Yusuf Akbar a écrit:À Niort, environ 200 pigeons piégés et gazés par an
https://m.lanouvellerepublique.fr/niort ... zes-par-an
Qu’advient-il des pigeons niortais, quand ceux-ci sont capturés ? C’est la question que s’est posée, à Niort mais aussi dans 140 autres villes de France, dont 14 en Nouvelle-Aquitaine, l’association Paz qui milite notamment pour la défense des animaux dits liminaires. Il s’agit là des animaux sauvages mais présents dans les milieux urbains : les pigeons, donc, mais aussi les rats, les lapins ou les cygnes, par exemple.
L’association a demandé à Niort les documents administratifs concernant sa méthode de gestion des pigeons en janvier 2022. Rapidement, la Ville lui fournit les factures passées avec l’entreprise Placenet 79 – qui a refusé de répondre à nos sollicitations – concernant des campagnes de « piégeage » de 2019, 2020 et 2021, sur plusieurs sites : Pilori, églises Saint-André ou Notre-Dame, bâtiments de Deux-Sèvres Habitat…
La Ville mise sur les prédateurs naturels
« Il n’est pas mentionné explicitement ce qui se passe une fois les piégeages réalisés, explique Amandine Sanvisens, cofondatrice de Paz. Or, quand ils ne précisent pas, souvent c’est que les pigeons sont gazés ensuite, une mort lente et douloureuse. » C’est l’hypothèse que formule l’association. « Est-ce que la mairie ne veut pas savoir ce qui advient des pigeons ? » s’interroge la militante.
L’adjoint en charge de la préservation de la biodiversité, Thibault Hébrard, assume sans détour. Il affirme que les cages disposent d’eau et de nourriture, et qu’en cas de période de fortes chaleurs, la Ville demande à l’entreprise de passer les relever deux fois par semaine, plutôt qu’une. « Au moins, comme ça, ils ne souffrent pas. » Environ 200 pigeons, sur plusieurs milliers que compte la ville (il n’y a pas de décompte réel), sont capturés et tués chaque année, pour un coût d’environ 7.000 €.
« On travaille sur un équilibre. L’espèce n’est pas protégée, mais on doit la préserver. Sinon, d’autres la remplacent, comme le goéland ou la mouette. Et les dégâts sont proportionnels à leur taille. » La Ville mise davantage sur les effarouchements et les prédateurs naturels : trois nids à faucons ont été installés, mais les individus n’ont, pour le moment, pas décidé de s’y installer de manière durable. Et elle rappelle que le nourrissage des pigeons est complètement interdit.
Les pigeons peuvent poser des problèmes sur les bâtiments, surtout lorsqu’ils se trouvent concentrés au même endroit en période de sécheresse ou de manque de nourriture. « Ils véhiculent aussi des maladies, comme la grippe », note Laurent Audé, à la direction des risques majeurs et sanitaires de la Ville.
Nougets a écrit:Yusuf Akbar a écrit:À Niort, environ 200 pigeons piégés et gazés par an
https://m.lanouvellerepublique.fr/niort ... zes-par-an
Qu’advient-il des pigeons niortais, quand ceux-ci sont capturés ? C’est la question que s’est posée, à Niort mais aussi dans 140 autres villes de France, dont 14 en Nouvelle-Aquitaine, l’association Paz qui milite notamment pour la défense des animaux dits liminaires. Il s’agit là des animaux sauvages mais présents dans les milieux urbains : les pigeons, donc, mais aussi les rats, les lapins ou les cygnes, par exemple.
L’association a demandé à Niort les documents administratifs concernant sa méthode de gestion des pigeons en janvier 2022. Rapidement, la Ville lui fournit les factures passées avec l’entreprise Placenet 79 – qui a refusé de répondre à nos sollicitations – concernant des campagnes de « piégeage » de 2019, 2020 et 2021, sur plusieurs sites : Pilori, églises Saint-André ou Notre-Dame, bâtiments de Deux-Sèvres Habitat…
La Ville mise sur les prédateurs naturels
« Il n’est pas mentionné explicitement ce qui se passe une fois les piégeages réalisés, explique Amandine Sanvisens, cofondatrice de Paz. Or, quand ils ne précisent pas, souvent c’est que les pigeons sont gazés ensuite, une mort lente et douloureuse. » C’est l’hypothèse que formule l’association. « Est-ce que la mairie ne veut pas savoir ce qui advient des pigeons ? » s’interroge la militante.
L’adjoint en charge de la préservation de la biodiversité, Thibault Hébrard, assume sans détour. Il affirme que les cages disposent d’eau et de nourriture, et qu’en cas de période de fortes chaleurs, la Ville demande à l’entreprise de passer les relever deux fois par semaine, plutôt qu’une. « Au moins, comme ça, ils ne souffrent pas. » Environ 200 pigeons, sur plusieurs milliers que compte la ville (il n’y a pas de décompte réel), sont capturés et tués chaque année, pour un coût d’environ 7.000 €.
« On travaille sur un équilibre. L’espèce n’est pas protégée, mais on doit la préserver. Sinon, d’autres la remplacent, comme le goéland ou la mouette. Et les dégâts sont proportionnels à leur taille. » La Ville mise davantage sur les effarouchements et les prédateurs naturels : trois nids à faucons ont été installés, mais les individus n’ont, pour le moment, pas décidé de s’y installer de manière durable. Et elle rappelle que le nourrissage des pigeons est complètement interdit.
Les pigeons peuvent poser des problèmes sur les bâtiments, surtout lorsqu’ils se trouvent concentrés au même endroit en période de sécheresse ou de manque de nourriture. « Ils véhiculent aussi des maladies, comme la grippe », note Laurent Audé, à la direction des risques majeurs et sanitaires de la Ville.
ben, dans mon bled on appelle les chasseurs tout content de pouvoir dézinguer du pigeon.
Du coup, il m'est arrivé de voir par ma fenêtre ces joyeux lurons tirer en l'air sur mon toit et celui des voisins.
Ambiance garantie.
Et pis c'est beau tout ces cadavres dans le jardin.
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Bing [Bot], fernando, guinness, vieuxsage et 50 invité(s)