[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar rodolfo » 25 Avr 2016, 16:23

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Messagepar krouw2 » 25 Avr 2016, 17:03

C est du populimse
Hollande 2027
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Messagepar manulosc » 25 Avr 2016, 17:04

Les populistes allemands veulent exclure la France de l'Euro

Deux responsables de l'AFD, parti populiste de la droite d'Outre-Rhin, plaident ce lundi dans le quotidien Franfurter Allemeine Zeitung pour une zone euro réservée à quelques pays liés à l'Allemagne, sans la France et les autres nations méditerranéennes.


Le parti populiste de droite radicale AfD le reconnaît lui-même: il n'est pas encore prêt à exercer le pouvoir. Mais si tel était le cas, la France pourrait commencer à s'inquiéter. Dans une interview publiée lundi par le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, deux de ses principaux leaders, Alexander Gauland et Jörg Meuthen, se déclarent favorables à une zone euro restreinte aux pays du nord et du centre de l'Europe, comme «les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande ou les États baltes», qui ont «la même culture de stabilité» que l'Allemagne. «Les Français en ont une autre et ne parlons pas des Italiens, des Espagnols, des Portugais ou des Grecs», explique Jörg Meuthen.

«Personne ne veut mettre la France dehors», complète Alexander Gauland, faussement nuancé. «Mais la France est naturellement un problème politique» pour la zone euro. «En principe, il serait bon que les Français restent. Mais s'ils ne le peuvent pas économiquement ou ne le veulent pas, on doit trouver une autre construction», ajoute-t-il.

Dès la fondation de l'Alternativ für Deutschland, en 2013, les eurosceptiques allemands s'étaient prononcés pour une Europe à plusieurs vitesses, avec une monnaie unique réservée aux pays les plus compétitifs. Les réformes engagées par la France depuis trois ans ne les ont donc pas convaincus. À deux mois du référendum britannique du 23 juin, ils veulent installer l'idée, comme le FN en France, qu'une déconstruction de l'Europe est possible.

L'AFD se rapproche du Front national

Des liens se tissent peu à peu entre l'AfD et le Front national en France, unis dans leur critique de l'Union européenne. Bien qu'ils aient critiqué abondamment le «nationalisme immoral» du parti de Marine Le Pen ou ses positions économiques trop «étatistes», les Allemands de l'AfD veulent désormais constituer un groupe commun au parlement européen avec l'extrême droite française. «Il s'agit de coopérations ponctuelles», précise Alexander Gauland, et non pas d'une alliance de partis, dit-il. Il juge néanmoins la leader du FN «relativement crédible» lorsqu'elle prend ses distances avec les positions «racistes et antisémites» de son père. Les relations de l'AfD avec le FN font débat au sein du parti allemand.


Porté par la crise financière en Europe, la crise des réfugiés et les doutes de la population sur l'intégration des populations d'origine étrangère en Allemagne, l'AfD a remporté des succès électoraux lors des échéances régionales de mars dernier. Même si son programme «anti-islam» suscite une forte polémique en Allemagne, les sondages lui promettent la troisième place sur le podium aux élections fédérales de l'automne 2017, avec environ 12% des suffrages. Ostracisé par les autres formations politiques, l'AfD ne participera à aucune coalition gouvernementale. Mais la formation espère profiter des succès des autres formations eurosceptiques en Europe.
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Messagepar Deub » 25 Avr 2016, 22:31

manulosc a écrit:Les populistes allemands veulent exclure la France de l'Euro


Ils vont avoir du mal sachant qu'on est le pays organisateur.
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Messagepar Dageek » 26 Avr 2016, 06:40

Loul deub
Les boches nous craignent c est certain. On a une ligne Maginot Diarra Varane Koscielny..
Bon du coup ils vont nous pénétrer sur les côtés comme en 40
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Messagepar Deub » 26 Avr 2016, 07:15

Cette fois, ils passeront par le Sénégal.
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Messagepar fernando » 26 Avr 2016, 09:09

Deub a écrit:
manulosc a écrit:Les populistes allemands veulent exclure la France de l'Euro


Ils vont avoir du mal sachant qu'on est le pays organisateur.


loul!
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Messagepar fernando » 26 Avr 2016, 09:21

Un bilan de ouf


Hé oh la gauche ! : les soutiens de Hollande se mobilisent pour défendre son bilan

LE MONDE | 25.04.2016 à 11h33 • Mis à jour le 26.04.2016 à 06h49 | Par Nicolas Chapuis

C’est un meeting qui ne dit pas son nom pour un candidat qui n’est pas officiellement en campagne. Les partisans de François Hollande étaient réunis lundi 25 avril dans un amphithéâtre de la faculté de médecine de l’université Paris Descartes pour prendre en main la défense du bilan du quinquennat. Alors que le

A la baguette, Stéphane Le Foll, le ministre de l’agriculture, proche du président, qui avait fixé trois angles d’attaque : la défense des mesures adoptées depuis 2012, le rappel des propositions des Républicains et la réactivation du clivage gauche-droite. Quatre ministres avaient été sélectionnés pour jouer les avocats commis d’office : les socialistes Najat Vallaud-Belkacem (éducation) et Marisol Touraine (santé), le radical de gauche Jean-Michel Baylet (collectivités territoriales) et l’écologiste Emmanuelle Cosse (logement).

Conçu comme un rassemblement militant, avec interpellations à travers des vidéos et réponses ministérielles, l’événement baptisé « Hé oh la gauche ! » avait autant pour objet de répondre aux critiques qui s’abattent sur François Hollande que de montrer au reste de la gauche que, peu importe les doutes rhétoriques, il faudra compter avec le sortant en 2017. Le ministre de l’économie Emmanuel Macron aura notamment entendu le message répété toute la soirée : « La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose. » Jean-Daniel Lévy, de l’institut Harris interactive, avait même été invité à venir étayer la permanence du clivage dans l’opinion française.

Dans la droite ligne de l’intervention de François Hollande, qui, sur France 2, jeudi 14 avril, avait estimé qu’en France « ça va mieux », ses partisans veulent désormais reconstruire un discours positif sur le quinquennat et les réformes accomplies. « C’est un fait : tous les indicateurs macroéconomiques sont en hausse », explique l’un de ses conseillers, qui oublie sciemment la courbe du chômage, érigée en juge de paix par le chef de l’Etat lui-même.

Se rassurer entre eux

Les proches de François Hollande s’appuient également sur l’analyse qui veut que le problème serait moins la politique menée que l’absence de pédagogie et de récit pour l’emballer. Stratégie risquée qui consiste à imputer le désamour dans l’électorat à un problème de compréhension en niant tout désaccord de fond. Les ministres à la tribune n’ont eu ainsi de cesse de rappeler toutes « les avancées sociales » du quinquennat : la généralisation du tiers payant, le maintien de la retraite à 60 ans, la prime d’activité, la « révolution copernicienne dans l’éducation »… L’effet de litanie fonctionne à plein. Le tout sous les applaudissements des quelque 500 personnes présentes.

La prise de risque était minimale. La salle, composée en partie d’élus et de leurs collaborateurs, était acquise à la cause présidentielle. Au premier rang s’affichait la moitié du gouvernement, sans le premier ministre Manuel Valls, et quelques hollandistes de souche – le patron du groupe PS à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux, son homologue au Sénat Didier Guillaume, le maire de Dijon François Rebsamen, ou encore le numéro deux du PS, Rachid Temal. Si le premier ministre n’était pas présent, certains de ses collaborateurs avaient fait le déplacement.

Pour ne laisser aucun doute sur la bienveillance présidentielle à l’égard de l’initiative, la moitié du cabinet du chef de l’Etat avait pris place dans les gradins. Car, avant de s’adresser au reste de la gauche et aux électeurs, les partisans du président avaient surtout besoin de se rassurer entre eux. L’opération reconquête avait lundi soir des allures de thérapie de groupe, avec prescription de séances de motivation collective à la clé. « Comme ministre et femme de gauche, je veux vous dire que, moi, je n’ai pas renoncé à la victoire en 2017 », lançait sous les vivats Marisol Touraine, évoquant en creux le grand absent, François Hollande.

Là était d’ailleurs toute l’ambiguïté d’une soirée assez bien résumée par ce mot d’ordre, « hé oh ! », interjection tripale à multiples usages. Largement moquée sur les réseaux sociaux, elle traduit finalement le désarroi de tout un camp politique, réduit à son expression brute. Elle s’adresse à la gauche de contestation sommée de protester moins fort, à la gauche de gouvernement invitée à soutenir plus ardemment, et en dernier lieu au chef de l’Etat prié d’envoyer un signal à ses troupes déboussolées.
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Messagepar fernando » 26 Avr 2016, 11:25

tain loul cet article



«Hé oh la gauche»: le camp Hollande lance la campagne 2017

26 avril 2016 | Par christophe Gueugneau


François Hollande n'est pas encore candidat pour 2017. Il n'empêche, ses amis et ministres s'empressent de lui tracer la voie. Un meeting, lundi soir à Paris, en témoigne. Bilan éclatant, perspectives étincelantes, comparatif avantageux avec la concurrence de droite : la communication politique de campagne est entrée en action.

On savait le gouvernement et les barons socialistes dans une bulle, voici que cette bulle a été téléportée sur une autre planète. Une planète où les campagnes présidentielles pourraient se lancer lors d’un meeting sans candidat déclaré, sans programme et devant un parterre de ministres, d’élus et de cadres du parti. C’est le spectacle qui a été donné lundi 25 avril au soir, dans le populaire VIe arrondissement parisien, à l’occasion du raout « Hé oh la gauche » lancé par le porte-parole du gouvernement et hollandais de choc Stéphane Le Foll.


Dans un amphithéâtre bondé de la faculté de médecine, la moitié du gouvernement est venue applaudir son propre bilan, et donc celui de François Hollande. Le président a bien fait savoir qu’il ne se déclarerait pas avant la fin de l’année, c’est bien un meeting de soutien qui a été donné. Dans son discours introductif, Stéphane Le Foll résume : « On n’est pas là pour se soigner, on est là pour se mobiliser, pour défendre ce que l’on a fait. » Déjà la semaine passée, lors de la présentation de son initiative, le même Le Foll expliquait : « Si on ne revendique pas ce que l’on a fait, personne ne va le faire. C’est dingue qu’on ne soit pas en capacité de valoriser ce qu’on a fait. Ce n’est pas qu’un problème de com’, mais c’est aussi un problème de com’. »

À la tribune, outre Le Foll, la ministre du logement fraîchement sortie d’EELV, Emmanuelle Cosse, la ministre de la santé Marisol Touraine, celle de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem, et le président du PRG et tout nouveau ministre de l’aménagement du territoire, Jean-Michel Baylet. Au premier rang et au second d’autres ministres, les présidents des groupes parlementaires Bruno Le Roux (Assemblée) et Didier Guillaume (Sénat). Dans le public, moult têtes chenues, mâles blancs en majorité, quelques jeunes, dont la plupart apparatchiks ou membres de cabinets ministériels en costume. Au fond, parmi les journalistes, le chargé des relations presse de François Hollande, Gaspard Gantzer, se promène tout sourire.

Depuis plusieurs semaines, l’élément de langage est repris par tout un chacun : « Le pays va mieux mais les Français ne s’en rendent pas encore compte. » Ce soir, un cap est même franchi : non seulement le pays va mieux, mais en fait, il n’est jamais allé aussi bien et les quatre ans de la gauche au pouvoir laissent un goût de miel pour qui sait apprécier.

« Nous sommes ici pour retrouver des couleurs », dit Emmanuel Grégoire, premier secrétaire fédéral de la section parisienne du PS, en guise d’introduction. Dans ce grand exercice de méthode Coué, les sujets qui fâchent ont été soigneusement glissés sous le tapis. Exit la loi El Khomri, exit les résultats à toutes les élections intermédiaires, exit la politique extérieure, exit l’Europe, exit la crise des migrants.

La seule menace qui semble planer au-dessus des têtes ministérielles est ainsi résumée par Najat Vallaud-Belkacem : « Hé oh peut prêter à sourire mais cette expression contient deux interpellations : ne pas revivre le 21 avril 2002, et ne pas avoir à jouer les Cassandres si la droite revient au pouvoir pour casser ce que l’on a accompli. » Le PS électoral se remet en marche. Avec, tout de même, un léger souci à régler : conspué par la gauche du PS, doublé sur la droite par Emmanuel Macron, quel espace reste-t-il à François Hollande ? Tout l’objet de la soirée sera de le recréer au forceps ou, pour reprendre Emmanuel Grégoire, de « retrouver le clivage gauche-droite ». « On veut réveiller la gauche, mener le débat, montrer ce que l’on a fait pour apporter des réponses aux questions que les gens se posent. Ils ont des doutes, alors il faut qu’on les rassure : on est de gauche ! », disait Stéphane Le Foll jeudi dernier.

Appelé en renfort, Jean-Daniel Lévy, de l’institut de sondage Harris Interactive, se livre en préambule à de savantes équations sur le rapport des Français au clivage gauche-droite, « à partir des études récentes ». Mais il jette un froid sur son premier « slide », qui semble montrer que les personnes interrogées se prononcent à une très large majorité pour un gouvernement d’union nationale. Fort heureusement, les « slides » suivants servent un autre discours : oui, il y a bien un clivage gauche-droite identifié par l’électeur sondé. Les ministres respirent.

La scénographie est bien réglée par la suite : une interpellation par vidéo interposée de simples militants, petits élus ou autres sur un sujet particulier, qui se termine presque chaque fois par un « hé oh la gauche, vous faites quoi pour… ». Ensuite l’intervention-réponse-explication d’un ou plusieurs ministres avec en fond, évidemment, le fait que le gouvernement a déjà fait beaucoup, qu’il pourra faire encore mieux et que la droite ferait par contre bien plus mal.

La première à s’y coller est la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, interpellée par Eddy, du Jura, qui trouve la réforme du collège fantastique, celle de l’école mieux encore, mais s’inquiète un peu pour les bac pro. La ministre de l’éducation défend son bilan. Puis un membre du PS vient depuis la salle expliquer en quoi la droite a mené et mènera une politique terrible dans ce domaine.

La seconde vidéo montre Thomas, en direct du marché de Tulle, qui s’inquiète de l’inversion de la courbe du chômage, suivie d’une troisième qui montre Jean-Pierre, en Moselle, qui porte les mêmes questionnements. Myriam El Khomri étant absente, c’est Marisol Touraine qui se charge de répondre. Elle met au crédit du gouvernement le compte pénibilité, la généralisation de la complémentaire santé, et se félicite du fait que « pour la première fois depuis 2004, le régime de retraites est à l’équilibre ». Touraine vole également au secours de la politique de l’offre, sous les applaudissements de la salle. En revanche, la question de l’inversion de la courbe reste un peu dans les limbes. En tout cas, la ministre le dit, « comme femme de gauche », elle n’a pas « renoncé à la victoire en 2017 ».


« Ambassadeurs »

La question suivante porte sur la COP21, un jeune couple, Nima et Alison, de Châteauroux, se demande à quoi ça sert l’accord signé à Paris en décembre, et, plus prosaïquement, si c’est le bon moment pour acheter une maison économe en énergie. Emmanuelle Cosse, ministre du logement et de l’habitat durable, est toute désignée pour répondre, elle qui était, avant son entrée au gouvernement, secrétaire nationale d’EELV. Elle précise d’ailleurs d’emblée : « Je suis écologiste, pas socialiste, et c’est parce que je suis écologiste que je suis entrée dans ce gouvernement. » Dans le détail, la ministre reste collée à ses notes, et cite la rénovation thermique des logements et la loi de transition énergétique qui a enclenché une baisse du nucléaire (quand bien même le gouvernement ne serait pas bien cohérent sur ce dossier) comme des réussites du quinquennat.

Sujet suivant : la question de la ruralité et de la disparition des services publics. Jean-Michel Baylet commence sa réponse par une longue digression sur l’histoire des radicaux français, et ce moment clé où Jean-Jacques Servan-Schreiber prend la présidence du parti radical et tente de l’emmener vers la droite. Scission du parti qui devient le Mouvement des radicaux de gauche puis le parti radical de gauche. Tous ces faits datent du début des années 1970 mais Baylet semble s’en souvenir comme si c’était hier. Tout ça pour dire, au fond, que le PRG est bel et bien de gauche pour ceux qui en douteraient. Répondant enfin à la question, le ministre attaque le bilan de Nicolas Sarkozy et rappelle le lancement d’un millier de maisons du service public d’ici la fin de l’année, et le même nombre de maisons de santé.

Depuis la salle, et sans que l’on saisisse bien le rapport, une militante socialiste est ensuite invitée à parler des Hauts-de-Seine (un territoire rural ?). Elle décrit un département « coffre-fort de la droite au sens propre comme au figuré » et dit tout le mal qu’elle pense de la gestion du département et des mairies tenus par Les Républicains.

Les deux vidéos suivantes, du Pas-de-Calais et du Var, insistent sur la réponse à donner à la montée du FN. Stéphane Le Foll répond cette fois-ci par la lutte contre le chômage et monte en défense du pacte de responsabilité, qui a permis, selon lui, de sauver bien des emplois en particulier dans ces zones sinistrées.

Viennent ensuite deux interpellations sur des jeunes qui ont presque fini leurs études mais qui s’inquiètent pour la suite. Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, répond par un lapsus : au lieu de dire « la jeunesse vivra mieux en 2017 qu’en 2012 », il dit « la gauche vivra mieux en 2017 qu’en 2012 ». Bref, il défend à nouveau le bilan du quinquennat, appelant à la fin, « tous et toutes à être les ambassadeurs de ce bilan ».


Des questions sont annoncées dans la salle, il n’y en aura qu’une finalement, qui porte sur les divisions durant quatre ans au sein même des groupes parlementaires. Bruno Le Roux, le chef des députés socialistes, saisit l’occasion pour s’en prendre aux frondeurs. « Depuis quatre ans, la droite ne nous a pas beaucoup tapé dessus, explique-t-il, alors que dès que nous faisions des propositions, les premières critiques venaient de notre camp. » Et pourtant, pour Le Roux, la gauche doit « être fière d’assumer le réel et d’avoir créé de nouveaux droits ». Son collègue patron des sénateurs socialistes, Didier Guillaume, se montre un peu plus lucide : « Pendant quatre ans nous avons démissionné du militantisme, nous avons arrêté d’aller sur le terrain. »

Il est temps de conclure, avec une dernière vidéo montrant trois militants PS de Lorient, « là où tout a commencé pour François Hollande en 2009 » (Hollande y avait lancé sa campagne pour les primaires) et se terminant par cette phrase : « Rappelons-nous comment nous sommes passés de 3 % [score de François Hollande dans les sondages au tout début de sa campagne des primaires – ndlr] à 52 %. »

Décidément en verve, Marisol Touraine se lance alors dans une anaphore qui reprend quasiment le syntagme hollandais. « Avec lui président, nous avons fait de belles et grandes choses », commence la ministre de la santé, avant de dresser un bilan « avec lui président » sous les applaudissements debout.

Un Bellaciao retentit dans la salle, le meeting présidentiel sans candidat est terminé.
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Messagepar John Holmes » 26 Avr 2016, 12:17

C'te slogan pathétique...
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Messagepar fernando » 26 Avr 2016, 14:09

Tu rigoles, ça tchue.
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Messagepar rodolfo » 26 Avr 2016, 14:15

rodolfo a écrit:Tiens, je suis en train de lire "Pilleurs d'état" .

Très bon livre.

A lire impérativement....

http://stopmensonges.com/pilleurs-detat-philippe-pascot-denonce-les-incroyables-abus-privileges-et-corruptions-des-elus-et-politiciens-francais/


Auto UP!

On y apprend que depuis Mitterand, on peut devenir préfet "Hors-cadre" et toucher 6 000€ brut/mensuel sans rien foutre.

On devient fonctionnaire sans passer le moindre diplôme. Il suffit d'être élu par les députés sur proposition du 1er ministre il me semble.

Tout ça rentre aussi en compte pour le calcul de la retraite. Etre préfet Hors-Cadre, c'est être préfet à vie sans aucune affectation ni mission concrète!

MErci à tous ceux qui payent des impôts!

On y apprend aussi, que les députés reversent une partie de leur prime pour financer des "salaires" à des élus qui n'ont pas été élus.....!! Belle solidarité, sauf que c'est du détournement de fond publique!!

Des députés du Nord de la France viennent de se faire coincer (maire D'orchies, Hellemmes ....)

Fin bon, on imagine que le 1/4 de ce qui est en place en fait.....
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rodolfo
 
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Messagepar Dageek » 26 Avr 2016, 14:19

La source vaut ce qu'elle vaut, mais ça mérite le coup d oeil, topic croisé Politix fdp ecologix

Lutte pour le climat ? Le gouvernement offre à Vinci la construction d’une autoroute inutile

http://reporterre.net/Lutte-pour-le-cli ... tion-d-une
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Messagepar fernando » 26 Avr 2016, 14:25

Y'a aussi NDDL, l'abandon de l'écotaxe, le retournement de veste sur le nucléaire...

Au niveau écologie, entre les grands discours aux tribunes internationales et la réalité des politiques nationales menées, il y a un gouffre.
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Messagepar Dageek » 26 Avr 2016, 14:28

tes insinuations gauchistes me font penser que tu es un terroriste voir un lanceur d'alerte.
Au bûcher en mai 2017
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Messagepar SAV » 26 Avr 2016, 20:34

" Le pays va mieux mais les Français ne s’en rendent pas encore compte"
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Messagepar fernando » 27 Avr 2016, 13:37

Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »

LE MONDE | 26.04.2016 à 19h00

Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, en réunion électorale à Nice, mardi 26 avril, s’en est pris aux participants de Nuit debout, en particulier à la branche parisienne du mouvement qui a investi la place de la République :

« Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. »

Présent pour soutenir la candidate LR Marine Brenier, qui se présente les 22 et 29 mai à une élection législative partielle dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, l’ancien chef de l’Etat a prévenu que « la situation du pays est bien plus grave que ce que l’on dit ».

« Il y a des jeunes Français éduqués en France qui en sont venus à haïr la France, il y a l’état d’urgence, il y a des casseurs tous les soirs place de la République. On incendie, on brûle, on bafoue l’autorité de l’Etat. »

La réunion s’est déroulée en plein air, au son d’un concert de casseroles organisé par des militants locaux du mouvement Nuit debout, massés à l’extérieur du jardin public où s’exprimait Nicolas Sarkozy.

Appels à l’évacuation des places

Depuis le début des rassemblements Nuit debout, la plupart des personnalités du parti Les Républicains ont demandé l’évacuation des places. Lundi 18 avril, après un week-end marqué par 21 interpellations dans la nuit de vendredi à samedi mais aussi par des assemblées générales beaucoup plus calmes, Brigitte Kuster, porte-parole du parti, avait remis la pression sur l’exécutif et comparé le mouvement à un « Woodstock où il n’y a pas que la parole qui s’est libérée mais aussi la violence ».

Depuis le début du mouvement, la candidate à la primaire Nathalie Kosciusko-Morizet est la seule à avoir exprimé son envie de se rendre place de la République en accusant la droite d’avoir du « mépris » pour ce mouvement.
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Messagepar Giallo » 27 Avr 2016, 14:16

fernando a écrit:Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »

LE MONDE | 26.04.2016 à 19h00

Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, en réunion électorale à Nice, mardi 26 avril, s’en est pris aux participants de Nuit debout, en particulier à la branche parisienne du mouvement qui a investi la place de la République :

« Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. »

Présent pour soutenir la candidate LR Marine Brenier, qui se présente les 22 et 29 mai à une élection législative partielle dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, l’ancien chef de l’Etat a prévenu que « la situation du pays est bien plus grave que ce que l’on dit ».

« Il y a des jeunes Français éduqués en France qui en sont venus à haïr la France, il y a l’état d’urgence, il y a des casseurs tous les soirs place de la République. On incendie, on brûle, on bafoue l’autorité de l’Etat. »

La réunion s’est déroulée en plein air, au son d’un concert de casseroles organisé par des militants locaux du mouvement Nuit debout, massés à l’extérieur du jardin public où s’exprimait Nicolas Sarkozy.

Appels à l’évacuation des places

Depuis le début des rassemblements Nuit debout, la plupart des personnalités du parti Les Républicains ont demandé l’évacuation des places. Lundi 18 avril, après un week-end marqué par 21 interpellations dans la nuit de vendredi à samedi mais aussi par des assemblées générales beaucoup plus calmes, Brigitte Kuster, porte-parole du parti, avait remis la pression sur l’exécutif et comparé le mouvement à un « Woodstock où il n’y a pas que la parole qui s’est libérée mais aussi la violence ».

Depuis le début du mouvement, la candidate à la primaire Nathalie Kosciusko-Morizet est la seule à avoir exprimé son envie de se rendre place de la République en accusant la droite d’avoir du « mépris » pour ce mouvement.


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Messagepar Gohan » 27 Avr 2016, 15:48

Bon, si sur la forme il est toujours aussi minable, dans le fond...
Il garde cependant une très bonne image auprès des supporters lillois lors de son passage au club, fervante popularité qu'il doit grâce à sa technique flamboyante et à sa classe naturelle.
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Messagepar Giallo » 29 Avr 2016, 18:31

pour SAV, un complément d'information :

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Messagepar rhazelle » 29 Avr 2016, 21:15

celui-là doit + parler au fofo

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Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
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Messagepar John Holmes » 29 Avr 2016, 22:36

... et aucune référence à John... triste dessin...
"Connard =)"
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Messagepar guinness » 30 Avr 2016, 08:43

ni à Matcheu :-)
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Messagepar fernando » 03 Mai 2016, 13:45

putain c'est déprimant...

Rodolfo, tu imprimes quand les t-shirts "les jeunes avec Juppé"?

Le grand favori des jeunes, celui qu’ils plébiscitent avec plus de 65 % des intentions de vote au second tour, c’est l’actuel maire de Bordeaux. « Comme Jacques Chirac au crépuscule de son second mandat présidentiel, Alain Juppé bénéficie d’une prime au retraité », grince Mathieu Cahn. Plus détaché, Frédéric Dabi estime que le paysage politique français est « malade d’un problème d’offre ».


http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/05/03/la-jeunesse-tourne-le-dos-a-francois-hollande_4912471_4401467.html
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Messagepar Dogue-son » 03 Mai 2016, 14:15

fernando a écrit:« Comme Jacques Chirac au crépuscule de son second mandat présidentiel, Alain Juppé bénéficie d’une prime au retraité », grince Mathieu Cahn.


indépendamment de toute considération politique, c'est vraiment une déclaration d’empaffé.
si on était en 88, l'age de Mitterrand ne le gênerait pas une seule seconde.
il causerait d'expérience, de sagesse...
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar fernando » 04 Mai 2016, 14:13

François Hollande commenté par François Hollande. Il est dans un état d'isolement mental inquiétant.


François Hollande se rappelle au souvenir des électeurs de gauche

3 mai 2016 | Par christophe Gueugneau

Le président de la République intervenait mardi 3 mai lors d’un colloque sur « la gauche et le pouvoir ». Sans se déclarer candidat à sa propre succession, il n’a pas manqué d’y souligner la qualité de son bilan et la nécessaire poursuite de son action. « Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant de progrès depuis quatre ans ? », s'est-il interrogé le plus sérieusement du monde.


En route pour la candidature de François Hollande, acte III. En moins d’un mois, les socialistes et le gouvernement ont multiplié les signaux d’une entrée en campagne sans que leur candidat officiel ne soit déclaré. Ce fut d’abord le lancement de la Belle Alliance populaire, le 13 avril, par le PS et ses partis satellites (nous en parlions ici) puis, deux semaines plus tard, le mini-meeting « Hé oh la gauche ! » sous l’égide du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll (notre compte-rendu est là). Deux événements lourds de sous-entendus sur une possible candidature du chef de l’État, mais sans jamais non plus que cela soit dit. Et puis, ce mardi 3 mai au matin, un nouveau pas a été franchi. Et par François Hollande lui-même.


Invité à donner le discours de clôture du colloque co-organisé par Terra Nova et la fondation Jean-Jaurès, deux think tanks proches du PS, le président de la République a durant plus d’une heure déroulé son bilan et, surtout, indiqué ce qu’il lui restait à faire. C’est un président tantôt détendu, tantôt drôle, tantôt ferme, tantôt lyrique, et tantôt – souvent – techno, qui s’est adressé au parterre de ministres, dont le premier, Manuel Valls, de parlementaires, dont le président de l’Assemblée Claude Bartolone, et de cadres du PS, réuni au théâtre du Rond-Point, dans le très chic VIIIe arrondissement parisien.

Lors du lancement de la Belle Alliance, le premier secrétaire du PS avait évoqué la Commune en s’en réclamant ; Hé oh la gauche ! s’était conclu sur l’air de « Bella ciao » ; le colloque de ce jour avait lieu, quant à lui, pour les 80 ans jour pour jour du Front populaire, une « date pas choisie au hasard », a lancé François Hollande. L’objectif d’un replacement à gauche est clair, à un an de la présidentielle.

L’étape franchie par le président ce mardi matin représente un bond en avant manifeste vers sa candidature, même s’il a pour l’instant indiqué qu’il ne dirait officiellement s’il se représente qu’à la fin de l’année 2016. Durant tout son discours, François Hollande a en effet vanté son bilan dans le détail et dans tous les domaines, du social à l’économie, du sociétal à l’international, tentant de devancer les éventuelles critiques, qu’elles viennent de droite comme de gauche, mais il a aussi, de façon appuyée et répétée, indiqué qu’il y avait encore beaucoup à faire.

« La gauche n’agit pas seulement pour aujourd’hui mais pour demain », a-t-il par exemple lancé. « Je n’agis pas pour juste agir, mais pour agir dans la durée », a-t-il ajouté un peu plus tard. Mais encore : « Il convient de poursuivre », « Il y a encore beaucoup à faire mais quand même », « Je le répète, c’est pour la jeunesse que nous devons agir et continuerons d’agir », « Le chemin que je propose… » avant de conclure son discours par : « Avançons sans regret, sans calcul, sans répit. »

À deux reprises, le président de la République a retrouvé ses tics de campagne, et parmi eux son goût pour l’anaphore. D’abord en déclarant : « Ce que nous construisons : un nouveau compromis dynamique et juste. » « Ce compromis doit répondre aux mutations de l’économie », a-t-il expliqué, « un compromis entre liberté et protection », « un compromis entre exigences économiques du marché et biens communs », un « compromis entre souplesse et garanties ». Plus tard, François Hollande a aussi insisté sur la « cohésion » : « cohésion nationale », « cohésion sociale » et « cohésion républicaine ».

Avant même d'entrer dans le détail, le président de la République a tenu à ancrer son action à gauche. Fort des deux heures de débats qui l’avaient précédé sur la scène, Hollande s’est adonné à un cours d’histoire comparée sur l’« œuvre transformatrice de la gauche dans la Ve République ». Pour lui, la gauche a quatre objectifs quand elle gouverne : un objectif démocratique, un objectif de justice, l’égalité et la modernisation du pays. Eh bien, à l’en croire, ces quatre objectifs ont été remplis par ces quatre années au pouvoir. Les lois NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République), Rebsamen et El Khomri pour la démocratie, l’imposition des revenus du capital au même niveau que ceux du travail pour la justice, la refonte de l’école pour l’égalité. Concernant la modernisation du pays, « la gauche ne s’est jamais dérobée devant cette exigence », a indiqué le chef de l’État.

« Nous avons pris la direction d’une France accablée de déficits », a commencé par rappeler François Hollande, « alors il nous a fallu moderniser le pays pour lui donner sa place dans la mondialisation ». Selon lui, cette orientation a été affichée dès novembre 2012 (le rapport Gallois sur la compétitivité), mais ce n’est qu’aujourd’hui que « nous en recueillons les premiers fruits : la croissance revient, des logements se construisent plus nombreux, l’économie crée des emplois. Dans la bataille contre le chômage, tout se joue maintenant ». Au nombre des modernisations, il a encore ajouté la transition énergétique, l’adaptation de l’économie au numérique, la modification de la carte de France avec ses nouvelles régions, les intercommunalités, etc., sans oublier le mariage pour tous, l’IVG anonyme et gratuite, le droit de mourir dans la dignité…


« L'impensable »

« Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant de progrès depuis quatre ans ? », s’interroge le plus sérieusement du monde François Hollande.

Dans son discours, le président s’est aussi efforcé de faire taire d’avance les critiques. « Avons-nous fait tout ce qui a été dit dans les 60 engagements ? », fait mine de s’interroger François Hollande. « La politique, ce n’est pas une arithmétique », se répond-il. « Avons-nous renoncé à la réforme fiscale ? » Non, répond-il en substance, citant les revenus du capital taxés au même niveau que les revenus du travail, la nouvelle tranche d’imposition mise en place, le prélèvement à la source « engagé », les baisses d’impôts décidées depuis 2014. « Avons-nous renoncé à maîtriser la finance ? », poursuit-il. « J’avais dit ce que j’avais à dire au Bourget. Depuis 2012, la France a agi pour l’union bancaire européenne, la séparation des banques d’affaire des banques de détail, le plafonnement des bonus. Nous sommes à l’initiative contre la fraude fiscale. »

À l’inverse, « nous n’avons pas dit tout ce qui allait être fait après. C’est vrai, je le concède, la crise de la zone euro a duré plus que je ne l’avais imaginé. Mes prévisions de croissance n’ont pas été vérifiées », lance le président. « Mais je ne m’étais pas trompé sur le diagnostic : il fallait d’abord redresser avant de distribuer. »

François Hollande n’avait évidemment pas prévu non plus « l’impensable », à l’extérieur comme à l’intérieur, à savoir la guerre et le terrorisme. Concernant le bilan guerrier de François Hollande, on pourra relire l’article de Lénaïg Bredoux et Thomas Cantaloube, Mali, Centrafrique, Irak: Hollande, le président qui aime faire la guerre. Concernant les actes terroristes qui ont frappé la France en janvier et novembre 2015, le président s’est soudain fait plus grave, tout en tenant un discours déjà fort rabâché sur la nécessaire « unité nationale ». « Nous devons agir », s’est justifié le président, en notant que « l’état d’urgence, ce n’était pas prévu dans le programme ». « Aujourd’hui encore nous devons agir, le combat sera long. »

Un autre combat qui s’annonce long est celui de l’Europe. Pour François Hollande, « nous devions convaincre et c’est ce que nous avons fait depuis 2012 ». Mais, a-t-il ajouté, « il faudra de toute manière, quel que soit le vote des Britanniques [le référendum sur le maintien du pays dans l’Union européenne se tient le 23 juin – ndlr], des propositions pour l’Europe : une gouvernance établie, un budget et un parlement propres pour la zone euro, une Europe de la défense. Je ferai ces propositions au lendemain du vote des Britanniques ».

Revenant sur les négociations en cours sur le projet d’accord de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, le fameux traité TAFTA, François Hollande a confirmé la position défendue le matin même par Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, sur Europe 1 : en l’état, l’accord n’est pas acceptable pour la France. « Dans le cadre des négociations internationales, jamais nous n’accepterons une mise en cause de nos valeurs, a déclaré François Hollande. À ce stade, la France dit non, dans l’étape que nous connaissons des négociations internationales. »


À la toute fin de son discours, François Hollande a indirectement évoqué la Nuit debout. « On ne change pas la France en restant à sa place, ça vaut pour toutes les places », a-t-il glissé. « Il faut qu’à un moment les aspirations qui existent, l’envie de changer le monde, l’idée qu’il est possible de participer à tout niveau au changement, il faut que cet espoir-là, à un moment, se traduise dans une perspective politique, ce qu’on appelle un débouché politique, un débouché démocratique. Et quels que soient les modes de participation, et je les respecte tous, quelles que soient les formes d’expression à condition qu’elles ne soient pas violentes, il n’y a jamais rien qui remplacera le vote, et la démocratie, et le suffrage universel. »

Et si en plus ce vote pouvait être favorable au président sortant…



Je crois que ma préférée c'est celle-là

Un autre combat qui s’annonce long est celui de l’Europe. Pour François Hollande, « nous devions convaincre et c’est ce que nous avons fait depuis 2012 »


O_o
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Messagepar Dageek » 04 Mai 2016, 14:17

Ok il a sombré dans l autisme
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Messagepar rhazelle » 04 Mai 2016, 15:31

Il est dans le déni.. Courgeot style!
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar fernando » 04 Mai 2016, 15:35

Ca va lui faire drôle quand il va faire 14% au 1er tour. Personne ne lui dit autour de lui?
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Messagepar guinness » 04 Mai 2016, 16:31

tiens, j'ai vu les dates des élections présidentielles, le 2ème tour est à la date de 7 Mai 2017.
c'est con, un long week end ....
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