[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar krouw2 » 19 Fév 2015, 13:36

La justice demande la levée de l'immunité de Patrick Balkany
Reuters il y a 44 minutes



PARIS (Reuters) - Les juges d'instruction Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon ont transmis au parquet national financier une demande de levée de l'immunité parlementaire de Patrick Balkany, le député-maire UMP de Levallois-Perret, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Les magistrats estiment disposer désormais de suffisamment d'éléments étayés pour imposer un strict contrôle judiciaire au député, déjà mis en examen pour "corruption" et "blanchiment de fraude fiscale", précise Le Monde, qui a révélé l'information.

Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon soupçonnent le parlementaire d'avoir organisé un système d'évasion fiscale à l'aide d'un écheveau de sociétés écran et de comptes offshore.

Le témoignage d'un industriel belge leur aurait permis de découvrir l'origine des fonds alimentant les divers comptes attribués au couple Balkany et provenant d'un rôle d'intermédiaire dans des contrats d'uranium en Afrique.

Le député aurait ainsi touché une commission de cinq millions de dollars, versée sur un compte à Singapour.

A l'issue de sa mise en examen, en octobre, Patrick Balkany avait traité ces soupçons de "fariboles".

"Quand on n'a rien à se reprocher, on se sent bien. Maintenant qu'ils fassent leur enquête. Le seul problème, c'est que je n'ai pas de sociétés et que je n'ai pas de compte à Singapour", avait-il dit aux journalistes.

Mais selon Le Monde, les juges disposent à présent du témoignage de Jean-Pierre Aubry, bras droit de l'élu, reconnaissant avoir servi de prête-nom pour l'achat d'une villa à Marrakech, au Maroc.

Parallèlement, d'autres juges enquêtent à Nanterre (Hauts-de-Seine) sur l'utilisation à des fins personnelles par Patrick Balkany de certains moyens municipaux, dont une voiture avec chauffeur.

Isabelle Balkany, son épouse, et Jean-Pierre Aubry, son ex-directeur de cabinet, ont été mis en examen le 22 mai pour blanchiment de fraude fiscale.

La première adjointe de Levallois s'était également vu imposer une caution d'1 million d'euros, qu'elle a contestée sans succès devant la cour d'appel avant de la payer.
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Messagepar fernando » 19 Fév 2015, 14:21

C'est de l'acharnement judiciaire. Honte aux juges rouges à la solde des socialo-blochéviques.
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Messagepar fernando » 19 Fév 2015, 14:31

Le président de la Licra demande à Nétanyahou de cesser ses appels aux juifs d’Europe

Le Monde.fr | 18.02.2015 à 13h26 • Mis à jour le 18.02.2015 à 15h26

Après les attentats antisémites qui ont frappé Paris et Copenhague, le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a appelé les juifs d'Europe à rejoindre Israël. Le président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz, lui répond dans une tribune.

Bruxelles, Paris, Copenhague… Après chaque attentat antisémite le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou appelle les juifs d’Europe à rejoindre Israël. Je ne crois pas être le seul à ressentir le besoin de lui demander, respectueusement mais fermement, de mettre un terme à ces appels. Certes, un antisémitisme mortifère frappe à nouveau notre vieille Europe. Certes, pour la première fois depuis la guerre, on a hurlé « mort aux juifs » dans les rues de Paris. Certes, on assassine aujourd’hui dans les écoles, les musées et les magasins juifs. Certes, les synagogues et les écoles juives doivent être protégées par des hommes en armes. Certes, tout cela est insupportable. Mais au nom de quoi les juifs européens et particulièrement les juifs Français quitteraient leur pays ?

Ce n’est pas à eux de partir, mais aux salauds qui s’attaquent à eux. Il n’est ni dans l’histoire ni dans la tradition juive de déserter. Ce n’est pas au premier ministre israélien que je rappellerai l’histoire de Massada et de la résistance du ghetto de Varsovie. La situation n’est certes pas la même, mais le choix n’est pas non plus comme dans les années 1930 entre l’exil et Auschwitz.

Ne pas interférer dans ma vie de citoyen

Ma famille a quitté l’Allemagne en 1933 pour se réfugier en France. Mon grand-père n’a pas choisi cette destination par hasard, il voulait être heureux comme Dieu en France, et il le fut. La France est mon pays et personne ne m’en fera partir. Je n’accepte pas l’idée que les juifs soient confinés dans un État, fut-il le leur. La vocation d’Israël n’est pas de devenir le dernier village juif de la planète. Français, je n’ai pas à juger de la politique conduite par Benyamin Nétanyahou, mais je suis autorisé à lui demander de ne pas interférer dans ma vie de citoyen et de renvoyer l’idée que je serais un Français de seconde zone.

Je respecte ceux de mes concitoyens qui font le choix de l’alyah. Si leur nombre est en forte augmentation, comme les médias se plaisent à le rappeler à satiété, il ne s’agit pas pour autant d’un exode. Je demande seulement que mon choix soit respecté. L’appel lancé a été entendu, point n’est besoin de le réitérer à chaque occasion hélas devenues trop nombreuses. Israël ne peut pas prospérer sur le malheur des juifs. La peur et le repli ne peuvent être les ingrédients d’une alyah harmonieuse. Mon choix n’est ni de l’aveuglement ni de la candeur. Je refuse seulement de désespérer de mon pays et de mes concitoyens. Je refuse que la France ne soit plus la France, comme cela adviendrait si les juifs devaient quitter son sol. Quels que soient les périls, l’alternative n’est pas de rester ou de partir mais de se résigner ou de se battre, et le choix est vite fait. À nous de remonter nos manches. Pour certains, hélas devenus rares, on pourra encore y lire un numéro matricule…

Par Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). Il s’exprime ici à titre personnel.
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Messagepar krouw2 » 19 Fév 2015, 14:36

eh merde Nando, on va set taper les skyblogs de KK cet aprém
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Messagepar gblosc » 19 Fév 2015, 14:51

krouw2 a écrit:eh merde Nando, on va set taper les skyblogs de KK cet aprém

Ou bien les sites E&R, fdesouche ou ilovedieudo
Bref, des références indiscutables dans le monde journalistique.
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Messagepar King Kong » 20 Fév 2015, 10:55

fernando a écrit:Le président de la Licra demande à Nétanyahou de cesser ses appels aux juifs d’Europe

Le Monde.fr | 18.02.2015 à 13h26 • Mis à jour le 18.02.2015 à 15h26

Après les attentats antisémites qui ont frappé Paris et Copenhague, le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a appelé les juifs d'Europe à rejoindre Israël. Le président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz, lui répond dans une tribune.

Bruxelles, Paris, Copenhague… Après chaque attentat antisémite le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou appelle les juifs d’Europe à rejoindre Israël. Je ne crois pas être le seul à ressentir le besoin de lui demander, respectueusement mais fermement, de mettre un terme à ces appels. Certes, un antisémitisme mortifère frappe à nouveau notre vieille Europe. Certes, pour la première fois depuis la guerre, on a hurlé « mort aux juifs » dans les rues de Paris. Certes, on assassine aujourd’hui dans les écoles, les musées et les magasins juifs. Certes, les synagogues et les écoles juives doivent être protégées par des hommes en armes. Certes, tout cela est insupportable. Mais au nom de quoi les juifs européens et particulièrement les juifs Français quitteraient leur pays ?

Ce n’est pas à eux de partir, mais aux salauds qui s’attaquent à eux. Il n’est ni dans l’histoire ni dans la tradition juive de déserter. Ce n’est pas au premier ministre israélien que je rappellerai l’histoire de Massada et de la résistance du ghetto de Varsovie. La situation n’est certes pas la même, mais le choix n’est pas non plus comme dans les années 1930 entre l’exil et Auschwitz.

Ne pas interférer dans ma vie de citoyen

Ma famille a quitté l’Allemagne en 1933 pour se réfugier en France. Mon grand-père n’a pas choisi cette destination par hasard, il voulait être heureux comme Dieu en France, et il le fut. La France est mon pays et personne ne m’en fera partir. Je n’accepte pas l’idée que les juifs soient confinés dans un État, fut-il le leur. La vocation d’Israël n’est pas de devenir le dernier village juif de la planète. Français, je n’ai pas à juger de la politique conduite par Benyamin Nétanyahou, mais je suis autorisé à lui demander de ne pas interférer dans ma vie de citoyen et de renvoyer l’idée que je serais un Français de seconde zone.

Je respecte ceux de mes concitoyens qui font le choix de l’alyah. Si leur nombre est en forte augmentation, comme les médias se plaisent à le rappeler à satiété, il ne s’agit pas pour autant d’un exode. Je demande seulement que mon choix soit respecté. L’appel lancé a été entendu, point n’est besoin de le réitérer à chaque occasion hélas devenues trop nombreuses. Israël ne peut pas prospérer sur le malheur des juifs. La peur et le repli ne peuvent être les ingrédients d’une alyah harmonieuse. Mon choix n’est ni de l’aveuglement ni de la candeur. Je refuse seulement de désespérer de mon pays et de mes concitoyens. Je refuse que la France ne soit plus la France, comme cela adviendrait si les juifs devaient quitter son sol. Quels que soient les périls, l’alternative n’est pas de rester ou de partir mais de se résigner ou de se battre, et le choix est vite fait. À nous de remonter nos manches. Pour certains, hélas devenus rares, on pourra encore y lire un numéro matricule…

Par Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). Il s’exprime ici à titre personnel.

C'est beau ce patriotisme,merci nando
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Messagepar King Kong » 20 Fév 2015, 11:01

antifa? hahahantisemite





(…) A Sarre-Union, 3 000 habitants, tout le monde se connaît. Et personne ne comprend. Gaëtan Wilsius, élève de 1re L au lycée Georges Imbert, a organisé dans la ville une marche silencieuse « de solidarité et d’indignation » qui a rassemblé dans la ville des centaines de lycéens, mardi. Sur les cinq suspects, il en connaît quatre. Ils étaient tous ensemble au collège Pierre-Claude de Sarre-Union, deux d’entre eux sont comme lui au lycée situé juste à côté.

Il a beau chercher des signes distinctifs, il n’en trouve pas. Sauf peut-être qu’ils étaient « fans de metal », et « se tenaient un peu à part à cause de ce centre d’intérêt ». Pierre, précise Gaëtan, « c’était la personne juste un tout petit peu bizarre parmi des gens normaux. Mais rien de méchant. » Les cinq mineurs n’ont aucun antécédent judiciaire. La justice ne leur connaît pas « de convictions idéologiques qui pourraient expliquer leur comportement » note le procureur. Ils sont issus de « familles bien », qui « ne posent pas de problèmes particuliers et ne sont pas dans le besoin », affirmet-on à la mairie de Sarre-Union. L’un est le fils d’une institutrice, l’autre le petit-fils d’un proviseur. Tous sont « calmes, discrets, pas bagarreurs, n’ont rien de spécial », disent leurs camarades. Quatre sur les cinq habitent Sarre-Union, trois y sont scolarisés dans l’unique lycée. Les élèves de catégorie socio-professionnelle (CSP) favorisée y sont légèrement en dessous de la moyenne académique, les CSP défavorisés sont légèrement au-dessus, mais le taux de réussite au bac se situe entre 90 % et 100 %. « Un établissement sans problèmes particuliers », assure Jacques-Pierre Gougeon, recteur de l’Académie de Strasbourg.


Pierre B. avait étrangement un ennemi déclaré : « le fascisme ». Il portait des slogans antifascistes sur ses vêtements.





« On ne parlait pas politique mais si on évoquait le Front national, il se mettait sur ses deux pattes arrière et se mettait à grogner, raconte Gaëtan. Il prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police. Il traitait les policiers et les militaires de fascistes, avec une hargne qui me mettait mal à l’aise. »
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Messagepar fernando » 22 Fév 2015, 16:23

Sarkozy ne convainc pas les Français

Le Monde.fr avec AFP | 22.02.2015 à 13h18 • Mis à jour le 22.02.2015 à 13h20

Seulement 22 % des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy soit candidat en 2017, soit 11 points de moins qu'en juillet 2014 avant son retour en politique (33 %), selon un sondage réalisé par BVA pour Orange et iTELE. « Cette chute de 11 points, moins de six mois après l'annonce par Nicolas Sarkozy de son retour dans la vie politique, en septembre 2014, montre que ce retour au premier plan n'a pas convaincu les Français », estime BVA. M. Sarkozy est « probablement victime d'une certaine lassitude de l'opinion, d'une potentialisation du risque d'apparaître comme un homme du passé », toujours selon BVA.

En outre, le souhait de voir le président de l'UMP se présenter en 2017 est désormais minoritaire auprès des sympathisants de la droite auprès desquels il chute à 40 %, contre 62 % en juillet 2014 et 67 % en février 2013. Forte chute aussi du côté des sympathisants de l'UMP : en février 2013, 75 % d'entre eux souhaitaient sa candidature en 2017, et ils étaient 78 % en juillet 2014, mais ils ne sont plus que 57 % aujourd'hui.
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Messagepar guinness » 22 Fév 2015, 20:14

c'est un espoir, il faut attendre
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Messagepar W » 23 Fév 2015, 00:03

It's art. You don't need pants.
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Messagepar gblosc » 23 Fév 2015, 00:23

Tain merde, c'est malin, tu vas réveiller KKK :-(
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Messagepar ancien posteur » 23 Fév 2015, 00:27

W a écrit:


P-U-T-A-I-N. Obligé que ce site parte en jihad.
ancien posteur
 
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Messagepar Dogue-son » 23 Fév 2015, 00:28

loul.

cela dit, peu importe le côté, je suis même prêt à la retourner
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar W » 23 Fév 2015, 01:23

Clairement, une tite visite de sa terre promise ou une colonisation de son anus.
It's art. You don't need pants.
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Messagepar gblosc » 23 Fév 2015, 01:25

Je connais un Kibboutz où elle pourra s'y loger bien au chaud ...
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Messagepar krouw2 » 23 Fév 2015, 01:39

bon ça suffi les comiques
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Messagepar Dageek » 23 Fév 2015, 10:05

T énerve pas Manu
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Messagepar gblosc » 23 Fév 2015, 10:14

Repas du CRIF ce soir, KK est déjà au taquet.
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Messagepar stikky » 23 Fév 2015, 10:18

Justement au niveau comique je crois qu'Israel a beaucoup de leçons à donner quand on voit ce clip
incroyap' !
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar SAV » 23 Fév 2015, 10:52

Avanti les bonnasses d'Israël !
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar King Kong » 23 Fév 2015, 14:07

W a écrit:

Goebbels à coté de chef d'œuvre c'est un joueur de bonneteau^^
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar King Kong » 23 Fév 2015, 14:08

gblosc a écrit:Repas du CRIF ce soir, KK est déjà au taquet.

m'en fou je paye pas d'impots^/^
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Messagepar fernando » 23 Fév 2015, 14:31

W a écrit:



C'est sympa la chaîne Comédie, mais des fois ils vont un peu trop loin dans la déconne comme même.
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Messagepar krouw2 » 23 Fév 2015, 14:41

L' état major est content


La Commission pourrait accorder à Paris un délai supplémentaire de trois ans pour revenir aux 3 %.

Venu assister à Bruxelles à l’Eurogroupe puis à l’Ecofin, le ministre des Finances français, Michel Sapin, s’est montré mardi serein sur l’issue des discussions avec la Commission européenne, qui reproche à la France de ne pas agir suffisamment énergiquement sur ses finances publiques pour ramener son déficit sous les 3 % de PIB. Le psychodrame est en passe de se résoudre. Certes, le déficit français est toujours supérieur à 4 %, mais Paris fournira les efforts minimum réclamés, a déclaré Michel Sapin.

Alors que l’heure du verdict de Bruxelles approche – la communication sur les finances publiques de la France, de l’Italie et de la Belgique, les trois pays ciblés en novembre aura lieu le 27 février –, le terrain est en grande partie déminé. Bruxelles a jugé que pour 2014, le compte était bon, mais reproche encore à Bercy de fournir un « effort structurel » insuffisant de 0,3 % au lieu de 0,5 %, comme l’exigent les traités. Michel Sapin a envoyé une lettre à la Commission pour promettre de parvenir à ces 0,5 % d’ici à la fin de l’année (ce qui pourrait passer par des réductions de crédits, liées à la faible inflation, notamment). Et la France s’engage à mener à nouveau un tel effort de 0,5 % en 2016.

Autre élément favorable, la décision du gouvernement français de passer par le 49-3 pour faire adopter la loi Macron est interprétée par Bruxelles comme un bon signe, puisque cela témoigne de la volonté de Paris de réformer. Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, met l’accent désormais sur les réformes structurelles. Parmi celles-ci, le plus important est d’enclencher des réformes du marché du travail, juge Bruxelles. L’Italie a un temps d’avance, la Belgique est en train de négocier pied à pied avec les syndicats et, faute d’accord entre les partenaires sociaux sur le dialogue social, la France a annoncé qu’elle allait passer par la loi.

Manuel Valls s’y attelle dès jeudi en recevant les partenaires sociaux à Matignon. Le texte comprendrait un volet marché du travail. Enfin, Emmanuel Macron doit faire une communication mercredi matin en Conseil des ministres sur le programme de réformes, qui évoquera notamment le dossier de l’assurance chômage.


Fixer des objectifs crédibles

Pour le gouvernement français, la perspective de sanctions étant écartée, l’enjeu est désormais de savoir quel délai la Commission va accorder à la France pour revenir à 3 % de déficit. Jeudi dernier, au conseil européen, le président, Jean-Claude Juncker, a rappelé à ses pairs que la gouvernance économique européenne était loin d’être respectée. Depuis l’adoption du pacte de stabilité, Paris a enfreint 11 fois les règles, mais Berlin aussi 8 fois. L’idée est donc de fixer des objectifs crédibles. La France s’est engagée à revenir en dessous des 3 % d’ici à 2017, mais la Cour des comptes a déjà prévenu que ce ne serait pas simple... Surtout en considérant que 2017 va être une année électorale peu propice aux sacrifices. D’où la piste surprise à l’étude : Paris pourrait obtenir un délai supplémentaire de trois ans, ce qui renverrait le retour sous les 3 % à 2018.

Le débat n’est pas tranché au sein de la Commission. Mais les priorités ont clairement changé : les attentats à Paris, la crise grecque, les difficultés en Ukraine, l’heure n’est plus à pinailler sur des virgules pour peu que l’envie de réformes soit là. Enfin, le couple franco-allemand va mieux après des débuts difficiles. Aussi, mieux vaut préserver un équilibre même bancal, avec une France un peu trop dépensière et une Allemagne trop peu dépensière, que de chercher l’impossible, plaident certains à la Commission. Une position qui n’a pas encore le tampon du commissaire allemand, Günther Oettinger, qui rêvait de sanctionner Paris.

Le gouvernement français, qui a toujours plaidé pour des objectifs de déficit compatible avec le retour de la croissance, attend désormais sereinement le verdict
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Messagepar King Kong » 23 Fév 2015, 15:05

fernando a écrit:
W a écrit:



C'est sympa la chaîne Comédie, mais des fois ils vont un peu trop loin dans la déconne comme même.

la parodie plutôt réaliste (antisémite quoi)
http://quenelplus.com/videos/monde-vide ... gande.html
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Messagepar fernando » 23 Fév 2015, 15:15

Quenelplus.com, ça donne envie...
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Messagepar ursulet » 23 Fév 2015, 15:26

déja que kon kon, ça donne pas envie de lire le post...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar rhazelle » 23 Fév 2015, 22:47

La blague cette vidéo "comme" même.
consternant à tout point de vue.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar fernando » 25 Fév 2015, 14:29

Quatre élus français ont rencontré Bachar Al-Assad en Syrie

LE MONDE | 25.02.2015 à 10h53 • Mis à jour le 25.02.2015 à 12h14 | Par Yves-Michel Riols, Hélène Bekmezian et Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)


Le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, en février après un bombardement par les forces du régime Assad.
C’est une brèche dans la muraille dressée par les autorités françaises entre elles et Damas. Mardi 24 février, pour la première fois depuis que le régime Assad a été décrété infréquentable en 2012, une délégation parlementaire française s’est rendue en catimini dans la capitale syrienne. Elle y a rencontré le président Bachar Al-Assad, grand ordonnateur de la répression qui a fait des dizaines de milliers de morts depuis 2011, au grand dam du Quai d’Orsay, qui s’est nettement dissocié de cette initiative. « On a vu Bachar Al-Assad ce matin. Plus d’une heure. C’était très direct. Je vais faire passer les messages là où il faut, comme il le faut », affirme le député (UMP, Yvelines) Jacques Myard, membre de la délégation, joint par Le Monde.

Selon les informations du Monde, les élus français, au nombre de quatre, emmenés par Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne et président du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, se sont aussi entretenus avec le président de l’Assemblée du peuple, Mohamed Jiham Laham, et avec le mufti de la République, Ahmed Badreddin Hassoun. Très peu d’informations supplémentaires ont filtré sur leur visite, organisée dans la plus grande discrétion et qui doit s’achever mercredi 25 février, en fin de journée. M. Bapt n’a pas donné suite aux appels répétés du Monde.

La démarche des quatre élus s’est attirée la réprobation immédiate du ministère des affaires étrangères, qui a rappelé la ligne diplomatique française, prohibant tout contact avec le pouvoir syrien. « Cela n’engage en rien la politique extérieure de la France, insiste avec agacement un diplomate. Ils ne nous ont pas demandé notre avis et ne vont pas à Damas à notre demande. Notre ligne est inchangée : on ne parle pas à Bachar. » Une politique instaurée en mars 2012, alors que le régime était aux abois, et qui s’est concrétisée par deux mesures couperets : la fermeture de l’ambassade française à Damas et le renvoi, deux mois plus tard, de la représentante de Syrie à Paris.


Le régime de Bachar al-Assad dénonce notamment une 'agression flagrante et un soutien d'Istanbul aux groupes jihadistes et islamistes' et l'un des porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères parle d'une 'action inacceptable'. Ankara soutient ouvertement l'opposition syrienne depuis 2011. Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu a lui justifié cette opération comme un geste de défense de l'héritage turc en raison dit-il : 'de la détérioration de la situation autour de la minuscule enclave turque de quelques centaines de mètres carrés où gît Souleïmane Shah, le grand-père d'Osman Ier, fondateur de l'empire ottoman'. Ahmet Davutoglu s'est félicité du 'bon déroulement' de cette première incursion turque en Syrie depuis le début de la guerre civile tout en reconnaissant la mort d'un soldat. Les reliques du dignitaire turc ont été rapatriées temporairement en Turquie pour être inhumées ultérieurement en Syrie. Une zone a été sécurisée en territoire syrien pour transférer très prochainement la dépouille à cet endroit. Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, une quarantaine de chars turcs sont entrés en Syrie pour évacuer la dépouille du dignitaire ottoman et les 38 soldats qui gardaient son tombeau. Un site situé au nord-est d'Alep dans une zone tenue par l'Organisation État islamique.

Retournement de situation

Mais depuis cette date, avec l’aide de ses alliés iraniens et russes, le président Assad a partiellement retourné la situation en sa faveur. L’enlisement de l’insurrection, sa contamination par des groupes radicaux et la montée en puissance du groupe Etat islamique (EI) mettent à rude épreuve la détermination française. Les attentats du mois de janvier à Paris, ont encore accru la pression sur le Quai d’Orsay et l’Elysée.

Dans le corps diplomatique comme au sein de la communauté du renseignement, de plus en plus de voix appellent à une révision de la politique syrienne de la France, en faisant valoir que le régime Assad pourrait aider à la traque des djihadistes français incorporés dans l’EI. Au sein de l’Union européenne, qui a imposé de nombreuses sanctions sur Damas, plusieurs pays comme l’Espagne, l’Autriche et la République Tchèque plaident également pour la réouverture d’un canal de communication avec le pouvoir syrien. Outre Gérard Bapt, habitué des voyages à Damas, et Jacques Myard, membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, la délégation comprend Jean-Pierre Vial, sénateur UMP (Haute-Savoie) et président du groupe d’amitié France-Syrie de la chambre haute, ainsi que François Zocchetto, sénateur UDI (Mayenne), lui aussi membre de ce groupe.

« Mission personnelle »

« C’est une mission personnelle pour voir ce qui se passe, entendre, écouter, a déclaré M. Myard à l’AFP, qui assure que le voyage a été financé sur les deniers personnels de ses participants. J’ai payé mon ticket, j’ai payé mon hôtel la nuit dernière à Beyrouth. » Et le député d’ajouter, au Monde : « Il paraît qu’on est voué aux gémonies. J’adore cela. »

Mohamed Jiham Laham, président de l’Assemblée du peuple, rencontré par les quatre frondeurs, est un membre du parti baas au pouvoir. Même si la nouvelle constitution syrienne, adoptée en 2012, a cassé le monopole du parti sur la vie politique et que des membres d’autres partis, à l’audience confidentielle, siègent désormais à l’Assemblée, celle-ci reste une caisse d’enregistrement des décisions du président, qui y est toujours accueilli par des salves d’applaudissements révérencieux.

Le mufti Hassoun, en poste depuis 2005, est lui aussi un partisan fidèle de M. Assad. Il a toujours relayé les thèses conspirationnistes du régime, faisant de la révolution une pure et simple opération de déstabilisation, menée par des islamistes aux ordres des monarchies du Golfe. « De ce que l’on en connaît, c’est un programme classique, analyse un ex-diplomate français à Damas, qui a vu défiler dans les années 2000 de nombreuses délégations parlementaires. Comme il n’y a pas de parti d’opposition, le pouvoir fait rencontrer à ses hôtes des responsables religieux, qui racontent évidemment comment le régime respecte les minorités et assure l’harmonie entre les communautés. C’est un peu comme si un député américain en visite en France rencontrait l’archevêque de Paris pour se faire une idée de la situation politique. C’est risible. »

« Faire bouger les lignes »

D’après M. Myard, les quatre élus ont également visité un hôpital, « où nous avons vu des choses atroces, des gamines blessées par des terroristes ». Questionné sur le risque d’absoudre un régime mis au ban de la communauté internationale pour ses crimes de masse, établis par d’innombrables rapports de l’ONU et d’organisations de défense des droits de l’homme, l’élu des Yvelines, une forte tête de l’Assemblée, également connu pour ses positions pro-Kremlin dans la crise ukrainienne, botte en touche.

« Je ne donne l’absolution à personne mais je pense que ce n’est pas aussi blanc et noir qu’on veut nous le faire croire. Et je pense que notre visite va faire bouger les lignes ». Dans les rangs de la droite, à l’Assemblée nationale, plus d’un député veut voir dans ce voyage un « ballon d’essai », destiné à tester le terrain à Damas, dans la perspective d’une progressive reprise des relations diplomatiques. Une thèse démentie par Elisabeth Guigou, la présidente de la commission des affaires étrangères, qui affirme n’avoir pas été consultée.

Même son de cloche à l’Elysée. « Si l’on avait des messages à faire passer à Damas, ce n’est pas sur Bapt que l’on compterait », confie un conseiller de François Hollande. Le 15 février, lors du Grand Rendez-Vous Europe 1, avec Le Monde et i-Télé, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, avait rappelé la ligne défendue par la France en Syrie. « Bachar Al-Assad n’a rien à envier à Daech [acronyme arabe de l’EI] et réciproquement en matière de barbarie. […] L’idée qu’on pourrait trouver la paix en Syrie en faisant confiance à Bachar Al-Assad et en pensant qu’il est l’avenir de son pays est une idée que je crois fausse. »
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar King Kong » 25 Fév 2015, 16:32

Daesh création de l'O(sa)tan pour combattre le hezbollah
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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