krouw2 a écrit:ruitos a écrit:sinon, t'es feuj ou pas, krouw?? n'ai pas peur de l'avouer l'ami, tu ne sera pas banni du forum....juste une petite étoile à coté de ton pseudo.
ma youm n'est pas feuj, sinon j'aurai foutu le camp (sic) depuis perpét
fernando a écrit:Merci Tsahal!
Merci Tsahal!
Merci, merci, merci Tsahal!
Paris : une manifestation de soutien à la « légitime défense » d'Israël
Le Monde.fr | 31.07.2014 à 20h08• Mis à jour le 01.08.2014 à 07h30 | Par Elise Vincent et Faïza Zerouala
Le premier rassemblement pro-Israël organisé à Paris, jeudi 31 juillet, a eu lieu dans le plus grand calme, encadré d'un important dispositif policier. Environ 4 500 personnes ont répondu à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et de diverses organisations juives (Consistoire, Fonds social juif unifié, UEJF), selon la préfecture. Elles étaient plus de 6 000, selon les organisateurs. La manifestation s'est tenue devant l'ambassade d'Israël, avenue Matignon.
Alors que les manifestations propalestiniennes des dernières semaines ont été émaillées d'incidents, tout a été fait, jeudi, pour limiter au maximum les débordements. Avant de pouvoir rejoindre le cortège, deux barrages filtrants de police géraient le flux de manifestants. Les sacs étaient vérifiés. Un service d'ordre important à l'initiative des organisateurs était aussi déployé, faisant du lieu de rassemblement un espace clos dont aucun éventuel fauteur de trouble n'aurait pu s'échapper. La Ligue de défense juive (LDJ), réputée pour ses méthodes violentes et dont le gouvernement envisage la dissolution, ne s'est pas montrée de façon ostensible.
« Israël vivra ! Israël vaincra ! », « Hamas assassin ! », « Merci Tsahal ! », ont scandé les manifestants de tous âges, dès le début officiel du rassemblement, à 18h30. « Gaza otage du Hamas ! », « Hamas Al-Qaida ! », clamaient de leur côté de nombreuses pancartes. Le slogan et la main jaune de SOS-Racisme avaient aussi été détournés en « Touche pas à mon peuple ». « Plus de houmous, moins de Hamas », disait encore une autre, de façon plus humoristique, entre deux Marseillaise et l'hymne israélien.
« ISRAËL EST EN LÉGITIME DÉFENSE »
Isabelle Balkany, adjointe au maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), bardée de sa ceinture tricolore, comptait parmi les élus présents. « Je suis là pour trois raisons, explique-t-elle. Je suis Française, juive et élue de la République. Je trouve que c'est une manifestation dans la paix et dans le calme après les événements de la semaine dernière. Je ne pensais pas entendre, à 67 ans, "Mort aux juifs" dans d'autres manifestations [pro-palestiniennes]. Cela m'a traumatisée. »
Au milieu de la foule, il y avait aussi Serge et Beate Klarsfeld, le célèbre couple de chasseurs de nazis. Ils sont venus au nom de leur association des fils et filles de déportés juifs de France. Serge Klarsfeld portait une pancarte en son nom. « Nous sommes là pour que les gens comprennent qu'Israël est en légitime défense, explique-t-il. On est tristes pour un côté [les Israéliens], comme pour l'autre [les Palestiniens]. C'est dur, surtout pour une génération comme la nôtre qui a connu la Shoah. »
La plupart des manifestants sont venus pour marquer leur soutien à Israël mais aussi, beaucoup, dans l'idée que ce rassemblement doit se tenir de façon pacifique, a contrario de ce qu'ils ont vu des comptes rendus des manifestations propalestiniennes. « Pour moi, c'est important d'être là pour marquer la différence », raconte Julie, 49 ans, accompagnée de plusieurs proches et amis. D'origine belge, elle habite en France depuis plus de vingt ans et insiste : « Je suis une maman, j'ai de la peine quand je vois des enfants morts [les enfants palestiniens à cause des bombardements]. D'autant plus que les enfants sont rois chez nous. »
Shirley, elle, est vendeuse. Short noir, sandales assorties, elle née en France de parents d'origine marocaine : « L'importation du conflit n'a pas lieu d'être. » A 27 ans, elle a déjà fait plusieurs séjours en Israël, mais pour autant elle estime : « On ne vit pas là-bas [en Israël]. Cela ne nous concerne pas. Que certains soutiennent la Palestine, c'est leur droit. Nous, on veut juste la paix là-bas avec deux Etats. » La jeune femme se considère toutefois pas assez « instruite politiquement » pour se prononcer, par exemple, pour ou contre la colonisation des territoires palestiniens. « La seule chose qui m'importe, c'est la sécurité et de défendre nos droits en tant que juifs de France. On n'a pas besoin de gens haineux contre nous. »
« JE RÉFLÉCHIS À PARTIR »
« Les manifestants [des défilés propalestiniens] sont souvent des Algériens de troisième génération qui ne savent même pas ce que c'est un Palestinien », s'agace de son côté Michel, 45 ans, qui réfute toute idée d'importation du conflit puisque, selon cet ingénieur, « le conflit est déjà présent ici ». « Dans dix ans, ce sera Gaza en banlieue, prophétise-t-il. Au travail, par précaution, je n'ai dit à personne que je suis juif, même si l'antisémitisme n'est jamais frontal. »
Pour Patrick Zerbib, 45 ans également, ingénieur, les incidents survenus dans sa ville natale de Sarcelles (Val-d'Oise), le 20 juillet, au cours desquels un magasin casher a été attaqué, ont été traumatisants. Il n'hésite pas à qualifier ces actes de « pogrom ». Il dit craindre pour ses trois enfants de 14, 11 et 6 ans. Pour lui, ce conflit est « un alibi » car « il libère la parole ». « Je n'aurais jamais pensé ça. Mes neveux et nièces veulent tous partir, j'y réfléchis aussi », ajoute-t-il.
Ruth, 47 ans, urgentiste de métier, dénonce, elle, un parti pris des médias. Comme d'autres manifestants elle a crié « on veut des médias impartiaux ! ». Elle est spécialement venue de Belgique pour participer à ce rassemblement. « Le Hamas utilise ses enfants et assassine les nôtres pour éradiquer Israël. On montre des gamins assassinés, ça fait des images dramatiques, mais c'est le Hamas qui les tue », assure-t-elle, son étoile de David autour du cou.
« Nous, on a fait une minute de silence pour les morts des deux côtés, eux et nous. Chaque victime compte. On perd nos soldats, partout on n'entend que parler des "pauvres Palestiniens" », pointe pour sa part Tikva, 40 ans, styliste.
Avant que la foule ne se disperse, une prière de protection de la France a été lue par le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. L'ambassadeur d'Israël lui a emboité le pas en récitant une bénédiction pour l'Etat d'Israël.
».Ruth, 47 ans, urgentiste de métier, dénonce, elle, un parti pris des médias. Comme d'autres manifestants elle a crié « on veut des médias impartiaux !
« Nous, on a fait une minute de silence pour les morts des deux côtés, eux et nous. Chaque victime compte. On perd nos soldats, partout on n'entend que parler des "pauvres Palestiniens" », pointe pour sa part Tikva, 40 ans, styliste.
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