Dageek a écrit:Episode un est un film qui se tient , c'est une exposition, un film qui a un début, un milieu et une fin. Un film qui ouvre sur une suite mais qui ne laisse pas 1000 trucs en suspend. Qui raconte les choses simplement.
Giallo a écrit:Once Upon a Time in Hollywood : La dernière création de Tarantino était très attendue, notamment avec un casting 3 étoiles et une reconstitution de l'Amérique des 60s qu'on savait très soignée. Pour ces deux éléments, le contrat est rempli, Tarantino nous livre aussi une brochette de personnages hauts en couleurs comme il sait le faire, une B.O avec des titres sélectionnés avec soin et des décors magnifiques. C'est aussi très bien filmé. Le problème c'est quand on s'attaque à l'histoire qui tient sur un post-it. Après 2h49 on a l'impression que pas grand chose n'a avancé, tout se déroule presque dans le dernière partie du film... On reste grandement sur sa faim. J'ai du mal à comprendre pourquoi Tarantino s'est embarqué dans une histoire avec autant de célébrités parmi ses personnages, car il semble comme paralysés par ceux-ci. Il aurait sans doute gagné à inventer une histoire déconnectée de la vraie histoire Sharon Tate / Charles Manson. Quant aux critiques qui en parlaient comme un de ses meilleurs films, j'ai aussi beaucoup de mal à les comprendre. Reste quelques bonnes scènes et pas mal de frustration.
fernando a écrit:Giallo a écrit:Once Upon a Time in Hollywood :
L'histoire est certes mince
Giallo a écrit:The Irishman : En bon fan de Scorsese je l'ai regardé à sa sortie. Un peu décontenancé par les effets numériques pour s'arranger avec l'âge de De Niro et Pacino, on passera vite sur le point fort de Scorsese : l'histoire et sa façon unique de créer un univers mafieux rempli de personnages tellement riches et qu'on semble déjà connaître. Mean Streets, Goodfellas et Casino ne sont pas loin... Mais il y a une vraie différence avec ces films, les personnages principaux de The Irishman ne sont plus aussi impulsifs, notamment Joe Pesci, d'habitude si colérique en Nicky Santoro ou en Tommy DeVito joue ici tout en retenue et il maitrise ça à la perfection. Le film raconte bien sûr l'histoire d'un livreur de viande (De Niro) et de son ascension au sein de la mafia au fil de ses rencontres avec Joe Pesci ou Al Pacino mais ce n'est presque pas le plus important, comme je le disais tout est plus posé, plus en retenue, c'est cohérent avec l'âge de ses acteurs mais ça ressemble aussi à un bilan et disons-le franchement à un adieu à tout ces personnages qu'on a aimés même si parfois, tout de même, la fougue revient comme un éclair, souvent lors de scènes/confrontations avec les plus jeunes du casting : Bobby Carnavale et Stephen Graham, comme pour rappeler que les vieux loups ne dorment jamais vraiment. Tout au long, le film fait écho à la carrière de Scorsese et ça m'a beaucoup plu. Sans doute pas son meilleur mais je me suis régalé, et l'hommage rendu à tout ces immenses acteurs fait plaisir à voir. Il convaincra quand même sans doute plutôt les fans du genre.
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