par GilbertSedman » 05 Fév 2014, 10:10
Quelle belle tolérance républicaine chez les communisses, en chaque Nando sommeille un casim' !
Saqué par le Parti de Gauche pour avoir bu l’apéro avec un UMP
Ce mardi , France Bleu Périgord rapporte une histoire assez dingue. A Périgueux (Dordogne), le Parti de Gauche a lâché Maurice Melliet – choisi par les militants locaux pour conduire la liste du parti aux prochaines municipales – parce qu’il a bu du whisky avec un ami...de droite. Joint au téléphone, ce dernier explique :
« Nous sommes en face de gens sectaires »
Tout commence samedi dernier, à la mi-journée. Maurice Melliet, 69 ans, finit de tracter sur le marché avec sa colistière. Sur le chemin, il passe devant la permanence du candidat dissident UMP, où des amis l’invitent à boire l’apéro. Parmi eux, Yves Guéna, 91 ans, ancien maire UMP de la ville, qu’il connaît depuis trente ans :
« Ce n’est pas l’étiquette qui m’intéresse, mais l’homme, celui qui a été compagnon du général De Gaulle et qui est l’un des rares survivants de cette mouvance de la libération. On n’a pas les mêmes idées politiques, mais on a les mêmes valeurs. »
Ce mardi matin, son téléphone sonne. Plusieurs personnes, dont des journalistes, lui annoncent qu’un communiqué a été envoyé par le parti à la presse locale. Il a été vu avec Yves Guéna et dénoncé au bureau parisien. Sa candidature, pas encore validée par les instances nationales, a été rejetée. Un peu comme s’il était un traître. Il raconte :
« De ce que nous avons pu entendre avec ma colistière, Jean-Luc Mélenchon a piqué une colère parce qu’il n’était pas au courant [...] Nous sommes en face de gens sectaires. »
« Est-ce qu’on a le droit des amis de droite ? »
Interrogée par nos confrères, Martine Billard, coprésidente du Parti de Gauche, justifie :
« [Il] a les amitiés qu’il souhaite, ça nous regarde pas, mais quand on postule à être candidat d’une liste au nom du Parti de gauche, il y a des gestes politiques qui sont importants.
Vous savez qu’aujourd’hui, la population, les électeurs, sont beaucoup dans une attitude qui consiste à dire “oh les partis”, c’est tous la même chose, ils sont de connivence. Donc à partir de là, pour nous, il est très important que les actes et les discours soient en cohérence [...]. »
Maurice Melliet jure en avoir vu d’autres. Et ne pas être rancunier. Si le parti revient vers lui, s’explique et lui présente des excuses, ce sera sans doute oublié. Il conclut :
« Est-ce qu’on a le droit quand on est à gauche d’avoir des amis à droite et vice-versa ? »
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)