John Holmes a écrit:arrêtez je lèche mon frein
Bravo, quelle souplesse!
[O1T] Séries
par John Holmes » 07 Jan 2016, 12:56
fernando a écrit:John Holmes a écrit:arrêtez je lèche mon frein
Bravo, quelle souplesse!
C'est pas une question de souplesse mais de taille, dois-je te repréciser l'origine de mon pseudo !!!!
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par kaptn_kvern » 09 Jan 2016, 20:32
Petite vidéo sympa qui donne envie de re-mater la série...
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
par Giallo » 20 Jan 2016, 10:33
fernando a écrit:Snakedriver a écrit:pfiou le s02e08 de The Leftovers, c'est énorme, on dirait presque du David Lynch... allez je vais me faire le 09.
C'est clair on dirait du Lynch, énorme cet épisode!
En parlant de Lynch Justin Theroux a joué dans Mullholland Drive et Inland Empire.
C'est clair et le très aérien "Va, pensiero" issu de l'opéra Nabucco de Verdi est juste parfait dans cet épisode. La musique est d'ailleurs souvent une réussite dans la série si on occulte l'horrible générique de la saison 2 alors que celui de la première saison était trop.
Sinon je me suis mis (tardivement du coup) aux Masters of Horror. Je n'avais vu que l'épisode "Jenifer" jusque là car réalisé par Dario Argento et que je suis fan du bonhomme. Je suis retombé là dessus y a quelques jours et ça m'a rappelé que je n'avais jamais pris le temps de regarder la série. Pour faire bref il y a 2 saisons (13 épisodes au total) diffusées à l'époque sur Showtime. Chaque épisode est une histoire différente d'environ 1 heure réalisé par une personne différente (ça peut être des pontes du genre comme Dario Argento ou John Carpenter ou des "espoirs, il faut attendre" de l'époque). On y croise aussi bon nombre d'acteurs en devenir. En fait ça rappelle un peu les Contes de la Crypte. Les épisodes sont du coup de qualité inégale. On est parfois pas loin du nanar et parfois on tombe sur des excellentes histoires. C'est pas mal et ça se regarde au rythme qu'on veut du coup. Une troisième saison a aussi été diffusée sur NBC qui avait racheté le concept sous le nom "Fear Itself" mais ils ont voulu supprimer les scènes de nudité et les scènes un peu trop gores du coup ça n'a pas marché (la série originale "Masters of Horror" contient quand même quelques scènes chocs, il y a d'ailleurs un épisode sur le coffret dvd qui n'a jamais été diffusé sur showtime car trop violent).
ce message ne vient pas de moi
par fernando » 25 Jan 2016, 14:31
The X-Files – Un retour bien laborieux
Il existe toujours un soupçon (une méfiance) qui précède la résurrection d'une série, d'autant plus si cette dernière a connu en son temps le succès et s'est imposée comme influente. Les exemples sont légions de ces "redémarrages", accompagnés d'un plan marketing insistant, qui se sont révélés au mieux poussifs, au pire inutiles, parce que trop de temps avait passé, parce qu'il est préférable de ne pas déranger les souvenirs et parce que les époques, comme les histoires auxquelles elles ont donné naissance, ne sont pas transposables.
Il en va de The X-Files comme il en va des autres. Après neuf années, après un film assez calamiteux, après un engouement exceptionnel, le retour pour six épisodes de Dana Scully (Gillian Anderson) et de Fox Mudler (David Duchovny), les deux agents du FBI, a quelque chose d'artificiel, de forcé et il va falloir que les amateurs s'exercent à la méthode Coué pour leur faire une place honorable dans le panthéon de la série.
Chris Carter a repris les mêmes ou presque pour ce baroud un rien incongru, dont on ne peut s'empêcher de penser qu'il est avant tout motivé par des raisons commerciales. Mais quatorze années se sont écoulées et quelque chose s'est perdu dans ces quatorze années. Ce côté direct de la narration, cette sincérité née de la conviction de faire une série d'un genre nouveau, cette confiance en soi, cette froideur oppressante et cet humour grinçant.
La grande force de The X-Files était de croire en son originalité et de s'affirmer sans crainte mais sans prétention excessive comme un renouveau de la science-fiction. Elle exsudait une forme d'assurance dans la complexité et l'originalité de sa narration et elle revendiquait cette dernière comme l'expression d'une modernité. En un mot, elle était tournée vers l'avenir.
Dans le premier épisode de la version 2016, Carter essaie très fort de construire un pont avec ce passé, de rétablir un lien. Il essaie de rappeler que son oeuvre a été grande, qu'elle a marqué une génération de spectateurs. Il s'emploie avec insistance à renouer des fils qui se sont détendus ou se sont rompus. Et cela ne peut pas suffire à former une base pour des retrouvailles.
Carter ne prend pas suffisamment en compte le présent et donc les développements futurs. Il ne crée pas de perspective. Il insiste seulement sur ce qui fit le succès d'autrefois et essaie de nous convaincre que seul le temps a passé et qu'il existe une forme de linéarité et de continuité dans le récit. On ne s'attendait pas à voir les choses redémarrer là où elles s'étaient arrêtées, mais on attendait une meilleure prise en compte de ce vide temporel de 14 ans.
Cette absence de perspective laisse le sentiment que ce tour de piste en six épisodes devrait être une juxtaposition de chapitres bouclés, posés les uns à côté des autres. Il était peut-être envisageable de faire une mini-série (l'idée a été suggérée ici ou là), cela n'eut pas été totalement dépourvu de sens compte tenu des aventures passées.
Procédé laborieux
Ce parti pris s'impose dès la première scène dans laquelle Mulder accomplit en voix off un résumé assez longuet et laborieux de qui il est et de ce qu'il a vécu avec Scully. Le procédé est pesant pour ne pas dire maladroit tout en voulant faire "vintage". Tout se passe comme s'il était difficile d'admettre que tout avait vieilli.
Cela est d'autant plus dommage que Gillian Anderson et David Duchovny se sont bonifiés avec le temps, ils sont devenus des acteurs plus subtils, capables de nuances qui n'existaient pas dans leur ancien rôle. Il y avait certainement là quelque chose à exploiter de manière plus radicale, de profiter de cette nouvelle matière qui était offerte. Se contenter d'effets spéciaux plus spectaculaires ne peut pas être suffisant.
Duchovny donne le sentiment de s'ennuyer et de se demander ce qu'il fait là après tout ce temps. Il ne s'agissait pas de le conserver comme le personnage fébrile voire puéril auquel il était si facile de s'identifier à l'époque mais son évolution méritait d'être pensée avec plus d'attention et plus de soin pour qu'il ne vire pas à l'enquêteur d'un quelconque procédural.
Gillian Anderson paraît plus à son aise mais malheureusement, elle est dirigée comme si elle était une simple transposition de la Scully des années 90. Là encore, on pouvait espérer que le temps écoulé ait été mieux pris en compte.
La théorie du complot et la conspiration trouvent, elles, une pertinence renouvelée. Face aux événements récents de l'actualité, les craintes se sont exprimées plus fortement pour dénoncer les risques de manipulations gouvernementales liées à une surveillance accrue depuis les attentats du 11 septembre 2001. Cette veine pouvait être un moyen de redonner une jeunesse à une série qui avait quand même (il faut l'admettre) fini par vieillir et par devenir un peu ennuyeuse. La conspiration est traitée sous la seule forme de l'obsession.
En fait, ce retour est avant tout une exploitation sans fard de la nostalgie et pas grand-chose de plus. Elle mise sur une forme de fidélité, sur une volonté de croire qu'il pouvait exister une autre vérité du récit. Le constat que l'on peut faire est que cette vérité (si elle existe) est toujours ailleurs. Ce que l'on sait désormais est qu'elle n'est pas dans ce premier épisode peuplé de formules types recyclées (Scully: "You, so badly, want to believe"/Mulder: "I do believe") qui convoquent plus le désespoir qu'une mythologie enfouie.
Ce qu'on veut croire, c'est que les reboots méritent la méfiance qui les précède. Qu'il faudrait avoir le courage de résister à la tentation de tomber dans le paquet de madeleines, avoir la force d'ignorer ce qu'on anticipe comme une déception, avoir la force de vivre avec l'absence.
Il existe toujours un soupçon (une méfiance) qui précède la résurrection d'une série, d'autant plus si cette dernière a connu en son temps le succès et s'est imposée comme influente. Les exemples sont légions de ces "redémarrages", accompagnés d'un plan marketing insistant, qui se sont révélés au mieux poussifs, au pire inutiles, parce que trop de temps avait passé, parce qu'il est préférable de ne pas déranger les souvenirs et parce que les époques, comme les histoires auxquelles elles ont donné naissance, ne sont pas transposables.
Il en va de The X-Files comme il en va des autres. Après neuf années, après un film assez calamiteux, après un engouement exceptionnel, le retour pour six épisodes de Dana Scully (Gillian Anderson) et de Fox Mudler (David Duchovny), les deux agents du FBI, a quelque chose d'artificiel, de forcé et il va falloir que les amateurs s'exercent à la méthode Coué pour leur faire une place honorable dans le panthéon de la série.
Chris Carter a repris les mêmes ou presque pour ce baroud un rien incongru, dont on ne peut s'empêcher de penser qu'il est avant tout motivé par des raisons commerciales. Mais quatorze années se sont écoulées et quelque chose s'est perdu dans ces quatorze années. Ce côté direct de la narration, cette sincérité née de la conviction de faire une série d'un genre nouveau, cette confiance en soi, cette froideur oppressante et cet humour grinçant.
La grande force de The X-Files était de croire en son originalité et de s'affirmer sans crainte mais sans prétention excessive comme un renouveau de la science-fiction. Elle exsudait une forme d'assurance dans la complexité et l'originalité de sa narration et elle revendiquait cette dernière comme l'expression d'une modernité. En un mot, elle était tournée vers l'avenir.
Dans le premier épisode de la version 2016, Carter essaie très fort de construire un pont avec ce passé, de rétablir un lien. Il essaie de rappeler que son oeuvre a été grande, qu'elle a marqué une génération de spectateurs. Il s'emploie avec insistance à renouer des fils qui se sont détendus ou se sont rompus. Et cela ne peut pas suffire à former une base pour des retrouvailles.
Carter ne prend pas suffisamment en compte le présent et donc les développements futurs. Il ne crée pas de perspective. Il insiste seulement sur ce qui fit le succès d'autrefois et essaie de nous convaincre que seul le temps a passé et qu'il existe une forme de linéarité et de continuité dans le récit. On ne s'attendait pas à voir les choses redémarrer là où elles s'étaient arrêtées, mais on attendait une meilleure prise en compte de ce vide temporel de 14 ans.
Cette absence de perspective laisse le sentiment que ce tour de piste en six épisodes devrait être une juxtaposition de chapitres bouclés, posés les uns à côté des autres. Il était peut-être envisageable de faire une mini-série (l'idée a été suggérée ici ou là), cela n'eut pas été totalement dépourvu de sens compte tenu des aventures passées.
Procédé laborieux
Ce parti pris s'impose dès la première scène dans laquelle Mulder accomplit en voix off un résumé assez longuet et laborieux de qui il est et de ce qu'il a vécu avec Scully. Le procédé est pesant pour ne pas dire maladroit tout en voulant faire "vintage". Tout se passe comme s'il était difficile d'admettre que tout avait vieilli.
Cela est d'autant plus dommage que Gillian Anderson et David Duchovny se sont bonifiés avec le temps, ils sont devenus des acteurs plus subtils, capables de nuances qui n'existaient pas dans leur ancien rôle. Il y avait certainement là quelque chose à exploiter de manière plus radicale, de profiter de cette nouvelle matière qui était offerte. Se contenter d'effets spéciaux plus spectaculaires ne peut pas être suffisant.
Duchovny donne le sentiment de s'ennuyer et de se demander ce qu'il fait là après tout ce temps. Il ne s'agissait pas de le conserver comme le personnage fébrile voire puéril auquel il était si facile de s'identifier à l'époque mais son évolution méritait d'être pensée avec plus d'attention et plus de soin pour qu'il ne vire pas à l'enquêteur d'un quelconque procédural.
Gillian Anderson paraît plus à son aise mais malheureusement, elle est dirigée comme si elle était une simple transposition de la Scully des années 90. Là encore, on pouvait espérer que le temps écoulé ait été mieux pris en compte.
La théorie du complot et la conspiration trouvent, elles, une pertinence renouvelée. Face aux événements récents de l'actualité, les craintes se sont exprimées plus fortement pour dénoncer les risques de manipulations gouvernementales liées à une surveillance accrue depuis les attentats du 11 septembre 2001. Cette veine pouvait être un moyen de redonner une jeunesse à une série qui avait quand même (il faut l'admettre) fini par vieillir et par devenir un peu ennuyeuse. La conspiration est traitée sous la seule forme de l'obsession.
En fait, ce retour est avant tout une exploitation sans fard de la nostalgie et pas grand-chose de plus. Elle mise sur une forme de fidélité, sur une volonté de croire qu'il pouvait exister une autre vérité du récit. Le constat que l'on peut faire est que cette vérité (si elle existe) est toujours ailleurs. Ce que l'on sait désormais est qu'elle n'est pas dans ce premier épisode peuplé de formules types recyclées (Scully: "You, so badly, want to believe"/Mulder: "I do believe") qui convoquent plus le désespoir qu'une mythologie enfouie.
Ce qu'on veut croire, c'est que les reboots méritent la méfiance qui les précède. Qu'il faudrait avoir le courage de résister à la tentation de tomber dans le paquet de madeleines, avoir la force d'ignorer ce qu'on anticipe comme une déception, avoir la force de vivre avec l'absence.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par laurentlille1 » 01 Fév 2016, 10:53
J'ai regardé toute la saison 1 et déçu aussi. L'idee de départ était cool mais ça tourne vite en rond et
Bon ya January Jones, donc j'ai regardé toute la saison quand même
Spoiler:
.le côté surprenant d'avoir un seul acteur tombe à l'eau, ils seront bientôt 50 à la saison 2 à ce rythme
Bon ya January Jones, donc j'ai regardé toute la saison quand même
par stikky » 01 Fév 2016, 11:27
pas mieux
il utilise a fond le truc au début et ça a des côtés fun mais on se lasse vite
et pareil pour le spoiler
january, comme dans le magazine de Hugh ??
il utilise a fond le truc au début et ça a des côtés fun mais on se lasse vite
et pareil pour le spoiler
Bon ya January Jones, donc j'ai regardé toute la saison quand même
january, comme dans le magazine de Hugh ??
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
par Giallo » 04 Fév 2016, 10:34
bon j'en suis au milieu de la saison 2 de the last man on earth, je trouve ça potable. Certes c'est pas la série du siècle mais c'est divertissant, ça me rappelle un peu "My Name is Earl" dans le même genre de série sympa sans plus.
ce message ne vient pas de moi
par RAGUNE » 04 Fév 2016, 10:53
J'continue tranquillement WEEDS....saison 6 sur 8.
Ca s'essoufle un peu, mais je persévère....en évitant de m'endormir devant
J'ai toujours dit qu'une série devait se cantonner à 5-6 saisons, pas plus. Après, ca peut devenir pesant.
Ca s'essoufle un peu, mais je persévère....en évitant de m'endormir devant
J'ai toujours dit qu'une série devait se cantonner à 5-6 saisons, pas plus. Après, ca peut devenir pesant.
J'ARRIVE EN JET-SKI A TA SQUIRT-PARTY !
par laurentlille1 » 04 Fév 2016, 11:04
Snakedriver a écrit:bon j'en suis au milieu de la saison 2 de the last man on earth, je trouve ça potable. Certes c'est pas la série du siècle mais c'est divertissant, ça me rappelle un peu "My Name is Earl" dans le même genre de série sympa sans plus.
Je viens de me terminer la saison 2 du coup (merci le topic, sinon j'oubliais complètement la série). On est sur le même schéma que la première: ça commence pas mal et puis ça retourne en rond avec un personnage principal trop dans la caricature et limité (tous les personnages en fait). Les 5 derniers épisodes ne servent à rien à part tourner en rond et faire avancer très doucement le teaser de la saison 3
Spoiler:
. Une saison pour rien quoi. Les personnages n'ont pas évolué, la situation non plus, juste le cadre.(qui est le même que la saison 2)
Bon je regarderai quand même la troisième par curiosité mais comparé à My name is Earl, je trouve qu'on est un cran en dessous, notamment pour le côté surprenant et drôle des personnages.
par laurentlille1 » 04 Fév 2016, 11:11
guinness a écrit:Oz, c'est juste énorme !
Ça fait 10 ans que je dois me mater la fin de la dernière saison :-( mais clair que même aujourd'hui, c'est au dessus de la majorité des séries.
par Giallo » 04 Fév 2016, 11:18
sinon American Crime Story a démarré cette semaine avec notamment David Schwimmer et John Travolta au casting. Comme le nom l'indique c'est légèrement relié à American Horror Story (Sarah Paulson y joue par exemple).
Cette série retracera l'histoire des criminels américains les plus connus. Cette première saison est consacrée à OJ Simpson.
J'espère que ça sera meilleur que ce qu'est devenu AHS, les premiers retours du pilote sont très positifs en tout cas.
Cette série retracera l'histoire des criminels américains les plus connus. Cette première saison est consacrée à OJ Simpson.
J'espère que ça sera meilleur que ce qu'est devenu AHS, les premiers retours du pilote sont très positifs en tout cas.
ce message ne vient pas de moi
par pepito_banzaï » 04 Fév 2016, 15:43
fernando a écrit:Story of my life.
La vie est une pute qui te veut pas que du bien.
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