[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar bitadmin » 23 Sep 2014, 11:09

Mais qu'a payé Thomas Thévenoud? La liste des impayés de l'éphémère secrétaire d'Etat au commerce extérieur du gouvernement de Manuel Valls continue. Après les impôts, le loyer de son appartement parisien, les amendes de sa voiture de fonction, le kiné pour ses enfants, c'est désormais d'électricité qu'il s'agit: EDF Bourgogne a lancé, il y a quelques semaines, une procédure de recouvrement pour "incidents de paiement" à l'encontre du député socialiste de Saône-et-Loire. Un contentieux qui, là encore, porterait sur plusieurs années de notes non réglées...

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... IqbLiyU.99
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Messagepar karmelille » 23 Sep 2014, 11:51

pour tous ceux qui font du commerce ici, je leur suggère de taper "thevenoud" dans leur base clients. on sait jamais.
Je cherche pas à vous faire peur. Vous avez déjà peur...
karmelille
 
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Messagepar fernando » 23 Sep 2014, 13:28

:-)
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar gblosc » 23 Sep 2014, 13:37

Manque plus que l'eau et il aura fait le tour.
Mine de rien, il a du s'en mettre plein les fouilles à force de ne rien payer.
Ah non, on me dit dans l'oreillette que sa maladie lui a empêché de donner son RIB à son employeur pour le versement du salaire, autant pour moi.
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gblosc
 
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Messagepar King Kong » 24 Sep 2014, 09:10

la famille de mohamed merah qui revient de turquie tranquillou... Répression pour les ultras,liberté pour les djihadistes!!!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar Victor » 24 Sep 2014, 09:21

T'as lu l'info jusqu'au bout, ou tu t'es arrêté au titre sur ton appli français de souche ?...
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Victor
 
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Messagepar Dageek » 24 Sep 2014, 09:28

Et sinon t'insinue que le gouvernement est complice et les laisse passer?
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Messagepar krouw2 » 26 Sep 2014, 18:07

La fin des négociations portant sur le traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne doit être annoncée aujourd'hui à Ottawa. L'eurodéputé écologiste Yannick Jadot, déjà à la pointe du combat contre le traité transatlantique, nous explique en quoi cet accord remet lui aussi en cause nos choix de société et notre souveraineté.


Marianne : L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis, le TAFTA, les Français savent désormais de quoi il s'agit. Quelques (trop rares) médias, à commencer par Marianne, s'en sont emparés ces derniers mois. En revanche, ça n'est pas le cas de l'accord de libre-échange UE - Canada. Mais le CETA (son acronyme), c’est quoi ?

Yannick Jadot : Le CETA, c’est un accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada qui couvre les échanges de biens, de services et d’investissements, et qui tente également de standardiser les normes et les règles entre ces deux marchés. Ces normes et ces règles peuvent parfois être très techniques, très administratives. Il est donc parfois intéressant de tenter de les harmoniser quand il y a trop de différences. Mais ces normes et ces règles sont souvent aussi des choix de société, démocratiquement construits, qu’il s’agisse du refus des OGM, de la protection des services publics, de la santé, des droits sociaux ou des libertés numériques…

Quels sont, selon vous, les dangers d’un tel accord ?
Il est dangereux à deux niveaux. L’objectif des négociateurs, qu’ils soient du côté américain ou du côté canadien, est de faire passer ces choix de société par la lessiveuse commerciale. Le but est que ces choix de société — encore une fois la protection de la santé, la protection des consommateurs, la protection des salariés — ne remettent pas en cause le développement des échanges commerciaux. Donc forcément, il y a une prime qui est donnée à la rentabilité commerciale, aux profits tirés des échanges, par rapport à la valeur qui est donnée à l’environnement, la santé, le droit social, la démocratie. Il y a un renversement de la hiérarchie des valeurs au profit du seul aspect commercial. La deuxième chose, qui est la plus dangereuse dans l’accord avec le Canada comme dans l’accord qui se profile avec les Etats-Unis, c’est l’idée que les investisseurs, les entreprises, pourront assigner les Etats devant un tribunal privé. Les entreprises pourront contourner les juridictions existantes (nationale, européenne, provinciale, fédérale…) et ainsi demander aux Etats des compensations lorsque les décisions prises par ces Etats remettent en cause leurs activités et leurs perspectives de profit. C’est sur cette base-là par exemple — puisque ce dispositif existe déjà dans l’accord qui lie les Etats-Unis, le Canada et le Mexique — que la société américaine Lone Pine attaque le gouvernement du Québec et lui demande 250 millions de dollars de dédommagement parce que celui-ci a fait un moratoire sur l’exploitation du gaz de schiste. On est vraiment — et c'est totalement inacceptable — dans le transfert de souveraineté de la société, des peuples, des collectivités, des Etats, vers les entreprises.

Les critiques faites au CETA sont donc similaires à celles qui sont faites au traité transatlantique…
Absolument. En fait, si en ce moment il y a une focalisation (enfin !) sur le CETA (parce que nous, nous le combattons depuis cinq ans, depuis que les négociations sont engagées), c’est aussi parce qu’il apparaît comme un brouillon du traité transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Et qu’il comporte, à une échelle un peu moindre — car l’économie canadienne n’est pas l’économie américaine —, la remise en cause de nos choix de société et de notre souveraineté.

Pourquoi le CETA revient-il sur le devant de l’actualité ?
On en parle parce qu’aujourd’hui, à Ottawa, il y a un sommet Union européenne – Canada et que Barroso, pour la Commission, Van Rompuy pour le Conseil européen et Harper, le Premier ministre canadien, vont annoncer la conclusion des négociations. La bonne nouvelle, c’est que pour l’instant, nous ne sommes pas encore rentrés — loin de là — dans le processus de ratification. L’accord est négocié, mais il va falloir que le Conseil européen valide, que le Parlement européen le valide aussi et il faudra, enfin, que les parlements nationaux des 28 Etats membres de l’Union le valident à leur tour. Aujourd’hui, nous avons probablement réussi à faire en sorte qu’au Parlement européen, une majorité rejette au moins la partie sur l’investissement.

Les négociations sont donc arrivées à leur terme, mais c’est peut-être aussi le début de la fin pour ce traité…
C'est bien ce que nous souhaitons. Sur le traité transatlantique, les Etats se cachent derrière leur petit doigt et disent : « Vous ne savez pas quel est le résultat des négociations donc attendez avant de critiquer. » Là, le résultat est sur la table, les dangers sont présents dans le texte et il va donc falloir que les Etats se positionnent vis-à-vis de leurs opinions publiques. Il vont devoir dire qu’aujourd’hui, leur stratégie consiste à exposer un peu plus les citoyens européens aux intérêts de sociétés privées et ils vont devoir assumer le transfert de leur pouvoir de construction démocratique au profit des entreprises. Ça ne va donc pas être facile pour eux... D'autant que nous comptons mettre toute la lumière sur les dangers du traité. Par cette mise en lumière et la mobilisation citoyenne, nous espérons que ce traité finira comme l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) qui touchait aux libertés numériques, aux semences fermières, aux médicaments génériques et sur lequel le Parlement européen avait fini par voter contre et l’avait enterré.
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Messagepar Dageek » 26 Sep 2014, 19:53

bon, c'est bon on les a baysay les ricains?
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Messagepar fernando » 28 Sep 2014, 10:35

lol Bennahmias

Lancement du Front Démocrate, parti de centre-gauche émancipé du Modem

Le Monde.fr avec AFP | 27.09.2014 à 18h03 • Mis à jour le 27.09.2014 à 18h11

L'ancien vert et ex-MoDem Jean-Luc Bennahmias a lancé samedi son nouveau parti d'alliance avec l'exécutif.


M. Bennahmias s'est détaché du MoDem de François Bayrou quelques semaines après que celui-ci a noué un partenariat avec l'UDI de Jean-Louis Borloo, notamment en vue des élections européennes de mai dernier.

La nouvelle formation autorisera l'appartenance à différents partis et veut rassembler largement : le spectre va des anciens chevènementistes aux ex-UDF. Ces derniers mois, Jean-Luc Bennahmias a rendu plusieurs fois visite au chef de l'Etat. Le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée, François de Rugy, est passé à ce lancement samedi, ainsi que le député écologiste François-Michel Lambert, a-t-on appris auprès du Front Démocrate.

« COMBATTRE LE “HOLLANDE BASHING” »

« Le Front démocrate doit participer à la reconstruction d'une majorité nouvelle social-démocrate écologiste, laïque et républicaine assumant les choix faits par François Hollande et Manuel Valls », a expliqué M. Bennahmias dans son discours.

« Dans la période actuelle, voir une formation politique se définir comme combattant le “Hollande bashing”, étant totalement d'accord avec la politique gouvernementale j'en rêve dans ma propre formation », a ironisé M. Cambadélis à la fin de son discours.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar King Kong » 28 Sep 2014, 20:16

140311-cia-hq-004_104b0b8a120b62af542a8728164460d7

Par David D. Kirkpatrick

Les États-Unis ont mené, sur le dernier mois, une série croissante de frappes aériennes meurtrières contre les extrémistes de l'État islamique. Mais cela ne semble pas avoir eu pour effet de réduire les théories du complot qui circulent encore des rues de Bagdad aux plus hautes sphères de l'état irakien, théorie selon laquelle la CIA serait secrètement derrière les mêmes extrémistes que ceux qu'ils attaquent aujourd'hui.

"Nous savons qui est le créateur de Daesh (un raccourci arabe pour l'Etat islamique)" a dit Bahaa al-Araji, vice premier ministre, samedi lors d'une manifestation organisée par le chef chiite religieux Moqtada al-Sadr contre le déploiement éventuel de troupes américaines au sol.
M. Sadr a accusé publiquement la CIA d'avoir créé l'État islamique dans un discours la semaine dernière, et des interviews suggèrent que la plupart des quelques milliers de personnes à la manifestation, dont des dizaines de membres du Parlement, souscrivent la même théorie. (M. Sadr est considéré comme proche de l'Iran, où cette théorie est très populaire là-bas aussi.)

Quand un journaliste américain a demandé à M. Araji de préciser ce qu'il reprochait à la CIA pour l’État islamique, il se retira: "Je ne sais pas. Je ne suis qu'une personne pauvre parmi tant d'autres ", a-t-il dit rapidement, dans un anglais courant, en reculant vers la porte ouverte d'un SUV avec chauffeur."Mais nous avons vraiment peur. Merci! "

La forte présence de cette théorie dans les rues souligne les profonds soupçons d'un retour de l'armée américaine en Irak plus d'une décennie après l'invasion, en 2003. L'entendre par contre dans la bouche d'un haut fonctionnaire indique clairement que le nouveau gouvernement irakien sera un partenaire encombrant dans la campagne menée par les américains pour chasser les extrémistes.

L'État islamique, également connu sous le sigle ISIS , a conquis la plupart des provinces à majorité musulmane sunnite dans le nord-est de l'Irak, aidé par le sentiment d'isolement de nombreux résidents de ces provinces face au gouvernement dominé par les chiites de l'ancien Premier ministre, Nouri Kamal al-Maliki. Le président Obama avait insisté à plusieurs reprises sur le fait que l'action militaire américaine contre l'État islamique dépendait de l'installation d'un gouvernement plus représentatif à Bagdad. Mais il est intervenu avant que cette installation ne soit complète.

Le Parlement n'a pas encore confirmé de candidat aux postes cruciaux de ministre de l'intérieur ou de la défense, en partie à cause de la discorde entre les factions sunnites et chiites, et les médias irakiens indiquent qu'il faudra peut être plus d'un mois avant que les postes soient pourvus.

La manifestation de samedi était la dernière d'une série de signaux des dirigeants ou des milices chiites, notamment ceux considérés comme proche de l'Iran, mettant en garde les États-Unis de ne pas renvoyer ses soldats sur le sol irakien. M. Obama a promis de ne pas envoyer des troupes de combat, mais il semble avoir convaincu que peu d'Irakiens. «Nous n'avons pas confiance en lui", a déclaré Raad Hatem, 40 ans.

Haidar al-Assadi, 40 ans, est également d'accord. "L’État islamique est une création des États-Unis et du Royaume-Uni, et ce afin d'intervenir à nouveau en utilisant l'excuse de l’État islamique"

Les milices chiites et des volontaires, continue t-il, ont déjà répondu favorablement à l'appel des chefs religieux pour défendre l'Irak face à l'État islamique et ce, sans l'aide américaine. "C'est notre manière de faire" a t-il dit, ajoutant que ces mêmes soldats feraient tout pour également maintenir les américains en dehors de l'Irak. "Obama n'interviendra pas car il connaît la puissance de la résistance chiite et il ne souhaite pas perdre de nouveau des soldats."

Le chef de l’État islamique a, pour sa part, déclaré samedi qu'il défiait le monde de l'arrêter.

"Les complots des juifs, des chrétiens, des chiites et tous les régimes tyranniques dans les pays musulmans ont été impuissants à faire dévier l’État islamique de son chemin," le leader, Abou Bakr al-Baghdadi, a déclaré dans un enregistrement audio publié sur Internet , en utilisant des termes très péjoratifs envers les chrétiens et les chiites (termes issus de l'histoire récente de l'Islam).

"Le monde entier a vu l'impuissance de l'Amérique et de ses alliés devant un groupe de croyants," a t-il dit. "Les gens se rendent compte maintenant que la victoire est du côté de Dieu, et qu'elle ne sera pas interrompu par des armées et leurs arsenaux."

Beaucoup au rassemblement à Bagdad se sont félicités des frappes aériennes contre l’État islamique de M. Baghdadi, mais sont contre des interventions américaines terrestres. C'est la position que M. Sadr a pris. Bon nombre des 30 députés soutiennent M. Sadr - d'un Parlement de 328 sièges - et ont assisté à la manifestation.

Les partisans de M. Sadr s'opposent à M. Maliki, l'ancien premier ministre, et beaucoup à la manifestation ont été prompts à critiquer l'ancien gouvernement pour les erreurs commises comme celle de ne pas avoir bâti d'armée plus fiable. "Nous avons eu une bonne armée, alors où est cette armée maintenant?" Demandé Waleed al-Hasnawi, 35 "Maliki leur a tout donné, mais ils ont juste laissé le champ de bataille."

Mais moins déjà ne blâme M. Maliki d'avoir éloigné les sunnites du pouvoir, comme les responsables américains affirment, même si des dérives sectaires dans les forces de sécurité dominées par les chiites ont pu être constatées.

Omar al-Jabouri, 31 ans, musulman sunnite d'un quartier à majorité chiite de Bagdad, qui a participé au rassemblement en tant que volontaire au sein d'une brigade chiite, a fait valoir que M. Maliki avait en fait éloigné la plupart des Irakiens du pouvoir, quelle que soient leurs origines.

"Il ne s'est pas contenté d'exclure et de marginaliser les gens sunnites; il a aussi trop mis de coté les chiites ", a déclaré M. Jabouri. "Il a aidé sa famille, ses amis, ses proches. Mais il n'a pas vraiment aider les chiites comme certains le pensent. "

Mais l'État islamique est une autre histoire a déclaré M. Jabouri. "Il est évident pour tous que l'État islamique est une création des États-Unis et d'Israël."



Source : New York Times
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar King Kong » 28 Sep 2014, 20:16

Par David D. Kirkpatrick

Les États-Unis ont mené, sur le dernier mois, une série croissante de frappes aériennes meurtrières contre les extrémistes de l'État islamique. Mais cela ne semble pas avoir eu pour effet de réduire les théories du complot qui circulent encore des rues de Bagdad aux plus hautes sphères de l'état irakien, théorie selon laquelle la CIA serait secrètement derrière les mêmes extrémistes que ceux qu'ils attaquent aujourd'hui.

"Nous savons qui est le créateur de Daesh (un raccourci arabe pour l'Etat islamique)" a dit Bahaa al-Araji, vice premier ministre, samedi lors d'une manifestation organisée par le chef chiite religieux Moqtada al-Sadr contre le déploiement éventuel de troupes américaines au sol.
M. Sadr a accusé publiquement la CIA d'avoir créé l'État islamique dans un discours la semaine dernière, et des interviews suggèrent que la plupart des quelques milliers de personnes à la manifestation, dont des dizaines de membres du Parlement, souscrivent la même théorie. (M. Sadr est considéré comme proche de l'Iran, où cette théorie est très populaire là-bas aussi.)

Quand un journaliste américain a demandé à M. Araji de préciser ce qu'il reprochait à la CIA pour l’État islamique, il se retira: "Je ne sais pas. Je ne suis qu'une personne pauvre parmi tant d'autres ", a-t-il dit rapidement, dans un anglais courant, en reculant vers la porte ouverte d'un SUV avec chauffeur."Mais nous avons vraiment peur. Merci! "

La forte présence de cette théorie dans les rues souligne les profonds soupçons d'un retour de l'armée américaine en Irak plus d'une décennie après l'invasion, en 2003. L'entendre par contre dans la bouche d'un haut fonctionnaire indique clairement que le nouveau gouvernement irakien sera un partenaire encombrant dans la campagne menée par les américains pour chasser les extrémistes.

L'État islamique, également connu sous le sigle ISIS , a conquis la plupart des provinces à majorité musulmane sunnite dans le nord-est de l'Irak, aidé par le sentiment d'isolement de nombreux résidents de ces provinces face au gouvernement dominé par les chiites de l'ancien Premier ministre, Nouri Kamal al-Maliki. Le président Obama avait insisté à plusieurs reprises sur le fait que l'action militaire américaine contre l'État islamique dépendait de l'installation d'un gouvernement plus représentatif à Bagdad. Mais il est intervenu avant que cette installation ne soit complète.

Le Parlement n'a pas encore confirmé de candidat aux postes cruciaux de ministre de l'intérieur ou de la défense, en partie à cause de la discorde entre les factions sunnites et chiites, et les médias irakiens indiquent qu'il faudra peut être plus d'un mois avant que les postes soient pourvus.

La manifestation de samedi était la dernière d'une série de signaux des dirigeants ou des milices chiites, notamment ceux considérés comme proche de l'Iran, mettant en garde les États-Unis de ne pas renvoyer ses soldats sur le sol irakien. M. Obama a promis de ne pas envoyer des troupes de combat, mais il semble avoir convaincu que peu d'Irakiens. «Nous n'avons pas confiance en lui", a déclaré Raad Hatem, 40 ans.

Haidar al-Assadi, 40 ans, est également d'accord. "L’État islamique est une création des États-Unis et du Royaume-Uni, et ce afin d'intervenir à nouveau en utilisant l'excuse de l’État islamique"

Les milices chiites et des volontaires, continue t-il, ont déjà répondu favorablement à l'appel des chefs religieux pour défendre l'Irak face à l'État islamique et ce, sans l'aide américaine. "C'est notre manière de faire" a t-il dit, ajoutant que ces mêmes soldats feraient tout pour également maintenir les américains en dehors de l'Irak. "Obama n'interviendra pas car il connaît la puissance de la résistance chiite et il ne souhaite pas perdre de nouveau des soldats."

Le chef de l’État islamique a, pour sa part, déclaré samedi qu'il défiait le monde de l'arrêter.

"Les complots des juifs, des chrétiens, des chiites et tous les régimes tyranniques dans les pays musulmans ont été impuissants à faire dévier l’État islamique de son chemin," le leader, Abou Bakr al-Baghdadi, a déclaré dans un enregistrement audio publié sur Internet , en utilisant des termes très péjoratifs envers les chrétiens et les chiites (termes issus de l'histoire récente de l'Islam).

"Le monde entier a vu l'impuissance de l'Amérique et de ses alliés devant un groupe de croyants," a t-il dit. "Les gens se rendent compte maintenant que la victoire est du côté de Dieu, et qu'elle ne sera pas interrompu par des armées et leurs arsenaux."

Beaucoup au rassemblement à Bagdad se sont félicités des frappes aériennes contre l’État islamique de M. Baghdadi, mais sont contre des interventions américaines terrestres. C'est la position que M. Sadr a pris. Bon nombre des 30 députés soutiennent M. Sadr - d'un Parlement de 328 sièges - et ont assisté à la manifestation.

Les partisans de M. Sadr s'opposent à M. Maliki, l'ancien premier ministre, et beaucoup à la manifestation ont été prompts à critiquer l'ancien gouvernement pour les erreurs commises comme celle de ne pas avoir bâti d'armée plus fiable. "Nous avons eu une bonne armée, alors où est cette armée maintenant?" Demandé Waleed al-Hasnawi, 35 "Maliki leur a tout donné, mais ils ont juste laissé le champ de bataille."

Mais moins déjà ne blâme M. Maliki d'avoir éloigné les sunnites du pouvoir, comme les responsables américains affirment, même si des dérives sectaires dans les forces de sécurité dominées par les chiites ont pu être constatées.

Omar al-Jabouri, 31 ans, musulman sunnite d'un quartier à majorité chiite de Bagdad, qui a participé au rassemblement en tant que volontaire au sein d'une brigade chiite, a fait valoir que M. Maliki avait en fait éloigné la plupart des Irakiens du pouvoir, quelle que soient leurs origines.

"Il ne s'est pas contenté d'exclure et de marginaliser les gens sunnites; il a aussi trop mis de coté les chiites ", a déclaré M. Jabouri. "Il a aidé sa famille, ses amis, ses proches. Mais il n'a pas vraiment aider les chiites comme certains le pensent. "

Mais l'État islamique est une autre histoire a déclaré M. Jabouri. "Il est évident pour tous que l'État islamique est une création des États-Unis et d'Israël."



Source : New York Times
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 28 Sep 2014, 20:29

merde il a apprit à faire des copier- coller, on peut plus didnt click lolé
Hollande 2027
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Messagepar otto » 29 Sep 2014, 19:44

Remets des liens. Merci.
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otto
 
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Messagepar King Kong » 30 Sep 2014, 08:32

et le vatican offre 100 000e pour la rénovation d'Auschwitz et ces fameuses chambres à air..
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 30 Sep 2014, 08:43

Et merde, j'ai jamais pu encadrer les nazis...
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Messagepar fernando » 30 Sep 2014, 08:43

King Kong a écrit:et le vatican offre 100 000e pour la rénovation d'Auschwitz et ces fameuses chambres à air..


Z'ont ptet des choses à se reprocher?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar King Kong » 30 Sep 2014, 09:11

Euh faut payer combien de temps encore? depuis 1945, c'est un pays au soleil , des milliards de dollards, une impunité totale, la bombe nucleaire,la colonisation qui se poursuit de jours en jours..si la shoah n'avait pas éxisté les juifs l'auraient inventé..puis la seconde guerre mondiale c'est avant tout la souffrance de la race blanche(oups le gros mot, dsl)
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar gblosc » 30 Sep 2014, 13:14

Dis KK, tu t'es fait sodomiser par un juif pour leur vouer une haine féroce à ce point ?
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Messagepar Dageek » 30 Sep 2014, 13:36

Non il est juste fâché avec son banquier
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Messagepar ruitos » 30 Sep 2014, 14:32

fernando a écrit:Et merde, j'ai jamais pu encadrer les nazis...




=)
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ruitos
 
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Messagepar GilbertSedman » 02 Oct 2014, 10:52

Ambiance à l'ump

«J'ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle», a assuré Nikomouk lors de son intervention télévisée pour son retour en politique, le 21 septembre.

François Fillon s'est nettement démarqué de ce propos. «Je n'étais pas associé à l'organisation de la campagne de 2012 mais j'ai souvent entendu parler de Bygmalion, et j'ai souvent vu que Bygmalion était une entreprise qui travaillait régulièrement avec l'UMP»
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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GilbertSedman
 
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Messagepar bitadmin » 02 Oct 2014, 15:26

Le maire UMP de Nice crée la polémique avec un nouvel arrêté municipal controversé. Christian Estrosi veut en effet interdire « l’utilisation ostentatoire de tous les accents étrangers » dans sa ville de Nice. Un interdiction qui pourrait à terme s’étendre à tout le département.

« Nous sommes malheureusement confrontés à des comportements intolérables qui nuisent à la tranquillité publique. On ne peut accepter ces débordements! Ils sont l’exemple de la perte d’autorité de l’État », se justifie Christian Estrosi dans une interview accordée depuis son bunker secret. Le président de la métropole Nice Côte d’Azur dit vouloir répondre à l’inquiétude grandissante de nombreux Niçois, inquiets de se retrouver abordés en pleine rue par des étrangers ne maîtrisant pas la langue française.

La police municipale de Nice pourrait donc intervenir et dresser un procès verbal pour toute personne s’exprimant sur la voie publique avec un accent étranger. « C’est la République qu’on attaque en ne respectant pas la langue de Molière », relance Christian Estrosi, assurant que seuls quelques accents régionaux comme le savoyard, la corse ou la cagole resteraient tolérés.

Christian Estrosi affirme ne vouloir viser aucune communauté en particulier. « Nous les visons toutes, c’est bien clair ? », lance-t-il aux critiques, précisant que les forces de police pourront également agir avec une extrême sévérité envers ceux qui parlent fort dans la rue. « Un autre fléau trop répandu dans notre petite ville tranquille », ajoute-t-il.

Le maire de Nice précise aussi que des peines de prison ferme sont envisagées pour tout personne surprise en train de reprendre la blague qui consiste à prononcer le nom de la ville avec l’accent anglais.

la rédaction
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Messagepar Der » 02 Oct 2014, 15:49

Gorafi?
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar Dageek » 02 Oct 2014, 16:20

Ouais, mais c'est bien vu car quand c'est ce fdp d Estroshit on peut croire à tout
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Messagepar krouw2 » 03 Oct 2014, 19:26

tin dimanche le retour de la momie pour tous, rachoumadation garantix
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 07 Oct 2014, 13:59

Pendant ce temps-là, chez Bygmalion...

Bygmalion : Bastien Millot évoque Sarkozy et contredit ses anciens cadres

Le Monde.fr | 07.10.2014 à 13h09 • Mis à jour le 07.10.2014 à 13h10

Bastien Millot sort du silence. Proche conseiller de Jean-François Copé, codirigeant de Bygmalion, l'homme est au centre de la tourmente qui touche cette société, qui aurait participé à un sytème de double facturation destinée à masquer le largement dépassement du plafond de dépenses légales lors de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy.

Dans un entretien à L'Express, M. Millot se défend de toute implication. Et met largement en cause Nicolas Sarkozy, alors que les autres protagonistes de l'affaire, Jérôme Lavrilleux, Guy Alves ou Franck Attal, prenaient garde à ne pas accuser l'ancien chef de l'Etat.

L'affaire Bygmalion : Selon les aveux croisés de plusieurs protagonistes et des factures retrouvées par les enquêteurs, la société Bygmalion, prestataire de l'organisation des meetings de campagne de M. Sarkozy, aurait mis en place, à la demande de l'UMP, une double facturation destinée à masquer le dépassement des dépenses. Plutôt que de facturer certains meetings à la campagne de Nicolas Sarkozy, Bygmalion les aurait fait régler par l'UMP au pretexte de conventions souvent fictives. Ce système aurait permis de masquer jusqu'à 18 millions d'euros de dépenses.


1. Quand Millot dément ses cadres

Bastien Millot l'assure : il n'a jamais été mis au courant de la double facturation :

Je n'ai jamais été avisé d'une quelconque facturation litigieuse avec l'UMP dans le cadre de la campagne présidentielle. Je n'ai participé à aucune réunion, à aucun moment, sur les dépenses de campagne ou leur répartition. Je suis donc totalement étranger à cette affaire.

Pourtant, selon les informations du Monde, il était bien au courant, du moins si on en croit les témoignage de Guy Alves, son associé, et de Franck Attal, qui dirigeait Event & Cie, la filiale chargée de l'évenementiel :

Franck Attal explique ainsi qu'il a chargé le comptable d'Event & Cie, Sébastien Borivent, de faire valider auprès des deux dirigeants de Bygmalion le principe de la double facturation :


« Très vite, le lendemain ou le surlendemain, j'ai eu le retour de Sébastien Borivent, qui m'a dit que l'ordre a été donné de continuer à livrer les événements 'normalement' et que les présidents avaient confirmé leur accord pour le système de répartition des frais de meeting sur les réunions UMP. »

Quant à Guy Alves, il est on ne peut plus clair :


« J'en ai parlé à Bastien Millot qui ne s'y est pas opposé. Cette décision s'est prise d'un commun accord entre lui et moi. »

Lire notre décryptage : Ce qu'ont dit les cadres de Bygmalion aux juges


2. Millot met Sarkozy en cause

Il explique par ailleurs qu'il n'a jamais été proche de Nicolas Sarkozy, ce qui justifie qu'il ne se soit jamais impliqué dans la campagne 2012. Et il le met en cause :


Rappelons quelques évidences : une campagne se déroule au bénéfice d'un candidat et sous sa responsabilité. C'est lui qui nomme un directeur de campagne. Ce dernier doit assurer le relais entre le candidat et ses équipes et lui rendre des comptes au fil de la campagne. Mais c'est bien le candidat luimême qui signe le compte de campagne à la fin, avec une responsabilité légale et financière. Il est donc difficile d'imaginer qu'il l'ait signé sans regarder.

Il revient également sur la défense de l'ex-chef de l'Etat, qui assure n'avoir « jamais entendu parler de Bygmalion » avant ces dernières semaines


Quand vous regardez certaines images télévisées des meetings, on aperçoit un homme qui accompagne le candidat Sarkozy jusqu'à la tribune, en le guidant. Cet homme, c'est Franck Attal, le directeur d'Event & Cie! Le candidat l'a donc forcément vu à de nombreuses reprises. En outre, il serait naïf de croire que les questions financières d'une campagne présidentielle échappent totalement à un candidat, quel qu'il soit.

M. Millot rappelle des points qui mettent à mal la défense de Nicolas Sarkozy : Il évoque les 44 meetings de la campagne - les dirigeants de Bygmalion expliquent tous qu'au départ, on leur a parlé de 4 ou 5 événements à organiser, et rappelle les exigences du président candidat :


Quand on choisit de faire 44 meetings, et que l'on décide de fournir les images clefs en main aux chaînes de télévision, qu'on exige de faire travailler tel réalisateur de télé payé des milliers d'euros, tel aménagement scénique, telle maquilleuse, qu'on réclame trois énormes meetings - Villepinte, Concorde, Trocadéro -, et qu'on fait venir les militants par trains et cars entiers, le candidat ne peut pas totalement ignorer que la calculatrice tourne.

Il évoque ainsi la remise de la légion d'honneur à Jérôme Lavrilleux par Nicolas Sarkozy, fin 2012. M. Sarkozy aurait alors déclaré : « Voilà un homme qui a le talent de ne pas embêter les personnes pour qui il travaille avec des problèmes dont elles n'ont pas à connaître. »
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fernando
 
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Messagepar fernando » 07 Oct 2014, 13:59

Bygmalion : de nouveaux éléments fragilisent la défense de Copé

LE MONDE | 06.10.2014 à 13h44 • Mis à jour le 06.10.2014 à 14h46 | Par Fabrice Lhomme et Gérard Davet

L’ancien patron de l’UMP, Jean-François Copé, va devoir répondre aux questions précises des enquêteurs. Selon les procès-verbaux d’interrogatoire que Le Monde s’est procurés, les enquêteurs disposent d’une série d’éléments qui fragilisent la position de l’ancien président de l’UMP.

Jusqu’à présent, sa défense consistait, en effet, à affirmer qu’il n’était pas au courant du système de fausses factures destinées à masquer les dépassements des dépenses de campagne lors de la dernière présidentielle.

Entendu comme témoin, le 26 mai, M. Copé avait ainsi assuré aux policiers n’avoir été mis au courant des malversations que le 16 mai, lors d’une réunion à l’UMP.

Or, lors des interrogatoires de plusieurs cadres de Bygmalion, l’attention des enquêteurs s’est portée sur une série de réunions organisées au domicile de Guillaume Bazaille –passé au service de M. Copé après avoir œuvré pendant deux ans en tant que chef du service de presse de l’Elysée –, où se sont retrouvés, à deux reprises, les protagonistes de l’affaire après que Le Point a révélé les premiers éléments du scandale.

Lors de la première réunion, le 27 ou le 28 février 2014, étaient présents Guy Alvès et Bastien Millot, fondateurs de Bygmalion, et Jérôme Lavrilleux, proche de Copé et directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy. Lors de la seconde réunion, le 2 mars, M. Copé était présent. Ce qui rend peu crédible, aux yeux des enquêteurs, la thèse de l’ignorance des pratiques mises en place.

Par ailleurs, en saisissant de nouvelles pièces comptables, les enquêteurs semblent avoir mis au jour un « système » d’évasion de fonds antérieur à la campagne présidentielle de 2012, qui pourrait avoir été le support d’enrichissements personnels. Plusieurs doubles factures ont été établies, relatives à des événements liés à l’UMP.
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fernando
 
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Messagepar Der » 07 Oct 2014, 14:05

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On se fait des bisous et on s'encule.
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