C'est notre meilleur joueur

[une des fakes de Der]

Rodelin ne veut pas crier victoire trop vite
Rarement utilisé, Ronny Rodelin vient d'enchaîner quatre matchs comme titulaire. Le Réunionnais espère avoir enfin mangé son pain noir.

Ronny Rodelin, comment gérez-vous l’enchaînement des matchs, vous qui n’y aviez pas été habitué jusque-là cette saison ?
Il faut rester concentré. J’essaie de faire ce qu’il faut en dehors et pendant les séances d’entraînement, qu’il s’agisse de la récup’ ou des efforts que je dois fournir pendant les entraînements. Je gère ça à peu près bien et j’espère que ça va continuer comme ça.

Avez-vous senti venir votre chance ?
Des chances, j’en ai eues beaucoup. On m’a dit de travailler et de ne pas lâcher, même si je savais que je pouvais faire bien mieux sur des entrées. Je pense que c’est le travail fourni, ce que je faisais aux entraînements et mes entrées qui m’ont permis d’avoir ma chance. Aujourd’hui, j’essaie de bien reproduire tout ça pendant des matchs et ça paye. Il ne faut pas lâcher.

Le match à Paris a-t-il été le déclic, selon vous ?
Non, c’est un tout. Ce que j’ai démontré à partir du match contre Paris, je le faisais déjà avant. Mais sur ce match encore plus. Je ne vais pas dire que c’est parce c’était un match sur Canal+ à 21h00. Les gens ont pu voir un début de Ronny Rodelin et j’espère que ça va continuer.

Vous êtes-vous adapté à ce rôle sur le côté droit de l’attaque ?
Oui, je me suis adapté. Maintenant, pendant les matchs, on permute beaucoup. Et vu qu’on a le champ libre devant, ça ne me dérange pas de jouer à droite.
« Je pourrais être frustré… »

Que vous demande-t-on à droite ? De bien bloquer le couloir notamment ?
Oui, il y a quand même un travail défensif important pour ne pas laisser notre latéral tout seul. Et par rapport au bloc, d’être bien resserré, de ne jamais laisser le défenseur qui est derrière moi en un contre un. Après, pour ce qui est d’attaquer, je suis libre de faire ce que je veux et d’aller où je veux. J’essaie d’appliquer au mieux les consignes sur le terrain, ça paye et ça fait du bien à l’équipe aussi.

En attaque, vous êtes l’un des premiers concernés par les longues relances de votre gardien, Steeve Elana. Est-ce quelque chose dont vous avez l’habitude ?
Oui, les déviations… Je connais ça depuis Nantes, mais même avant. Quand on a du mal à repartir de derrière, c’est une deuxième option qu’on a de jouer long sur moi et de gagner les duels de la tête. Ça ne date pas d’aujourd’hui, ça fait un petit moment.

Est-ce une frustration pour vous de ne pas avoir marqué contre Rennes et d’avoir vu votre but refusé contre Paris ?
Je pourrais être frustré, mais si je commence à l’être, ça va me bloquer pour les autres matchs. Non, je joue, j’essaie de faire mes matchs et quand ce but viendra, il viendra, je ne vais pas me poser plus de questions ou me dire avant un match qu’il faut que je marque ce soir. Il y a un travail collectif à effectuer. S’il est bien fait, le but viendra tout seul. Je ne suis pas frustré de ne pas avoir encore marqué. Même si ça me tient à cœur.

Qu’est-ce que change pour vous le repositionnement de Salomon Kalou dans l’axe ?
Vu qu’avec Salomon, on est plus des joueurs de couloir, on a tendance à mieux se trouver. Même avec Dimitri (Payet). Quand il s’agit de permuter et aussi dans le replacement, on se trouve plus facilement. Après, qu’est-ce que ça a vraiment changé ? Je ne pourrai pas vous dire. Le coach voit que ça fonctionne bien comme ça, il garde la même équipe, pourvu que ça dure. Dans ce système-là, on arrive bien à se trouver.

Avez-vous l’impression que votre démarrage a été long ?
Très long, très dur. Si je fais le calcul, je suis arrivé il y a un an et demi. Pendant tout ce temps-là, j’ai travaillé, même dans les moments difficiles, je n’ai pas baissé la tête, j’ai toujours fait face. Depuis mon arrivée, j’ai une grosse marge de progression. Sur le terrain mais aussi mentalement. Dans tous les domaines. Je suis content d’en être arrivé là aujourd’hui, mais ce n’est pas fini.
« Encore beaucoup de choses à apprendre »

Avez-vous eu le temps de douter, de vous, de votre choix ?
Oui, j’ai eu le temps. Mais si je suis venu ici, c’était pour une bonne raison. Et ce minimum de doute que j’ai eu, il est vite passé car je sais pourquoi je suis venu ici. Maintenant, je le répète, ça fait un moment que je suis là, et je n’attends pas que le LOSC fasse confiance aux jeunes pour pouvoir m’intégrer au groupe et pouvoir avancer.

Le fait d’être proche de Dimitri Payet en dehors des terrains est-il quelque chose d’important pour vous ?
Oui, c’est quelque chose qui se retrouve aussi sur le terrain. Comme vous pouvez le voir, on a souvent tendance à se trouver aussi sur le terrain, ça facilite cette relation pendant les matchs et ça fait du bien. Entre lui et moi, c’est une grande amitié. On se voit beaucoup, on rigole souvent, mais il n’y a pas qu’avec lui. C’est avec lui que je m’entends le mieux mais nous avons aujourd’hui un groupe assez homogène avec un bon état d’esprit et une bonne ambiance. Pourvu que ça dure.

Comment vous comportez-vous par rapport au public, qui vous a longtemps pris en grippe ?
Par rapport au public, je continue à travailler. Quand je suis sur le terrain, je suis tellement concentré que j’essaie de abstraction de ce qu’il y a autour. Quand tout va bien, ça fait plaisir d’entendre les supporters pendant quelques secondes. Après, quand ça va mal, ils te sifflent et ce ne sont pas des choses évidentes à vivre. C’est pour ça que j’essaie de rester concentré sur le travail que j’ai à faire sur le terrain.

Ressentiez-vous le décalage entre ce que vous faisiez à l’entraînement et ce que vous reproduisiez en match ?
Un peu. Maintenant, à force de jouer, on voit un peu mieux comment ça se passe, les espaces qu’il y a et comment utiliser le ballon. Je commence à trouver des repères sur le terrain en match. J’ai encore des choses à apprendre, beaucoup même, mais c’est déjà un bon début d’essayer de reproduire un minimum pendant les matchs ce que je fais à l’entraînement.

[une des fakes de Der]

Soutien pour sa grève de la faim.

[une des fakes de Der]

loul

il met du xs sbatére , oim limite du S

[une des fakes de Der]

Et t'arrives à respirer ?

[une des fakes de Der]

Et t'arrives à respirer ?

ouchhh :-)

[une des fakes de Der]

La la la la la la laaaaaaaaaaaaa.....Rooony Rod'liiiiiiin
La la la la la la laaaaaaaaaaaaa.....Roooooony Rod'liiiiiiin

[une des fakes de Der]

Quel bur!

Il a fait fort pour son 1er en L1.