par fernando » 10 Sep 2013, 15:55
C'est merveilleux.
Adil Amazzough, plus connu sous les appellations "Adil le boucher" ou "Tonton", a joué un rôle prépondérant dans le transfert de Florian Thauvin à l'OM. Il s'explique enfin.
On a tout entendu sur ce drôle de personnage pendant le feuilleton Thauvin. Adil le boucher, de son vrai nom Adil Amazzough, voilà l’homme clé d’un cas particulier qui en a fait baver aux dirigeants lillois. Sans licence d’agent, cet homme a pris Thauvin sous son aile et l’a aidé à accomplir son rêve en le faisant signer à l’OM. « Je le considère comme un fils. Il m’appelle Tonton. J’ai une activité professionnelle, des parts dans une boucherie. Mais j’ai pénétré le milieu du foot il y a bien longtemps (NDLR : lol) », se justifie-t-il dans les colonnes du Parisien. Lui n’a agi que par pure amitié pour le milieu offensif. « Je vais le préciser d’entrée : je n’ai pas touché un centime d’euro sur le transfert de Florian Thauvin à l’OM (NDLR : méga lol xptdr) », assure-t-il.
Déterminé à raconter sa version sur le feuilleton de l’été, Adil, âgé de 29 ans, ne se montre pas tendre envers les dirigeants du LOSC, et notamment Frédéric Paquet, le directeur général adjoint. Tout a commencé suite au départ de Rudi Garcia et au transfert de Payet à l’OM (NDLR : lol). Deux hommes que Thauvin était ravi de pouvoir côtoyer à Lille. « L’incompréhension débute à ce moment-là. Il n’avait toujours pas reçu son contrat (NDLR : ...) alors qu’il souhaitait faire un crédit pour acheter un appartement. On ne l’avait toujours pas à son retour de la Coupe du Monde U20 », raconte Adil.
La Coupe du Monde U20, l’autre acte fondateur du transfert à Marseille. Car avec ses jeunes coéquipiers, Thauvin se fait chambrer. Pogba et d’autres gagnent bien plus que les 45 000 euros offerts par le LOSC à l’ancien Bastiais. Ces taquineries prennent une dimension importante aux yeux de Thauvin, qui va exprimer à son retour de la Coupe du Monde son mécontentement à Frédéric Paquet. « Il était la cible des moqueries de ses copains en équipe de France, à propos de son salaire lillois. Mais c’est le rendez-vous avec le directeur général adjoint Frédéric Paquet qui a marqué un tournant. Paquet l’a méprisé, Florian s’est senti humilié et lui a dit : « si vous voulez, mettez-moi un collier autour du cou et donnez-moi des coups de fouet ». Il ne voulait pas reprendre l’entraînement le 5 août, au retour de ses vacances. »
Adil l’a d’abord, sur recommandation du président lillois Michel Seydoux, convaincu de se présenter au domaine de Luchin. Ce sera l’occasion, et il y en aura peu, pour les photographes d’immortaliser son passage au LOSC. Ensuite, c’est le double discours du LOSC qui a achevé de pourrir la situation selon Adil. Pendant que le club affichait face aux médias sa fermeté, il expliquait à Thauvin qu’un départ était possible. « Le mercredi 21 août, Paquet lui avait dit : « une offre à deux chiffres de l’OM et tu pars ». Florian était même allé voir le coach René Girard pour lui dire qu’il rejoignait Marseille et disputerait OM-Monaco le 1er septembre ! Et voilà que Seydoux rejette l’offre de l’OM. Le mensonge de trop pour Florian », affirme Adil. La suite, vous la connaissez : le bras de fer s’est intensifié, Thauvin a séché les entraînements et l’OM a finalement augmenté son offre pour faire céder le LOSC. Adil Amazzough s’est quant à lui fait un nom.
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