krouw2 a écrit:La DNCG, ils étaient moins tatillons quand c' était le clown Mamadov
Hitotooo a écrit:Bah non justement.. interdits de recrutement pendant 3 saisons quasiment.
Et une relégation à titre provisoire. Un véritable acharnement alors qu'au final, le club a toujours bouclé les fins de saison. En raclant les fonds de tiroir, en s'endettant fortement, et en spoliant Mamadov :)
Le sportif c'est différent...
France 3 a écrit:LOSC : 3 questions pour mieux comprendre la décision de la DNCG
On a posé 3 questions à Didier Primault, économiste au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES).
Le LOSC a été sanctionné cette semaine par la DNCG. "Injuste", "inquiétant", "grave", "illogique"... Cette décision a suscité tous les types de réactions chez les supporters et suiveurs du club lillois. Didier Primault, économiste au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges, nous donne quelques clés pour mieux comprendre la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Il ne se prononce pas sur le dossier LOSC en particulier mais sur les mécanismes qui conduisent à la prise de décision.
La DNCG avait validé le budget du LOSC en juin. Cette fois, elle a sanctionné le club lillois en prononçant une interdiction de recrutement. Qu'est-ce qui a pu changer en six mois ?
Entre juin et décembre, certaines données peuvent avoir changé. Un investisseur qui devait venir et qui ne vient pas. Un contrat de sponsoring budgété et qui n'est finalement pas signé. Et puis, il y a surtout la masse salariale, principal poste budgétaire, qui peut varier fortement. Si vous recrutez plus de joueurs que ce que vous aviez annoncé... Si vous avez budgétisé le départ d’un certain nombre de joueurs, si vous aviez prévu une vente à X millions d’euros et que finalement, le joueur a perdu de la valeur ou que vous l'avez surestimée...
Il peut aussi y avoir une dérive sur certaines dépenses imprévues. Exemple : le départ d'un entraîneur. Mais dans le cas du LOSC, je ne pense que cette donnée ait joué cette fois. Même si le LOSC devra provisionner les indemnités à payer dans ses prochains budgets.
La DNCG peut donc lancer une alerte en cours de saison. C'est une façon de dire : vous avez un déficit, vous n'amenez pas de quoi le combler dès maintenant. Qu’est-ce qui prouve que la situation ne sera pas pire dans six mois ? C'est une sanction préventive.
Le LOSC affirme que son projet est nouveau, moderne, différent et laisse entendre qu'il est mal compris par la DNCG. Cette instance est-elle vraiment compétente pour juger de la bonne santé financière des clubs ?
Oui, je pense qu’il y a beaucoup de compétence à la DNCG. Il faut rappeler que l'objectif principal c'est de s’assurer que les clubs pourront faire face à leurs obligations financières. Pour protéger l’intégrité de la compétition, éviter qu’un club ne cesse ses activités en cours de championnat. C'est pour ça que la DNCG a été créée. Dans les années 70, dans le foot, il faut rappeler que certains clubs ont disparu.
Si vous avez un magasin de chaussures qui ferme, il y a un impact pour les salariés, mais vous pouvez continuer à acheter chez le concurrent. Dans le sport, on n’est pas dans ce cas. Si le LOSC est en péril, le championnat français a quand même un petit problème.
La France a mis en place des règles strictes pour protéger cette compétition. Oui, la DNCG, ce sont des empêcheurs de tourner en rond. Ceux qui font sembler de l'ignorer n’ont pas compris l’industrie du sport.
La DNCG n'est pas trop prudente ou frileuse face à des projets comme ceux du LOSC basés sur des emprunts et l'idée que c'est le trading joueur qui rapporte de l'argent ?
C’est sûr qu'il y a une forme de prudence. Il y a des montages de certains investisseurs qui peuvent effrayer. Oui, le trading de joueurs, ça peut être dangereux pour la pérennité des clubs.
Ceux qui montent ce genre de projet sont des investisseurs avisés. Ils ne peuvent pas s‘étonner que ces règles existent. Ils connaissent les règles du jeu. Ils ne sont pas novices dans le sport. Ils viennent en France justement parce que le business est bien encadré, que la formation des joueurs est d'un très bon niveau. Ils ne peuvent pas ensuite expliquer que la jungle, ce serait mieux. Le monde du foot ne va pas changer parce que des investisseurs, qui connaissent les règles, trouvent qu'elles ne sont pas adaptées.
La DNCG est également attentive à ce qu'aucun club ne se paye de titre à crédit. On ne peut pas acheter et acheter des joueurs, creuser le déficit en espérant gagner des titres et ainsi pouvoir rembourser. Dans une industrie plus classique, on pourrait l'imaginer, mais dans le sport, ça s’appelle "perturber la compétition". Les ligues veulent éviter ce genre de choses.
Il faut également savoir que les règles de l'UEFA sur la question du déficit sont beaucoup plus strictes. En France, vous pouvez générer un déficit si votre actionnaire s'engage à l'éponger, soit en augmentation de capital, soit en abandon de créance, apport en compte courant. En Europe, avec le fair-play financier, il est presque interdit à un actionnaire de combler un déficit. L'UEFA veut limiter l’endettement des clubs.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 85755.html
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Bing [Bot], fernando, Majestic-12 [Bot] et 64 invité(s)