[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar W » 07 Jan 2014, 20:57

Deux lycéens ont été brièvement placés en garde à vue lundi soir, pour la photographie d'une "quenelle", geste de ralliement controversé à Dieudonné, à l'intérieur de leur établissement scolaire, a-t-on appris mardi 7 janvier de source judiciaire confirmant une information de France Culture.


http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... a-vue.html
It's art. You don't need pants.
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Messagepar fernando » 07 Jan 2014, 21:02

L'un des deux lycéens, qui font l'objet d'une plainte pour apologie de crime contre l'humanité déposée par un enseignant, s'est fait photographier par son camarade alors qu'il réalisait "une quenelle"


Ca devient surréaliste cette histoire O_o
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar King Kong » 07 Jan 2014, 21:05

La république gouverne mal , mais se défend bien..
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar gblosc » 07 Jan 2014, 21:27

fernando a écrit:
L'un des deux lycéens, qui font l'objet d'une plainte pour apologie de crime contre l'humanité déposée par un enseignant, s'est fait photographier par son camarade alors qu'il réalisait "une quenelle"


Ca devient surréaliste cette histoire O_o

+1
J'ai honte d'être français quand je vois à quel point cela peut être ridicule.
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gblosc
 
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Messagepar rhazelle » 07 Jan 2014, 22:16

risible effectivement.
la mauvaise foi est des deux côtés apparemment.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar W » 07 Jan 2014, 22:17

Reste plus qu'à déterminer kicékia provoqué.
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Messagepar King Kong » 07 Jan 2014, 23:19

le goy que je suis a plus peur de christophe barbier et valls que Dieudonné, nous aussi on a beaucop souffert toussa!
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Messagepar otto » 07 Jan 2014, 23:22

Pour info, en allemand, Christophe, c'est Klaus...
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Messagepar bijams » 07 Jan 2014, 23:24

Loul sérieux ?
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Messagepar otto » 07 Jan 2014, 23:32

Non, Christophe, c'est Christof :/
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Messagepar King Kong » 07 Jan 2014, 23:37

otto a écrit:Pour info, en allemand, Christophe, c'est Klaus...

LOull
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Messagepar MrjoPL » 08 Jan 2014, 00:49

fernando a écrit:+1 avec le moustachu



Contre Dieudonné, mais sans Valls

Par Edwy Plenel

Dès 2008, Mediapart alertait sur l’antisémitisme obsessionnel de Dieudonné. Plus de cinq ans après, nous nous sentons d’autant plus libres de refuser le piège tendu par le ministre de l’intérieur, Manuel Valls : se saisir du prétexte Dieudonné pour porter atteinte à nos libertés fondamentales. Cette politique de la peur, qui instrumentalise un désordre contre la démocratie, est le propre des pouvoirs conservateurs.


Un crime se prépare, et nous n’en serons pas les complices. Oui, un crime, c’est-à-dire un attentat contre les libertés. En République, du moins en République authentiquement démocratique, la liberté d’expression est un droit fondamental, tout comme la liberté d’information. Ce qui signifie qu’on ne saurait censurer au préalable l’une ou l’autre de ces libertés essentielles. On est en droit de leur demander des comptes de ce qu’elles disent, de leurs opinions ou de leurs informations. De les poursuivre en justice, de les faire condamner par des tribunaux. Mais seulement a posteriori, sans porter atteinte a priori aux droits fondamentaux qui font la force, et non pas la faiblesse, des démocraties : le droit de dire, le droit de savoir.

C’est avec cette tradition républicaine qu’entend rompre, pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, un gouvernement élu à gauche, essentiellement socialiste, à l’initiative de son ministre de l’intérieur, Manuel Valls. Dans la longue marche des libertés, où la gauche militante fut souvent aux premiers rangs, il fut acquis depuis un bon siècle que la loi ne pouvait interdire a priori un spectacle, quel qu’il soit. S’il créait des désordres, s’il portait atteinte à des personnes, s’il insultait et diffamait, l’arme démocratique ne pouvait être celle de l’interdiction administrative, où l’État s’érigeait en gardien des bonnes mœurs et des idées conformes. Seule la justice, jugeant publiquement et contradictoirement des faits après qu’ils eurent été commis, au grand jour et non pas dans le soupçon d’un procès en sorcellerie, peut les sanctionner.

Or c’est cet héritage démocratique que la circulaire adressée le 6 janvier aux préfets par le ministre de l’intérieur entend remettre en cause (la télécharger ici en format PDF). Les « spectacles de M. Dieudonné M’Bala M’Bala » en sont le prétexte. Oui, le prétexte. Car la réalité délictuelle des spectacles de Dieudonné, militant antiraciste devenu propagandiste antisémite, n’a rien de nouveau. Nous nous en étions émus, ici même, fin 2008, après qu’il eut fait monter sur la scène du Zénith le négationniste Robert Faurisson pour lui décerner le « prix de l’insolence » dans une mise en scène clairement antisémite, assumant sans fard la diffusion d’une idéologie criminelle. Cinq ans après, Manuel Valls fait semblant de découvrir la perdition dieudonnesque et son abjection, au point de la transformer en sujet numéro un d’ordre public, loin devant les misères économiques, sociales, urbaines, qui minent et divisent le pays.

À deux reprises, la circulaire Valls utilise l’adjectif « exceptionnel » pour qualifier ce qu’elle entend légitimer : une intervention de l’autorité administrative, de l’État, de ses préfets et de sa police, pour interdire les supposés spectacles de Dieudonné, devenus de fait meetings antisémites. Ce n’est pas un hasard, car il s’agit bien d’introduire un État d’exception au nom du combat, évidemment légitime, contre le racisme et l’antisémitisme. Mais c’est ici que s’ouvre le piège tendu à tous les démocrates et à tous les républicains, ce chemin où la liberté s’égare dans l’interdiction préalable de ceux qu’elle estime être ses ennemis, les ennemis de la liberté. S’égare et se perd durablement car, demain, après-demain, d’autres viendront qui énonceront leurs propres critères des libertés bienséantes et, du coup, se sentiront libres d’interdire sans frais ce qui les dérange ou leur déplaît.

Seul le droit, et donc le juge, avec ses jurisprudences, ses instances, ses recours, ses débats contradictoires, ses héritages procéduraux, les lois, la Constitution française et les traités européens, peut protéger nos libertés. Laisser l’État en devenir le maître, de façon « exceptionnelle », c’est ouvrir la porte à l’arbitraire. « Quand une démocratie est attaquée dans ses fondements, elle se montre forte quand elle applique ses principes. Elle est faible si, face aux extrémismes, elle les abdique » : dans un communiqué lumineux, dont ce sont les deux premières phrases, la Ligue des droits de l’homme a, dès le 6 janvier, critiqué la voie empruntée par le ministre de l’intérieur, ces « interdictions préalables au fondement juridique précaire et au résultat politique incertain, voire contreproductif » (lire le communiqué intégral sous l’onglet « Prolonger »).

La Ligue des droits de l’homme parle d’expérience. Née des combats fondateurs de l’affaire Dreyfus, contre l’antisémitisme français, la Ligue des droits de l’homme fut aussi marquée, à ses débuts, par le refus des « lois scélérates » par lesquelles la jeune Troisième République avait cru se défendre des attentats anarchistes en portant atteinte à la liberté d’expression des intellectuels de l’anarchie, de leurs idées et de leur propagande. L’un des jeunes juristes, auditeur au Conseil d’État, qui lui fournit alors l’argumentaire en droit pour refuser ce piège où la démocratie prétendait se défendre en se reniant n’était autre que Léon Blum, par la suite figure du socialisme français des origines et président du conseil du Front populaire.

La politique de la peur des néo-conservateurs

Avec Manuel Valls, mais aussi François Hollande qui l’a soutenu depuis un pays pourtant peu connu pour son attachement aux droits de l’homme, l’Arabie saoudite, ou Aurélie Filippetti qui, à cette occasion, transforme son poste en ministère de l’ordre culturel, avec Valls donc, nous sommes bien loin de cette tradition démocratique de la gauche française.

En revanche, nous sommes bien plus proches de la nouveauté politique incarnée, outre-Atlantique, par les divers courants néo-conservateurs qui, à droite comme à gauche, se saisissent des désordres apparents des nations et du monde pour restaurer des dominations ébranlées et fragilisées. Intellectuellement, l’argument invoqué pour interdire sans procès Dieudonné est le même qui, aux États-Unis, a légitimé le Patriot Act mettant en cause les libertés fondamentales américaines au prétexte des attentats du 11 Septembre. Et, en pratique, le résultat sera aussi désastreux, produisant de nouveaux désordres plutôt que d’instaurer de durables apaisements.

C’est bien pourquoi les défenseurs des libertés s’alarment tout comme nous, sans pour autant faire l’once d’une concession à la posture victimaire prise par l’agresseur antisémite Dieudonné. Dans un entretien fort pédagogique au Monde, l’universitaire Danièle Lochak explique pourquoi « l’on doit se méfier de toute interdiction préventive prononcée par une autorité administrative », précisant : « C’est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés » (lire ici 3). Et, sur son célèbre blog « Journal d’un avocat », Maître Eolas s’en prend avec autant de rigueur juridique que d’humour dévastateur aussi bien à Dieudonné qu’à Manuel Valls, expliquant « pourquoi il ne faut pas faire taire Dieudonné mais ne pas l’écouter non plus » (lire là 3).

Enfin, à sa manière sobre au point de paraître abrupte, un ancien ministre de l’intérieur socialiste peu suspect de laxisme, Pierre Joxe, a laissé entendre, dès le 2 janvier, tout le mal qu’il pensait du chemin régressif emprunté par son successeur : « Peut-être que j’avais de meilleurs conseillers juridiques que lui… » (c’est à écouter, sous l’onglet « Prolonger », à 8 min 40 sec de la vidéo, avec, auparavant, une brillante illustration de ce que serait une authentique politique de gauche en matière de justice et de sécurité).


Imposant son duel avec Dieudonné comme le feuilleton médiatique du moment, Manuel Valls fait tout bêtement, et sinistrement, du Nicolas Sarkozy. Il exacerbe, hystérise, divise, dramatise, pour mieux s’imposer en protagoniste solitaire d’une République réduite à l’ordre établi, immobilisée dans une politique de la peur, obsédée par la désignation d’ennemis à combattre, tournant le dos à toute espérance transformatrice, authentiquement démocratique et sociale. Avec cette politique avilie, réduite aux émotions sans pensées, aux réflexes sans débats, aux urgences sans discussions, nous voulions en finir en 2012, et hélas nous y sommes toujours.

Sous Nicolas Sarkozy, dès 2009, nous nous étions retrouvés dans cette chanson de Rodolphe Burger qui proposait d’être, de nouveau, rassemblés « ensemble »… « mais sans toi », ajoutait le refrain pour désigner celui-là même qui dressait la France contre elle-même.

Et c’est en repensant à cette chanson-manifeste que nous nous dressons, aujourd’hui, contre Dieudonné, mais sans Valls.




Imposant son duel avec Dieudonné comme le feuilleton médiatique du moment, Manuel Valls fait tout bêtement, et sinistrement, du Nicolas Sarkozy. Il exacerbe, hystérise, divise, dramatise, pour mieux s’imposer en protagoniste solitaire d’une République réduite à l’ordre établi, immobilisée dans une politique de la peur, obsédée par la désignation d’ennemis à combattre, tournant le dos à toute espérance transformatrice, authentiquement démocratique et sociale. Avec cette politique avilie, réduite aux émotions sans pensées, aux réflexes sans débats, aux urgences sans discussions, nous voulions en finir en 2012, et hélas nous y sommes toujours.


Merci, j'ai failli m'abonner pour pouvoir lire ce bel article en entier et sa derniere phrase-conclusion brillante à mes yeux.
Dernière édition par MrjoPL le 08 Jan 2014, 03:55, édité 1 fois.
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Messagepar King Kong » 08 Jan 2014, 00:57

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 08 Jan 2014, 01:08

tu peux pas crever d'un cancer du colon oit?
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar matcheu » 08 Jan 2014, 09:18

Putain c'est magique.
Je ne sais plus s'il faut en rire ou en pleurer...

Quenelle : une vitrine parisienne Diesel fait polémique

Aurélie Ladet | Publié le 07.01.2014, 15h11 | Mise à jour : 19h37

Agrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile
Mardi matin, l'une des boutiques parisiennes de l'enseigne Diesel, avenue de l'Opéra (Ier), a dû subitement fermer ses portes après de multiples menaces de mort. En cause : la posture «étrange» d'un de ses mannequins en vitrine. D'après des photos diffusées sur les réseaux sociaux, le modèle féminin reproduit une «quenelle», geste ultra controversé, associé au salut nazi inversé.

En pleine affaire Dieudonné, il n'en fallait pas moins pour que l'histoire dégénère rapidement. «Il s'agit d'un malentendu, explique-t-on au siège de Diesel. Le mannequin qui a été installé dans la vitrine du magasin de l'Avenue de l'Opéra à Paris n'est en aucun cas associé à la quenelle. Il s'agit de la simple «posture» d'un mannequin pré-moulé, représentant une femme avec un bras orienté vers le bas, destiné à présenter un sac à main», poursuit François Ridoret, le directeur de la communication de la marque de vêtements, joint par le parisien.fr.

Sauf que depuis lundi, des sites associés à la communauté juive diffusent la photo de la vitrine, crient au nazisme et accusent la responsable de la boutique d'avoir volontairement placé le mannequin dans cette position. « Il n’y a pas d’erreur, le responsable de cette boutique Diesel a volontairement positionné son mannequin en vitrine pour faire ce signe antisémite», écrit sur son site Europe Israël.


Du côté de Diesel, c'est l'effroi et la consternation. « En trente-cinq ans d'existence, l'enseigne a toujours eu le plus grand souci de respecter toutes les religions et communautés. On comprend le climat de tension actuel, avec cette affaire Dieudonné, mais de là à voir des quenelles partout, ça devient de la paranoïa ! Nous nous sommes fait traiter de nazis par ces illuminés. C'est juste grotesque ! », précise Diesel, qui a décidé, de retirer les mannequins litigieux, « par souci d'apaisement ».

LeParisien.fr
Heureusement qu'on est tous fous sinon on deviendrait tous dingues.
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matcheu
 
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Messagepar Dageek » 08 Jan 2014, 09:39

Des menaces de mort.
Rsquent rien en plus ces fdp.
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Messagepar bitadmin » 08 Jan 2014, 09:43

Image
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Messagepar ursulet » 08 Jan 2014, 10:04

A trop en faire, les assoces juives vont finir par devenir un vecteur d'anti sémitisme...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar Dageek » 08 Jan 2014, 10:14

Tin les propos antisemites!
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Messagepar GilbertSedman » 08 Jan 2014, 10:18

fernando a écrit:
W a écrit:D'ailleurs, Dieudonné est passé d'humoriste à polémiste.


A polémiste monomaniaque d'extrême-droite, plus précisément. Il varie pas bcp de sujet de polémique, depuis 10 ans.


Tu parles d'Eric Zemmour, nando ? ou de Robert Ménard ? ah ben non, je suis con, ils ont encore les plateaux tv grands ouverts eux...
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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GilbertSedman
 
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Messagepar Dageek » 08 Jan 2014, 10:38

Oui mais Tariq Ramadan nous manque... :(
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Messagepar John Holmes » 08 Jan 2014, 10:44

otto a écrit:Pour info, en allemand, Christophe, c'est Klaus...



putain de loul otto
"Connard =)"
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Messagepar fernando » 08 Jan 2014, 11:03

matcheu a écrit:Putain c'est magique.
Je ne sais plus s'il faut en rire ou en pleurer...

Quenelle : une vitrine parisienne Diesel fait polémique

Aurélie Ladet | Publié le 07.01.2014, 15h11 | Mise à jour : 19h37

Agrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile
Mardi matin, l'une des boutiques parisiennes de l'enseigne Diesel, avenue de l'Opéra (Ier), a dû subitement fermer ses portes après de multiples menaces de mort. En cause : la posture «étrange» d'un de ses mannequins en vitrine. D'après des photos diffusées sur les réseaux sociaux, le modèle féminin reproduit une «quenelle», geste ultra controversé, associé au salut nazi inversé.

En pleine affaire Dieudonné, il n'en fallait pas moins pour que l'histoire dégénère rapidement. «Il s'agit d'un malentendu, explique-t-on au siège de Diesel. Le mannequin qui a été installé dans la vitrine du magasin de l'Avenue de l'Opéra à Paris n'est en aucun cas associé à la quenelle. Il s'agit de la simple «posture» d'un mannequin pré-moulé, représentant une femme avec un bras orienté vers le bas, destiné à présenter un sac à main», poursuit François Ridoret, le directeur de la communication de la marque de vêtements, joint par le parisien.fr.

Sauf que depuis lundi, des sites associés à la communauté juive diffusent la photo de la vitrine, crient au nazisme et accusent la responsable de la boutique d'avoir volontairement placé le mannequin dans cette position. « Il n’y a pas d’erreur, le responsable de cette boutique Diesel a volontairement positionné son mannequin en vitrine pour faire ce signe antisémite», écrit sur son site Europe Israël.


Du côté de Diesel, c'est l'effroi et la consternation. « En trente-cinq ans d'existence, l'enseigne a toujours eu le plus grand souci de respecter toutes les religions et communautés. On comprend le climat de tension actuel, avec cette affaire Dieudonné, mais de là à voir des quenelles partout, ça devient de la paranoïa ! Nous nous sommes fait traiter de nazis par ces illuminés. C'est juste grotesque ! », précise Diesel, qui a décidé, de retirer les mannequins litigieux, « par souci d'apaisement ».

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Bientôt va falloir faire gaffe quand on regarde la montre à son poignet. On risque de se faire lyncher par des militants d'Europe Israël ou de la LDJ.
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fernando
 
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Messagepar fernando » 08 Jan 2014, 11:06

MrjoPL a écrit:Merci, j'ai failli m'abonner pour pouvoir lire ce bel article en entier et sa derniere phrase-conclusion brillante à mes yeux.


Je sais pas si c'était ironique, mais Mediapart dans l'ensemble j'en suis très content. Bcp d'articles de qualité, longuement développés, ne suivant pas forcément tout le temps l'actualité immédiate. Bien au-dessus des autres sites d'infos (pour ce que je connais).
Et puis rien que pour les affaires Woerth et Cahuzac ils méritent qu'on les soutienne.

On m'avait parrainé pour un mois d'accès gratuit, j'ai été convaincu et je me suis abonné après (9€/mois). Si ça intéresse certains faut que je vois si je peux moi aussi "parrainer".
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Messagepar W » 08 Jan 2014, 11:12

fernando a écrit:Bientôt va falloir faire gaffe quand on regarde la montre à son poignet. On risque de se faire lyncher par des militants d'Europe Israël ou de la LDJ.

J'ose plus mettre de manteau maintenant.
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Messagepar John Holmes » 08 Jan 2014, 11:14

Moi qui comptais en glisser une durant les voeux de tartine... vais peut être me raviser nom di djusss !
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Messagepar fernando » 08 Jan 2014, 11:15

Déconne pas Johnnou, tu vas finir en zonzon direk.
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Messagepar John Holmes » 08 Jan 2014, 11:18

Tu m'étonnes... je fais hyper gaffe en ce moment, c'est la chasse au sorcière....
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar W » 08 Jan 2014, 11:31

Remplace le bras par ton chibre et tu rentres dans la légende. Ca aurait de la gueule Karksfeld et BHL qui s'offusquent contre ce salut nazi turgescent.
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Messagepar fernando » 08 Jan 2014, 14:22

Humm Sergio il doit avoir des bons dossiers sur tout le monde.

Le Sénat refuse de lever l'immunité de Serge Dassault

Le bureau du Sénat a rejeté mercredi la demande de levée de l'immunité parlementaire de l'industriel Serge Dassault (UMP), dans le cadre d'une enquête sur des achats présumés de votes à Corbeil-Essonnes.

Selon la présidente du groupe Communiste républicain et citoyen (CRC), Eliane Assassi, et le sénateur PS David Assouline, sur les 26 membres du bureau du Sénat, 13 se sont opposés à la demande qui aurait permis aux magistrats du pôle financier de Paris, Serge Tournaire et Guillaume Daïeff, de placer le sénateur en garde à vue et de perquisitionner ses locaux, 12 se sont prononcés pour, et un s'est abstenu.

Désormais, si les magistrats souhaitent entendre l'industriel, ils peuvent le convoquer sans garde-à-vue préalable pour le placer sous le statut de témoin assisté ou aux fins de mise en examen mais son immunité le protège de toutes mesures coercitives. La demande rejetée mercredi a été lancée début décembre par des juges du pôle financier de Paris, approuvée par le parquet et transmise à la ministre de la Justice.

C'est la deuxième fois que le bureau du Sénat s'oppose à la levée de l'immunité parlementaire de M. Dassault. En juillet des magistrats d'Evry qui enquêtent sur une tentative d'assassinat survenue à Corbeil-Essonnes s'était déjà heurté au refus des sénateurs.

M. Dassaut est par ailleurs poursuivi pour « association de malfaiteurs », une plainte ayant été déposée lundi par Fatah Hou, l'homme victime d'une tentative d'assassinat le 19 février 2013. Il est reproché à l'industriel d'être impliqué dans un projet d'arrestation de M. Hou et de deux autres hommes au Maroc, afin de les éloigner de Corbeil-Essonnes.

UN RAPPORT CONFIDENTIEL EXAMINÉ CE MATIN

La réunion du bureau s'est ouverte 10 h 30 par le rapport de Jean-Léonce Dupont (UDI-UC), président de la délégation en charge des conditions d'exercice du mandat du sénateur, à qui Jean-Pierre Bel a demandé d'instruire la demande de la justice. Les membres du bureau ont auparavant consulté le dossier de levée d'immunité dans un bureau du secrétariat général de la présidence dont il ne peut pas sortir, étant tenus à la plus stricte confidentialité.

Le bureau du Sénat est composé de 26 sénateurs : le président de la haute assemblée Jean-Pierre Bel (PS), les huit vice-présidents, trois questeurs et 14 secrétaires. Neuf d'entre eux appartiennent au PS, trois au groupe communiste républicain et citoyen, un est écologiste, et un autre RDSE (à majorité PRG), ce qui fait 14 membres du bureau à gauche. A droite ils sont 12 (10 UMP et deux UDI-UC).
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