[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Dogue-son » 27 Jan 2015, 19:34

le pire c'est qu'on va casser les concessions, payer le débours aux sociétés, et augmenter quand même les péages en toute discrétion après les élections et juste avant l'été
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Messagepar Dageek » 27 Jan 2015, 19:52

Quand on voit comment ça leur a été bradé pour quelques milliards à ces FDP...ils se font bien plaiz.y a une portion à côté de chez moi, pour 9 km c est 1,10. Loulesque
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Messagepar n.iiicolas » 27 Jan 2015, 21:21

Dageek a écrit:Quand on voit comment ça leur a été bradé pour quelques milliards à ces FDP...ils se font bien plaiz.y a une portion à côté de chez moi, pour 9 km c est 1,10. Loulesque


Va (Hordain) / Cambrai ^^

Ca t'évite les bouchons à Iwuy mais tu les prends à Fontaine ND
Je crois que le bonheur c'est d'être autiste.
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Messagepar Dageek » 27 Jan 2015, 21:25

Toutafé Sherlock, du coup je la prends pas vu que je suis côté ecaudoeuvres et pas fontaine nd
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Messagepar krouw2 » 30 Jan 2015, 16:19

que des paydays


Le coiffeur de Marine Le Pen dénonce le harcèlement sexuel


Courtisé par de hauts cadres du Mouvement Bleu Marine, le coiffeur de Marine Le Pen, écoeuré, a quitté son job. Aujourd'hui il décide de parler pour "dénoncer l'injustice".

Drôles de moeurs au FN. C'est ce que révèle le site du Point.fr qui donne la parole à l'ex coiffeur de Marine Le Pen. Harcelé par des cadres du parti frontiste, le jeune homme a décidé de parler. Ancien coiffeur de la présidente du Rassemblement Bleu Marine pendant la campagne de la fille de Jean-Marie Le Pen, auprès de qui il a joué le rôle de "conseiller en image", Christopher a claqué la porte du FN. Il témoigne aujourd'hui.
"La politique ? Il faut coucher pour réussir, et ce n'est pas mon truc"

Christopher D est un jeune coiffeur visagiste de 25 ans. Formé chez Alexandre Zouari, le coiffeur des stars, le jeune homme rejoint l'équipe de Marine Le Pen. "Mais voilà, le jeune homme est gay, et si l'entente avec la fille de Jean-Marie Le Pen est parfaite, Christopher se heurte au harcèlement, dit-il, de l'entourage "gay" de Marine Le Pen", écrit Le Point. Déçu, le jeune homme se livre sur ce droit de cuissage qu'il a subi. "Chez les hétéros, on dénonce régulièrement et à juste titre le harcèlement sexuel. Chez les homosexuels, cela existe aussi, il faut le dire.", rapportent nos confrères qui ajoutent que le jeune coiffeur a décidé de parler, de "dénoncer l'injustice" après avoir vu la publication dans Closer des photos de Florian Philippot et de son ami.

Et le jeune homme de raconter comment un cadre du parti l'a invité à déjeuner chez lui. Comment le déjeuner a dévié. Contacté par le Point, le cadre du parti visé par ces accusations a démenti le harcèlement. Il reconnaît que Christopher D. a bien été invité à son domicile, "mais comme d'autres".
"Mon rêve est tombé à l'eau parce que j'ai refusé les avances des chefs."

Ecoeuré, déçu par un parti dans lequel le jeune coiffeur espérait, petit à petit, franchir les étapes pour peut-être, se présenter à une élection, il ne décolère pas. "J'ai toutes les preuves. J'ai rédigé un courrier à Marine relatant toutes mes mésaventures. Je lui avais remis en mains propres, mais je n'ai jamais obtenu de réponse. Pourtant, j'ai tout donné au parti, j'étais bénévole.", ajoute encore le jeune homme qui affirme avoir averti Marine Le Pen et d'autres figures gay du parti "Ils ont fait la sourde oreille, et du jour au lendemain, je n'ai plus eu de contacts avec la présidente", raconte amer, le jeune homme qui a choisi de s'installer à Marseille où il a ouvert deux salons de coiffure. Pour lui, la politique c'est fini. "La politique ? Il faut coucher pour réussir, et ce n'est pas mon truc", conclut-il.
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Messagepar manulosc » 01 Fév 2015, 11:05

xavier bertrand candidat pour la présidence de la régions nord pas de calais - picardie
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Messagepar fernando » 01 Fév 2015, 11:23

Hmm, le 2ème tour Bertrand-MLP ça donne envie...
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Messagepar krouw2 » 01 Fév 2015, 12:28

y aura bien une potiche blondasse de la métropole pour tirer la liste de Xav
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Messagepar GilbertSedman » 01 Fév 2015, 12:55

fernando a écrit:Hmm, le 2ème tour Bertrand-MLP ça donne envie...

La gauche qui dégaine grosaintignon pour la region et lamy le roi du paracachute, la droite est dans un fauteuil
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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Messagepar fernando » 01 Fév 2015, 13:39

L'AIPAC tu peux pas test

AIPAC > President of zi ounaïteude States

Le pire de la politique américano-israélienne

LE MONDE | 29.01.2015 à 11h30 • Mis à jour le 29.01.2015 à 17h02 | Par Alain Frachon

Le spectacle n’a pas fait la « une » des gazettes la semaine dernière, du moins en Europe. Il relevait pourtant d’une performance assez rare : le pire de la politique américaine, doublé du pire de la politique israélienne. Respect. Pareil festival n’est pas si fréquent. Dans les premiers rôles, deux hommes : à Washington, le républicain John Boehner, président de la Chambre des représentants, et à Jérusalem, Benyamin Nétanyahou, premier ministre israélien. Leur prestation laissera des traces dans les relations entre les Etats-Unis et Israël – dans le sens de leur dégradation.

Commençons par les bords du Potomac, ce mardi 20 janvier, jour du discours sur l’état de l’Union américaine. Devant le Congrès, le président Barack Obama évoque brièvement les négociations en cours avec l’Iran. En échange d’une levée des sanctions qui pèsent sur ce pays, la communauté internationale veut des garanties sur le caractère civil du programme nucléaire de Téhéran. Les négociateurs doivent rendre public un accord cadre d’ici à la fin mars et un document définitif d’ici à la fin juin.

C’est sans précédent : jamais un chef d’Etat ou de gouvernement étranger n’a été invité à s’adresser au Congrès sans l’accord du président

Les républicains n’en veulent pas. Ils préparent une nouvelle série de sanctions contre la République islamique. Votées avant l’été, elles obligeraient les Iraniens à quitter les pourparlers – et torpilleraient l’espoir d’un accord. Obama le dit clairement aux élus : « De nouvelles sanctions décidées par le Congrès à ce moment précis, ce serait la garantie d’un échec de la diplomatie, (…) cela n’aurait aucun sens. C’est pourquoi j’y mettrai mon veto. »

Co-présidant la séance, assis un peu au-dessus de Barack Obama, le patron de la Chambre, Boehner, cravate à motifs mauves, teint halé de golfeur acharné, esquisse un petit sourire. Il va se venger le lendemain (Le Monde du 24 janvier). Mercredi 21 janvier, il observe, dans un communiqué : « En gros, le président nous demande de ne pas ouvrir le feu. Il attend de nous que nous restions sans rien faire pendant qu’il scelle un mauvais accord avec l’Iran. Il n’en n’est pas question ! » Il annonce alors qu’il invite M. Nétanyahou à venir parler le 3 mars devant les deux chambres du Congrès – aujourd’hui dominées par les républicains.

La Maison Blanche n’a pas été prévenue, le département d’Etat non plus, les chefs démocrates au Congrès encore moins. C’est sans précédent : jamais un chef d’Etat ou de gouvernement étranger n’a été invité à s’adresser au Congrès sans l’accord, au moins tacite, du président – qui, en principe, a l’initiative en politique étrangère. « Bibi » Nétanyahou est encore plus opposé que les républicains à la négociation avec l’Iran. Le geste de Boehner revient à mener une diplomatie parallèle, et opposée, à celle de l’administration Obama : on compte sur « Bibi » pour contrer la Maison Blanche. On espère que le premier ministre arrivera à séduire quelques démocrates – certains pensent comme les républicains sur l’Iran. Objectif : s’assurer la majorité des deux tiers requise pour passer outre le veto de la Maison Blanche.

Boehner a des comptes politiques à régler avec Obama, sur tous les fronts. Peu importe que les intérêts stratégiques de l’Amérique soient en jeu. L’important, l’objectif numéro un, est de priver le président du succès que serait un bon accord avec l’Iran. La Maison Blanche a réagi avec fureur, de même que les élus démocrates. Pas plus Obama, qui exècre Nétanyahou, que le vice-président, Joe Biden, ou le secrétaire d’Etat, John Kerry, ne recevront le premier ministre lors de son séjour à Washington. Un tel boycottage aussi est sans précédent.

A Jérusalem, « Bibi » a dit oui, tout de suite. Depuis des semaines, dans le dos de la Maison Blanche, il incite les élus républicains à bloquer la négociation iranienne. Il estime qu’il a tout à gagner à s’adresser au Congrès le 3 mars (après s’être adressé le 2 à l’assemblée du lobby pro israélien, l’Aipac). Les républicains lui offrent une tribune inégalée et un triomphe télévisé, en direct, à deux semaines des élections générales israéliennes du 17 mars – un coup de pouce confirmant l’alignement du parti de Lincoln sur la droite israélienne. La Maison Blanche remarque que la tradition de la diplomatie américaine est de ne pas faire d’invitation qui puisse manifester un choix partisan avant des élections chez un allié. Nétanyahou, lui, n’a pas ces pudeurs : il n’a jamais caché qu’il « votait » républicain…

Jeu dangereux, inutilement insultant pour la Maison Blanche, ont commenté la plupart des éditorialistes américains et israéliens. « Nétanyahou se sert du Congrès pour une photo pré-électorale, et les Républicains se servent de “Bibi” dans leur campagne contre Obama », écrit, dans le New York Times, Martin Indyk, ancien ambassadeur américain en Israël. Des proches de Nétanyahou lui conseillent de reporter sa visite au-delà du 17 mars. Son adversaire politique principal, le travailliste Isaac Herzog, accuse : « Avec cette façon de faire brutale, Nétanyahou met en danger les intérêts de sécurité d’Israël. »

Non seulement « Bibi » est ingrat à l’adresse d’une administration Obama qui a développé des liens stratégiques plus denses que jamais avec son allié israélien. Mais il ébranle ce qui, aux Etats-Unis, a fait la force de la relation avec Israël – le soutien bipartite dont elle bénéficie. Cédant à Boehner, « Bibi » agresse nombre de démocrates. Probable candidate du parti de l’âne à la présidentielle de novembre 2016, Hillary Clinton soutient la négociation nucléaire. A Téhéran, les « durs » exultent. Eux aussi opposés à ces pourparlers, ils ont trouvé un allié de taille : l’étonnant tandem Boehner-Nétanyahou.
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Messagepar stikky » 01 Fév 2015, 14:09

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Messagepar fernando » 01 Fév 2015, 14:37

Mesquine vengeance.
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Messagepar krouw2 » 01 Fév 2015, 14:45

Bibi va trouver les arguments just pour convaincre les Républicains

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Messagepar W » 04 Fév 2015, 01:48

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Messagepar fernando » 04 Fév 2015, 13:59

=)
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Messagepar krouw2 » 05 Fév 2015, 11:55

2 000 musd par an mais bon c'est pas assez:


En plein débat sur la législative dans le Doubs, Sarkozy en conférence à Abou Dhabi

Le Monde.fr avec AFP | 05.02.2015 à 08h27 • Mis à jour le 05.02.2015 à 08h42

Au lendemain de la législative partielle du Doubs marquée par la défaite du candidat UMP, le président du parti de droite, Nicolas Sarkozy, s'est rendu à Abou Dhabi pour y donner une conférence rémunérée, lundi 2 février, affirme l'hebdomadaire Marianne. Une escapade qui est intervenue au moment même où les ténors du parti se déchiraient pour savoir quelle consigne de vote donner au second tour de l'élection.

L'hebdomadaire ne précise pas le montant touché par Nicolas Sarkozy pour cette conférence, mais affirme qu'elle était « très rémunérée ». L'ex-président de la République, indique l'hebdomadaire, « répondait à l'invitation du Cheikh Mansour et du fonds souverain IPIC ». Aux Emirats arabes unis, il a « consacré son temps à une quinzaine de personnes triées sur le volet » et le matin, « il a aussi été reçu par le prince héritier qui l'a invité au Majlis, le Parlement de l'Emirat », affirme ainsi Marianne.

SARKOZY « ÉTAIT JOIGNABLE »

Interrogé mercredi en fin de soirée, l'entourage de Nicolas Sarkozy n'a pas réagi dans l'immédiat. Un proche du président de l'UMP a toutefois confirmé l'information, arguant que le bureau politique du parti « était convoqué le mardi, on a respecté le jour de la convocation. [Nicolas Sarkozy] était joignable toute la journée [de lundi], cela n'aurait rien changé aux discussions le lendemain ».

Après l'élimination dimanche du candidat UMP au premier tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs, la cacophonie s'est installée lundi à l'UMP, la numéro deux du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, appelant à faire barrage au Front national en votant socialiste, alors que le numéro trois, Laurent Wauquiez, plaidait à l'inverse pour le « ni-ni » (ni PS, ni FN) et exprimait sa préférence personnelle pour le vote blanc.

Au final, après une nouvelle journée de fortes tensions mardi, le bureau politique de l'UMP a opté de justesse pour le « ni-ni », contre l'avis de Nicolas Sarkozy, qui préférait pour sa part présenter une volonté affichée de lutter contre le FN tout en laissant les électeurs libres de leur choix.

Lire aussi : Comment le « ni-ni » s’est imposé à l'UMP ?

Les conférences rémunérées de Nicolas Sarkozy à l'étranger sont parfois critiquées jusque dans les rangs de l'UMP. En décembre, juste après son élection à la tête du parti, il s'était rendu au Qatar pour donner une conférence à l'invitation de la Qatar National Bank, selon Paris Match.
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Messagepar fernando » 05 Fév 2015, 14:12

krouw2 a écrit:le bureau politique de l'UMP a opté de justesse pour le « ni-ni


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Messagepar fernando » 05 Fév 2015, 22:56

[didn't read, lol]

ah c'est bô les institutions européennes, le "socialiste" Martin Schultz au secours de Juncker...
et pendant ce temps-là on met le pistolet sur la tempe des grecs en s'asseyant sur leur vote, qu'elle est belle la démocratie européenne.

Evasion fiscale : le parlement européen ménage Juncker

05 février 2015 | Par Dan Israel et Ludovic Lamant

Le parlement de Strasbourg s'est refusé jeudi à lancer une commission d'enquête sur les pratiques fiscales de certains États au service de grandes entreprises étrangères, dans la foulée des « LuxLeaks ». Mais de son côté, la commission européenne donne des gages, et se montre plus agressive sur ce dossier emblématique, en visant la Belgique.

Jean-Claude Juncker peut respirer. Il n'y aura pas de commission d'enquête lancée au parlement de Strasbourg en réponse aux « LuxLeaks », ces révélations sur l'ampleur de l'optimisation fiscale pratiquée par le Luxembourg au bénéfice de multinationales, du temps où l'actuel patron de la commission dirigeait le Grand-Duché. Une majorité des présidents des groupes politiques du parlement ont pris la décision, à l'issue d'une réunion jeudi, de soumettre au vote des eurodéputés la création d'une simple « commission spéciale » dont les pouvoirs d'enquête seront limités.

« (Ils) ont décidé de bloquer la proposition pour des raisons strictement politiques », a réagi Philippe Lamberts, le patron du groupe des Verts au parlement. « Les masques sont tombés. Martin Schulz (le président du parlement, ndlr) et les présidents de groupe ont multiplié les manœuvres pour empêcher la commission d'enquête d'aboutir », renchérit l'eurodéputée écolo Eva Joly. Les Verts bataillaient depuis la fin d'année dernière, avec le soutien de la GUE (gauche unitaire, dont le Front de gauche) pour la création d'une commission d'enquête. Fin janvier, ils étaient parvenus à trouver le soutien du quart des élus du parlement, un seuil nécessaire pour valider la création de cette commission d'enquête (voir sous l'onglet Prolonger le détail des signataires).


Mais pour que la commission d'enquête tant désirée voie le jour, les Verts devaient franchir une dernière étape : faire valider ce projet par les présidents de groupe, pour l'inscrire à l'agenda de la prochaine séance plénière à Strasbourg. L'affaire s'était compliquée depuis le début de semaine, avec la publication d'un avis négatif des services juridiques de l'institution. D'après ces experts, le mandat de cette future commission était mal rédigé, notamment parce qu'il ne fournit pas « suffisamment d'éléments qui permettraient d'identifier clairement les infractions et les cas de mauvaise administration allégués, ainsi que les États ou les entités considérés comme responsables ».

Dans la précipitation, mercredi, le groupe des Verts a transmis une nouvelle proposition de mandat. Mais Martin Schulz, un social-démocrate allemand à la tête du parlement européen, s'est appuyé sur ce vice de forme jeudi, pour reclasser la commission d'enquête en simple « commission spéciale » (télécharger ici son mandat). Pour Philippe Lamberts, l'avis juridique du parlement n'étant pas contraignant, Martin Schulz pouvait tout à fait « passer outre, vue l'importance du sujet », mais il n'en a pas eu « la volonté politique ». « L'Europe donne l'impression qu'elle a des choses à cacher. Ce n'est absolument pas un bon signal », regrette l'eurodéputé Hugues Bayet, un socialiste belge qui soutenait, lui aussi, l'initiative. De son côté, Martin Schulz fait valoir que les Verts peuvent tout à fait, s'ils le souhaitent, relancer la procédure de collectes de signatures autour d'un nouveau texte.

Quelle différence entre les deux types de commissions ? D'après le groupe des Verts, seule la commission d'enquête – celle qui a été écartée – peut exiger aux États membres de lui communiquer des documents administratifs confidentiels. Mais d'autres élus restent dubitatifs sur les compétences d'une commission parlementaire, quelle qu'elle soit : « Les Verts prennent leurs désirs pour des réalités. Nous ne sommes pas le congrès des États-Unis. Déjà, au sein de la commission des affaires économiques du parlement, on a du mal à faire venir des ministres des finances, on ne peut que les inviter, pas les obliger à venir », rappelle Sylvie Goulard, eurodéputée UDI-Modem.

Cette commission « spéciale », aux contours encore flous, est sur le papier une réponse tout de même plus ambitieuse aux « LuxLeaks » que les deux rapports sur l'« équité fiscale » mis en route en fin d'année dernière. Son mandat sera large, c'est-à-dire qu'elle ne s'intéressera pas seulement au Luxembourg, mais à tous les États membres susceptibles d'avoir observé ce genre de pratiques, par exemple les Pays-Bas ou la Belgique. Elle devrait aussi permettre au parlement d'exercer une forme de pression politique sur la commission européenne au fil des mois, pour s'assurer que l'exécutif européen – qui a le monopole de l'initiative – dépose des textes en temps et en heure sur le sujet.

Parallèlement, les Verts soutiennent aussi officieusement la pétition qui a été lancée pour que le Luxembourg abandonne les poursuites contre Antoine Deltour, le lanceur d’alerte à l’origine de la fuite des documents. Deltour est inculpé au Luxembourg depuis deux mois, notamment pour vol, violation du secret professionnel et des affaires. Il assume et s’est expliqué dans deux interviews, à Libération et France 2. Il risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et une très lourde amende.

Une enquête sur les « aides » belges aux multinationales

Pour l'heure, c'est du côté de la commission européenne qu'on s'active fortement sur la question des « rulings », ces accords sur la fiscalité passés entre certains États et des entreprises étrangères. L'institution ouvre même de nouveaux fronts, ce qui ne devrait pas manquer de satisfaire certains eurodéputés. Dernier fer au feu : la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager vient d’annoncer qu’elle ouvrait une enquête sur les conditions très favorables que la Belgique réserve aux multinationales. Elle s’intéresse à un système inconnu jusqu’à des révélations de presse en décembre et janvier, dit des « bénéfices excédentaires ».

Ce curieux montage fiscal permet aux filiales belges de grands groupes internationaux de prétendre qu’une partie des bénéfices qu’elles réalisent en Belgique ne doivent pas être taxés sur place, parce qu’ils sont censés provenir exclusivement de leur appartenance à un grand groupe mondial. Par exemple, la recherche, les économies d’échelle ou la réputation, notions bien floues. La réduction des profits taxables en Belgique pour ces entreprises doit être validée par un « ruling » de l’administration fiscale.

Dans un long document à destination des investisseurs étrangers, qui a fuité dans la presse, le fisc belge se vante d’offrir de multiples moyens pour qu’une entreprise diminue ses impôts. Les bénéfices excédentaires, qualifiés « d’outil puissant » permettant d’atteindre un « faible niveau d’imposition réel », y figurent en bonne place. Selon Le Soir, ce système adopté en 2004 s’appliquerait à une soixantaine de sociétés. Le seul dont les détails sont connus concerne la filiale de British American Tobacco, qui a obtenu une réduction de… 92 % de son bénéfice taxable !


En annonçant l'ouverture de l'enquête, Margrethe Vestager a reconnu avoir découvert cette disposition dans les journaux. « Si nos craintes étaient confirmées, ce système généralisé constituerait une distorsion grave de la concurrence, favorisant indûment un nombre limité d’entreprises multinationales », a-t-elle déclaré. Les commentaires accompagnant le lancement de l’enquête sont assassins, la commission craignant « une surévaluation importante des avantages réels que procure l’appartenance à un groupe multinational » et soulignant que « de telles décisions anticipées sont souvent prises en faveur d’entreprises ayant relocalisé une part considérable de leurs activités en Belgique ». Autrement dit, la Belgique aurait accordé ses faveurs de façon intéressée.


Cette enquête est une première : jusqu’à présent, la commission avait lancé des investigations sur des accords précis entre un État et une entreprise, mais pas sur un ensemble de pratiques. C'est un signal de plus montrant que Bruxelles est décidé à bousculer le paysage fiscal en Europe. Quitte à contourner le conseil européen, où siègent les 28 États membres, et où les règles de fiscalité sont très difficiles à transformer, car les décisions doivent être prises à l’unanimité. En juin 2013, la commission avait déjà demandé un aperçu des « rulings » accordés par six États membres (Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Royaume-Uni, Chypre et Malte). Un an et demi plus tard, Margrethe Vestager élargissait la demande à l’ensemble des États membres. Le scandale « LuxLeaks » était passé par là.

La commission européenne compte aussi proposer dans les prochaines semaines une directive obligeant tous les États européens à échanger des informations sur les « rulings » fiscaux qu’ils accordent, si ceux-ci concernent une entreprise également installée dans un autre pays. La mesure est poussée officiellement par la France, l’Allemagne et l’Italie, et devrait être mise en musique par le commissaire à l’économie Pierre Moscovici, qui s’y est engagé début décembre.

C’est le président de la commission Jean-Claude Juncker lui-même qui a annoncé cette initiative, au sommet du G20 de novembre en Australie. Mais en faisant mine qu’il prenait l’initiative, il tentait peut-être de faire oublier que cette mesure serait de toute façon mise en place dans les années à venir, même sans Bruxelles. Car durant la réunion de novembre, les chefs d’État du G20 ont justement soutenu officiellement le plan d’action élaboré par l’OCDE pour empêcher « l’optimisation fiscale agressive » des multinationales. Un des piliers de ce plan, qui devrait être adopté d’ici fin 2015, est l’échange automatique d’informations sur les « rulings » fiscaux.

[/didn't read, lol]
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Messagepar fernando » 05 Fév 2015, 23:08

Superbe phrase de JC Juncker, qui résumé en quelques mots le magnifique projet européen : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »

Et oui, ça ne sert plus à rien de voter, les politiques publiques sont gravées dans le marbre ad vitam eternam.
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Messagepar Dogue-son » 05 Fév 2015, 23:37

c'est maladroit comme déclaration mais parfaitement exact légalement.

En France, L’article 55 de la constitution dispose : "Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont ; dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie ".
Les impératifs issus du traité de Lisbonne s'imposent tant que le traité est en vigueur. Pour modifier ses impératifs, il faut soit se retirer de l'Union, soit convaincre une majorité de ses partenaires de faire les modifications ad hoc.
C'est très technocratique mais pas moins démocratique que le fonctionnement interne de la France elle-même.
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Messagepar fernando » 06 Fév 2015, 13:37

Pour modifier ses impératifs, il faut soit se retirer de l'Union, soit convaincre une majorité de ses partenaires de faire les modifications ad hoc.


Conclusion : il faudrait élire le chancelier allemand au suffrage universel européen, comme ça les choses seraient plus claires.
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Messagepar SAV » 06 Fév 2015, 19:05

Sacrée Nardine Morano

Morano se défend de tout racisme car "elle adore le couscous"
Ladepeche.fr

Sous les feux des critiques ces dernières semaines, Nadine Morano s’est une nouvelle fois défendue de tout racisme ce mercredi au micro d’Europe 1. Alors qu’elle avait été prise la main dans le sac en train de flirter avec le Front National avant de lancer une phrase inoubliable sur sa meilleure amie « plus noire qu’une arabe », l’ex ministre de Sarkozy est à l’origine d’une énième sortie un peu limite.

Revenant sur la polémique lancée par la fameuse description de sa meilleure amie le 22 juin dernier dans l’émission C à Vous sur France 5, Nadine Morano a tenté de mettre fin au débat : « C’était une émission conviviale, et juste avant, on m’avait passé un extrait d’un sketch de Nicolas Canteloup dans lequel il conseillait de ne pas me donner de pizza à l’orientale, laissant ainsi entendre que je suis raciste, ce qui m’insupporte ».
"Moyennement noire ?"

Pour se justifier, l’ancienne élue rétorque : « Je répondrai sur le ton humoristique : la pizza, je l’aime plutôt Reggina, et pas orientale. En revanche, j’adore le couscous, et les bricks à l’œuf ! ». Un trait d’humour qui n’a pas fait rire l’assistance.

Au cours de l’interview, Morano est également revenue sur son entourage et les accusations de racisme : « Ça devient blessant pour les gens que je côtoie. Car j’ai parmi mes amis des gens qui sont Français, mais d’origine marocaine. Ma meilleure amie d’enfance est Française d’origine tchadienne. Bah oui, elle est plus noire qu’un Arabe, elle est noire d’Afrique noire. Qu’est-ce que je voulais que vous dise, qu’elle est moyennement noire ? Non ! Et quand on en parle ensemble, on déconne, on plaisante sur ce sujet. »
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Dageek » 06 Fév 2015, 19:36

Ouf, heureusement elle n a pas "un ami arabe "
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Messagepar King Kong » 07 Fév 2015, 10:38

fernando a écrit:Superbe phrase de JC Juncker, qui résumé en quelques mots le magnifique projet européen : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »

Et oui, ça ne sert plus à rien de voter, les politiques publiques sont gravées dans le marbre ad vitam eternam.

En France on a un parti qui fait 20.25% qui a 2 députés et 1 sénateur, démocratie? mon cul sur la commode!!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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Messagepar boban » 07 Fév 2015, 13:19

SAV of the deule j'ai 2 ans de retard nan?? :-)
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Messagepar Dageek » 07 Fév 2015, 13:22

ah oui bien joué detective boban
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2015, 13:23

ta gueule King kong
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2015, 13:23

ce message ne vient pas de moi
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Messagepar rhazelle » 07 Fév 2015, 15:57

'core un coup du modo portugais.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar manulosc » 08 Fév 2015, 17:35

tu bluff
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