par fernando » 27 Fév 2014, 11:56
Cheeuuurr Copé
Il a l'air con avec son Sarkothon là
Soupçonné de surfacturation, Copé va porter plainte pour diffamation
LE MONDE | 27.02.2014 à 08h05 • Mis à jour le 27.02.2014 à 09h39
Jean-François Copé, venu supporter la candidate UMP aux municipales de mars Laurence Garnier, le 26 février à Nantes.
Selon des documents que l'hebdomadaire Le Point a pu consulter, Event & cie, une filiale événementielle de Bygmalion, société de communication appartenant à deux proches du dirigeant de l'UMP, a profité de la présidentielle de 2012 pour encaisser 8 millions d'euros.
Le magazine affirme que certaines prestations ont été facturées à l'UMP hors appels d'offres et que « lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels ».
Dès la création de Bygmalion en 2008, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale puis secrétaire général du parti, « multiplie les commandes auprès de l'agence de com' de ses amis Bastien Millot et Guy Alves, qui ont travaillé plus de dix ans à ses côtés, d'abord à la mairie de Meaux, puis à son cabinet chaque fois où il a été ministre », précise l'hebdomadaire.
Les journalistes du Point voient dans Bygmalion « une puissante machine de guerre conçue par deux proches de Copé pour le servir », une « boîte noire à l'actionnariat aussi opaque que ses comptes ».
« UN COUP MONTÉ »
Mais les révélations de l'hebdomadaire ne s'arrêtent pas là : la société Bygmalion serait directement liée à une SARL sise au Luxembourg, derrière laquelle se dissimulerait le holding familial d'Emmanuel Limido, un gestionnaire de fonds lié au Qatar. Coïncidence : en 2006 et 2007, Jean-François Copé, alors ministre du budget, avait donné son feu vert pour la vente au Qatar de deux joyaux immobiliers de l'Etat. « Dans ces deux transactions, l'intermédiaire n'était autre que le fonds d'investissement dirigé par Emmanuel Limido », rapporte Le Point.
Les proches de Jean-François Copé annoncent son intention de porter plainte pour diffamation. Interrogé par i-Télé jeudi matin alors qu'il quittait Nantes où il avait tenu un meeting, M. Copé a lancé : « C'est absolument immonde. » « C'est un coup monté totalement, de manière absolument ignoble. Il n'y a qu'une manière d'y répondre, c'est par la voie des tribunaux », a t-il dit.
« C'est extrêmement grave, c'est un tissu de mensonges », a dit encore le député-maire de Meaux. Il met en cause le directeur de l'hebdomadaire Frantz-Olivier Giesbert « qui depuis des mois et des mois nous attaque, Nicolas Sarkozy comme moi-même, pour nous détruire ».
« Du grand n'importe quoi. (...) C'est totalement faux ! » Invité d'i-Télé mercredi soir, Jérôme Lavrilleux, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, a affirmé que les informations du Point sont fausses. Il évoque « un mensonge complet, un mensonge éhonté ».
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