[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar ursulet » 29 Juil 2014, 10:11

tjs à la pointe du combat le françois!
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar fernando » 29 Juil 2014, 13:13

[didn't read lol]



L'horizon s'assombrit pour le traité de libre-échange avec les Etats-Unis

29 juillet 2014 | Par Ludovic Lamant



Berlin s'oppose à un volet de l'accord de libre-échange avec le Canada, sur le point d'être adopté. Cela pourrait, par ricochet, torpiller le chantier titanesque du « TTIP », négocié par Bruxelles avec les États-Unis. Un tournant.

De notre envoyé spécial à Bruxelles. C'est un coup à plusieurs bandes qui n'a pas échappé aux initiés, et réjoui nombre d'activistes suivant de près les négociations commerciales menées par l'Union européenne. En laissant entendre que Berlin ne signerait pas en l'état le traité de libre-échange entre l'Union et le Canada, l'Allemagne vient de plomber l'avenir de son grand frère davantage médiatisé, le « partenariat transatlantique » (TTIP) avec les États-Unis.

L'explication est simple : CETA (le surnom de l'accord canadien, toujours en chantier) sert de modèle aux négociations menées avec les États-Unis pour aboutir au TTIP. Plusieurs sources proches des discussions assurent que des pans entiers de l'accord passé avec Ottawa ont fourni le point de départ aux débats avec Washington. Si CETA s'écroule, le TTIP est menacé.

Si l'on en croit un article publié samedi 3 par le Süddeutsche Zeitung, qui cite plusieurs diplomates allemands et européens, Berlin s'oppose désormais à l'accord avec le Canada « tel qu'il a été négocié ». Dans la ligne de mire des Allemands : la clause d'arbitrage État/investisseur, intégrée au traité, et dont Berlin ne veut pas.

Ce mécanisme sulfureux – baptisé ISDS dans le jargon bruxellois – doit, pour ses défenseurs, donner de meilleures garanties juridiques aux entreprises, pour qu'elles investissent davantage à l'étranger. Mais ses adversaires y voient une procédure d'exception, qui autorise des groupes privés à attaquer des États en justice, à l'encontre de l'intérêt général (lire notre enquête). L'ISDS est présent, à l'identique, dans le texte en chantier avec les États-Unis.

À première vue, l'opposition de Berlin à l'ISDS peut surprendre. L'Allemagne est l'un des États membres les plus convaincus des vertus du libre-échange au sein de l'UE et pousse, depuis des années, pour des méga-accords avec le Canada ou les États-Unis, considérés comme une alternative aux blocages à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). D'ailleurs, Berlin a déjà signé plusieurs accords bilatéraux d'investissement qui intègrent ce mécanisme d'ISDS.

Mais cette fois, le pays d'Angela Merkel tique, en mettant en avant le principe de souveraineté : les juridictions nationales, estime l'Allemagne, sont tout à fait compétentes pour arbitrer d'éventuels différends. Pas besoin, comme l'exige le mécanisme de l'ISDS, de s'en remettre à une cour internationale basée à Washington, et dont le fonctionnement est particulièrement contesté.

Berlin a sans doute aussi compris les éventuels effets pervers d'un ISDS européen. En cas de sanctions financières, c'est le budget européen qui sera mis à contribution. En clair, les contribuables allemands devraient alors rembourser une partie des amendes infligées à Bruxelles en raison de l'évolution de la législation dans n'importe lequel des 28 États membres… Pas simple de le faire accepter à son opinion publique.

Du côté du commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, impatient de voir l'accord avec le Canada entrer en vigueur, on s'en tient à une vérité : « Comme pour toutes négociations commerciales, les discussions entre l'UE et le Canada reposent sur un mandat, qui a été confié à la commission par les États membres. C'est à l'unanimité de ces États membres qu'il a été inscrit, dans le mandat de départ, la nécessité d'inclure des protections pour les investissements et le mécanisme d'arbitrage entre État et investisseur », avance le porte-parole du commissaire joint par Mediapart.

Les négociations avec le Canada ont officiellement pris fin en octobre 2013, après quatre années d'un travail laborieux. L'an dernier, José Manuel Barroso, le patron de la commission européenne, et Stephen Harper, premier ministre canadien, avaient mis en scène leur réussite 3. Le Portugais avait expliqué, en particulier, que ce texte servirait de « référence » pour les autres accords à venir.

Mais depuis ce « deal » politique, qui n'était en fait qu'un « pré-accord », l'affaire patine. Des points techniques continuent d'opposer les négociateurs, sans aucun compte-rendu public. La traduction des conclusions dans les différentes langues de l'UE s'éternise. Les États membres de l'Union attendent toujours de recevoir une copie de l'accord technique, avant de pouvoir se prononcer. Ce devrait être chose faite durant l'été, mais l'exécutif européen se garde d'avancer tout calendrier précis. Un sommet prévu à Ottawa, le 25 septembre, pourrait mettre tout le monde d'accord. C'est dans ce contexte que Berlin menace désormais de bloquer le texte. Quoi qu'il en soit, il restera ensuite encore une étape : les eurodéputés débattront à leur tour de l'avenir de CETA, et de son volet ISDS.

L'affaire est d'autant plus sensible, à Bruxelles, que la commission européenne vient d'achever une consultation publique sur ISDS, dont on connaîtra les conclusions à la rentrée (lire notre article). L'exécutif européen y avait consenti pour tenter d'apaiser les inquiétudes sur la portée du futur accord avec Washington. Mais on voit mal comment cette consultation n'aura pas, aussi, des effets sur le contenu de l'accord avec le Canada.

L'UE pourrait-elle, en bout de course, signer des accords de libre-échange vidés de l'ISDS ? C'est toute la question à présent. Les dirigeants européens n'y seraient sans doute pas opposés. Une majorité des sociaux-démocrates au parlement européen défend aujourd'hui cette position, à l'instar du président de la commission spécialisée sur ces questions, l'Allemand Bernd Lange. Même Jean-Claude Juncker, le futur président de la commission, un chrétien démocrate, a laissé entendre qu'il ne serait pas opposé au scénario d'un TTIP « light ».

Mais les signaux envoyés par les Canadiens et les Américains sont très différents : à leurs yeux, ces mécanismes sont essentiels, pour les intérêts du secteur privé. Et rien ne dit que Washington consentira à un accord si l'ISDS est mis de côté. « Un TTIP sans ISDS est-il possible, du point de vue américain ? », s'est interrogée, en juillet 3, Marietje Schaake, une élue néerlandaise libérale, lors d'un échange au parlement de Strasbourg.

Avec ou sans ISDS, l'accord en chantier reste de toute façon plus qu'hypothétique, tant les désaccords sont légion. Parmi les sujets qui fâchent, et dont on voit mal comment ils seront réglés à court terme, l'intégration aux discussions des services financiers, tel que le souhaite Bruxelles, ou encore l'ouverture des marchés publics américains aux entreprises européennes, là encore une priorité des négociations selon la commission. Comme l'a lancé Yannick Jadot, eurodéputé EELV, lors d'un débat avec le commissaire De Gucht la semaine dernière à Bruxelles, « que reste-t-il à négocier, à part, peut-être, la taille des rétroviseurs des voitures » ?


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Messagepar fernando » 29 Juil 2014, 13:22

L'Assemblée a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés en 2014

27 juillet 2014 | Par Mathilde Mathieu



Mediapart a épluché la liste, désormais publique, des collaborateurs de députés, complétée de nos propres informations. En 2014, au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche.


La plupart des députés assument, bravaches. D'autres bafouillent au téléphone. D'après une enquête de Mediapart, en 2014, au moins 115 députés (sur 577) ont salarié un membre de leur famille, en CDD ou CDI, sur un temps plein ou partiel. Huit élus sont même allés jusqu'à rémunérer deux de leurs proches.

« C'est la chasse aux sorcières ou quoi ? s'étrangle Franck Gilard (UMP), quand on l'interroge sur le CDD de trois mois accordé à son fils. Avec ces histoires de transparence, tout le monde nous pisse sur les godasses ! » Le président de l'Assemblée nationale lui-même, Claude Bartolone (PS) fait travailler sa femme depuis 2012 (« Je n'ai pas embauché ma femme, j'ai épousé ma collaboratrice ! » ressasse-t-il).



Jusqu'ici, l'identité des assistants parlementaires, ces “petites mains” employées sur fonds publics par les 925 sénateurs et députés, était jalousement gardée au secret. Mais leurs noms sont apparus pour la première fois dans les « déclarations d'intérêts » des élus, mises en lignes le 24 juillet par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HAT), chargée de prévenir les conflits d'intérêts.

La plupart des députés n'y mentionnent pas le lien familial les unissant à tel ou tel collaborateur, mais en croisant ce “trombinoscope” inédit avec des informations récoltées ces dernières semaines dans les couloirs de l'Assemblée, Mediapart a pu reconstituer une liste relativement complète des députés signant des contrats en famille.



Ainsi, alors que le Parlement européen prohibe l'embauche de proches pour éviter tout emploi fictif ou de complaisance (conjoints, parents, enfants, frères et sœurs) depuis 2009, la pratique touche au moins 20 % de l'hémicycle en France.

À l'Assemblée, la seule règle supposée prévenir les abus touche au salaire : pour un proche, il est plafonné à 4 750 euros brut par mois (voir ici notre précédente enquête sur le Sénat, un peu plus strict en la matière). Sinon, un député peut choisir librement son équipe et “distribuer” jusqu'à 9 504 euros mensuels de façon discrétionnaire entre ses divers collaborateurs.

Aucun contrôle n'a jamais été effectué, par exemple, sur les emplois offerts à leurs épouses par Jean-François Copé ou Bruno Le Maire, dont Mediapart a révélé l'existence (le contrat de Pauline Le Maire a finalement été interrompu en septembre 2013). Quelle plus-value cette psychologue pour enfants et cette artiste-peintre ont-elles précisément apporté au travail parlementaire ?

.

Alors certes, les députés ont raison de rappeler que des dizaines de conjoint(e)s ou d'enfants effectuent des tâches bien réelles, à Paris comme dans les permanences de circonscription. Certains de leurs arguments sonnent effectivement sincères, comme le besoin de recruter une personne de confiance ou de préserver un lien conjugal, souvent malmené par une vie politique chronophage.

« Il ne s'agit pas d'avantager sa famille, insiste le socialiste Michel Lesage (qui fait appel à son fils pour un CDD de trois mois de juin à septembre). Mais il n'y a pas de raison non plus de la pénaliser quand elle a les compétences. » Cela dit, lui ne se voit pas « salarier quelqu'un de (sa) famille en permanence… »

« Il peut y avoir des emplois fictifs en dehors de tout lien familial, réagit Linda Gourjade (PS), qui vient d'embaucher sa fille, diplômée de Sciences Po Toulouse. Je ne suis pas sûre que ce soit un facteur aggravant. » D'ailleurs, son collègue, Franck Gilard, s'emporte : « Si on nous l'interdit, alors il faut l'interdire dans les boîtes privées ! »

Quand on rappelle qu'il s'agit d'argent public, quelques élus font aussi valoir ce drôle d'argument : « Je n'épuise pas l'enveloppe à laquelle j'ai droit, souligne Jean-Pierre Door (UMP), qui vient de salarier son épouse. J'utilise 6 500 euros sur les 9 500 que l'Assemblée met à notre dispostion pour payer nos collaborateurs ! » Finalement, parmi les députés de la liste interrogés par Mediapart, seul Étienne Blanc (UMP) se déclare « plutôt favorable à une interdiction, comme au Parlement européen ».



Mais pour bien évaluer la situation, encore faudrait-il que tous les parlementaires daignent remplir convenablement leur déclaration d'intérêts. Ainsi Jean-Pierre Mignon (UMP), qui, d'après nos informations, a salarié sa conjointe en 2014, a-t-il écrit « Néant » dans la case censée lister ses collaborateurs. Sollicité par Mediapart, il n'a pas encore répondu à nos questions.

En fait, les formulaires ayant été remplis par les élus en janvier 2014, ils ne mentionnent pas les nombreux « CDD d'été » d'un, deux ou trois mois récemment accordés à un membre de la famille. Le socialiste Patrick Lemasle, par exemple, qui a recruté une première fille en mars 2014, puis une seconde en CDD pour juin et juillet, n'a pas pensé à mettre sa déclaration à jour.


Le recours aux enfants sur des contrats saisonniers est visiblement tendance. Le député Étienne Blanc (UMP) vient de prendre sa fille, étudiante en droit public, en « stage d'été sur 4 ou 5 semaines ». Idem pour le fils d'Yves Censi (UMP) ou celui de Béatrice Santais (PS). Le socialiste Hugues Fourage a salarié son fils en juin et juillet (après un CDD d'un mois, déjà, l'été dernier). Son collègue Philippe Vigier (UDI), le président du groupe centriste, vient aussi de recruter sa fille pour deux mois, « après deux ans dans une ambassade et juste avant qu'elle rejoigne son nouveau poste (dans le privé – Ndlr) à la rentrée ».



Francis Vercamer, lui, a bien signalé sa fille dans sa déclaration d'intérêts de janvier, mais pas encore sa conjointe. « Je prends (mon épouse) de temps en temps sur des CDD ponctuels, environ deux mois par an, justifie l'élu centriste. En général, c'est pendant les congés : en novembre, c'est pour préparer les vœux, en juin pour faire le bilan de l'année. » Pratique.


Si le socialiste Olivier Véran a bien pensé à mettre sa déclaration à jour à la mi-juillet, c'est pour signaler l'interruption du contrat de sa sœur. Dans ce sens là, c'est évidemment plus spontané.

Côté qualifications, il n'y a parfois rien à redire, comme lorsque la socialiste Estelle Grelier fait valoir le « DESS et le diplôme de Sciences Po Grenoble » de sa cousine « bilingue » (en CDI jusqu'en mars dernier). Mais le centriste Meyer Habib va jusqu'à ressortir « la mention au Bac » de son fils, pour expliquer l'octroi d'un CDD à temps partiel. De son côté, l'UMP Claudine Schmid (élue par les Français expatriés en Suisse et au Liechstenstein) a vite fait de dégainer la “carte maîtresse” de son fils qui tient sa permanence outre-Léman : « Il parle le dialecte suisse-allemand et ça ne se trouve pas en France ! » Certes, mais en Suisse ? De toutes façons, les élus ont beau jeu de rappeler en chœur que certaines tâches de secrétariat n'exigent pas d'expertise particulière.

Certains « emplois familiaux » semblent tout de même très actifs en dehors de l'Assemblée. Ainsi, était-il opportun que Florent Boudié (PS) recrute à temps plein sa conjointe, Émilie Coutanceau, alors qu'elle occupe déjà un siège de conseillère régionale (plus deux autres mandats d'élue locale jusqu'en mars dernier) ?



Le fils de Michèle Fournier-Armand (PS), lui, exerce parallèlement, à temps plein, à la Mutuelle sociale agricole comme « gestionnaire de cotisations » – la députée précise du coup qu'elle ne l'emploie que « 7 heures par semaine ». Les filles de Jean-François Mancel (UMP) et Michel Françaix (PS), respectivement actrice et « intermittente du spectacle », semblent avoir trouvé à l'Assemblée un job alimentaire. Quant au conjoint de Laure de La Raudière (UMP), « exploitant forestier », il se transforme visiblement en assistant la moitié de la semaine.

Cette transparence sur les activités annexes des collaborateurs a un objectif : elle doit permettre, le jour où leur député se penchera sur leur secteur d'activité, de mieux identifier d'éventuels conflits d'intérêts.


Il est dommage, à cet égard, que la radicale de gauche Dominique Orliac, active sur les politiques de santé et du médicament, ait omis de mentionner le métier de son fils (en CDI jusqu'à cet hiver), un pharmacien qui effectuait « des remplacements » en parallèle. De même que celui de sa fille, médecin. Le nom de celle-ci, d'ailleurs, ne figure pas encore dans la liste des collaborateurs de la députée.

À l'arrivée, au-delà de quelques situations individuelles condamnables (à défaut d'être illégales), c'est surtout le nombre et la masse des emplois familiaux qui interpelle. Alors que le marché de l'emploi en France se contracte chaque trimestre davantage, comment les Français peuvent-ils regarder ces chiffres avec décontraction ? Dans les couloirs du Palais-Bourbon, des observateurs avisés rappellent aussi que la « sous-qualification » et le « sous-investissement » de certains emplois familiaux ont des répercussions directes sur leurs collègues, qui doivent redoubler de travail et parfois se contenter d'un salaire amputé.

Dans un communiqué, le syndicat FO des collaborateurs parlementaires rappelle l'urgente nécessité de créer un statut pour ces milliers de salariés de l'ombre, privés de grille indiciaire et de convention collective.
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Messagepar fernando » 30 Juil 2014, 22:35

KK aime ça.


Le gouvernement envisagerait une dissolution de la LDJ

Le Monde.fr avec AFP | 30.07.2014 à 22h19


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Le ministère de l'intérieur étudierait la possibilité d'une dissolution de la Ligue de défense juive (LDJ), un groupe de jeunes radicaux qui se sont affrontés notamment avec des manifestants propalestiniens.

Le quotidien Libération évoque cette éventualité dans son édition de jeudi, en citant de façon anonyme « une source policière haut placée » qui affirme que « la DLPAJ (Direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'intérieur) travaille à temps plein pour étudier la possibilité d'une interdiction de la LDJ ».

L'AFP s'est vu confirmer cette possibilité par une autre source policière anonyme. « Nous procédons à l'analyse juridique la plus fine possible dans le respect du droit », a confirmé à l'agence cette « source proche du dossier ». Aucune confirmation officielle n'est venue étayer ces informations. La semaine dernière, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, avait jugé cette organisation « dans l'excès », « dans des actes qui peuvent être répréhensibles et qui doivent être condamnés ».

SOUS LE FEU DES CRITIQUES


La LDJ est sous le feu de critiques nourries depuis que certains de ses membres se sont violemment affrontés avec des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris. La LDJ se défend de tout acte illégal en France bien qu'elle s'inspire de la Jewish Defense League, qualifiée de « groupe terroriste » par le FBI en 2001, et qu'elle arbore l'emblème (un poing brandi dans une étoile de David noire sur fond jaune) d'un parti nationaliste religieux interdit en Israël, le Kach.

Des voix s'étaient élevées ces derniers jours pour demander la dissolution de la LDJ, notamment le député communiste du Nord, Jean-Jacques Candelier, mais aussi l'Observatoire national contre l'islamophobie, une composante du Conseil français du culte musulman (CFCM), vent debout contre « une association extrémiste, raciste et qui pratique la violence ».
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Messagepar fernando » 30 Juil 2014, 22:40

C'est l'école qui a provoqué.

A Gaza, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés appelle à mettre « un terme au carnage »

Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 30.07.2014 à 06h59 • Mis à jour le 30.07.2014 à 15h35

Nouvelle journée meurtrière à Gaza. Alors que l'opération militaire israélienne dure depuis trois semaines, et qu'Israël a décrété une trêve humanitaire de 4 heures en début d'après-midi, seize Palestiniens réfugiés dans une école ont été tués, mercredi 30 juillet, lors d'un bombardement. Il s'agissait pourtant d'un abri de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient), situé dans le camp de Jabaliya.

Dans un communiqué, l'UNRWA accuse l'armée israélienne de « grave violation du droit international. « Je condamne dans les termes les plus fermes possibles cette grave violation du droit international par les forces israéliennes », a déclaré Pierre Krähenbühl, chef de l'agence onusienne. « J'appelle la communauté internationale à engager une action politique déterminée pour mettre un terme immédiat au carnage en cours. »

Deux salles de classe ont été touchées de plein fouet par des obus de chars israéliens, selon les secours palestiniens et les équipes de l'UNRWA, qui ont revu plusieurs fois le bilan des victimes à la hausse.

De nombreux civils palestiniens s'étaient auparavant réfugiés dans le bâtiment après avoir été avertis par l'armée israélienne que le quartier ou la localité où ils résidaient risquaient de subir des bombardements intensifs.

Selon un bilan des secours locaux à la mi-journée, au moins 67 Palestiniens ont été tués mercredi.

DES ROQUETTES TROUVÉES DANS UNE ÉCOLE

Chassés de chez eux par les combats entre Israël et le Hamas à Gaza, plus de deux cent mille habitants du territoire palestinien vivent actuellement dans des conditions très précaires dans quatre-vingt-deux écoles gérées par l'UNRWA. Israël accuse le Hamas de se servir de ces camps de réfugiés pour dissimuler du matériel de guerre.

L'UNRWA a annoncé le 29 juillet avoir découvert une cache de roquettes dans l'une de ses écoles, une découverte qu'un porte-parole de l'UNRWA a fermement condamnée dans un communiqué :

« Il s'agit là d'une nouvelle violation flagrante de la neutralité de nos locaux. Nous appelons les parties prenantes du conflit à respecter l'inviolabilité des installations des Nations unies. »

Depuis le début de leur opération « Bordure protectrice », déclenchée le 8 juillet dans la bande de Gaza, les forces israéliennes ont pris pour cible plusieurs sites de l'UNRWA, dont elles avaient dit par le passé qu'ils étaient utilisés à des fins hostiles.

Au moins 1 290 Palestiniens ont été tués depuis le 8 juillet, et plus de 7 200 autres ont été blessés, selon les services de secours palestiniens. Ce bilan augmente au fil des bombardements, mais aussi à mesure que les recherches découvrent de nouveaux corps dans les gravats.

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) avance un autre bilan de 1 065 tués. Parmi eux, au moins 795 civils, dont 229 enfants. L'OCHA a également fait état de 6 233 blessés, dont 1 949 enfants. Quelque 215 000 Palestiniens ont été déplacés par ce conflit, dont plus de 170 000 ont trouvé refuge dans l'un des 82 centres gérés par l'ONU.

Côté israélien, 53 soldats et trois civils ont été tués. L'armée a annoncé avoir frappé plus de 4 000 « cibles » dans la bande de Gaza et recensé environ 2 000 roquettes tirées sur Israël.
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Messagepar stikky » 31 Juil 2014, 00:36

je demande le ban de l'agent du hamas !
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar krouw2 » 31 Juil 2014, 01:28

dans une semaine la Hamas sera en course pour le prix nobel de la paix, Shalom roquette
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 31 Juil 2014, 09:16

Me et Mme Roquette ont une fille




Anne-Sophie, mdr
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Messagepar krouw2 » 31 Juil 2014, 11:06

les ratailles ils veulent dissoudre la LDJ, faites confiance à l 'état Français pour vous protéger
Hollande 2027
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Messagepar ruitos » 31 Juil 2014, 12:33

t'es des intérets dans ce conflit, krouw??
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Messagepar laurentlille1 » 31 Juil 2014, 12:35

Il joue son rôle de pseudo feuj sur le forum.
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Messagepar krouw2 » 31 Juil 2014, 12:43

jsuisdémaské

bon sinon, changeons de sujet , à l 'ump y a pas que Copé:

ALIMENTATION - Une soixantaine de députés viennent de déposer une proposition de loi pour obliger les grandes surfaces à faire don de leurs invendus alimentaires aux associations caritatives…

L’initiative existe déjà en Belgique et en Italie et pourrait bientôt s’importer en France. Ce mercredi, une soixantaine de députés de tous bords ont déposé une proposition de loi initiée par Jean-Pierre Decool, député dans le Nord, pour contraindre les grandes surfaces de plus de 1.000 m² à faire don de leurs invendus alimentaires encore consommables aux associations caritatives.
Enrayer un gaspillage à grande échelle

Pour Jean-Pierre Decool, le «phénomène de gaspillage sociétal à grande échelle» doit être enrayé. «Même si aujourd’hui les grandes surfaces font déjà des dons importants, ce n’est pas suffisant, et encore trop d’aliments finissent à la poubelle alors qu’ils sont encore sains et frais», déplore le parlementaire, qui «souhaite mettre en place des mesures coercitives pour pousser les grandes enseignes à donner davantage».

Un avis partagé par Maurice Lony, directeur fédéral des banques alimentaires françaises, où «plus de la moitié des denrées distribuées sont des aliments sauvés qui étaient destinés à être détruits». «Nous sommes satisfaits de cette proposition de loi, qui institutionnalise une pyramide de valorisation alimentaire où le don est au sommet», assure-t-il. Chaque année, les banques alimentaires récupèrent 32.000 tonnes de denrées auprès des grandes surfaces.
Des difficultés d’application à prévoir

La proposition de loi fait consensus, mais des difficultés d’application sont néanmoins à prévoir. «On attend la phase de concertation avec les associations», déclare Maurice Lony. Si le texte prévoit que des agents habilités vérifient que les grandes enseignes respectent cette obligation nouvelle, pas sûr qu’en pratique les effectifs soient suffisants pour assurer un contrôle efficace. Sans parler des questions de logistique. «Nous avons les moyens humains et logistiques de récupérer de grandes quantités de nourriture mais ce n’est pas le cas de toutes les associations», explique Maurice Lony.

Produits frais, surgelés, viande, autant de denrées alimentaires qui nécessitent un respect scrupuleux de la chaîne du froid. «Il faut des camions réfrigérés et des chambres froides, et il faut s’assurer que les produits à dates de consommation courtes soient distribués en quelques heures. Qui va payer pour ça? Tout est dans la mise en œuvre du texte, le diable est dans les détails», estime le directeur fédéral des banques alimentaires. Le réseau national récupère chaque jour des denrées qu’il redistribue auprès de 5.900 associations partenaires qui, seules, n’auraient pas la capacité de gérer de telles quantités.
Comment ça se passe chez les voisins

Le texte français s’inspire du modèle belge, qui contraint les grandes surfaces à donner plus pour jeter moins. En Italie, le législateur a instauré «la loi du bon Samaritain», qui protège les entreprises de la filière alimentaire en limitant leur responsabilité civile et pénale pour les produits qu’elles donnent aux organisations caritatives. Une mesure qui booste les dons mais que Maurice Lony ne souhaite pas voir appliquée dans l’Hexagone. «Cette responsabilité est une garantie de qualité et de sécurité des aliments pour les bénéficiaires de cette aide», estime-t-il.

Mais l’objectif des associations reste «d’augmenter la redistribution des aliments sauvés», assure Maurice Lony. «D’abord parce que le gaspillage n’est pas tolérable quand tant de personnes ne peuvent se nourrir», déclare-t-il. «Surtout dans un contexte de crise morale, économique et financière», renchérit Jean-Pierre Decool. Aussi parce que cela assurerait une plus grande autonomie aux associations caritatives, dont les aides européennes risquent d’être revues à la baisse.
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Messagepar ruitos » 31 Juil 2014, 12:46

***L’initiative existe déjà en Belgique et en Italie et pourrait bientôt s’importer en France***


ça existe dejà en France....


un jour y'aura un politique qui va nous annoncer l'arriver du chomage en France.....
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Messagepar ruitos » 31 Juil 2014, 12:48

sinon, t'es feuj ou pas, krouw?? n'ai pas peur de l'avouer l'ami, tu ne sera pas banni du forum....juste une petite étoile à coté de ton pseudo.
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Messagepar bitadmin » 31 Juil 2014, 12:59

Dans un portrait consacré aujourd'hui à Martine Aubry, Le Canard Enchaîné dévoile les "amabilités" de la maire PS de Lille à l'égard de ses camarades du parti socialiste ! Attention, ça balance !

Quand on cherche Martine Aubry, on la trouve ! La maire PS de Lille n'est pas du genre à avoir sa langue dans sa poche et elle l'a encore prouvé il y a quelques jours, en critiquant ouvertement la réforme territoriale et le nouveau découpage des régions, soutenue par François Hollande et votée par l'Assemblée nationale. Et ce n'est pas le portrait consacré à la femme politique dans Le Canard Enchaîné datant du 30 juillet 2014 et repéré par nos confrères du Lab, qui contredira ces faits. Intitulé La dame de pique, cet article dévoile quelques piques et autres amabilités que Martine Aubry n'a pas hésité à lancer à ses petits camarades du parti socialiste. Le journal rapporte notamment qu'en juin 2012, elle aurait balancé au député de la Nièvre, Gaëtan Gorce, qui lui tendait la main pour la saluer, un sympathique, "Je ne te salue pas, vieille salope". On comprend mieux pourquoi ce dernier, qui en 2012 était candidat à la succession de Martine Aubry à la tête du PS, l'a sévèrement taclée quelques mois plus tard. "Le processus engagé par Martine Aubry rappelle les mécanismes de succession que l'on connaissait dans des régimes disparus. On invite les socialistes à se masser sur la place rouge pour voir sortir la fumée blanche du Kremlin. On mélange la méthode vaticane et la méthode soviétique de désignation", avait-il confié lors d'une interview accordée à Atlantico.

Harlem Désir en a également pris pour son grade. Alors qu'on lui demande de poser aux côtés de son successeur, "pour mettre en scène la réconciliation des socialistes et les blessures refermées", précise Le Canard Enchaîné, Martine Aubry refuse catégoriquement. "Pas question de poser à côté de cet enculé", aurait-elle lâché. Cela ne pouvait pas être plus clair. Elle acceptera toutefois de lui faire la bise lors du congrès de Toulouse, en octobre 2012... devant les caméras !

Après deux ans de silence, Martine Aubry a une nouvelle fois fait parler d'elle le 18 juillet dernier en critiquant la fusion de sa région avec la Picardie. "On a réveillé l'ours Aubry", a confié au Parisien un ministre, qui a voulu rester anonyme. Et le moins que l'on puisse dire, "l'ours Aubry" a encore beaucoup de choses à dire...
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bitadmin
 
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Messagepar krouw2 » 31 Juil 2014, 13:03

ruitos a écrit:sinon, t'es feuj ou pas, krouw?? n'ai pas peur de l'avouer l'ami, tu ne sera pas banni du forum....juste une petite étoile à coté de ton pseudo.


ma youm n'est pas feuj, sinon j'aurai foutu le camp (sic) depuis perpét
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Messagepar King Kong » 31 Juil 2014, 14:50

sale goy
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar ruitos » 31 Juil 2014, 15:31

krouw2 a écrit:
ruitos a écrit:sinon, t'es feuj ou pas, krouw?? n'ai pas peur de l'avouer l'ami, tu ne sera pas banni du forum....juste une petite étoile à coté de ton pseudo.


ma youm n'est pas feuj, sinon j'aurai foutu le camp (sic) depuis perpét




t'es pas juif mais tu reves de l'etre?? rien ne t'en empeche....ni meme d'aller vivre en israel où il n'y a pas que des juifs....
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Messagepar fernando » 01 Août 2014, 09:13

C'est l'ONU qui a provoqué, comme d'hab.

Gaza : l'ONU accuse Israël de « défier délibérément » le droit international

Le Monde.fr avec AFP | 31.07.2014 à 06h38• Mis à jour le 31.07.2014 à 22h38

Engagée depuis plus de vingt jours dans une opération militaire dans la bande de Gaza, l'armée israélienne est vivement critiquée après une série d'attaques visant notamment des écoles sous protection de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient).

Jeudi 31 juillet au soir, après quatre heures de consultations, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies a de nouveau appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions » à Gaza et a préconisé « en attendant » des « pauses humanitaires » pour secourir la population.

La haute-commissaire de l'ONU aux droits humains, Navi Pillay, a accusé Israël de défier les instances internationales dans sa guerre contre le Hamas à Gaza. Lors d'une conférence de presse, Mme Pillay a condamné les attaques menées par l'armée israélienne à Gaza contre des maisons, des écoles, des hôpitaux et des centres de l'ONU.

« Aucune [de ces attaques] ne semble être accidentelle. Elles semblent être un acte de défi délibéré vis-à-vis des obligations résultant du droit international. »

« JE PENSE QUE LA POPULATION EST AU BORD DU GOUFFRE »

Jeudi, une école sous contrôle de l'ONU, située à Jabaliya a encore été touchée par des frappes israéliennes. La veille, lors d'une des journées les plus meurtrières du conflit, au moins cent huit Palestiniens avaient été tués dans une série de bombardements, seize d'entre eux par des tirs de chars israéliens sur une école de l'ONU.

Israël a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de ce drame, soupçonnant ouvertement le Hamas d'être à l'origine des tirs. La Maison Blanche a estimé qu'il existait peu de doutes et que c'était le fait de l'armée israélienne, appelant une nouvelle fois l'Etat hébreu à « faire plus » pour protéger les civils. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est emporté :

« C'est une honte. C'est injustifiable. Et cela demande que des comptes soient rendus, cela demande justice. »


Dans un communiqué, l'UNRWA dit être à un « point de rupture », avec au moins deux cent vingt mille Palestiniens réfugiés dans ses locaux. « Je pense que la population [gazaouie] est au bord du gouffre », a résumé Pierre Krähenbühl, commissaire général de l'agence, actuellement à Gaza. Il a dit craindre un nouvel afflux de civils dans des refuges de l'ONU, dejà surpeuplés, et a appelé « toutes les parties à respecter l'inviolabilité des installations de l'ONU ».

ISRAËL PROMET DE « FINIR LE TRAVAIL »


Nonobstant les critiques qui se multiplient, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé que l'armée continuerait « avec ou sans cessez-le-feu » à détruire les tunnels dont se sert le Hamas à Gaza pour lancer des attaques en territoire israélien. « Nous n'accepterons donc aucune proposition qui ne permettrait pas à l'armée israélienne de finir ce travail », a-t-il assuré.

Plus tôt dans la journée, Israël avait mobilisé seize mille réservistes supplémentaires, portant leur nombre à quatre-vingt-six mille au total, le cabinet de sécurité ayant décidé à l'unanimité de poursuivre les attaques contre les « cibles terroristes » du Hamas. Un général chargé du secteur de Gaza a expliqué que la destruction des tunnels était « une question de jours », affirmant que trente-deux tunnels avaient à ce jour été découverts et que la moitié d'entre eux avaient été dynamités.

Les Etats-Unis ont confirmé, dans la matinée, avoir réapprovisionné Israël en munitions afin de remédier à la baisse de ses stocks. Mais leur secrétaire d'Etat, John Kerry, a déclaré qu'il gardait l'espoir d'un cessez-le-feu, tout en se refusant à prédire quand il pourrait survenir.


Les US continuent à oeuvrer pour la paix dans la région, c'est bien.
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Messagepar fernando » 01 Août 2014, 09:15

Toujours l'analyse just! Villepin président

Dominique de Villepin dénonce le « massacre perpétré à Gaza » par Israël

Le Monde.fr avec AFP | 01.08.2014 à 06h11• Mis à jour le 01.08.2014 à 08h30

L'ancien premier ministre Dominique de Villepin dénonce le « massacre qui est perpétré à Gaza » par Israël, dans une tribune virulente publiée vendredi 1er août par Le Figaro. Il appelle à une interposition de l'ONU dans les territoires occupés et à des sanctions contre l'Etat hébreu :


« Par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième Intifada.

Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la “retenue” quand on tue des enfants en connaissance de cause ? Comment comprendre (...) que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël ? »

L'armée israélienne, qui a déclenché les hostilités le 8 juillet et est entrée dans la bande de Gaza le 17 juillet, a conclu jeudi soir un nouveau cessez-le-feu de soixante-douze heures avec le Hamas palestinien. Avec environ 1 450 morts et plus de 8 300 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que l'opération « Plomb durci » (2008-2009), qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. L'armée israélienne a pour sa part perdu 61 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.


« PAS DE DROIT AU MASSACRE »

« Il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre », s'insurge Dominique de Villepin, qui estime qu'Israël « ne peut se prévaloir du fait que le Hamas instrumentalise les civils pour faire oublier [qu'il] assassine ces derniers ».


« Oui, il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer. »


« Il n'y a aujourd'hui ni plan de paix ni interlocuteur capable d'en proposer un », regrette-t-il en dénonçant l'absence de « partenaires en Palestine car les partisans de la paix ont été méthodiquement marginalisés par la stratégie du gouvernement d'Israël ».

Parmi les « outils », il propose des sanctions contre Israël.

« Cela passe par un vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'action d'Israël. (...) Cela signifie concrètement d'assumer des sanctions économiques ciblées et graduées. »

Enfin, Dominique de Villepin propose d'imposer une « interposition » par « la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avec une administration et une force de paix internationales. »
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Messagepar Dageek » 01 Août 2014, 09:20

Des sanctions. EDR.
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Messagepar fernando » 01 Août 2014, 09:22

C'est un déglinguo Dominique, il va se faire poursuivre pour "incitation à la haine raciale", comme les militants BDS.
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Messagepar fernando » 01 Août 2014, 09:36

Merci Tsahal!
Merci Tsahal!
Merci, merci, merci Tsahal!

Paris : une manifestation de soutien à la « légitime défense » d'Israël

Le Monde.fr | 31.07.2014 à 20h08• Mis à jour le 01.08.2014 à 07h30 | Par Elise Vincent et Faïza Zerouala


Le premier rassemblement pro-Israël organisé à Paris, jeudi 31 juillet, a eu lieu dans le plus grand calme, encadré d'un important dispositif policier. Environ 4 500 personnes ont répondu à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et de diverses organisations juives (Consistoire, Fonds social juif unifié, UEJF), selon la préfecture. Elles étaient plus de 6 000, selon les organisateurs. La manifestation s'est tenue devant l'ambassade d'Israël, avenue Matignon.

Alors que les manifestations propalestiniennes des dernières semaines ont été émaillées d'incidents, tout a été fait, jeudi, pour limiter au maximum les débordements. Avant de pouvoir rejoindre le cortège, deux barrages filtrants de police géraient le flux de manifestants. Les sacs étaient vérifiés. Un service d'ordre important à l'initiative des organisateurs était aussi déployé, faisant du lieu de rassemblement un espace clos dont aucun éventuel fauteur de trouble n'aurait pu s'échapper. La Ligue de défense juive (LDJ), réputée pour ses méthodes violentes et dont le gouvernement envisage la dissolution, ne s'est pas montrée de façon ostensible.

« Israël vivra ! Israël vaincra ! », « Hamas assassin ! », « Merci Tsahal ! », ont scandé les manifestants de tous âges, dès le début officiel du rassemblement, à 18h30. « Gaza otage du Hamas ! », « Hamas Al-Qaida ! », clamaient de leur côté de nombreuses pancartes. Le slogan et la main jaune de SOS-Racisme avaient aussi été détournés en « Touche pas à mon peuple ». « Plus de houmous, moins de Hamas », disait encore une autre, de façon plus humoristique, entre deux Marseillaise et l'hymne israélien.

« ISRAËL EST EN LÉGITIME DÉFENSE »

Isabelle Balkany, adjointe au maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), bardée de sa ceinture tricolore, comptait parmi les élus présents. « Je suis là pour trois raisons, explique-t-elle. Je suis Française, juive et élue de la République. Je trouve que c'est une manifestation dans la paix et dans le calme après les événements de la semaine dernière. Je ne pensais pas entendre, à 67 ans, "Mort aux juifs" dans d'autres manifestations [pro-palestiniennes]. Cela m'a traumatisée. »

Au milieu de la foule, il y avait aussi Serge et Beate Klarsfeld, le célèbre couple de chasseurs de nazis. Ils sont venus au nom de leur association des fils et filles de déportés juifs de France. Serge Klarsfeld portait une pancarte en son nom. « Nous sommes là pour que les gens comprennent qu'Israël est en légitime défense, explique-t-il. On est tristes pour un côté [les Israéliens], comme pour l'autre [les Palestiniens]. C'est dur, surtout pour une génération comme la nôtre qui a connu la Shoah. »

La plupart des manifestants sont venus pour marquer leur soutien à Israël mais aussi, beaucoup, dans l'idée que ce rassemblement doit se tenir de façon pacifique, a contrario de ce qu'ils ont vu des comptes rendus des manifestations propalestiniennes. « Pour moi, c'est important d'être là pour marquer la différence », raconte Julie, 49 ans, accompagnée de plusieurs proches et amis. D'origine belge, elle habite en France depuis plus de vingt ans et insiste : « Je suis une maman, j'ai de la peine quand je vois des enfants morts [les enfants palestiniens à cause des bombardements]. D'autant plus que les enfants sont rois chez nous. »

Shirley, elle, est vendeuse. Short noir, sandales assorties, elle née en France de parents d'origine marocaine : « L'importation du conflit n'a pas lieu d'être. » A 27 ans, elle a déjà fait plusieurs séjours en Israël, mais pour autant elle estime : « On ne vit pas là-bas [en Israël]. Cela ne nous concerne pas. Que certains soutiennent la Palestine, c'est leur droit. Nous, on veut juste la paix là-bas avec deux Etats. » La jeune femme se considère toutefois pas assez « instruite politiquement » pour se prononcer, par exemple, pour ou contre la colonisation des territoires palestiniens. « La seule chose qui m'importe, c'est la sécurité et de défendre nos droits en tant que juifs de France. On n'a pas besoin de gens haineux contre nous. »

« JE RÉFLÉCHIS À PARTIR »

« Les manifestants [des défilés propalestiniens] sont souvent des Algériens de troisième génération qui ne savent même pas ce que c'est un Palestinien », s'agace de son côté Michel, 45 ans, qui réfute toute idée d'importation du conflit puisque, selon cet ingénieur, « le conflit est déjà présent ici ». « Dans dix ans, ce sera Gaza en banlieue, prophétise-t-il. Au travail, par précaution, je n'ai dit à personne que je suis juif, même si l'antisémitisme n'est jamais frontal. »

Pour Patrick Zerbib, 45 ans également, ingénieur, les incidents survenus dans sa ville natale de Sarcelles (Val-d'Oise), le 20 juillet, au cours desquels un magasin casher a été attaqué, ont été traumatisants. Il n'hésite pas à qualifier ces actes de « pogrom ». Il dit craindre pour ses trois enfants de 14, 11 et 6 ans. Pour lui, ce conflit est « un alibi » car « il libère la parole ». « Je n'aurais jamais pensé ça. Mes neveux et nièces veulent tous partir, j'y réfléchis aussi », ajoute-t-il.

Ruth, 47 ans, urgentiste de métier, dénonce, elle, un parti pris des médias. Comme d'autres manifestants elle a crié « on veut des médias impartiaux ! ». Elle est spécialement venue de Belgique pour participer à ce rassemblement. « Le Hamas utilise ses enfants et assassine les nôtres pour éradiquer Israël. On montre des gamins assassinés, ça fait des images dramatiques, mais c'est le Hamas qui les tue », assure-t-elle, son étoile de David autour du cou.

« Nous, on a fait une minute de silence pour les morts des deux côtés, eux et nous. Chaque victime compte. On perd nos soldats, partout on n'entend que parler des "pauvres Palestiniens" », pointe pour sa part Tikva, 40 ans, styliste.

Avant que la foule ne se disperse, une prière de protection de la France a été lue par le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. L'ambassadeur d'Israël lui a emboité le pas en récitant une bénédiction pour l'Etat d'Israël.
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Messagepar fernando » 01 Août 2014, 09:48

Beau papier pour ceux que ça intéresse. Didn't read lol pour les autres.



Hamas-Netanyahou : pour le pire et pour le pire

31 juillet 2014 | Par Hubert Huertas



Juifs contre Arabes… On martèle que la France de 2014 a « importé le conflit du Proche-Orient ». Ce n’est pas faux, mais c’est une vérité sans mémoire. Les passions d’aujourd’hui font oublier que les Israéliens et les Palestiniens ont aussi exporté chez nous leur espoir de paix des braves. C’était il n’y a pas si longtemps, le 13 septembre 1993, et ce rappel de l’histoire replace la bataille de Gaza dans son contexte originel. Celui d’une alliance entre deux complices de fait, le Hamas et l’extrême droite israélienne.


Juifs contre Arabes, ah bon ? Cette année-là, j’étais en poste à Marseille, pour Radio France, dans cette ville de communautés. Une capitale pour les Français de confession juive, qui y vivent très nombreux, et pour les Algériens d’origine, et les Maghrébins en général qui l’appellent en riant “la 49e Willaya” ! L’accord d’Oslo signé par Ytzhak Rabin et Yasser Arafat, sous l’égide de Bill Clinton, y était ressenti comme un événement immense. Un événement local. La même stupéfaction que l’arrivée d’Anouar Al Sadate en Israël, en 1977. Un espoir insensé.

Seize ans plus tard, la poignée de main entre les ennemis de la veille, le “chef des sionistes” et le “patron des terroristes” théoriquement voués à s’entretuer jusqu’à la fin des temps, était diffusée en direct à la télévision, dans les bars de toutes les confessions, et même dans ceux qui n’en avaient aucune. Partout des attroupements se formaient en ville. Pas pour se battre. Pour se régaler de l’événement. Les Marseillais étaient contents, qu’ils pratiquent le ramadan ou observent le shabbat, et ça se voyait sur leurs visages. Ils rêvaient ensemble, ils y croyaient, et l’espoir allait durer jusqu’à la foire de Marseille suivante, quand Leïla Shahid, la représentante de l’OLP en France, vint rencontrer les forces économiques de la Région pour bâtir des projets de coopération méditerranéenne…

.

Vingt ans plus tard, où en sommes-nous ?

À Paris, et dans d’autres villes de France, des dizaines de manifestations pro-palestiniennes, autorisées ou stupidement interdites, dénoncent les “crimes de guerre” d’Israël à Gaza. Dans le camp d’en face, à Marseille, le 27 juillet, le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) rassemble entre deux mille et six mille personnes pour soutenir Israël au nom du “Droit de se défendre”, et lance d’autres appels à descendre dans la rue, à Paris notamment.

Les Arabes contre les Juifs, les premiers pour brandir les bilans à Gaza, les écoles bombardées, les familles massacrées, les seconds pour soutenir que le but de guerre du Hamas est la destruction pure et simple de l’État d’Israël, et que le soutien aux Palestiniens équivaut à la condamnation des Juifs. Chacun son Holocauste. Chacun ses victimes. Chacun ses atrocités.

Et pendant ce temps, des crimes épouvantables sont venus secouer la France, commis au nom du Jihad, à Toulouse ou Bruxelles. Au point qu’on parle d’un antisémitisme des temps modernes, et que le Crif sonne le tocsin, jamais avare de références maximales, en évoquant la “Nuit de cristal” perpétrée par les nazis, dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938.

Avec de telles références, pour ainsi dire éternelles, le sionisme colonialiste ou l’antisémitisme, avec ces dates, 1948 pour la création d’Israël et l’exil des Palestiniens, 1967 pour la guerre des Six Jours, avec le partage de Jérusalem la millénaire, la tension entre les Arabes et les Juifs de France paraît s’ancrer dans l’immuable. Les uns et les autres seraient pour ainsi dire ennemis par nature, et cette inimitié provoquerait un repli agressif. La France laïque ne serait plus la France, elle se morcellerait en communautés antagonistes.

C’est là que les leçons de l’histoire des vingt dernières années viennent rectifier ces vérités sommaires, bloc contre bloc, et rappeler que la situation d’aujourd’hui n’est pas le fruit d’une haine inexpugnable, mais la victoire, espérons-le provisoire, des courants extrémistes qui travaillent les deux camps.

Souvenons-nous : il y vingt et un ans, Marseille l’arabe et Marseille la juive avaient le moral, et cette réconciliation faisait plaisir aux chrétiens, aux athées, aux bouddhistes, aux joueurs de pétanque, et à la poissonnière du coin… Jusqu’au jour où, à l’image de Sadate assassiné trois ans après son discours de la Knesset, les acteurs de la paix ont été liquidés un par un. Les partisans de la guerre, qui spéculaient sur la haine, allaient s’entendre par-dessus leurs chères frontières, qu’elles datent de 48, de 67, ou des colonies récentes.

Qui a tué Ytzhak Rabin le 4 novembre 1995, de deux balles tirées à bout portant dans le dos ? Un jeune Juif extrémiste, adversaire des accords d’Oslo. Immense émotion mondiale. Tellement profonde que le successeur de Rabin, Shimon Peres, paraissait imbattable aux élections suivantes. En dépit de l’assassinat de Rabin, le processus de paix semblait dédié à survivre à l’un de ses instigateurs.

C’est alors qu’Arafat fut atteint à son tour, par ses extrémistes qui l’accusaient d’avoir trahi la cause, lui qui avait admis l’existence de deux États, la Palestine et Israël. Il ne fut pas éliminé physiquement (malgré quelques tentatives d’attentat) mais politiquement. Comment ? Par la défaite électorale des héritiers de Rabin. À quatre reprises, des kamikazes furent envoyés à la mort, en la semant dans des bus, ou aux carrefours des grandes villes, à la veille des législatives israéliennes. Qui déclencha cette série d’attentats ? Le Hamas. Et qui profita de l’émotion pour devenir Premier ministre ? Benyamin Netanyahou.

"J'ai appris que l'épée seule ne peut résoudre cette dispute amère" (Ariel Sharon, 2004)

Ainsi, moins de deux ans après la poignée de main d’Oslo, un étrange accord venait d’être paraphé entre des protagonistes qui sévissent encore aujourd’hui ! Un prêté pour un rendu… Un extrémiste juif avait soulagé le Hamas en “punissant” Rabin, et des extrémistes palestiniens avaient mis Netanyahou dans les pattes d’Arafat en affolant les électeurs israéliens.

La suite ne sera plus, pendant vingt et un ans, qu’une série de convulsions dans le camp palestinien, de tirs de mortier vers Israël, de représailles démesurées de l’État juif, de “Plomb durci”, d’opération “Pluie d’été”, de raidissement, puis de droitisation de l’opinion juive, en Israël, en France, dans le monde… Netanyahou et ses successeurs n’en finiront pas de marginaliser, puis d’éliminer Yasser Arafat, qui tenait peut-être un double langage, mais qui parlait quand même de paix… Et le Hamas, qui envisageait uniquement de rayer Israël de la carte, achèvera le travail de ses ennemis préférés au nom d’Allah, jusqu’à faire de Mahmoud Abbas un adversaire irréductible. Six cents Palestiniens furent tués dans la lutte entre le Fatah et le Hamas, par d’autres Palestiniens, de janvier 2006 à mai 2007, à Gaza. Tortures croisées, exécutions sommaires, hôpitaux pris pour cible, mosquée attaquée à l’arme lourde par le groupe salafiste Jund Ansar, branche du Hamas, tuant 24 personnes et en blessant 130 le 15 août 2009…

Ces images, ces témoignages, ces destructions, ces crimes, se ressemblent comme deux gouttes de sang depuis plus de vingt ans, et sont brandis comme des preuves. Preuve qu’Arafat était infréquentable, preuve qu'Abbas est un tyran, preuve que le Hamas est extrémiste, preuve que les Palestiniens souffrent le martyre, ce qui est un fait, preuve qu’Israël dérape, preuve qu’Israël se défend légitimement face à des fanatiques…

Ces images toujours recommencées sont d’abord la preuve que ceux qui pariaient sur la guerre ont battu ceux qui comptaient sur la paix. Même Ariel Sharon, l’homme de Sabra et Chatila, s’y était mis en déclarant en 2004, lors du retrait des colonies de la bande de Gaza : « En tant que personne qui a combattu dans toutes les guerres d’Israël, j’ai appris que sans forces appropriées, nous n’avons pas une chance de survivre dans cette région qui ne montre aucune pitié envers les faibles. Mais j’ai aussi appris, par l’expérience, que l’épée seule ne peut résoudre cette dispute amère pour cette terre. »

Il paraît, selon les orthodoxes israéliens, que le bon Dieu l’a puni… Comme il punira, selon le Hamas, les mauvais musulmans qui admettraient l’existence d’Israël.

Or c’est entre ces ultras que l’opinion française serait sommée de prendre parti, soit en condamnant Israël en bloc, soit en considérant que les musulmans sont tous des antisémites, et tous des militants du Hamas…

Que faire de ce constat ? Comment remettre en marche l'histoire interrompue par la mort de Rabin ? Nul ne sait, mais au moins les jeter dans le même sac, Hamas et ultras d'Israël, puisqu’ils s’y trouvent déjà. Refuser de fermer les yeux sur les violences respectives. Que les militants palestiniens sincèrement épris de paix condamnent dans leurs cortèges le terrorisme du Hamas, et défendent pour Israël le droit de vivre en paix dans des frontières sécurisées. Et que les militants juifs, Crif en tête, descendent dans la rue pour dénoncer la démesure des représailles israéliennes, et la politique de colonisation.

Ce jour-là Oslo serait ressuscité, l’espoir aussi, la cause palestinienne serait reconnue, et l’avenir d’Israël serait garanti. Utopie ? Angélisme ? Peut-être, mais est-ce moins irréaliste que le projet insensé du Hamas, qui voudrait repousser les Juifs à la mer ? Et est-ce plus imbécile que les non-dits des extrémistes israéliens qui voudraient “en finir avec les Arabes”, comme s’il était envisageable de remporter le tour du monde à la voile en asséchant les océans…
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Messagepar King Kong » 01 Août 2014, 09:58

fernando a écrit:Merci Tsahal!
Merci Tsahal!
Merci, merci, merci Tsahal!

Paris : une manifestation de soutien à la « légitime défense » d'Israël

Le Monde.fr | 31.07.2014 à 20h08• Mis à jour le 01.08.2014 à 07h30 | Par Elise Vincent et Faïza Zerouala


Le premier rassemblement pro-Israël organisé à Paris, jeudi 31 juillet, a eu lieu dans le plus grand calme, encadré d'un important dispositif policier. Environ 4 500 personnes ont répondu à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et de diverses organisations juives (Consistoire, Fonds social juif unifié, UEJF), selon la préfecture. Elles étaient plus de 6 000, selon les organisateurs. La manifestation s'est tenue devant l'ambassade d'Israël, avenue Matignon.

Alors que les manifestations propalestiniennes des dernières semaines ont été émaillées d'incidents, tout a été fait, jeudi, pour limiter au maximum les débordements. Avant de pouvoir rejoindre le cortège, deux barrages filtrants de police géraient le flux de manifestants. Les sacs étaient vérifiés. Un service d'ordre important à l'initiative des organisateurs était aussi déployé, faisant du lieu de rassemblement un espace clos dont aucun éventuel fauteur de trouble n'aurait pu s'échapper. La Ligue de défense juive (LDJ), réputée pour ses méthodes violentes et dont le gouvernement envisage la dissolution, ne s'est pas montrée de façon ostensible.

« Israël vivra ! Israël vaincra ! », « Hamas assassin ! », « Merci Tsahal ! », ont scandé les manifestants de tous âges, dès le début officiel du rassemblement, à 18h30. « Gaza otage du Hamas ! », « Hamas Al-Qaida ! », clamaient de leur côté de nombreuses pancartes. Le slogan et la main jaune de SOS-Racisme avaient aussi été détournés en « Touche pas à mon peuple ». « Plus de houmous, moins de Hamas », disait encore une autre, de façon plus humoristique, entre deux Marseillaise et l'hymne israélien.

« ISRAËL EST EN LÉGITIME DÉFENSE »

Isabelle Balkany, adjointe au maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), bardée de sa ceinture tricolore, comptait parmi les élus présents. « Je suis là pour trois raisons, explique-t-elle. Je suis Française, juive et élue de la République. Je trouve que c'est une manifestation dans la paix et dans le calme après les événements de la semaine dernière. Je ne pensais pas entendre, à 67 ans, "Mort aux juifs" dans d'autres manifestations [pro-palestiniennes]. Cela m'a traumatisée. »

Au milieu de la foule, il y avait aussi Serge et Beate Klarsfeld, le célèbre couple de chasseurs de nazis. Ils sont venus au nom de leur association des fils et filles de déportés juifs de France. Serge Klarsfeld portait une pancarte en son nom. « Nous sommes là pour que les gens comprennent qu'Israël est en légitime défense, explique-t-il. On est tristes pour un côté [les Israéliens], comme pour l'autre [les Palestiniens]. C'est dur, surtout pour une génération comme la nôtre qui a connu la Shoah. »

La plupart des manifestants sont venus pour marquer leur soutien à Israël mais aussi, beaucoup, dans l'idée que ce rassemblement doit se tenir de façon pacifique, a contrario de ce qu'ils ont vu des comptes rendus des manifestations propalestiniennes. « Pour moi, c'est important d'être là pour marquer la différence », raconte Julie, 49 ans, accompagnée de plusieurs proches et amis. D'origine belge, elle habite en France depuis plus de vingt ans et insiste : « Je suis une maman, j'ai de la peine quand je vois des enfants morts [les enfants palestiniens à cause des bombardements]. D'autant plus que les enfants sont rois chez nous. »

Shirley, elle, est vendeuse. Short noir, sandales assorties, elle née en France de parents d'origine marocaine : « L'importation du conflit n'a pas lieu d'être. » A 27 ans, elle a déjà fait plusieurs séjours en Israël, mais pour autant elle estime : « On ne vit pas là-bas [en Israël]. Cela ne nous concerne pas. Que certains soutiennent la Palestine, c'est leur droit. Nous, on veut juste la paix là-bas avec deux Etats. » La jeune femme se considère toutefois pas assez « instruite politiquement » pour se prononcer, par exemple, pour ou contre la colonisation des territoires palestiniens. « La seule chose qui m'importe, c'est la sécurité et de défendre nos droits en tant que juifs de France. On n'a pas besoin de gens haineux contre nous. »

« JE RÉFLÉCHIS À PARTIR »

« Les manifestants [des défilés propalestiniens] sont souvent des Algériens de troisième génération qui ne savent même pas ce que c'est un Palestinien », s'agace de son côté Michel, 45 ans, qui réfute toute idée d'importation du conflit puisque, selon cet ingénieur, « le conflit est déjà présent ici ». « Dans dix ans, ce sera Gaza en banlieue, prophétise-t-il. Au travail, par précaution, je n'ai dit à personne que je suis juif, même si l'antisémitisme n'est jamais frontal. »

Pour Patrick Zerbib, 45 ans également, ingénieur, les incidents survenus dans sa ville natale de Sarcelles (Val-d'Oise), le 20 juillet, au cours desquels un magasin casher a été attaqué, ont été traumatisants. Il n'hésite pas à qualifier ces actes de « pogrom ». Il dit craindre pour ses trois enfants de 14, 11 et 6 ans. Pour lui, ce conflit est « un alibi » car « il libère la parole ». « Je n'aurais jamais pensé ça. Mes neveux et nièces veulent tous partir, j'y réfléchis aussi », ajoute-t-il.

Ruth, 47 ans, urgentiste de métier, dénonce, elle, un parti pris des médias. Comme d'autres manifestants elle a crié « on veut des médias impartiaux ! ». Elle est spécialement venue de Belgique pour participer à ce rassemblement. « Le Hamas utilise ses enfants et assassine les nôtres pour éradiquer Israël. On montre des gamins assassinés, ça fait des images dramatiques, mais c'est le Hamas qui les tue », assure-t-elle, son étoile de David autour du cou.

« Nous, on a fait une minute de silence pour les morts des deux côtés, eux et nous. Chaque victime compte. On perd nos soldats, partout on n'entend que parler des "pauvres Palestiniens" », pointe pour sa part Tikva, 40 ans, styliste.

Avant que la foule ne se disperse, une prière de protection de la France a été lue par le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. L'ambassadeur d'Israël lui a emboité le pas en récitant une bénédiction pour l'Etat d'Israël.

c'est pas le crif qui disait qu'il ne fallait pas importer le conflit? SIONISTE casse toi la France n'est pas à toi!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar Dageek » 01 Août 2014, 09:59

Ruth, 47 ans, urgentiste de métier, dénonce, elle, un parti pris des médias. Comme d'autres manifestants elle a crié « on veut des médias impartiaux !
».

Mais lol ici...

« Nous, on a fait une minute de silence pour les morts des deux côtés, eux et nous. Chaque victime compte. On perd nos soldats, partout on n'entend que parler des "pauvres Palestiniens" », pointe pour sa part Tikva, 40 ans, styliste.

Pauvres militaires qui meurent à la guerre, mais faut croire que c'est plus dangereux d'être civile en fait.
Et au niveau du score, les palechtiniens se font defoncer
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Messagepar otto » 01 Août 2014, 10:02

Tikva, 40 ans, styliste.

Fake. Tikva est un ancien lensois. M'étonnerait qu'il soit devenu styliste.
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otto
 
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Messagepar King Kong » 01 Août 2014, 10:05

http://www.egaliteetreconciliation.fr/O ... 27019.html
klarsfled vers 1m 40 qui fait du réviSIONISME c'est beau, bientôt il va nous dire que les chambres à gaz et que les 6 millions c'est du ...(inzaghi)
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Messagepar krouw2 » 01 Août 2014, 10:54

Si on avait eu un dôme de fer quand tu as été de ban du .org. Là ils parlent de ban Dyzon...

Tu connais le sujet comme moi en steack tartare. Fais toi soigner et va perdre du bide
Hollande 2027
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Messagepar King Kong » 01 Août 2014, 11:33

mais ferme la le shabbat goy
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