[01T] Politix, fonctionnaire et Cie
par ancien posteur » 03 Mars 2017, 17:38
Juppé, un fort potentiel dans les sondages.
L'un des artisans de cette remise en selle du maire de Bordeaux n'est autre que Jean-François Copé, le maire de Meaux. Les deux hommes se sont entretenus jeudi et le second s'active discrètement pour réunir les 500 parrainages nécessaires pour une candidature. L'ancien chef de file de l'UMP avait pourtant reçu François Fillon lundi en assurant que la page des conflits était tournée.
Le Figaro
L'un des artisans de cette remise en selle du maire de Bordeaux n'est autre que Jean-François Copé, le maire de Meaux. Les deux hommes se sont entretenus jeudi et le second s'active discrètement pour réunir les 500 parrainages nécessaires pour une candidature. L'ancien chef de file de l'UMP avait pourtant reçu François Fillon lundi en assurant que la page des conflits était tournée.
Le Figaro
- ancien posteur
- Retour
par ancien posteur » 03 Mars 2017, 17:53
krouw2 a écrit:Copé avait soutenu Péju au 2 éme tour d eul primaire alors que c'était foutu. C'est pas banal ça
Tu le voyais vraiment rallier Fillon facon Ciotti ou Pecresse? JF en a dans le pantalon lui (même si c est un gros traitre).
- ancien posteur
- Retour
par ancien posteur » 03 Mars 2017, 18:23
Ce jeudi matin, lors de la réunion dans le bureau de Fillon, le dauphin du sarkozysme François Baroin aurait été l’un des plus virulents contre la solution Juppé. Il aurait, en conséquence, encouragé Fillon a tenir bon.
Source Libe
J adore les vieilles inimities qui perdurent et resurgissent. Cope vs Fillon, Baroin vs Juppe....
Source Libe
J adore les vieilles inimities qui perdurent et resurgissent. Cope vs Fillon, Baroin vs Juppe....
- ancien posteur
- Retour
par rodolfo » 03 Mars 2017, 19:12
Dogue-son a écrit:la faute à qui sinon à Fillon ?
Oui bien sûr, c'est La faute à Fillon et pas aux journalistes.
C'est d'ailleurs lui qui choisit les éditoriaux télé et radio.
Et ne pas admettre que La justice est drôlement rapide avec lui est de la mauvaise fois caractérisée.
par ancien posteur » 03 Mars 2017, 19:34
rodolfo a écrit:Dogue-son a écrit:la faute à qui sinon à Fillon ?
Oui bien sûr, c'est La faute à Fillon et pas aux journalistes.
Oui, bien sur, c est la faute aux journalistes s il a employé sa bonne femme a 10 plaques par mois pour ne rien foutre, ou son fils a 4 plaques par mois pour faire des photocopies. D ailleurs on fait tous la même chose et personne ne vient nous emmerder alors pourquoi lui? Je retourner rénover mon château a tes frais Rodolfo.
- ancien posteur
- Retour
par Dogue-son » 03 Mars 2017, 19:41
Ce ne sont pas les journalistes qui se la jouent père la morale et qui rétribuent généreusement femme et enfants avec l'argent des contribuables en échange de travaux pour le moins légers
Ce ne sont pas les journalistes qui disent renoncer en cas de mise en examen et qui changent d'avis ensuite
Qu'ils en fassent la une alors même qu'il s'agissait du futur président annoncé ne peut guère leur être reproché.
Ce qui ne les empêche pas de parler d'autre chose y compris des programmes des autres candidats.
Quant à la supposée célérité de la justice à son encontre...
Le seul élément troublant est que cette affaire, somme toute ancienne, soit sortie pile au bon moment.
Mais c'est une habitude lors des élections (DSK, VGE, Mitterand, Chaban...)
Ce ne sont pas les journalistes qui disent renoncer en cas de mise en examen et qui changent d'avis ensuite
Qu'ils en fassent la une alors même qu'il s'agissait du futur président annoncé ne peut guère leur être reproché.
Ce qui ne les empêche pas de parler d'autre chose y compris des programmes des autres candidats.
Quant à la supposée célérité de la justice à son encontre...
Le seul élément troublant est que cette affaire, somme toute ancienne, soit sortie pile au bon moment.
Mais c'est une habitude lors des élections (DSK, VGE, Mitterand, Chaban...)
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
par Xylophène » 03 Mars 2017, 19:56
rodolfo a écrit:Et ne pas admettre que La justice est drôlement rapide avec lui est de la mauvaise fois caractérisée.
Logique qu'elle soit rapide vu qu'il me semble que si jamais Fillon était élu, il serait protégé par l'immunité présidentielle pendant 5 ans, ce qui fait qu'une grande partie des faits seraient prescrits durant ce laps de temps.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."
Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
par Baratte » 03 Mars 2017, 20:08
rodolfo a écrit:Dogue-son a écrit:la faute à qui sinon à Fillon ?
Oui bien sûr, c'est La faute à Fillon et pas aux journalistes.
C'est d'ailleurs lui qui choisit les éditoriaux télé et radio.
Et ne pas admettre que La justice est drôlement rapide avec lui est de la mauvaise fois caractérisée.
La mise en examen de Cahuzac ( le ministre , hein , pas le capitaine de Bastia ) a été beaucoup plus rapide ( et pourtant c'était Taubira , comme quoi , hein ... ) , sans que çà n 'émeuve personne , et ce , à juste titre .
Quand t'es bourré , faut pas prendre ta bagnole , sinon , tu risque de te faire choper par la patrouille .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
par kaptn_kvern » 03 Mars 2017, 20:12
rodolfo a écrit:Et donc ? On ne parle pas des programmes pendant ce temps-là ?
Du coup, le report des élections n'est peut être pas aussi saugrenu au final....
Macron faisait la une de Libé, le Monde et le Figaro...bon bien sûr faut chercher un peu, mais on finit par trouver. Tu parlais de mauvaise foi ?
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
par Dogue-son » 03 Mars 2017, 20:41
rodolfo a écrit:Et donc ? On ne parle pas des programmes pendant ce temps-là ?
Du coup, le report des élections n'est peut être pas aussi saugrenu au final....
tous les journaux parlent des programmes des autres candidats.
seul celui de Fillon a par la force des choses disparu.
quant au report des élections, cela pourrait avoir un certain sens en cas de retrait de Fillon, de façon à ce que son remplaçant ait le temps de mener campagne. Sauf si c'est un des participants à la primaire qui a été largement médiatisée.
si Fillon reste, qu'il se démerde, aucune raison de décaler vu que c'est lui, le problème
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
par fernando » 03 Mars 2017, 21:29
Rodolfo excuse-moi de te le dire mais tes interventions sont ridicules là, on dirait Ciotti ou Bernard Debré.
C'est quand même dingue de s'insurger contre le travail des journalistes et des juges plutôt que sur les faits eux-mêmes.
C'est quand même dingue de s'insurger contre le travail des journalistes et des juges plutôt que sur les faits eux-mêmes.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 03 Mars 2017, 21:29
De son côté, M. Fillon est inflexible et entend aller jusqu’au bout coûte que coûte. « Il est hyper combatif et totalement déterminé. Il se fait un devoir de tenir, car laisser la place à Juppé, ce serait ouvrir un boulevard au FN », explique son entourage. « Il est submergé de messages de soutien », tente de positiver un proche du candidat, espérant que « la manifestation de dimanche sera calme massive et républicaine ».
« François Fillon n’est pas dans une démarche d’aveuglement ou de fanatisme, mais dans une démarche de raison et de convictions, explique le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui fait partie de la garde rapprochée du candidat. Le renoncement serait plus simple, mais il a la certitude que la solution alternative n’est pas possible. »
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/03/nicolas-sarkozy-a-francois-fillon-cela-ne-peut-pas-durer-comme-ca_5089076_4854003.html
« François Fillon n’est pas dans une démarche d’aveuglement ou de fanatisme, mais dans une démarche de raison et de convictions, explique le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui fait partie de la garde rapprochée du candidat. Le renoncement serait plus simple, mais il a la certitude que la solution alternative n’est pas possible. »
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/03/nicolas-sarkozy-a-francois-fillon-cela-ne-peut-pas-durer-comme-ca_5089076_4854003.html
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 03 Mars 2017, 21:35
M. Fillon vu de l’étranger : « Dans n’importe quel autre pays, il aurait mis un terme à sa campagne »
« Népotisme », « fuite en avant », « moment trumpien » : la presse internationale n’a pas de mots assez durs pour qualifier l’attitude du candidat en difficulté.
Alors que les appels à un renoncement de François Fillon se multiplient, la presse étrangère est sans concession pour le candidat à l’élection présidentielle.
« François Fillon, le candidat de centre droit, a juré, sur un ton de défi, mercredi [1er mars] de rester en course à la présidence de la république, écrit le quotidien américain New York Times. Dans n’importe quel autre pays, la menace pesant sur François Fillon aurait probablement mis un terme à sa campagne. Mais en France avoir des problèmes avec la justice, même de sérieux problèmes, est rarement synonyme d’une fin de carrière politique, même si les électeurs semblent – dans les sondages en tout cas – montrer une tolérance moindre que par le passé envers ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions. »
Le quotidien américain Washington Post emploi sensiblement les mêmes termes, évoquant l’attitude pleine de défi du candidat. Le quotidien le décrit comme le parangon du « catholicisme traditionnel dans un pays confronté à des questionnements identitaires ». « Si le népotisme est une pratique commune dans le monde politique français », les accusations concernant le salaire de Penelope Fillon ont « sapé l’autorité morale du candidat ». « Le scandale frappe Fillon là où ça fait mal : parmi les électeurs des campagnes et les ruraux qui l’ont soutenu dès les débuts de sa campagne. »
Candidat sur la défensive
Pour le quotidien britannique The Guardian, « François Fillon a utilisé sa dernière carte » en accusant l’Etat « d’assassinat politique ». « Celui qui se présentait comme un Monsieur Propre intègre, se retrouve au cœur d’une enquête pour détournement de fonds publics. » C’est aussi son style de campagne qui change : « Au cours des derniers jours, il a évité à tout prix d’aller à la rencontre du public, se repliant sur des réunions à huis clos ou des tables rondes avec un public sélectionné, ne voyageant plus en train mais en voiture particulière. »
Le Guardian le présente comme un « candidat sur la défensive » et jusque dans sa « circonscription parisienne, ses électeurs considèrent que la campagne est terriblement compliquée ».
L’orientation « populiste » « épouvante les modérés »
Pour le quotidien espagnol El Pais, « la fuite en avant de mercredi de François Fillon s’est traduite en un suicide collectif dans ses rangs », dû à « l’odeur d’une humiliante défaite électorale de la droite ». Le quotidien espagnol conclut que « sauf miracle, la droite ne sera pas représentée au second tour de l’élection présidentielle. Chose inédite durant la Ve République », après avoir souligné que Les Républicains « n’ont pas de plan B », car « toute alternative ouvrirait une guerre interne à cinquante jours des élections ».
Le quotidien de droite espagnol El Mundo, de son côté, tranche : « La droite française implose en pleine campagne. » Il estime qu’une « partie de l’électorat conservateur commence à se rapprocher de Marine Le Pen » et souligne que l’orientation « anti-institutionnelle et populiste » de M. Fillon « épouvante les modérés ».
« La Comédie humaine » et « House of Cards »
Le quotidien italien Corriere della Sera est à peine plus tendre et place l’élection entre un roman de Balzac et une série télévisée : « Un peu Comédie humaine, un peu “House of Cards”. » Et d’ajouter : « Pour la première fois, les deux forces constitutives de la Ve République sont peu susceptibles d’être représentées sur les bulletins de vote pour l’Elysée. La gauche s’est déjà suicidée en supprimant le président [François] Hollande et le premier ministre Manuel Valls. Elle est divisée entre deux candidats radicaux, MM. Hamon et Mélenchon, actuellement quatrième et cinquième dans les sondages. Mais la droite a franchi une autre étape vers l’abîme : François Fillon, vainqueur surprise de la primaire, déjà considéré comme le président élu, est sur le point d’être mis en examen pour avoir payé un million d’euros de fonds publics pour l’emploi fictif de sa femme. »
Un « moment trumpien »
Pour le quotidien allemand Die Welt, la conférence de presse de mercredi a marqué le moment « trumpien » de M. Fillon, où il a « embrassé la théorie du complot », accusant « pêle-mêle la justice et les médias ». Plus loin le quotidien rappelle que c’est avec son « image de Monsieur Propre » que Fillon a vaincu « l’image de parvenu de Nicolas Sarkozy ». Par ses déclarations, « le candidat conservateur se place au-dessus de la justice » alors que « sa promesse d’intégrité morale était son argument de campagne le plus convaincant ».
Pour l’hebdomadaire britannique The Economist, l’élection présidentielle française pourrait « relancer ou mettre à terre l’Union européenne ». Pour l’hebdomadaire, le fait que « l’ancien affrontement entre la gauche et la droite » soit en passe d’être remplacé par le face-à-face entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron est porteur de réelles menaces, entre les tenants « d’un monde ouvert et ceux d’un monde fermé », « la France ouverte ou la France forteresse ».
Le Brésil choqué
Au Brésil, où la quasi-intégralité de la classe politique est mouillée dans les affaires de corruption, les déboires judiciaires de François Fillon auraient pu paraître banals. Pourtant, ils choquent. Dans le quotidien conservateur Estado de Sao Paulo, l’éditorialiste Gilles Lapouge s’offusque, le 2 mars, de la réaction du candidat de « la droite classique » qui, devant les télévisions dénonce un « assassinat politique ». « Mon Dieu, un assassinat ? », raille-t-il, rappelant que M. Fillon ne tient pas sa promesse (retirer sa candidature en cas de mise en examen) et n’expliquant « tant de délires » que par le « tout ou rien » du Sarthois, prêt à risquer l’échec de la droite.
Le quotidien O Globo du même jour revient sur les défections des alliés de François Fillon, présenté comme l’une des rares personnes capables de battre le Front national. La Folha de Sao Paulo rappelle, de son côté, que le candidat Les Républicains s’était jusqu’ici présenté comme un politicien honnête, soulignant l’avance dans les sondages de Marine Le Pen, à la campagne marquée par la « xénophobie ».
« Népotisme », « fuite en avant », « moment trumpien » : la presse internationale n’a pas de mots assez durs pour qualifier l’attitude du candidat en difficulté.
Alors que les appels à un renoncement de François Fillon se multiplient, la presse étrangère est sans concession pour le candidat à l’élection présidentielle.
« François Fillon, le candidat de centre droit, a juré, sur un ton de défi, mercredi [1er mars] de rester en course à la présidence de la république, écrit le quotidien américain New York Times. Dans n’importe quel autre pays, la menace pesant sur François Fillon aurait probablement mis un terme à sa campagne. Mais en France avoir des problèmes avec la justice, même de sérieux problèmes, est rarement synonyme d’une fin de carrière politique, même si les électeurs semblent – dans les sondages en tout cas – montrer une tolérance moindre que par le passé envers ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions. »
Le quotidien américain Washington Post emploi sensiblement les mêmes termes, évoquant l’attitude pleine de défi du candidat. Le quotidien le décrit comme le parangon du « catholicisme traditionnel dans un pays confronté à des questionnements identitaires ». « Si le népotisme est une pratique commune dans le monde politique français », les accusations concernant le salaire de Penelope Fillon ont « sapé l’autorité morale du candidat ». « Le scandale frappe Fillon là où ça fait mal : parmi les électeurs des campagnes et les ruraux qui l’ont soutenu dès les débuts de sa campagne. »
Candidat sur la défensive
Pour le quotidien britannique The Guardian, « François Fillon a utilisé sa dernière carte » en accusant l’Etat « d’assassinat politique ». « Celui qui se présentait comme un Monsieur Propre intègre, se retrouve au cœur d’une enquête pour détournement de fonds publics. » C’est aussi son style de campagne qui change : « Au cours des derniers jours, il a évité à tout prix d’aller à la rencontre du public, se repliant sur des réunions à huis clos ou des tables rondes avec un public sélectionné, ne voyageant plus en train mais en voiture particulière. »
Le Guardian le présente comme un « candidat sur la défensive » et jusque dans sa « circonscription parisienne, ses électeurs considèrent que la campagne est terriblement compliquée ».
L’orientation « populiste » « épouvante les modérés »
Pour le quotidien espagnol El Pais, « la fuite en avant de mercredi de François Fillon s’est traduite en un suicide collectif dans ses rangs », dû à « l’odeur d’une humiliante défaite électorale de la droite ». Le quotidien espagnol conclut que « sauf miracle, la droite ne sera pas représentée au second tour de l’élection présidentielle. Chose inédite durant la Ve République », après avoir souligné que Les Républicains « n’ont pas de plan B », car « toute alternative ouvrirait une guerre interne à cinquante jours des élections ».
Le quotidien de droite espagnol El Mundo, de son côté, tranche : « La droite française implose en pleine campagne. » Il estime qu’une « partie de l’électorat conservateur commence à se rapprocher de Marine Le Pen » et souligne que l’orientation « anti-institutionnelle et populiste » de M. Fillon « épouvante les modérés ».
« La Comédie humaine » et « House of Cards »
Le quotidien italien Corriere della Sera est à peine plus tendre et place l’élection entre un roman de Balzac et une série télévisée : « Un peu Comédie humaine, un peu “House of Cards”. » Et d’ajouter : « Pour la première fois, les deux forces constitutives de la Ve République sont peu susceptibles d’être représentées sur les bulletins de vote pour l’Elysée. La gauche s’est déjà suicidée en supprimant le président [François] Hollande et le premier ministre Manuel Valls. Elle est divisée entre deux candidats radicaux, MM. Hamon et Mélenchon, actuellement quatrième et cinquième dans les sondages. Mais la droite a franchi une autre étape vers l’abîme : François Fillon, vainqueur surprise de la primaire, déjà considéré comme le président élu, est sur le point d’être mis en examen pour avoir payé un million d’euros de fonds publics pour l’emploi fictif de sa femme. »
Un « moment trumpien »
Pour le quotidien allemand Die Welt, la conférence de presse de mercredi a marqué le moment « trumpien » de M. Fillon, où il a « embrassé la théorie du complot », accusant « pêle-mêle la justice et les médias ». Plus loin le quotidien rappelle que c’est avec son « image de Monsieur Propre » que Fillon a vaincu « l’image de parvenu de Nicolas Sarkozy ». Par ses déclarations, « le candidat conservateur se place au-dessus de la justice » alors que « sa promesse d’intégrité morale était son argument de campagne le plus convaincant ».
Pour l’hebdomadaire britannique The Economist, l’élection présidentielle française pourrait « relancer ou mettre à terre l’Union européenne ». Pour l’hebdomadaire, le fait que « l’ancien affrontement entre la gauche et la droite » soit en passe d’être remplacé par le face-à-face entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron est porteur de réelles menaces, entre les tenants « d’un monde ouvert et ceux d’un monde fermé », « la France ouverte ou la France forteresse ».
Le Brésil choqué
Au Brésil, où la quasi-intégralité de la classe politique est mouillée dans les affaires de corruption, les déboires judiciaires de François Fillon auraient pu paraître banals. Pourtant, ils choquent. Dans le quotidien conservateur Estado de Sao Paulo, l’éditorialiste Gilles Lapouge s’offusque, le 2 mars, de la réaction du candidat de « la droite classique » qui, devant les télévisions dénonce un « assassinat politique ». « Mon Dieu, un assassinat ? », raille-t-il, rappelant que M. Fillon ne tient pas sa promesse (retirer sa candidature en cas de mise en examen) et n’expliquant « tant de délires » que par le « tout ou rien » du Sarthois, prêt à risquer l’échec de la droite.
Le quotidien O Globo du même jour revient sur les défections des alliés de François Fillon, présenté comme l’une des rares personnes capables de battre le Front national. La Folha de Sao Paulo rappelle, de son côté, que le candidat Les Républicains s’était jusqu’ici présenté comme un politicien honnête, soulignant l’avance dans les sondages de Marine Le Pen, à la campagne marquée par la « xénophobie ».
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par rodolfo » 04 Mars 2017, 12:01
kaptn_kvern a écrit:rodolfo a écrit:Et donc ? On ne parle pas des programmes pendant ce temps-là ?
Du coup, le report des élections n'est peut être pas aussi saugrenu au final....
Macron faisait la une de Libé, le Monde et le Figaro...bon bien sûr faut chercher un peu, mais on finit par trouver. Tu parlais de mauvaise foi ?
C'est sûr que d'expliquer que les journalistes parlent des programmes des candidats et non de l'affaire Fillon sur la base de la publication des journaux portant sur programme Macron (et sur 1 journée d'édition....) et que tout le monde attend depuis 5 mois, n'est absolument pas de la mauvaise foi....
Moi que ce soit à la radio ou à la télé (bon je ne l'allume pas souvent excepté pour le sport), j'ai aucune trace de débats sur les programmes des postulants, par contre, Fillon, qu'est-ce que j'en bouffe......
par Baratte » 04 Mars 2017, 12:16
Si fion n'avait pas choisi de faire campagne sur le ton de la mauvaise foi , de la malhonnêteté et de la victimisation , on parlerait sans doute BEAUCOUP plus des programmes des candidats . Sa campagne est du niveau de celle du borgne en 2002 , diabolisé , qui n'ayant rien à proposer , éructait sa haine des medias autant que sa haine de l'Europe , des bronzés et des apparatchiks judéo-chrétiens-maçonniques .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
par fernando » 04 Mars 2017, 14:55
rodolfo a écrit:kaptn_kvern a écrit:rodolfo a écrit:Et donc ? On ne parle pas des programmes pendant ce temps-là ?
Du coup, le report des élections n'est peut être pas aussi saugrenu au final....
Macron faisait la une de Libé, le Monde et le Figaro...bon bien sûr faut chercher un peu, mais on finit par trouver. Tu parlais de mauvaise foi ?
C'est sûr que d'expliquer que les journalistes parlent des programmes des candidats et non de l'affaire Fillon sur la base de la publication des journaux portant sur programme Macron (et sur 1 journée d'édition....) et que tout le monde attend depuis 5 mois, n'est absolument pas de la mauvaise foi....
Comme dit Baratte, c'est Fillon qui confisque le débat en se maintenant. Dans n'importe quel pays civilisé, il aurait arrêté sa campagne le jour où l'affaire a éclaté, ce qui ne manque pas de sidérer nos voisins. En plus maintenant il fait huer les journalistes dans les meetings, méthode Trump qui a fait ses preuves, faut pas s'attendre à de la complaisance en retour (à part dans Valeurs Actuelles, le Figaro et sur BFM TV).
rodolfo a écrit:Moi que ce soit à la radio ou à la télé (bon je ne l'allume pas souvent excepté pour le sport), j'ai aucune trace de débats sur les programmes des postulants, par contre, Fillon, qu'est-ce que j'en bouffe......
C'est pourtant pas bien compliqué. Y'a les matinales à la radio, y'a des émissions politiques le soir ou le dimanche, mais faut surtout compter beaucoup plus sur la presse écrite que la télé et la radio pour s'informer correctement, et ça ne date pas d'aujourd'hui. Bref faut faire un effort.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Qui est en ligne ?
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Bing [Bot], Google [Bot], guinness, Majestic-12 [Bot] et 32 invité(s)