par une des fakes de Der » 19 Fév 2013, 20:58
Arthur a transféré sa société au Luxembourg
L'animateur et producteur a transféré de Paris à Luxembourg sa holding AWCG. Le motif officiel est de "se développer à l'international". Arthur va continuer de payer ses impôts en France, assure son attachée de presse.
[ Sans doute sa meilleure blague...]
La polémique sur les personnalités qui s'exilent à l'étranger pour payer moins d'impôt est relancée par l'animateur-producteur de TF1 et humoriste, Arthur. L'animateur des "Enfants de la télé" a tout récemment transféré sa société, Arthur World Participation Group (AWPG), au Luxembourg, révèle Médiapart.
L'entreprise française créée en 2006, après la revente du producteur de ses parts dans Endemol France, a été fermée et transférée sous le même nom avec le statut SARL vers le Grand-Duché le 11 janvier 2013, d'après une annonce publiée dans le Buletin officiel des annonces civiles et commerciales. Cette nouvelle société a ensuite créé une succursale implantée en France.
Interrogé par Médiapart sur ses motivations, Arthur n'a pas souhaité s'exprimer personnelement. C'est son attachée de presse qui a pris la parole pour indiquer qu'il "vit en France et paye ses impôts en France" et qu'il n'y a pas lieu d'évoquer un "exil fiscal" à son sujet. Ce transfert permettra à Arthur de développer de nouvelles activités à l'international, a précisé le groupe dans un communiqué.
"Toutes les sociétés françaises du groupe (y compris la société transférée qui conserve une succursale en France), acquittent leurs impôts en France et continueront de le faire à l'avenir", a précisé la société. "Il en va de même pour son président Jacques Essebag +dit Arthur+ qui est résident fiscal français", selon le communiqué.
Mais le statut de holding luxembourgeoise recèle des avantages en terme de fiscalité : le taux d'imposition des sociétés au Luxembourg est de 28,8% contre 33,3% en France, les actionnaires bénéficient d'exonération sur les dividendes perçus (s'ils sont imposés au Luxemourg) ainsi que sur les plus-values de cession de filiales ou de titre de participation. Et une société française peut faire remonter ses bénéfices vers la société-mère luxembourgeoise, sans retenue de la France.