ba voilà, les ravages du tourisme de noËL, l'invasion de flahuts !
c't'un cul de flahut, ctévidan.
[01T] Glorification de la région
par bitadmin » 06 Jan 2014, 12:25
L’audience au tribunal d’Arras aura duré plus de quatre heures, hier mardi soir. Le temps nécessaire pour entrer dans les détails d’une affaire qui était susceptible d’être jugée par une cour d’assises. À la barre, un homme de 71 ans, que trois de ses petites filles accusent de viol et d’agression sexuelle.
« Toutes les affaires d’inceste que vous avez à juger comportent ce doute de la part de la famille, qui ne veut pas croire que cela a pu se passer » constate le procureur, en s’adressant au tribunal. Le dossier de Monsieur K. (*) ne déroge pas à cette règle. L’homme, 71 ans, retraité des mines, a quatorze petits enfants. « Pépé d’amour » l’appelle-t-on dans la famille. Parmi eux, trois filles l’accusent de les avoir agressées sexuellement entre 2000 et 2009. L’affaire est instruite depuis maintenant quatre ans, et a eu raison de l’unité de la famille. Après les premières accusations, en 2009, deux clans se sont formés, opposant ceux qui soutiennent les jeunes filles et qui les voient comme victimes, et ceux qui les pensent affabulatrices et réfutent l’idée que le grand-père puisse avoir perpétré de tels actes.
Dans la salle d’audience, les bancs du public sont occupés par beaucoup de membres de la famille. L’ambiance est lourde, et chaque remarque des magistrats appelle des murmures appuyés.
Les jeunes filles sont assises sur le banc de la partie civile. Toutes les trois étaient mineures lorsque leur grand-père a commis ce qu’elles lui reprochent. La plus jeune a aujourd’hui 17 ans et ne parvient pas à retenir ses larmes quand le tribunal l’invite à raconter une scène qui remonte à l’année de ses 10 ans. « Je regardais la télévision chez lui à Libercourt, dans son salon quand il est arrivé, a déboutonné mon pantalon et a mis sa main dans ma culotte ». Des actes d’attouchements divers relatés aussi par sa cousine. « Ça s’est passé une bonne trentaine de fois », confie-t-elle, difficilement. « La première fois, je devais avoir 4 ans », déclare la dernière. Les scènes se sont déroulées également dans des habitations à Frévent, Dominois et Tollent.
La justice avait déjà été saisie du dossier en 2007, lorsqu’après avoir refusé de partir en vacance avec leurs grands-parents, deux des petites filles s’étaient justifiées en formulant les premières accusations, avant de se rétracter. La situation est finalement exposée au grand jour en 2009 par une des victimes, amenant les deux autres à confirmer ses dires. « Je n’en ai ensuite jamais parlé pour ne pas faire de peine à ma grand-mère et à mes parents », confie l’une des trois.
Théorie du complot
Le prévenu assure qu’il est innocent et voit dans cette affaire un complot sur fond de jalousie. « Celle-ci est très possessive et n’a pas supporté que je donne de l’argent à une autre petite pour ses études », tente-t-il d’expliquer. Des justifications peu convaincantes pour le ministère public, qui souligne que les faits relatés sont bien plus anciens. « Les témoignages recueillis attestent que les premiers doutes remontent à l’époque où elles n’étaient encore que des petites filles. On peine à croire qu’il soit possible de fomenter un complot à 7 ans ! » L’avocat des victimes dénonce alors « l’omerta » autour de cette affaire. « Cela fait 4 ans qu’elles maintiennent leurs accusations alors qu’on leur fait porter la responsabilité de l’éclatement familiale, lance-t-il. Aujourd’hui, elles souhaitent avant tout être reconnues comme que les victimes de leur grand-père ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public et a condamné Monsieur K. à quatre ans de prison ferme. Celui-ci avait quitté le tribunal avant l’annonce du verdict. Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.
« Toutes les affaires d’inceste que vous avez à juger comportent ce doute de la part de la famille, qui ne veut pas croire que cela a pu se passer » constate le procureur, en s’adressant au tribunal. Le dossier de Monsieur K. (*) ne déroge pas à cette règle. L’homme, 71 ans, retraité des mines, a quatorze petits enfants. « Pépé d’amour » l’appelle-t-on dans la famille. Parmi eux, trois filles l’accusent de les avoir agressées sexuellement entre 2000 et 2009. L’affaire est instruite depuis maintenant quatre ans, et a eu raison de l’unité de la famille. Après les premières accusations, en 2009, deux clans se sont formés, opposant ceux qui soutiennent les jeunes filles et qui les voient comme victimes, et ceux qui les pensent affabulatrices et réfutent l’idée que le grand-père puisse avoir perpétré de tels actes.
Dans la salle d’audience, les bancs du public sont occupés par beaucoup de membres de la famille. L’ambiance est lourde, et chaque remarque des magistrats appelle des murmures appuyés.
Les jeunes filles sont assises sur le banc de la partie civile. Toutes les trois étaient mineures lorsque leur grand-père a commis ce qu’elles lui reprochent. La plus jeune a aujourd’hui 17 ans et ne parvient pas à retenir ses larmes quand le tribunal l’invite à raconter une scène qui remonte à l’année de ses 10 ans. « Je regardais la télévision chez lui à Libercourt, dans son salon quand il est arrivé, a déboutonné mon pantalon et a mis sa main dans ma culotte ». Des actes d’attouchements divers relatés aussi par sa cousine. « Ça s’est passé une bonne trentaine de fois », confie-t-elle, difficilement. « La première fois, je devais avoir 4 ans », déclare la dernière. Les scènes se sont déroulées également dans des habitations à Frévent, Dominois et Tollent.
La justice avait déjà été saisie du dossier en 2007, lorsqu’après avoir refusé de partir en vacance avec leurs grands-parents, deux des petites filles s’étaient justifiées en formulant les premières accusations, avant de se rétracter. La situation est finalement exposée au grand jour en 2009 par une des victimes, amenant les deux autres à confirmer ses dires. « Je n’en ai ensuite jamais parlé pour ne pas faire de peine à ma grand-mère et à mes parents », confie l’une des trois.
Théorie du complot
Le prévenu assure qu’il est innocent et voit dans cette affaire un complot sur fond de jalousie. « Celle-ci est très possessive et n’a pas supporté que je donne de l’argent à une autre petite pour ses études », tente-t-il d’expliquer. Des justifications peu convaincantes pour le ministère public, qui souligne que les faits relatés sont bien plus anciens. « Les témoignages recueillis attestent que les premiers doutes remontent à l’époque où elles n’étaient encore que des petites filles. On peine à croire qu’il soit possible de fomenter un complot à 7 ans ! » L’avocat des victimes dénonce alors « l’omerta » autour de cette affaire. « Cela fait 4 ans qu’elles maintiennent leurs accusations alors qu’on leur fait porter la responsabilité de l’éclatement familiale, lance-t-il. Aujourd’hui, elles souhaitent avant tout être reconnues comme que les victimes de leur grand-père ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public et a condamné Monsieur K. à quatre ans de prison ferme. Celui-ci avait quitté le tribunal avant l’annonce du verdict. Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.
par fernando » 07 Jan 2014, 10:22
Flunch, tous les pleupleus s'y retrouvent
Lille : un homme frappé et poignardé au Flunch du centre dimanche soir
En début de soirée, un couple et son bébé de 9 mois dînent avec deux amis à côté d’une femme venue manger avec ses enfants. Selon des témoignages recueillis par la police, un différend éclate pour un motif futile : l’un des bambins aurait fait tomber son verre de soda sur le bébé, dont le papa demande des excuses. Le ton monte entre les deux familles et des insultes seraient échangées.
La dame quitte finalement le Flunch avec ses mômes. L’affaire aurait pu en rester là mais va prendre une ampleur disproportionnée. La femme revient en effet au restaurant environ une heure plus tard, vers 20 h, accompagnée cette fois de quatre individus pour une sorte d’expédition punitive.
D’après les premiers éléments de la police, elle leur désigne le papa du bébé. Ils se seraient alors jetés dessus et l’auraient roué de coups devant sa famille et les clients présents. La victime repousse et fait tomber l’un de ses agresseurs qui, en se relevant, se serait saisi d’un couteau du Flunch et l’aurait plantée. Puis le petit groupe prend la fuite. Les secours interviennent et prennent en charge le papa, un jeune homme âgé de 25 ans, transporté au CHR. L’enquête est confiée à la Sûreté urbaine de Lille. Personne n’avait encore été interpellé ce lundi, en début de soirée.
Lille : un homme frappé et poignardé au Flunch du centre dimanche soir
En début de soirée, un couple et son bébé de 9 mois dînent avec deux amis à côté d’une femme venue manger avec ses enfants. Selon des témoignages recueillis par la police, un différend éclate pour un motif futile : l’un des bambins aurait fait tomber son verre de soda sur le bébé, dont le papa demande des excuses. Le ton monte entre les deux familles et des insultes seraient échangées.
La dame quitte finalement le Flunch avec ses mômes. L’affaire aurait pu en rester là mais va prendre une ampleur disproportionnée. La femme revient en effet au restaurant environ une heure plus tard, vers 20 h, accompagnée cette fois de quatre individus pour une sorte d’expédition punitive.
D’après les premiers éléments de la police, elle leur désigne le papa du bébé. Ils se seraient alors jetés dessus et l’auraient roué de coups devant sa famille et les clients présents. La victime repousse et fait tomber l’un de ses agresseurs qui, en se relevant, se serait saisi d’un couteau du Flunch et l’aurait plantée. Puis le petit groupe prend la fuite. Les secours interviennent et prennent en charge le papa, un jeune homme âgé de 25 ans, transporté au CHR. L’enquête est confiée à la Sûreté urbaine de Lille. Personne n’avait encore été interpellé ce lundi, en début de soirée.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par bitadmin » 07 Jan 2014, 11:17
Jeudi prochain dans envoyé spécial ...
Des agressions verbales, et, plus rarement, des altercations physiques : ces dernières années, la violence a fait son apparition au guichet des services publics. Souffrance des usagers, incompréhension mutuelle avec les représentants de l’administration… Pourquoi le climat devient-il si pesant ?
La caisse d'allocations familiales du Nord est la plus sollicitée de France. L'État y verse 3 milliards et demi d’euros chaque année. À Roubaix, jusque 1000 allocataires défilent chaque jour au guichet. Entre ces murs, il n'est pas seulement question de papiers ou de dossiers. Quand rien ne va, il est aussi question de honte, de colère, de ressentiment vis à vis de tout ce qui symbolise l'État.
Une équipe d'Envoyé Spécial a passé trois semaines en immersion à la CAF de Roubaix pour tenter de comprendre le lien particulier qui se tisse entre les usagers et ce service public.
Des agressions verbales, et, plus rarement, des altercations physiques : ces dernières années, la violence a fait son apparition au guichet des services publics. Souffrance des usagers, incompréhension mutuelle avec les représentants de l’administration… Pourquoi le climat devient-il si pesant ?
La caisse d'allocations familiales du Nord est la plus sollicitée de France. L'État y verse 3 milliards et demi d’euros chaque année. À Roubaix, jusque 1000 allocataires défilent chaque jour au guichet. Entre ces murs, il n'est pas seulement question de papiers ou de dossiers. Quand rien ne va, il est aussi question de honte, de colère, de ressentiment vis à vis de tout ce qui symbolise l'État.
Une équipe d'Envoyé Spécial a passé trois semaines en immersion à la CAF de Roubaix pour tenter de comprendre le lien particulier qui se tisse entre les usagers et ce service public.
par dickadmin » 07 Jan 2014, 11:20
fernando a écrit:Flunch, tous les pleupleus s'y retrouvent
Lille : un homme frappé et poignardé au Flunch du centre dimanche soir
En début de soirée, un couple et son bébé de 9 mois dînent avec deux amis à côté d’une femme venue manger avec ses enfants. Selon des témoignages recueillis par la police, un différend éclate pour un motif futile : l’un des bambins aurait fait tomber son verre de soda sur le bébé, dont le papa demande des excuses. Le ton monte entre les deux familles et des insultes seraient échangées.
La dame quitte finalement le Flunch avec ses mômes. L’affaire aurait pu en rester là mais va prendre une ampleur disproportionnée. La femme revient en effet au restaurant environ une heure plus tard, vers 20 h, accompagnée cette fois de quatre individus pour une sorte d’expédition punitive.
D’après les premiers éléments de la police, elle leur désigne le papa du bébé. Ils se seraient alors jetés dessus et l’auraient roué de coups devant sa famille et les clients présents. La victime repousse et fait tomber l’un de ses agresseurs qui, en se relevant, se serait saisi d’un couteau du Flunch et l’aurait plantée. Puis le petit groupe prend la fuite. Les secours interviennent et prennent en charge le papa, un jeune homme âgé de 25 ans, transporté au CHR. L’enquête est confiée à la Sûreté urbaine de Lille. Personne n’avait encore été interpellé ce lundi, en début de soirée.
On s'en refait un quand ?
par fernando » 07 Jan 2014, 12:02
bitadmin a écrit:Jeudi prochain dans envoyé spécial ...
Des agressions verbales, et, plus rarement, des altercations physiques : ces dernières années, la violence a fait son apparition au guichet des services publics. Souffrance des usagers, incompréhension mutuelle avec les représentants de l’administration… Pourquoi le climat devient-il si pesant ?
La caisse d'allocations familiales du Nord est la plus sollicitée de France. L'État y verse 3 milliards et demi d’euros chaque année. À Roubaix, jusque 1000 allocataires défilent chaque jour au guichet. Entre ces murs, il n'est pas seulement question de papiers ou de dossiers. Quand rien ne va, il est aussi question de honte, de colère, de ressentiment vis à vis de tout ce qui symbolise l'État.
Une équipe d'Envoyé Spécial a passé trois semaines en immersion à la CAF de Roubaix pour tenter de comprendre le lien particulier qui se tisse entre les usagers et ce service public.
Ca va être du mourd.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 07 Jan 2014, 12:02
dickadmin a écrit:fernando a écrit:Flunch, tous les pleupleus s'y retrouvent
Lille : un homme frappé et poignardé au Flunch du centre dimanche soir
En début de soirée, un couple et son bébé de 9 mois dînent avec deux amis à côté d’une femme venue manger avec ses enfants. Selon des témoignages recueillis par la police, un différend éclate pour un motif futile : l’un des bambins aurait fait tomber son verre de soda sur le bébé, dont le papa demande des excuses. Le ton monte entre les deux familles et des insultes seraient échangées.
La dame quitte finalement le Flunch avec ses mômes. L’affaire aurait pu en rester là mais va prendre une ampleur disproportionnée. La femme revient en effet au restaurant environ une heure plus tard, vers 20 h, accompagnée cette fois de quatre individus pour une sorte d’expédition punitive.
D’après les premiers éléments de la police, elle leur désigne le papa du bébé. Ils se seraient alors jetés dessus et l’auraient roué de coups devant sa famille et les clients présents. La victime repousse et fait tomber l’un de ses agresseurs qui, en se relevant, se serait saisi d’un couteau du Flunch et l’aurait plantée. Puis le petit groupe prend la fuite. Les secours interviennent et prennent en charge le papa, un jeune homme âgé de 25 ans, transporté au CHR. L’enquête est confiée à la Sûreté urbaine de Lille. Personne n’avait encore été interpellé ce lundi, en début de soirée.
On s'en refait un quand ?
On peut relancer un Héron Krew la semaine prochaine?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par Dageek » 07 Jan 2014, 12:42
fernando a écrit:bitadmin a écrit:Jeudi prochain dans envoyé spécial ...
Des agressions verbales, et, plus rarement, des altercations physiques : ces dernières années, la violence a fait son apparition au guichet des services publics. Souffrance des usagers, incompréhension mutuelle avec les représentants de l’administration… Pourquoi le climat devient-il si pesant ?
La caisse d'allocations familiales du Nord est la plus sollicitée de France. L'État y verse 3 milliards et demi d’euros chaque année. À Roubaix, jusque 1000 allocataires défilent chaque jour au guichet. Entre ces murs, il n'est pas seulement question de papiers ou de dossiers. Quand rien ne va, il est aussi question de honte, de colère, de ressentiment vis à vis de tout ce qui symbolise l'État.
Une équipe d'Envoyé Spécial a passé trois semaines en immersion à la CAF de Roubaix pour tenter de comprendre le lien particulier qui se tisse entre les usagers et ce service public.
Ca va être du mourd.
Ces sales ingrats de pauvres, ils touchent et ce sont les premiers a gueuler.
par otto » 07 Jan 2014, 18:32
Après une lourde défaite à FIFA 14, il tue son pote de 15 coups de couteaux !
Dimanche 30 Décembre, vers 4h du matin, cet homme, âgé de 30 ans, a été retrouvé mort, gisant dans une mare de sang, au pied de son lit, dans son appartement à Marquette-lez-Lille (Nord).
Le trentenaire venait d’être frappé d’une quinzaine de coups de couteau par le jeune homme qui avait alerté les pompiers rapporte France 3 Nord Pas-de-Calais.
Le suspect, qui n’est pas connu de la justice, souffrirait de troubles de la personnalité, précise une source judiciaire.
Nord Eclair précise que la victime et son meurtrier présumé, deux copains, s’étaient retrouvés samedi soir pour jouer à un jeu vidéo. Une dispute sur fond d’alcool serait à l’origine du drame.
Dimanche 30 Décembre, vers 4h du matin, cet homme, âgé de 30 ans, a été retrouvé mort, gisant dans une mare de sang, au pied de son lit, dans son appartement à Marquette-lez-Lille (Nord).
Le trentenaire venait d’être frappé d’une quinzaine de coups de couteau par le jeune homme qui avait alerté les pompiers rapporte France 3 Nord Pas-de-Calais.
Le suspect, qui n’est pas connu de la justice, souffrirait de troubles de la personnalité, précise une source judiciaire.
Nord Eclair précise que la victime et son meurtrier présumé, deux copains, s’étaient retrouvés samedi soir pour jouer à un jeu vidéo. Une dispute sur fond d’alcool serait à l’origine du drame.
par bitadmin » 08 Jan 2014, 11:55
Ancien membre des services de sécurité du palais de justice lillois, Christophe D., 43 ans, fait aujourd’hui partie de la brigade des hommes chargés de l’effacement des volatiles à l’aéroport de Lesquin. Tous les aéroports du monde luttent, en effet, contre le péril animalier ; les oiseaux notamment qui peuvent être happés par les réacteurs des avions, ce qui provoque parfois des crashes dramatiques avec des centaines de victimes à la clef.
Le 12 novembre 2012, Christophe D. est donc de permanence quand il est appelé quinze minutes avant l’atterrissage d’un avion. Des oiseaux sont aux abords immédiats de la piste. Les nombreux textes qui encadrent la mission des effaroucheurs sont draconiens. Le protocole précise qu’ils doivent utiliser en premier des avertisseurs sonores puis des fusées « détonantes et crépitantes » et, en ultime recours, faire usage de leur arme pour tuer les volatiles. Le législateur, qui est sans doute un peu écolo, stipule aussi que seules les espèces non protégées peuvent être abattues. Ce 12 novembre, donc, rien n’a fonctionné. Un goéland s’obstine à rester sur place. Et le vol 717 va se poser dans trois minutes. L’effaroucheur n’a pas le choix. Il arme son fusil et occis le palmipède.
« C’était la vie d’un oiseau contre celles de trois cents passagers »
Un goéland de moins, ce n’est pas bien grave. Sauf que l’animal en question est un goéland brun, une espèce en voie de disparition, contrairement à son cousin le goéland cendré qui, lui, pullule. La bête est donc dûment protégée. En agent consciencieux, Christophe D. congèle le cadavre de l’oiseau et rédige un rapport – c’est la loi – à destination des services de protection de l’environnement. Le procureur de Lille est alerté, plainte est déposée...
Voilà pourquoi Christophe D. fait face mardi matin à la présidente France Betton. Son avocat, l’excellent Jean-Yves Moyart, va droit au but : il plaide l’état de nécessité. « Mon client n’a pas eu le choix. Il n’a eu que quelques secondes pour prendre sa décision. C’était la vie d’un oiseau contre celles de trois cents passagers. Il n’a fait que son métier. » Jean-Yves Moyart réclame la relaxe pure et simple. « Que n’aurait-on pas entendu si l’avion s’était écrasé ? Je pense que monsieur le procureur aurait eu quelques griefs autrement plus importants à reprocher à mon client. » C’était dit avec le sourire. Sachant que le procureur André Lourdelle avait quelques minutes auparavant requis une dispense de peine. Jugement le 4 février.
Le 12 novembre 2012, Christophe D. est donc de permanence quand il est appelé quinze minutes avant l’atterrissage d’un avion. Des oiseaux sont aux abords immédiats de la piste. Les nombreux textes qui encadrent la mission des effaroucheurs sont draconiens. Le protocole précise qu’ils doivent utiliser en premier des avertisseurs sonores puis des fusées « détonantes et crépitantes » et, en ultime recours, faire usage de leur arme pour tuer les volatiles. Le législateur, qui est sans doute un peu écolo, stipule aussi que seules les espèces non protégées peuvent être abattues. Ce 12 novembre, donc, rien n’a fonctionné. Un goéland s’obstine à rester sur place. Et le vol 717 va se poser dans trois minutes. L’effaroucheur n’a pas le choix. Il arme son fusil et occis le palmipède.
« C’était la vie d’un oiseau contre celles de trois cents passagers »
Un goéland de moins, ce n’est pas bien grave. Sauf que l’animal en question est un goéland brun, une espèce en voie de disparition, contrairement à son cousin le goéland cendré qui, lui, pullule. La bête est donc dûment protégée. En agent consciencieux, Christophe D. congèle le cadavre de l’oiseau et rédige un rapport – c’est la loi – à destination des services de protection de l’environnement. Le procureur de Lille est alerté, plainte est déposée...
Voilà pourquoi Christophe D. fait face mardi matin à la présidente France Betton. Son avocat, l’excellent Jean-Yves Moyart, va droit au but : il plaide l’état de nécessité. « Mon client n’a pas eu le choix. Il n’a eu que quelques secondes pour prendre sa décision. C’était la vie d’un oiseau contre celles de trois cents passagers. Il n’a fait que son métier. » Jean-Yves Moyart réclame la relaxe pure et simple. « Que n’aurait-on pas entendu si l’avion s’était écrasé ? Je pense que monsieur le procureur aurait eu quelques griefs autrement plus importants à reprocher à mon client. » C’était dit avec le sourire. Sachant que le procureur André Lourdelle avait quelques minutes auparavant requis une dispense de peine. Jugement le 4 février.
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