[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar ursulet » 03 Mars 2014, 17:37

Ultimatum de l'armée russe aux forces ukrainiennes de Crimée

La flotte russe a sommé les forces ukrainiennes en Crimée de se rendre avant 3 heures GMT (soit 4 heures, heure de Paris), mardi matin, ou elles devront faire face à un assaut militaire.

"S'ils ne se rendent pas [...] un véritable assaut sera lancé contre les unités et les divisions des forces armées en Crimée", précise l'agence Interfax, selon laquelle l'ultimatum émane d'Alexandre Vitko, commandant en chef de la flotte. Le ministère ukrainien de la Défense n'a pas confirmé l'information et aucune réaction n'a pu être obtenue auprès de l'état-major de la flotte russe.


moi j'dis qu'il bluffe.
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
Avatar de l’utilisateur

ursulet
 
Retour

Messagepar Dageek » 03 Mars 2014, 18:35

Mais il est fou.... Ça ressemble à du bluff... Faut l avis de l expert en géopolitique Manu Adler
Avatar de l’utilisateur

Dageek
 
Retour

Messagepar fernando » 03 Mars 2014, 20:46

Ca rapporte de se mettre au service de ses concitoyens.

La villa Balkany au Maroc a coûté 2,75 millions d'euros

27 février 2014 | Par Fabrice Arfi

Le palais des “Mille et une Nuits” des époux Balkany à Marrakech a coûté à l’achat pas moins de 2,75 millions d’euros, d’après des actes notariés obtenus par Mediapart. La justice les soupçonne d'en être les propriétaires cachés par le biais de sociétés logées dans des paradis fiscaux. L'achat de la villa a été réglé par « virements de l'étranger », d'après le notaire.

Le palais des “Mille et une Nuits” dont les époux Balkany ont fait leur cocon ensoleillé à Marrakech depuis plusieurs années a coûté à l’achat pas moins de 2,75 millions d’euros (hors travaux et droits d’enregistrement), d’après des actes officiels marocains obtenus par Mediapart. La justice soupçonne aujourd'hui le député et maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany (UMP), et sa femme Isabelle, qui est aussi sa première adjointe, d'être les propriétaires cachés de cette demeure par le biais de sociétés logées dans des paradis fiscaux.

Mais officiellement, les Balkany ne sont propriétaires de rien. C’est tout le problème pour les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption de Nanterre, chargés par les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon d’une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale » visant le patrimoine réputé occulte des deux élus des Hauts-de-Seine. Outre cette luxueuse demeure nichée au cœur de la palmeraie de Marrakech, ce patrimoine comporterait également une villa sur l'île de Saint-Martin, dans les Antilles.
Les Balkany, Patrick et Isabelle.Les Balkany, Patrick et Isabelle. © Reuters

L’acquisition de la villa “Dar Gyucy” à Marrakech, vendue par un pharmacien, a été scellée à l’étude du notaire Mohamed El-Jazouli, le 8 janvier 2010. D’après les actes de notaire obtenus par Mediapart au Maroc, la vente de la villa Balkany s’est faite en deux temps. Primo : la cession, pour 2 millions d’euros, d’un hectare comportant la villa et une maison de gardien. Secundo : l’acquisition, pour 750 000 euros, d’un hectare supplémentaire sur lequel les nouveaux propriétaires se sont engagés à construire des « locaux à usage d’habitation ainsi que leurs dépendances ». Soit un total de 2,75 millions d’euros auxquels il faut ajouter des droits d’enregistrement et des frais de notaire pouvant atteindre jusqu’à 10 % du prix d’achat du bien.

D’après le notaire qui a supervisé la vente, le paiement a été réglé par « virements de l’étranger ». De France ? « Je ne peux pas en dire plus. Il y a le secret professionnel. Ne me mettez pas dans l’embarras », a répondu Me El Jazouli.

Dans son étude, les choses ont été faites proprement. C’est-à-dire sans que le nom des Balkany apparaisse dans aucun document déposé à l’étude. Formellement, la vente a donc eu lieu entre un particulier – le pharmacien – et une société civile immobilière marocaine, la SCI “Dar Gyucy”, administrée par une femme de paille suisse, Diana Brush, dont Mediapart a déjà parlé (voir ici).


Cette femme n’est, en quelque sorte, pas tout à fait elle-même. Employée de la société fiduciaire Gestrust SA, basée à Genève, Diana Brush a pour profession de représenter les intérêts cachés de personnes souhaitant la discrétion dans leurs affaires. Chez Gestrust SA, on utilise un langage plus fleuri pour dire la même chose : il est ainsi question, selon le site internet de la société, de « résoudre des situations originales et stimulantes » en offrant aux clients des « solutions utiles à la gestion et à la propriété de leurs biens personnels ».

Dans l’affaire de la villa Balkany, Diana Brush ne détient en réalité que 1 % des parts de la SCI “Dar Gyucy” à Marrakech, les 99 % restants étant la propriété d’une société domiciliée au Panama, Haydridge Investments Group Corp. À la tête de cette société-écran, on retrouve un certain Marc Angst, le président de Gestrust SA, et donc employeur de… Diana Brush. Soit un exemple parfait de maquillage de l’identité réelle des bénéficiaires du patrimoine détenu par toutes ces coquilles vides.

De tels montages offshore ont notamment pour objectif de rendre la tâche ardue pour des enquêteurs qui chercheraient à en remonter le fil. Afin d'y voir plus clair, la justice française va logiquement devoir solliciter une entraide avec la Suisse pour tenter de découvrir qui se cache derrière Gestrust SA et aussi envoyer une commission rogatoire internationale au Panama pour en faire de même avec la société Haydrige. Les réponses à de telles demandes – quand il y en a – peuvent prendre des mois.

En attendant, plusieurs éléments objectifs permettent de lier les Balkany à la villa de Marrakech. D’abord, l’assiduité des époux de Levallois sur place, où, d’après plusieurs témoins, ils sont comme chez eux, recevant à tour de bras leurs meilleurs amis, notamment les Sarkozy, d'après plusieurs médias. Ensuite, le nom de la villa : “Dar Gyucy”, qui sonne comme la superposition phonétique des prénoms des deux petits-enfants du couple Balkany, Gyula et Lucie. Enfin, la livraison par bateau en mars 2013, à la villa de Marrakech, de mille kilos de meubles achetés dans la boutique de décoration parisienne Bertrand Prestige, fréquentée par les Balkany et fondée par des intimes du couple.

La dernière fois que Mediapart a tenté d’interroger les Balkany sur cette affaire, leur avocat, Me Grégoire Lafarge, a menacé le journal de poursuites judiciaires. « Mes clients, précisait-il, n’ont aucune réponse ou commentaire à faire à vos demandes incessantes, sauf à dire que ces procédés confinent au harcèlement et constituent une immixtion permanente dans leur vie privée. » C’est aussi valable pour les juges ?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Avatar de l’utilisateur

fernando
 
Retour

Messagepar Dageek » 03 Mars 2014, 20:56

Ces gens sont..... bref.
Avatar de l’utilisateur

Dageek
 
Retour

Messagepar otto » 04 Mars 2014, 09:32

assurés d'être réréréélus, j'ai bon ?
Avatar de l’utilisateur

otto
 
Retour

Messagepar fernando » 04 Mars 2014, 10:09

Hélas, oui.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Avatar de l’utilisateur

fernando
 
Retour

Messagepar fernando » 04 Mars 2014, 17:21

Moscou désavoué au Conseil de sécurité de l’ONU

LE MONDE | 04.03.2014 à 11h49 • Mis à jour le 04.03.2014 à 14h57 | Alexandra Geneste (New York, correspondante)

Un camouflet, par quatorze voix contre une. Quatorze voix se sont élevées contre celle de la Russie, lundi 3 mars, lors de la troisième réunion d'urgence en quatre jours du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise en Ukraine. De l'avis de nombreux diplomates, le débat public – convoqué cette fois à la demande de Moscou – restera dans les annales comme un tournant de la diplomatie onusienne.

L'ambassadeur russe, Vitali Tchourkine, souhaitait profiter du format « grand public » pour exposer sa lecture de la situation à ses homologues dubitatifs, voire incrédules. Il s'est retrouvé cloué au pilori, face caméras, par ses 14 partenaires – y compris son plus fidèle allié, la Chine –, chacun condamnant sans détour l'intervention russe en Crimée.

Après avoir appelé toutes les parties à régler leurs différends « dans le respect du droit international », l'ambassadeur chinois Liu Jieyi a en effet souligné que son pays avait « toujours respecté le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays et accordé une importance majeure au respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine ».

« DÉFENDRE LA POPULATION UKRAINIENNE »

La Russie est intervenue de son plein droit pour venir en aide à des millions de Russes et d'Ukrainiens russophones en danger, avait fait remarquer un peu plus tôt M. Tchourkine, brandissant pour preuve un document daté du 1er mars et signé du président déchu ukrainien, Viktor Ianoukovitch, aujourd'hui réfugié en Russie.

Dans cette missive, qui aurait donc été envoyée au lendemain de la conférence de presse où l'ex-chef de l'Etat ukrainien se disait opposé à toute intervention armée, M. Ianoukovitch demande au président russe, Vladimir Poutine, l'aide militaire de la Russie « pour défendre la population ukrainienne », dont le pays est « au bord de la guerre civile à la suite des événements intervenus à Kiev ». « Des vies sont menacées (…), des gens persécutés », sur la base de leur langue ou appartenance politique, continue de lire à voix haute l'ambassadeur russe, qui ajoute : « Les vainqueurs veulent piétiner les droits fondamentaux » des minorités pro-russes et « menacer nos compatriotes et la flotte de la mer Noire ».

« Légitimes », donc, les actions de la Fédération de Russie. De là à invoquer la « responsabilité de protéger » incombant à son pays, il n'y avait qu'un pas, que M. Tchourkine a franchi malgré lui, laissant les Occidentaux abasourdis. Ces derniers ont passé les trois dernières années à batailler en faveur de la protection des civils en Syrie, en vain à cause de l'opposition acharnée de la Russie. Chacune de leurs initiatives sur le dossier syrien s'est heurtée à un « niet » ferme de Moscou. « A l'entendre, on croirait la Russie devenue le bras armé de la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme », a ironisé l'ambassadrice américaine Samantha Power, réfutant un à un les arguments de son collègue russe.

« DES RÔLES DÉMODÉS DANS UN DÉCOR DÉSUET »

L'intervention militaire en Crimée « n'est pas une mission de protection des droits de l'homme, mais (…) un acte d'agression et il doit cesser », a martelé la diplomate, avant de préciser : « Il n'y a aucune preuve de violences contre les communautés russes ou pro-russes » en Ukraine, « la Russie réagit à une menace imaginaire ». Autant de « flagrantes contrevérités » qui rappellent une ère a priori révolue, a renchéri le représentant permanent de la France Gérard Araud, déplorant que « la Russie semble revenir à ses vieux démons, en rejouant des rôles démodés dans un décor désuet, à l'affiche d'un théâtre en faillite ».

C'est quarante ans en arrière, et plus précisément à l'invasion en 1968 de la Tchécoslovaquie par les forces soviétiques, que l'« occupation » de la Crimée ramène l'Europe, a regretté le diplomate. « Tout y est : la pratique comme la rhétorique soviétique, la brutalité et la propagande », a-t-il ajouté, en comparant M. Poutine à son prédécesseur Léonid Brejnev. Car, contrairement à ce qu'avance Moscou pour sa défense, « on ne tue pas aujourd'hui dans les rues de Kiev, on ne menace pas les populations russophones de Crimée et les néonazis n'ont pas pris le pouvoir à Kiev ».

La France veut coopérer avec une Russie « avec laquelle elle a une longue histoire commune, mais pas à n'importe quel prix », a encore insisté l'ambassadeur, avant de présenter le plan en six points qui devrait, selon lui, constituer la base d'une sortie de crise : le retour des forces armées russes dans leurs bases, le cantonnement immédiat, le désarmement et la dissolution des éléments paramilitaires, le rétablissement par le Parlement ukrainien de la loi sur les langues régionales, la mise en place d'un haut conseil pour la protection des minorités, la mise en œuvre de la réforme constitutionnelle et l'organisation d'élections présidentielles le 25 mai sous l'égide de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

L'EXEMPLE DU KOSOVO

Un peu plus tard, devant la presse, M. Tchourkine mettait en doute l'utilité des institutions internationales dans les conflits, citant l'exemple du Kosovo en 2000, où « rien n'a été fait pour empêcher les tueries perpétrées contre les Serbes ». La Russie avait demandé cette réunion du Conseil, mais n'a proposé « aucune ouverture qui permettrait de faire baisser la tension », a regretté l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant à l'issue de cette séance houleuse de plus de deux heures.

Selon le représentant ukrainien à l'ONU, Iouri Sergueïev, approximativement 16 000 soldats russes ont été déployés en Crimée depuis le 24 février. Les forces armées ukrainiennes ont « fait preuve de retenue jusqu'à maintenant », a relevé l'ambassadeur, qui a cependant mis en garde contre le risque de « provocations » auxquelles l'armée russe pourrait recourir pour attaquer l'Ukraine. Si tel était le cas, l'ONU resterait figée dans son silence, le droit de veto dont dispose Moscou en tant que membre permanent du Conseil de sécurité faisant obstacle à toute action.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Avatar de l’utilisateur

fernando
 
Retour

Messagepar SAV » 04 Mars 2014, 20:04

Sinon Nando, tu fais quoi pour les vacances ?

De Marseille à Venise, L'Express part en croisière
publié le 31/01/2014 à 11:00

Du 26 septembre au 3 octobre, L'Express embarque ses lecteurs sur le paquebot M/ S Louis Aura, de Rivages du monde, pour un périple méditerranéen avec des invités d'exception et la direction de la rédaction [...]
Cette croisière culturelle, réalisée en partenariat avec Rivages du monde, offre aux lecteurs de L'Express d'entrer en contact avec ceux qui donnent à l'actualité une profondeur de champ. Paysages, villes et visites seront éclairés de toute la culture de ces invités passionnants. L'Express a veillé à les sélectionner rigoureusement. A travers conférences et tables rondes, avec Françoise Chandernagor, Luc Ferry, Robert Solé, Christophe Barbier et Christian Makarian, vous relirez l'actualité au-delà de ses apparences immédiates et vous partagerez avec les intervenants une réflexion située aux confins de la culture et des médias. Chaque jour, une conférence abordera telle ou telle question géopolitique ou historique [...]

Une croisière avec Christophe Barbier et Luc Ferry, y'a pas plus hype...à part un road trip aux States avec eljano, of course.
Brigitte Macron 2027.
Avatar de l’utilisateur

SAV
 
Retour

Messagepar rodolfo » 04 Mars 2014, 21:00

Faut vraiment etre un no life pour aller en croisière avec l'express là.....
Avatar de l’utilisateur

rodolfo
 
Retour

Messagepar Dageek » 04 Mars 2014, 21:09

Grave. La croisiere ne s'amuse pas
Avatar de l’utilisateur

Dageek
 
Retour

Messagepar fernando » 04 Mars 2014, 21:27

tain ces vacances de rêve, j'en salive d'avance.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Avatar de l’utilisateur

fernando
 
Retour

Messagepar SAV » 04 Mars 2014, 21:54

Je savais que ça te plairait.
Brigitte Macron 2027.
Avatar de l’utilisateur

SAV
 
Retour

Messagepar laurentlille1 » 04 Mars 2014, 22:19

Il est toujours en service le commandant du Concordia?
Avatar de l’utilisateur

laurentlille1
 
Retour

Messagepar King Kong » 05 Mars 2014, 00:17

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
Retour

Messagepar krouw2 » 05 Mars 2014, 01:51

Merci de penser à un menu Végé pour l'an prochain
Cordialement
Le service complot
Hollande 2027
Avatar de l’utilisateur

krouw2
 
Retour

Messagepar otto » 05 Mars 2014, 11:45

:)
Avatar de l’utilisateur

otto
 
Retour

Messagepar Dageek » 05 Mars 2014, 11:48

Ah tiens ca faisait longtemps qu on avait pas eu une source de qualité pour un article. Merci KK et Michel
Avatar de l’utilisateur

Dageek
 
Retour

Messagepar laurentlille1 » 05 Mars 2014, 11:48

C'est régalade à l'UMP en ce moment!

Les extraits d'un enregistrement effectué à l'insu de l'ancien président par son proche conseiller, au cours d'une réunion à l'Élysée, ont été publiés dans la presse.

Le Canard enchaîné publie dans son édition de mercredi ce qu'il présente comme le verbatim d'un après-midi à l'Élysée, enregistrée par l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, à l'aide d'un dictaphone.

27 février 2011, réunion de travail autour de Nicolas Sarkozy à quelques heures du remaniement qu'il va annoncer. Patrick Buisson, Henri Guaino, le conseiller spécial de l'ex-président, Franck Louvrier, son conseiller en communication, mais aussi le publicitaire Jean-Michel Goudard et le sondeur Pierre Giacometti règlent les dernières modalités du discours. Un appareil enregistreur tourne, selon Le Canard, qui retrace dès lors le déroulé de deux heures et demi à l'Elysée entre l'arrivée au Palais de Patrick Buisson et son retour à son domicile.

«On n'a pas entendu ces connards de chiens qui aboyaient?»

L'hebdomadaire moque le «fayot» Patrick Buisson qui se répand en encouragements et en félicitations auprès de Nicolas Sarkozy. Selon Le Canard, par exemple, après l'enregistrement de l'allocution par laquelle il annonce le remaniement, l'ex-président revient: «On n'a pas entendu ces connards de chiens qui aboyaient (dans les jardins élyséens)?» Le Canard poursuit le verbatim: «Buisson spirituel: Tu parlais des journalistes? Puis courtisan: C'était très bien! Tu avais les bonnes intonations. Tu as bien détaché les phrases importantes. Faut pas y toucher.»

Le Canard enchaîné révèle également une réunion précédent le remaniement de février 2011. Lors de la conversation enregistrée, le cas de Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur est évoqué. Le journal rapporte: «Sarko demande à la cantonade: Vous n'avez pas d'états d'âme sur Brice?» Patrick Buisson explique alors qu'«en matière d'immigration, Brice est inhibé». Interrogé sur I-Télé, l'ancien ministre a refusé de s'exprimer sur cet enregistrement, ne voulant pas «alimenter des polémiques».

Michèle Alliot-Marie est également épinglée. Remplacée au ministère de la Défense, son sort est scellé en quelques mots du président. «J'ai accepté qu'elle me fasse une lettre de démission. Mais, enfin, personne n'est dupe.» Un conseiller de Nicolas Sarkozy dit même, après la réunion: «Quand je pense que j'ai imaginé un jour que MAM pourrait faire un bon premier ministre. Elle a la gueule, elle fait bien devant le drapeau. Mais c'est que de la fumée!»
«Pratiques détestables»

Des responsables de l'UMP ont réagi à ces révélations, souvent de façon virulente. «Si c'est avéré, ce sont des pratiques détestables», a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la mairie de Paris, au sujet de l'enregristrement clandestin. Patrick Devedjian, président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine souligne que «la question est de savoir si c'est vrai, si le document est intégral, s'il a été enregistré clandestinement ou normalement».

L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin s'est insurgé avec force ce mercredi contre la méthode des enregistrements «inimaginable», «inacceptable», intolérable». «Il y a de quoi tomber de sa chaise», «j'ai vu pas mal de choses , j'ai jamais vu ça!», s'est exclamé le sénateur UMP sur France 2.

«Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est un climat un peu délétère qui régnait», à l'époque à l'Elysée, a de son côté considéré le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir évoquant «des moeurs étranges».
Enregistrements dérobés

Dans un communiqué transmis par son avocat Gilles-William Goldnadel à l'AFP, Patrick Buisson se défend: «En tant qu'intervenant essentiel de ces réunions», il «ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante». Ces derniers «étaient détruits au fur et à mesure sauf manifestement quelques uns qui lui ont été dérobés et dont il est fait présentement un usage extravagant et pervers», affirme-t-il.

Patrick Buisson, accusé par Le Point d'avoir enregistré certaines de ses conversations avec l'ancien président, a indiqué mi-février qu'il comptait porter plainte contre l'hebdomadaire. L'article du Canard enchaîné «ne change en rien la plainte déposée par Patrick Buisson contre l'hebdomadaire Le Point le 21 février», selon son communiqué. «En effet, le fait que M. Buisson aurait pu faire un usage clandestin, malveillant et systématique de ce qui n'était qu'un enregistrement de travail relève de la diffamation», ajoute l'ancien conseiller.

Source: le Figaro
Avatar de l’utilisateur

laurentlille1
 
Retour

Messagepar King Kong » 05 Mars 2014, 12:35

Dageek a écrit:Ah tiens ca faisait longtemps qu on avait pas eu une source de qualité pour un article. Merci KK et Michel

A quoi tu juges une source de qualité? A sa subvention annuelle? A sa totale indépendance? A son nombre de lecteur? A son politiquement correct?
En 40 on bouffait à la kommandantur, en 2014 au crif, pauvre France occupée!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
Retour

Messagepar otto » 05 Mars 2014, 12:43

Occupée par ?
Avatar de l’utilisateur

otto
 
Retour

Messagepar otto » 05 Mars 2014, 12:43

Occupée à quoi ?
Avatar de l’utilisateur

otto
 
Retour

Messagepar laurentlille1 » 05 Mars 2014, 12:45

King Kong a écrit:A quoi tu juges une source de qualité?


Avatar de l’utilisateur

laurentlille1
 
Retour

Messagepar fernando » 05 Mars 2014, 13:20

Dans un communiqué transmis par son avocat Gilles-William Goldnadel à l'AFP, Patrick Buisson se défend: «En tant qu'intervenant essentiel de ces réunions», il «ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante». Ces derniers «étaient détruits au fur et à mesure sauf manifestement quelques uns qui lui ont été dérobés et dont il est fait présentement un usage extravagant et pervers», affirme-t-il.


:)

Ca vaut Poutine et ses "milices d'atodéfense" qui se sont formées spontanément en Crimée.

Quel panier de crabes l'UMP...
Dernière édition par fernando le 05 Mars 2014, 13:36, édité 1 fois.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Avatar de l’utilisateur

fernando
 
Retour

Messagepar krouw2 » 05 Mars 2014, 13:30

fernando a écrit:
Gilles-William Goldnadel


Le Crif, toujours le Crif...
Hollande 2027
Avatar de l’utilisateur

krouw2
 
Retour

Messagepar fernando » 06 Mars 2014, 22:34

Fortes amplitudes.

La Grèce exige des réparations de guerre de l'Allemagne

Le Monde.fr avec AFP | 06.03.2014 à 15h31 • Mis à jour le 06.03.2014 à 17h26

« La Grèce n'a jamais renoncé [aux réparations] et exige la résolution de cette question avec l'ouverture rapide de discussions », a déclaré Carolos Papoulias jeudi 6 mars à Athènes.

« La Grèce n'a jamais renoncé [aux réparations de guerre] et exige la résolution de cette question avec l'ouverture rapide de discussions », a déclaré le président de la République grecque, Carolos Papoulias, jeudi 6 mars à Athènes, en recevant le président allemand Joachim Gauck pour une visite de deux jours. La réponse courtoise de son homologue n'a pas dévié de la position de l'Allemagne sur ce vieux débat qui a resurgi avec la crise : « Vous savez que je ne peux vous faire d'autre réponse que vous dire que la voie légale est fermée. »

Le gouvernement allemand a toujours fait valoir que la question des réparations de guerre avait été réglée dans le cadre d'accords entre Etats à la conférence de Paris en novembre 1945. Le président allemand a cependant affirmé son intention, au cours de cette visite en Grèce, de « reconnaître la culpabilité de l'Allemagne » pour les victimes de la guerre, « un mot qui n'a pas qu'un sens pénal mais aussi un sens moral, c'est à lui que je me réfère ».

126 MILLIARDS D'EUROS ÉVOQUÉS

M. Gauck se rend vendredi avec M. Papoulias à Liguiades, une localité située près de Ioannina en Epire, à 400 km au nord-ouest d'Athènes, où le 3 octobre 1943 les nazis avaient tué 90 personnes, dont des dizaines d'enfants, en représailles à des attaques des résistants grecs contre l'armée allemande. Originaire de Ioannina, M. Papoulias, 84 ans, a participé à la résistance antinazie de 1942 à 1944. Il a étudié en Allemagne et séjourné dans ce pays durant la dictature des colonels (1967-1974).

En septembre 2012, la Grèce avait créé, sous l'égide de la Cour des comptes, un « groupe de travail » en vue de chiffrer le montant des réparations qu'elle pourrait réclamer à Berlin. Selon des fuites dans la presse, ce rapport a abouti au montant de 162 milliards d'euros.

Historiens et juristes jugeaient cette initiative peu susceptible de déboucher mais plutôt destinée à passer un message politique à l'opposition gouvernementale de gauche, favorable aux réparations, ainsi qu'à une Allemagne prise pour responsable des difficultés de la Grèce.

La semaine dernière, le ministre des affaires étrangères a demandé une nouvelle expertise sur ce rapport jugé insuffisant. « Par la voie juridique, nous n'avons aucune chance d'aboutir », a-t-il tranché devant une commission parlementaire.

DES CENTAINES D'OUVRIERS MANIFESTENT

Alors que les manifestations étaient interdites jeudi dans le centre d'Athènes à l'occasion de la visite de M. Gauck, des centaines d'ouvriers du secteur de la construction, dont une majorité de sympatisants du Parti communiste grec (KKE), se sont rassemblés pour protester contre le chômage qui frappe le secteur.

Ils ont été repoussés par les forces anti-émeutes quand ils se sont approchés de la place Syntagma, quartier du Parlement et du palais présidentiel où était reçu le président allemand. De brefs affrontements ont eu lieu entre manifestants et policiers qui ont fait usage des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Le président allemand a lui fait part de son « profond respect » pour les Grecs qui ont « porté le poids » des mesures d'austérité prises depuis 2010 pour juguler les risques de faillite du pays.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
Avatar de l’utilisateur

fernando
 
Retour

Messagepar stikky » 06 Mars 2014, 22:36

et ça continue encore et encore, c'est que le début...
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
Avatar de l’utilisateur

stikky
 
Retour

Messagepar Dageek » 06 Mars 2014, 22:37

ils savent plus quoi faire les GreK
Avatar de l’utilisateur

Dageek
 
Retour

Messagepar SAV » 06 Mars 2014, 23:07

Le fédéralisme européen n'a jamais été aussi proche.
Merci l'UE et son beau projet.
Brigitte Macron 2027.
Avatar de l’utilisateur

SAV
 
Retour

Messagepar rodolfo » 06 Mars 2014, 23:52

fernando a écrit:
Dans un communiqué transmis par son avocat Gilles-William Goldnadel à l'AFP, Patrick Buisson se défend: «En tant qu'intervenant essentiel de ces réunions», il «ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante». Ces derniers «étaient détruits au fur et à mesure sauf manifestement quelques uns qui lui ont été dérobés et dont il est fait présentement un usage extravagant et pervers», affirme-t-il.


:)

Ca vaut Poutine et ses "milices d'atodéfense" qui se sont formées spontanément en Crimée.

Quel panier de crabes l'UMP...


Je pensais que tu comparerais la police française et l'affaire Anna (la rouskof, l'espionne des manifs pour tous en échange de la nationalité française) aux méthode poutiniennes.

Cela eut été qd même plus facile que l'UMP.

Mais bon, la police des polices enquête nous sommes sauvés.
Avatar de l’utilisateur

rodolfo
 
Retour

Messagepar laurentlille1 » 07 Mars 2014, 01:27

La police française est occupée à tabasser des petits vieux.

Sûrement des mecs qui ont lu du eljano ou james et qui ont pétés un plomb.
Avatar de l’utilisateur

laurentlille1
 
Retour

PrécédentSuivant

Retour vers Forum



Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Google [Bot] et 52 invité(s)

cron