Une animatrice télé sans culotte perturbe le Premier ministre serbe
Le Premier ministre serbe Ivica Dacic a été piégé par une caméra cachée lors d’une fausse interview avec un mannequin jouant le rôle d’une journaliste, qui a décroisé ses jambes pendant l’entretien, imitant Sharon Stone dans sa célèbre scène du film Basic Instinct, un canular qui a irrité le gouvernement.
«Cela ne va pas rester impuni et toute cette affaire fera l’objet d’une enquête complète», a déclaré vendredi Ivica Toncev, le conseiller du Premier ministre chargé de la sécurité, cité par la presse locale. «On s’est moqué de la Serbie et non du Premier ministre en abusant de la bonne volonté dont il fait preuve envers la presse», a-t-il déclaré.
Tournée dans le studio d’une télévision privée, la fausse interview n’a pas été diffusée par cette chaîne, mais un clip de 90 secondes a été mis sur Youtube et enregistrait vendredi plus de 5,4 millions de vues. La scène parodie une séquence du film américain Basic Instinct (1992), dans laquelle Sharon Stone, soupçonnée de meurtre, croise et décroise ses jambes alors qu’elle ne porte pas de sous-vêtements, pour perturber les enquêteurs.
La vidéo montre M. Dacic, 47 ans, le visage barré d’un sourire embarrassé au moment où la «journaliste» joue cette même scène, tout en lui posant une question politique. La vidéo a été tournée par l'équipe d’un show intitulé «Mission impossible», dont la spécialité est de piéger des personnalités de la vie publique par caméra cachée.
Branka Knezevic, ancien mannequin qui a posé pour l'édition locale de la revue Playboy, a déclaré à la presse locale que piéger le Premier ministre avait représenté «un grand défi» et a salué la maîtrise dont il a fait preuve.
A ce jour, M. Dacic n’a pas réagi. Cependant, l’Association indépendante des journalistes (NUNS) a vivement condamné la diffusion de cette vidéo sur la toile et estimé que «le Premier ministre a été exposé à une provocation d’une manière inacceptable».
Bon je débarque sans doute, je ne sais pas depuis combien de temps ça existe, mais j'ai découvert le Gorafi ce week-end, faux site d'information truffé d'articles débiles, y'en a quelques-uns sympa :
j'ai entendu (bon ok, c'était dans un bistrot), qu'à chaque sortie de sa "prison" pour une audience type tribunal, il en coûtait environ 50k€ de frais de sécurité (hélicoptère compris...).
Le site Brenus.net revendique posséder sur ses serveurs de quoi faire trembler le monde du septième art: l'anonyme à l'origine de ce blog amateur accumule, répertorie et classe religieusement par ordre alphabétique toutes les scènes de nu du cinéma français. L'initiative agace fortement la moitié de la profession concernée...
2.772 films, 3.900 scènes, 5.800 collages et surtout 1.820 actrices françaises figurent dans le rigoureux catalogue du dénommé Charlie (pseudonyme), qui - selon ses propres aveux recueillis par le magazine Les Inrockuptibles - se consacre plusieurs heures par jour à son hobby obsessionnel. Il y confie, notamment, regarder "90 à 95% des films français qui sortent au ciné" pour les besoins de sa collection...
Evidemment, le projet ne plaît guère aux principales intéressées qui évoquent la perversion d'un personnage dont on ignore d'ailleurs non seulement l'identité mais également le... sexe. Pour sa défense, le mystérieux webmaster ne manque pas de lyrisme:
"Ceux qui me critiquent considèrent en général que toute scène de nu est une exploitation réductrice du corps de la femme. Je leur réponds que d'autres voient en moi un esthète, sans doute parce que le nu féminin est le sujet le plus universel et intemporel dans les arts picturaux et répond donc aux critères kantiens du beau. Le nu est donc un sujet du cinéma, sujet qui est mon dada: esthète donc un peu fétichiste".
Si de nombreuses comédiennes dénoncent le misérabilisme de son entreprise, d'autres détracteurs préfèrent plus simplement mettre en évidence l'aspect "moche et ringard" de ce site qui, il est vrai, n'a rien à envier aux blogs amateurs du début des années 90...