie des E.U. et il était contre leur entrée


Et si l'Europe ne survit pas à cela c'est qu'elle n'aurait jamais fonctionné de toute manière.
Je trouve que c'est justement un bon test!

C'est une journée qui commence plutôt pas mal !!


Dernière édition par stikky le 24 Juin 2016, 09:35, édité 1 fois.
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar laurentlille1 » 24 Juin 2016, 09:32

Je sens qu'on va encore se coucher devant les anglais et ils vont sortir tout en réussissant à conserver leurs avantages.
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Messagepar bijams » 24 Juin 2016, 09:35

En même temps, en quoi l'Angleterre avait besoin de l'Europe ?
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Messagepar laurentlille1 » 24 Juin 2016, 09:40

S'ils sortent du marché commun, ça va leur faire bizarre quand même. Et à priori, Junker disait qu'ils n'auraient pas de situation intermédiaire comme la Norvège ou la Suisse.
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2016, 09:43

laurentlille1 a écrit:Je sens qu'on va encore se coucher devant les anglais et ils vont sortir tout en réussissant à conserver leurs avantages.


sur un certain nombre de points ça semble quand même compliqué de tout changer les choses (les expatriés, la libre circulation des personnes....)
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar bijams » 24 Juin 2016, 09:47

J'ai vu que ça se faisait en plusieurs années quand-même mais je pense qu'ils vont être bienveillant avec eux.
Des bons ptits paillassons.

J'écoutais Nigel mécouye ce matin, le gars se félicitait de cette sortie car ils vont pouvoir réguler le nombre de logements sociaux en faveur des anglais.
Le truc qui est nullement décidé à Bruxelles.

Ça à l'air d'être un sacré fourre-tout politique leur truc, va être marrant à regarder.
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Messagepar rodolfo » 24 Juin 2016, 09:55

Clair,

Pour moi, ca changera rien, c'est même mieux pour l'Europe à condition que les autres restent.

Les Tchèques/Hongrois, c'est clair que depuis l'Europe, ils prennent chers par contre, mais plus la faute à une mauvaise gestion interne.

Les Polaks, eux, par contre, ils se gavent ^^
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2016, 09:56

oui le risque pour l'Europe c'est que d'autres pays s'engouffrent dans la brèche.

Ensuite à terme il va falloir que l'Europe se remette vraiment en question et change sur un certain nombres de points. Paris et Berlin vont devoir aussi se mettre sur la même ligne mais du coup on aura sûrement un peu plus de poids qu'auparavant.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 24 Juin 2016, 09:58

laurentlille1 a écrit:Je sens qu'on va encore se coucher devant les anglais et ils vont sortir tout en réussissant à conserver leurs avantages.


Tu vas voir qu'ils vont demander à conserver un droit de regard sur les décisions de l'UE et de la zone euro.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar krouw2 » 24 Juin 2016, 10:49

ils étaient bien dans la commission économique de l 'euro !

aussi non, je crois que c'est mort pour eux, même les fédéralistes Européens en on ras le bul
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Messagepar laurentlille1 » 24 Juin 2016, 11:25

J'adore les communiqués des chefs politiques de tous les pays de l'UE depuis ce matin à base de "c'est un signe qu'il faut changer la politique européenne, se rapprocher du peuple, stopper la bureaucratie, harmoniser les textes..."
Bordel, ils avaient besoin de ça pour s'en rendre compte? Sans Brexit, tout allait bien?

Et au final, rien ne va changer.
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Messagepar manulosc » 24 Juin 2016, 11:31

Après le vote favorable du Royaume-uni pour une sortie de l'Union européenne, l'Ecosse a fait savoir par l'intermédiaire de son Premier ministre qu'elle voyait "son avenir au sein de l'UE".
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2016, 11:31

c'est les mêmes promesses que lors de l'union sacrée des partis que tout le monde réclamait après les attentats, ça a duré une semaine.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 24 Juin 2016, 11:32

Pierre Mendès France > Pierre Ménès > Franquart > Oasis



L’avertissement prophétique de Pierre Mendès France


En 1957, lors du débat sur le Traité de Rome, Pierre Mendès France mettait en garde contre un projet inspiré par « un libéralisme du XIXe siècle ». Cette mise en garde oubliée du plus démocrate et du moins nationaliste des hommes politiques marquants du siècle passé résonne dans notre présent où éclate la crise d’une Europe qui a perdu la confiance majoritaire des peuples.

Le 18 janvier 1957, Pierre Mendès France (1907-1982) intervient à l’Assemblée nationale dans le débat sur le projet du Traité de Rome qui, signé deux mois plus tard, le 25 mars, instituera la première communauté économique européenne, composée de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et des trois pays du Benelux, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas. Alors figure du Parti radical, il avait quitté la présidence du Conseil deux ans auparavant, après sept mois et dix-huit jours de gouvernement dont la brièveté n’empêchera pas le souvenir durable, celui d’un homme d’État vertueux, averti en matière économique, soucieux des comptes publics, respectueux du débat démocratique et, de plus, en quête d’une issue à la crise coloniale.

À bientôt soixante ans de distance, ce discours oublié semble une mise en garde prophétique, tant Mendès France y met en évidence les vices originels d’un marché économique commun qui, politiquement, ne pouvait que produire un éloignement progressif des peuples de l’idéal européen. Mendès France, qui sera parmi les 207 voix contre la poursuite des négociations sur l’élaboration du Traité (322 pour, 30 abstentions), n’hésite pas en effet à affirmer que ce projet « est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle » et à y voir, si la politique économique de la France devait lui être soumise, « l’abdication d’une démocratie ».

Autrement dit, pour Mendès France qui, pourtant, prenait l’économie au sérieux, celle-ci ne pouvait être l’absolu d’une politique. Ou, plutôt, la politique, comme bien commun, délibération permanente et confiance partagée, ne pouvait s’y dissoudre, sauf à perdre en route la démocratie elle-même, son idéal et sa vitalité. Écoutons donc ce Cassandre, fort lucide et toujours jeune, qui, déjà, plaide au nom d’une forte exigence sociale et, surtout, prédit l’engrenage fatal d’une pédagogie anti-démocratique de la future Union européenne.

« L’harmonisation doit se faire dans le sens du progrès social, affirme le député Mendès France, dans le sens du relèvement parallèle des avantages sociaux et non pas, comme les gouvernements français le redoutent depuis si longtemps, au profit des pays les plus conservateurs et au détriment des pays socialement les plus avancés. »

« Mes chers collègues, poursuit Mendès France, il m’est arrivé souvent de recommander plus de rigueur dans notre gestion économique. Mais je ne suis pas résigné, je vous l’avoue, à en faire juge un aréopage européen dans lequel règne un esprit qui est loin d’être le nôtre. Sur ce point, je mets le gouvernement en garde : nous ne pouvons pas nous laisser dépouiller de notre liberté de décision dans des matières qui touchent d’aussi près notre conception même du progrès et de la justice sociale ; les suites peuvent en être trop graves du point de vue social comme du point de vue politique.

« Prenons-y bien garde aussi : le mécanisme une fois mis en marche, nous ne pourrons plus l’arrêter. (…) Nous ne pourrons plus nous dégager. Nous serons entièrement assujettis aux décisions de l’autorité supranationale devant laquelle, si notre situation est trop mauvaise, nous serons condamnés à venir quémander des dérogations et des exemptions, qu’elle ne nous accordera pas, soyez-en assurés, sans contreparties et sans conditions. »

À la lecture de ces anciennes paroles, Mendès France prend soudain stature de devin tragique, anticipant ce que ses contemporains ne voient pas, parce qu’ils sont aveugles ou parce qu’ils s’aveuglent. Car c’est peu dire que la suite, notamment celle vécue ces trente dernières années par des gouvernements de gauche, élus sur des promesses sociales alternatives, aura donné raison à cette prophétie.

À la fin de son discours, Mendès France souligne le cœur du désaccord : ce projet de marché commun, résume-t-il, « est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes ». Autrement dit, un libéralisme économique qui ruine tout libéralisme politique, imposant la loi d’airain de la concurrence à la vie sociale, au détriment des solidarités collectives et des libertés individuelles.

« L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, conclut Mendès France, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement “une politique”, au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »

« Dire cela, ajoutait Pierre Mendès France, ce n’est pas être hostile à l’édification de l’Europe, mais c’est ne pas vouloir que l’entreprise se traduise, demain, par une déception terrible pour notre pays, après un grand et bel espoir, par le sentiment qu’il en serait la victime et, tout d’abord, ses éléments déjà les plus défavorisés. »

Faute de l’avoir écouté, nous vivons aujourd’hui ces temps de « déception terrible » prédits par Mendès France.
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Messagepar Dogue-son » 24 Juin 2016, 11:59

ça me fatigue ces articles sur le mode "y a machin qui l'avait dit et on a été con de pas l'écouter"
comme il y a des centaines de politiques ou d'économistes qui disent tout et son contraire sur tous les sujets, on va toujours trouver un texte de l'un ou de l'autre qui va dans le sens qui va bien
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Messagepar fernando » 24 Juin 2016, 12:14

Etonnant d'ailleurs qu'on ne se soit pas encore penché sur les déclarations passées de manu sur le sujet.
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Messagepar Giallo » 24 Juin 2016, 12:21

"We cannot turn our backs on Europe, we are part of Europe," @BorisJohnson says


voilà ça donne le ton, les négociations vont être rudes et j'ai bien peur que l'Europe baisse son froc sur un paquet de sujets....
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