[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar rhazelle » 05 Fév 2014, 20:41

La phrase m'a fait rire..pour le reste, le site m'a l'air "très légèrement" orienté...

http://www.propagandes.info/blog/eric-r ... is-videos/
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar Dageek » 05 Fév 2014, 20:51

juste un oid'
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Messagepar MrjoPL » 05 Fév 2014, 21:24

Eric Raoult, il est rigolo.

Il exécute son service militaire en 1978 sur la base de Balard, aux côtés de Nicolas Sarkozy. Il y contracte une méningite après avoir nourri les singes du centre spatial.

En septembre 1990, il se marie en premières noces à Béatrice Abollivier, alors assistante parlementaire au Parlement européen1, dont il divorce pour épouser en 2002 son assistante parlementaire, Corinne Sapet, qui l'accuse fin 2011 de « violences sur conjoint » Le 7 février 2013, le parquet de Bobigny a requis 3 mois avec sursis contre Éric Raoult. Le 20 février 2013, le tribunal correctionnel de Bobigny prononce sa relaxe.

Il est le président de l'Association des élus amis d'Israël (ADELMAD), qui regroupe environ 800 élus français et qui organise des voyages d'élus français en Israël.

Le 5 mars 2004, alors vice-président de l'Assemblée nationale, il soutient le gouvernement d'Ariel Sharon dans la construction du mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens.

Durant son expérience gouvernementale, son suppléant, Pierre Bernard, réputé proche de l’extrême droite, le remplace comme député. Lorsque Éric Raoult le fait nommer chevalier à la Légion d'honneur, la gauche crie à la provocation.

Il est critiqué par les membres de l'Académie Goncourt comme Bernard Pivot et est désavoué par l'UMP qui rappelle dans un communiqué que la liberté d'expression est un droit fondamental.

En juin 2012, il propose la candidature de Nicolas Sarkozy au prochain prix Nobel de la paix.

Source Wikipedia
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Messagepar Dageek » 05 Fév 2014, 21:26

Disons qu'il concentre beaucoup de défauts, en effet. Il était toujours en premiere ligne sur les sujets de société bidon a une époque, incarnant volontiers le bon réac ventripotent de service
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Dageek
 
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Messagepar King Kong » 05 Fév 2014, 21:52

800 élus français.. à une époque on appeler ça la collaboration;
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 06 Fév 2014, 00:35

Il est le président de l'Association des élus amis d'Israël (ADELMAD), qui regroupe environ 800 élus français et qui organise des voyages d'élus français en Israël.


Ah tout s'explique!

Sinon KK, 800 élus ça fait jamais que 0.13% du total des représentants du peuple franssais...
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Messagepar krouw2 » 06 Fév 2014, 02:11

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Messagepar fernando » 06 Fév 2014, 14:42

Affaire Dassault : les juges ont transmis une nouvelle demande de levée d'immunité


Le bureau du Sénat va devoir réexaminer le cas Serge Dassault, selon France Inter. Les juges d'instruction qui enquêtent sur de possibles achats de votes dans la ville de Corbeil-Essonnes ont transmis une nouvelle demande le 27 janvier pour faire lever l'immunité du sénateur UMP au parquet de Paris. La garde des sceaux, Christiane Taubira, doit ensuite envoyer cette demande au bureau du Sénat qui se réunira sous peu pour étudier les éléments du dossier.


Une précédente demande concernant l'industriel avait déjà été rejetée le 8 janvier. Le bureau du Sénat est composé de 26 membres, à majorité de gauche. L’immunité protège des gardes à vue, des perquisitions, des détentions ou des convocations chez le juge – elle n’empêche cependant pas les parlementaires d’être mis en examen.

Les juges souhaitent entendre Serge Dassault dans le cadre d'une enquêtesur un système présumé d'achat de votes dans les quartiers sensibles de Corbeil-Essonnes, dont l'homme d'affaires a été maire jusqu'en 2009.

M. Dassaut est par ailleurs poursuivi pour « association de malfaiteurs », une plainte ayant été déposée lundi par Fatah Hou, l'homme victime d'une tentative d'assassinat le 19 février 2013. Il est reproché à l'industriel d'être impliqué dans un projet d'arrestation de M. Hou et de deux autres hommes au Maroc, afin de les éloigner de Corbeil-Essonnes.
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Messagepar fernando » 06 Fév 2014, 18:06

Confiance : Hollande passe sous la barre des 20 %

Ayrault à 20 %, Hollande 19%

Vingt-et-un mois après leur élection, Jacques Chirac était à 35% de cote de confiance (1997), et Nicolas Sarkozy à 37 % (2009), rappelle TNS Sofres. Seul Jacques Chirac a été plus impopulaire que François Hollande, en juillet 2006 : l'institut de sondage lui donnait alors 16 % d'opinion favorable.
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Messagepar Der » 06 Fév 2014, 18:11

Il va pouvoir agir, il a franchement plus rien à perdre maintenant.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar rhazelle » 06 Fév 2014, 21:33

ah ouai pas con ça.
Le désamour total pour mieux mener sa politique et se lâcher.
Seydoux suit son chemin.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar krouw2 » 06 Fév 2014, 21:55

notre président sur l' Ortf2
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Messagepar John Holmes » 07 Fév 2014, 12:54

Cacedédi à King Kong Five

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Messagepar fernando » 07 Fév 2014, 13:08

Pas mal ^^
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Messagepar King Kong » 07 Fév 2014, 13:25

C'est un accident!
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2014, 14:20

il va demander JMLP comme parrain de son gosse?
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Messagepar fernando » 07 Fév 2014, 14:57

50 millions pour Sarkozy : l'accusation de l'ancien chef de l'Etat libyen

07 février 2014 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske

« Oui, Kadhafi a financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et a continué à le financer encore après 2007 », écrit le premier chef de l’État libyen après la chute de Kadhafi, Mohamed el-Megarief, dans le manuscrit original d’un livre publié en janvier. « 50 millions ont donc été versés pendant la campagne électorale », affirme-t-il, révélant même « un dernier versement » intervenu en 2009. Mediapart s’est procuré le manuscrit non caviardé par l’éditeur.

Pour la première fois, c’est un représentant de la Libye post-Kadhafi – et non des moindres – qui l’affirme. Dans le manuscrit original d’un livre publié en janvier, Mohamed el-Megarief, chef de l’État libyen d’août 2012 à mai 2013, détaille le dispositif de financement mis en place par le régime Kadhafi en faveur de Nicolas Sarkozy au moment de sa campagne présidentielle de 2007. Le livre, Mon combat pour la liberté, publié au Cherche Midi, a été expurgé par l’éditeur des passages mettant directement en cause l’ancien président français.
Mohamed el-Megarief à la tribune de l'ONU.Mohamed el-Megarief à la tribune de l'ONU.

« Il n’est pas question de blâmer Nicolas Sarkozy, son engagement pour la libération de la Libye a été exemplaire et le peuple libyen lui en est reconnaissant. Mais pourquoi mentir ou nier ? Oui, Kadhafi a financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et a continué à le financer encore après 2007 », écrit M. el-Megarief dans le manuscrit original du livre, dont Mediapart a obtenu la copie en français et en arabe.

« La lettre signée validée par Mohamed el-Megarief ne nous couvre pas d’un procès », a déploré en septembre dernier dans un courrier le P-DG du Cherche Midi, Philippe Héraclès, avant de prendre la décision de ne pas publier les pages les plus explosives du manuscrit. Contactée, la direction de la maison d'édition a confirmé ne pas avoir voulu faire face à une plainte de Nicolas Sarkozy.

Dans les cinq pages retirées du livre, l’ex-plus haut responsable politique libyen, opposant historique à Kadhafi, affirme que « 50 millions ont donc été versés pendant la campagne électorale » 2007 de l'ancien président français. Mais il signale aussi la poursuite du financement après l’élection et l’existence « d’un dernier versement » intervenu en 2009, un fait qui n'avait jamais été évoqué jusqu’à présent.

Dans son manuscrit, M. el-Megarief assure qu’un proche d’Abdallah Senoussi, l'ancien chef des services spéciaux libyens, aurait participé à l’acheminement des fonds. Ce témoignage, qui trouve son origine dans les archives du nouvel appareil d’État, vient confirmer le montant du financement évoqué dans la note révélée par Mediapart en avril 2012.

Il subsiste dans l’ouvrage actuellement en librairie certaines allusions, et notamment l’affirmation que « les financements libyens évoqués par la presse française (...) sont réels », page 165. L’ancien chef d’État appelle aussi à une restitution des fonds : « J'aimerais enfin que tout ce qui a été pris au peuple libyen soit rendu au peuple libyen, écrit M. el-Megarief, ancien ambassadeur en Inde qui a rejoint l'opposition libyenne en exil dès le début des années 1980. L'argent qui a pu financer les campagnes de dirigeants occidentaux a été volé aux travailleurs libyens, a été dérobé au sous-sol libyen. Ces histoires sont derrière nous (en tous cas en Libye), mais (…) pour repartir sur des bases saines, tout doit être restitué. La presse française fait mine de découvrir les financements libyens. Ils sont réels et n'auront plus jamais lieu. Du moins je l'espère. »
La couverture du livre de Mohamed el-Megarief expurgé de ses passages les plus explosifs.La couverture du livre de Mohamed el-Megarief expurgé de ses passages les plus explosifs.

Dans l’édition publiée, Mohamed el-Megarief déplore un « vol » de l’argent des Libyens à des fins de corruption politique. Ainsi, pages 74 et 75 du livre : « [Kadhafi] considérait que tout homme pouvait s'acheter et se vendre. Il suffisait de discuter un prix. Ainsi, il confia à Bachir Saleh l'estimation des uns et des autres. Saleh tenait les comptes. Il disposait de 6,5 milliards de dollars, parfois en partie placés dans des containers. Sa mission consistait à financer des organisations, des groupuscules et des campagnes électorales. Officiellement, il s’agissait du LAP (ndlr, Libya Africa Investment Portfolio), mais nul n’avait de droit de regard sur la façon dont l’argent était dilapidé. Car il n’était pas dépensé ou investi. L’argent volé au peuple libyen partait en fumée. »

Plus subliminale, page 65, l’allusion au peu de sincérité des relations franco-libyennes : « Mai 2007 représente selon moi l'apogée de ce qui s'est fait de pire en matière de cynisme politique. »

Le manuscrit original expurgé par l’éditeur livre des informations autrement plus sensibles, qui sont susceptibles d’enrichir l’enquête judiciaire ouverte à Paris sur les financements libyens. « La seule campagne électorale dont je puisse parler ici est celle de Nicolas Sarkozy en 2007 », avertit M. el-Megarief. « De nombreux médias français et étrangers ont tenté de refaire le scénario, de remonter à tous les protagonistes… La vérité est semée dans diverses enquêtes. Je vais dire ce que je sais. »

« Pendant la campagne, poursuit-il, Bachir Saleh rencontra des proches de Nicolas Sarkozy. Kadhafi voulait “aider son ami”, comprendre se racheter une virginité en France. Les circonstances ont fait que son crédit a toujours été déficitaire auprès de Mitterrand ou de Chirac. Une ère nouvelle se levait et le Fou (ndlr, surnom donné à Kadhafi par M. el-Megarief) n’allait pas laisser filer l’occasion. Saleh proposa l’aide de la Libye pour l’élection de Nicolas Sarkozy. La propagande aurait été contre-productive. C’est avec de l’argent que l’on est efficace. 50 millions ont donc été versés pendant la campagne électorale. Cela paraît énorme pour un pays où les comptes de campagne sont limités et scrutés. Mais le Fou avait beaucoup d’argent. »

Le dispositif avait beau être hautement confidentiel, le risque d’une fuite restait majeur, selon l’ancien chef d’État, du fait de la personnalité de Kadhafi. « Les hommes de main des deux dirigeants faisaient le “sale boulot“ discrètement. Les rencontres étaient planifiées et organisées dans le plus grand secret, expose M. el-Megarief. Peu de gens, de part et d’autre, étaient dans la confidence. Enfin… C’était la base du contrat tacite passé entre les deux parties. Mais croire Kadhafi est sinon de la folie au moins la preuve d’une grande naïveté. Kadhafi s’en vantait auprès de ses invités. Il finançait un homme respectable, il voulait que tout le monde le sache… mais cela Nicolas Sarkozy aurait dû s’y attendre. Kadhafi aimait se mettre en avant et Sarkozy n’a pas suffisamment cerné le personnage avant de lui accorder sa confiance. »

Tout semble s’être noué en 2006, quelques mois après la première visite effectuée par Nicolas Sarkozy à Tripoli, début octobre 2005. « En confiance, Claude Guéant confie l’ambition de son mentor à Saleh qui évidemment en parle à son patron. L’élection présidentielle approchant à grands pas, Kadhafi propose une aide financière à Sarkozy. Aucun montant n’a été négocié à l’amiable au préalable. Nous sommes alors en 2006. Kadhafi a réussi à convaincre un homme ambitieux et déterminé à remporter cette élection majeure que la qualité d’une campagne dépendait des sommes que l’on était prêt à y investir. Ce qui doit être sans doute vrai… »

La mécanique du financement mise en place à partir des fonds détenus par le LAP, présidé par Bachir Saleh, fait intervenir selon l’ex-chef d’État un autre dignitaire, Abdallah Senoussi, et l’un de ses proches. « En fin 2006, Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens, participait aux réunions de financement avec Kadhafi et Saleh. Il proposa la solution des comptes offshore. »

D’après un ancien responsable des comités révolutionnaires libyens, Taher Dahec, qui a tenu une conférence de presse à Paris la semaine dernière, des négociations décisives ont effectivement eu lieu en octobre 2006 à l’hôtel Corinthia de Tripoli, en présence de Bachir Saleh et Abdallah Senoussi.

La solution d’un paiement intégral en espèces ayant été écartée, selon l’ex-chef d’État libyen, Abdallah Senoussi aurait fait intervenir un membre de sa famille résidant à Paris. Ce dernier « récupérait l’argent dont le compte ne correspondait à personne », explique M. el-Megarief. « Un quelconque proche de Sarkozy aurait été reconnu. Aucun risque inutile ne devait être pris. Le premier versement était, comme je l’ai déjà dit, de 50 millions d’euros. »

M. el-Megarief dit qu’il « ignore la manière dont cette somme a été utilisée », mais se dit « certain (…) que Sarkozy ne l’a pas utilisée à des fins personnelles ». « D’autres versements ont été effectués après la campagne. Il y a de nombreuses suppositions concernant les montants. Ils étaient très élevés. Le dernier versement date, à ma connaissance, de 2009. Kadhafi, après la victoire de Nicolas Sarkozy a clairement dit au Président fraîchement élu que l’intermédiaire exclusif était Bachir Saleh. Bachir Saleh savait tout et parlait parfaitement le français. »

L’ancien marchand d’armes Ziad Takieddine, qui a servi d’introducteur à Nicolas Sarkozy en Libye, ne serait pas intervenu directement dans ces paiements, selon M. el-Megarief : « Kadhafi ne faisait pas confiance et aimait traiter avec les mêmes personnes. »

L’ancien chef d’État revient au passage sur les démentis de Nicolas Sarkozy. « L’information a été révélée par Kadhafi avant sa mort, puis confirmée par Saïf al-Islam qui répondra de ses actes devant la Justice. Il est vrai qu’une affirmation de cette teneur dans la bouche d’un monstre sanguinaire et de son fils machiavélique, nul n’a envie d’y croire. Il me semble que cela a été la ligne de défense de l’ancien Président. Et c’était intelligent. »
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Messagepar fernando » 07 Fév 2014, 15:02

La cour constitutionnelle allemande met son veto sur la politique de la BCE

La cour de Karslruhe estime que la politique de rachat des dettes des pays européens, mise en place par la Banque centrale européenne, est contraire au traité. En une décision, elle met à bas les rares défenses construites pour endiguer la crise de l’euro.

En une décision, la cour constitutionnelle allemande vient de mettre à terre les quelques digues péniblement édifiées par les responsables européens pour faire face à la crise de la zone euro. Vendredi, la cour de Karslruhe a annoncé qu’elle renvoyait le programme de rachat d’obligations (outright monetary transactions, OMT) initié par la Banque centrale européenne devant la Cour européenne de justice. La cour de Karslruhe estime que ce programme est « incompatible avec la loi fondamentale » car « il n’apparaît pas être du ressort du mandat de la Banque centrale européenne ». Mais elle préfère s'en remettre à l'interprétation finale de la Cour européenne pour savoir si la BCE n'enfreint pas les traités.

Cette décision était attendue de longue date – le jugement devait intervenir à l’automne 2013 – et redoutée. Ce programme mis en cause avait été lancé en septembre 2012 par la BCE, à un moment où la zone euro était au bord du gouffre : les taux des dettes souveraines de l’Espagne et de l’Italie étaient alors au-delà de 7 %, un taux jugé insupportable par les marchés.

Face à la menace d’explosion, le président de la BCE Mario Draghi avait alors déclaré qu’il « était prêt à tout » pour sauver la monnaie unique. Dans la foulée, la Banque centrale européenne annonçait qu’elle se tenait prête à racheter les dettes des pays souverains en difficulté, à la condition que ceux-ci se soumettent à un plan d’austérité, sur le modèle de ceux imposés par la troïka en Grèce ou au Portugal.

La menace a suffi. La BCE n’a jamais eu besoin d’intervenir sur les marchés pour voler au secours des pays de l’Europe du Sud et racheter leurs dettes. L’action de la BCE a été considérée comme décisive – Mario Draghi le rappelle à chacune de ses interventions – pour sauver la zone euro et la monnaie unique, face aux atermoiements des gouvernements de l’Union. Depuis, la situation s’est peu à peu normalisée. Au moment où les pays émergents sont à leur tour victimes de la spéculation, la dette des pays européens est même considérée comme une valeur refuge. Les taux des emprunts espagnols à 10 ans sont à 3,65 %, les taux italiens à 3,75 %.

Ce changement de politique avait été imposé par Mario Draghi dans la panique : celui-ci avait alors réussi à tordre le bras de la Bundesbank, gardienne de la doctrine, grâce à l’appui momentané d’Angela Merkel. Mais les membres de la Bundesbank, soutenus par des avocats et des personnalités allemandes, n’ont pas désarmé pour autant. Ils ont décidé de porter l’affaire devant la cour de Karslruhe, autorité suprême de la justice allemande.

Lors des débats devant les juges, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann (voir “l’Homme qui dit non” dans le Spiegel), avait expliqué que le dispositif de rachat de dettes mis en place par la BCE contrevenait au traité qui interdit à la Banque centrale d’apporter un quelconque soutien aux gouvernements. Le rachat de la dette souveraine est bien un soutien implicite aux gouvernements, ce qui est interdit, avait-il expliqué.

De leur côté, des avocats avaient souligné que la politique de la BCE mettait en danger les finances publiques allemandes et devait, au préalable, être au moins approuvée par le parlement allemand.

La cour de Karslruhe s’est rangée aux arguments de la Bundesbank : « Il y a d’importantes raisons de supposer que (ce programme) outrepasse le mandat de la politique monétaire de la Banque centrale et enfreint ainsi les pouvoirs des États membres, et que celui-ci viole l’interdiction de financer tout budget », a-t-elle statué. Elle ajoute cependant qu’il est possible que si le programme OMT était mis en place de façon très stricte, c'est-à-dire sans distordre les prix du marché et avec des limitations d'achat (mais c'est précisément le caractère illimité qui en a fait l'efficacité), « il pourrait être conforme à la loi ». Elle renvoie donc la décision finale devant la Cour européenne de justice. Celle-ci risque de ne pas se prononcer avant 18 mois.

La BCE a réagi immédiatement. Dans un tweet, elle annonce qu’elle prend note du jugement de la cour constitutionnelle allemande mais qu’elle « réitère que le programme OMT entre dans son mandat ».

En attendant, la décision de la cour constitutionnelle allemande est lourde de conséquences : les quelques digues qu’avaient péniblement mises en place les responsables européens pour faire face à la crise de l’euro sont à terre. L’arme de dissuasion imaginée par la BCE pour contrer la spéculation est en miettes. En cas de reprise de tensions sur les dettes souveraines, la BCE pourra difficilement dire qu’elle est prête à utiliser son programme de rachat, alors qu’il est contesté juridiquement par la justice allemande.

Dans le même temps, l’autre pilier de sauvegarde de la zone euro est aussi ébranlé. La Cour a en effet indiqué qu’elle statuerait dans les prochains mois sur la légalité du mécanisme européen de stabilité. Le dispositif avait été mis en place par les responsables européens pour aider les États face à la menace de l’effondrement de leur système bancaire. Il est aussi un des éléments centraux de l’union bancaire.

L’Europe se retrouve donc ramenée à la case départ, mais dans une situation pire qu’en 2010, lorsqu’elle découvrait la crise irlandaise et grecque. La BCE, seule autorité capable d’agir vite, se retrouve quasiment paralysée face à la spéculation. La situation pour les spéculateurs et les amateurs de casino va être tentante. En moins d’une heure, l’euro est passé de 1,358 à 1,355 face au dollar.

Même sans cela, la BCE aura encore plus peur d’agir en dehors d’un cadre formel strict, se sachant désormais sous contrainte. Alors que la déflation menace en Europe, ses outils risquent d’être bien limités : ce n’est pas une baisse supplémentaire des taux, alors que ceux-ci sont déjà à 0, 25 %, qui pourra ranimer l’économie européenne.

Cette décision allemande pourrait aussi faire d’importants dégâts politiques en Europe et auprès des opinions publiques des autres pays européens. Car comment justifier que les décisions arrêtées collégialement par les responsables européens puissent être mis à terre par la seule justice allemande, alors que dans le même temps, les parlements nationaux de tous les autres pays se voient refuser le moindre droit d’amendement voire de regard sur les dispositifs adoptés ? De plus, que dira Berlin si la spéculation repart sur les dettes souveraines espagnoles, italiennes ou françaises ? Que les populations ont manqué de vertu et doivent être encore soumises à plus d’austérité ?

Les forces centrifuges, en sommeil depuis quelques mois, vont repartir de plus belle. À la veille des élections européennes, elles pourraient même se déchaîner.


La zone euro c'est le IVème Reich, même plus besoin de panzers, tranquillou.
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Messagepar Der » 07 Fév 2014, 15:11

Nan mais en gros la cour constitutionnelle allemande, n'a pas d'autorité sur la BCE, qui va donc continuer la même politique, jusqu'a ce que la Cour européenne de justice donne son avis sur ce jugement. Et à mon avis, ça va trainer.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar matcheu » 07 Fév 2014, 15:25

Ah et ben on voit que Mediapart est en accès libre aujourd'hui.
Heureusement qu'on est tous fous sinon on deviendrait tous dingues.
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Messagepar W » 07 Fév 2014, 15:26

Huissier violenté: Dieudonné accuse son «sosie familial»


Souvenez-vous: le 21 janvier, Dieudonné M'bala M'bala était placé en garde à vue, suspecté d'avoir violenté un huissier. Lors de sa confrontation avec la victime, l’humoriste avait assuré avoir été absent de sa maison du Mesnil-Simon au moment des faits. Mais qui, alors, avait bien pu tirer avec un flashball sur l’huissier? D’après Dieudonné, il s’agirait de son demi-frère, un Camerounais sans papier qui lui ressemblerait «comme deux gouttes d’eau», révèle Europe 1.

Les gendarmes tentent donc de mettre la main sur ce demi-frère, inconnu de la police et de la justice française, mais aussi de leurs homologues italienne et espagnole. «Pour l’humoriste, il n’y a pas de doute: dans l'obscurité d'une soirée de janvier, devant la maison du couple, l'huissier a confondu les deux hommes. Dieudonné et sa compagne sont catégoriques et l'ont dit en garde à vue. L'humoriste n'était pas là ce soir-là mais chez un ami à quelques kilomètres»,détaille Europe 1.
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Messagepar SAV » 07 Fév 2014, 15:37

fernando a écrit:Cette décision allemande pourrait aussi faire d’importants dégâts politiques en Europe et auprès des opinions publiques des autres pays européens. Car comment justifier que les décisions arrêtées collégialement par les responsables européens puissent être mis à terre par la seule justice allemande, alors que dans le même temps, les parlements nationaux de tous les autres pays se voient refuser le moindre droit d’amendement voire de regard sur les dispositifs adoptés ? De plus, que dira Berlin si la spéculation repart sur les dettes souveraines espagnoles, italiennes ou françaises ? Que les populations ont manqué de vertu et doivent être encore soumises à plus d’austérité ?

Les forces centrifuges, en sommeil depuis quelques mois, vont repartir de plus belle. À la veille des élections européennes, elles pourraient même se déchaîner.


La zone euro c'est le IVème Reich, même plus besoin de panzers, tranquillou.

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Messagepar fernando » 07 Fév 2014, 18:03

Affaire Karachi : Balladur et Léotard renvoyés devant la Cour de justice de la République

Le Monde.fr | 07.02.2014 à 15h24 • Mis à jour le 07.02.2014 à 16h43 | Par Fabrice Lhomme et Gérard Davet

La Cour de justice de la République va enquêter sur Edouard Balladur et François Léotard. Conformément à l'avis du parquet de Paris qui avait, le 13 janvier, préconisé le renvoi d'une partie du dossier devant la CJR, les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, chargés du volet financier de l'affaire de Karachi, ont signé , vendredi 7 février, une « ordonnance d'incompétence ». En clair, ils estiment nécessaire de passer le relais à la CJR, seule juridiction habilitée à interroger puis, le cas échéant, poursuivre et enfin juger, des membres du gouvernement pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

Les deux magistrats enquêtent sur les dessous de plusieurs contrats d'armement passés dans les années 1990 et dont la véritable finalité aurait été un financement politique occulte. Les investigations des magistrats ont permis de réunir des charges laissant présumer que deux membres du gouvernement Balladur (1993-1995) auraient commis des délits, dont ils peuvent répondre devant la seule CJR. Il s'agit donc de l'ancien premier ministre Edouard Balladur lui-même et de son ministre de la défense de l'époque, François Léotard.

LA MISE EN EXAMEN DE SARKOZY PAS ÉCARTÉE

Nicolas Sarkozy, quant à lui, était à l'époque ministre du budget. Pour les juges d'instruction, son cas est différent. Dans une ordonnance distincte, s'ils estiment n'avoir pas réuni d'indices « graves ou concordants » susceptibles d'entraîner des poursuites visant l'ex-chef de l'Etat, ils considèrent que les doutes sur le rôle qu'il joua dans la conclusion des contrats controversés pourraient lui valoir le statut de témoin assisté. Or, là encore, seule la CJR peut entendre une personne en qualité de témoin assisté.

Ce statut hybride, entre celui de mis en examen et celui de témoin simple, s'applique aux personnes sur lesquelles pèsent des indices simples – donc ni graves, ni concordants – qu'elles ont commis un délit.

La poursuite des investigations sous l'égide de la CJR laisse en tout cas planer pour M. Sarkozy la menace d'une mise en examen ultérieure dans cette affaire – même si ce scénario semble, en l'état, improbable. Pour l'heure, la décision des juges Van Ruymbeke et Le Loire pourrait en fait autant satisfaire les partisans que les contempteurs de l'ancien chef de l'Etat : les premiers y voyant la preuve qu'aucune charge ne pèse sur leur champion, les seconds pouvant à loisir relever que leur bête noire n'est pas encore sortie d'affaire...

LA CJR, DERNIÈRE ÉTAPE

Pour MM. Balladur et Léotard, en revanche, les choses sont plus claires. Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir œuvré, entre 1993 et 1995, en faveur de sulfureux hommes d'affaires dans plusieurs contrats d'armement passés par la France avec le Pakistan et l'Arabie saoudite.

Poursuivis par les juges Van Ruymbeke et Le Loire, les deux principaux intermédiaires au cœur de l'enquête, Ziad Takieddine (réincarcéré le 31 décembre 2013 pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire) et Abdul Rahman El Assir, avaient été imposés in extremis dans ces contrats par Matignon et la défense (avec l'accord de Bercy), et ce alors que les marchés semblaient déjà conclus, et même bénéficié d'avantages financiers particulièrement dérogatoires.

Une partie des faramineuses commissions perçues par le duo auraient en fait servi à financer de manière illicite, sous forme de « rétrocommissions », la campagne présidentielle de M. Balladur, en 1995, ainsi qu'à renflouer les caisses du Parti républicain de M. Léotard. Les magistrats ont également examiné les patrimoines de MM. Balladur et Léotard, suspectant un enrichissement personnel que l'enquête ne semble pas avoir confirmé.

L'ordonnance des juges d'instruction va maintenant transiter par le parquet général de la cour d'appel de Paris qui, après avoir fait sa propre analyse du dossier, devrait ensuite transmettre leur demande de saisine de la CJR au procureur général de la Cour de cassation, ce dernier devant confirmer qu'il y a bien lieu de saisir la commission des requêtes de la CJR, dernière étape avant la saisine de la commission d'instruction.

MM. Van Ruymbeke et Le Loire restent par ailleurs saisis du volet « non ministériel » du dossier, même si leurs investigations sont de fait terminées. Les différentes personnalités mises en examen (Ziad Takieddine, Thierry Gaubert, conseiller au ministère du budget de Nicolas Sarkozy dans les années 90, Nicolas Bazire, directeur de cabinet à Matignon sous Balladur, Renaud Donnedieu de Vabres, ex-bras droit de M. Léotard…), pour l'essentiel proches d'Edouard Balladur, risquent un renvoi devant le tribunal correctionnel.
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Messagepar rodolfo » 09 Fév 2014, 22:45

Super reportage sur la fonction publique sur M6!

Il parle notamment de la prime qui se rajoute aux allocs familiales financées par vos impôts, que percoivent les fonctionnaires.

"Moi président, juste et normal........'
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rodolfo
 
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Messagepar rodolfo » 09 Fév 2014, 22:46

Oh Putain!

Les fonctios gagnent plus que dans le privé!!

Quelle désinformation!

Et loul la prime informatique qd tu te sers d'internet :)
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rodolfo
 
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Messagepar redredone » 09 Fév 2014, 22:55

pas mal non plus les gares tgv o milieu de nulle part.....
et le dossier du gd stade....
redredone
 
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Messagepar rhazelle » 09 Fév 2014, 22:57

M6 c'est devenu RMC ou quoi?
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar krouw2 » 09 Fév 2014, 23:06

Si y a pas Eric Darques, c'est pas crédible
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar rhazelle » 09 Fév 2014, 23:12

il y avait éric darques.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar rodolfo » 09 Fév 2014, 23:12

loul le type à 8000e net/mois qui sert à rien.....

C'est qd même courageux un reportage comme ça dans une dictature simple et juste comme La France.

L'abrogation du suplément familial rapporterait 1,5Milliards d'€ / an.

Au lieu de celà, on préfère augmenter les impôts..... Désolé, mais j'ai vomi.
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