par wipoLEgonbou » 17 Déc 2013, 00:12
Vous êtes jaloux:
Le Conseil de Paris se prononcera demain au sujet de l'exploitation du Parc des Princes dans le cadre de la convention d'occupation qui liera pour trente années le Paris Saint-Germain et la ville de Paris.
Confiant quant au verdict, Jean-Claude Blanc a profité de cette actualité pour rappeler dans Les Echos les principaux objectifs du club : « Notre ambition, c’est de faire du Paris Saint-Germain une marque mondiale dans le sport. Nous voulons entrer dans le Top 10 des marques comme le Real Madrid, le FC Barcelone, Manchester United, Ferrari ou les All Blacks ». Et pour ça le directeur général du PSG sait qu'il peut compter sur la renommée internationale de la Ville Lumière, ce qui ne paraîtrait pas être le cas de tout le monde : « Une équipe comme Dortmund est excellente, mais son potentiel médiatique est naturellement limité ».
Il poursuit et se projette en évoquant le faramineux appétit que les dirigeants parisiens ont à cœur de rapidement satisfaire : « Nous voulons arriver, d’ici à 2015, à un budget de 500 millions d’euros. Nous serons ainsi dans la même catégorie qu’un Real Madrid. »
Jean-Claude Blanc tente par la suite d'expliquer à ceux qui n'en reviennent toujours pas, ce qui a pris aux Qataris de venir remplacer Hoarau par Ibrahimovic : « Ce pays, qui vit aujourd’hui à 60% de l’exploitation de ses ressources naturelles, veut diversifier son économie. Il investit 50 milliards dans la construction d’infrastructures de transport, dans des stades, dans un aéroport. Et il s’appuie sur un club comme le PSG pour booster sa notoriété. En s’appuyant sur le Paris Saint-Germain, la destination s’appuie aussi sur l’image de Paris. »
Il finit par évoquer l'un des dossiers les plus sensibles qu'aura la direction parisienne à gérer, le nom qu'ils donneront au Parc des Princes. Si le directeur général admet l'existence « d'une possibilité de "naming" qui permettrait d'adosser le nom d'une entreprise au nom du Parc des Princes », il préfère tout de même prévenir : « Rien n'est prévu aujourd'hui ».