par manulosc » 02 Nov 2013, 09:55
En ce vendredi 1er novembre, René Girard a pris le temps d’exposer sa vision des choses concernant LOSC-ASM (12e journée de Ligue 1), match programmé dimanche (21h) au Stade Pierre Mauroy :
« Ce qu’on sait, c’est qu’on affronte un gros calibre de notre championnat. Et que pour battre les Monégasques, il faudra marquer un but de plus qu’eux. Voilà une belle affiche, il y aura du monde dans le stade. En face, il y a une belle équipe, au profil différent de celui du PSG : avec sans doute un peu moins de maturité, mais de la jeunesse et du talent. Leur qualité de jeu sur le plan offensif est peut-être la plus surprenante, c’est très bien huilé. Falcao ? Un bon petit joueur (large sourire). Plus sérieusement, c’est un renard des surfaces, qui peut surgir à tout moment, costaud sur ses jambes. Il faudra un LOSC concentré et déterminé pour obtenir un bon résultat. »
« Les garçons ont envie de jouer ce genre de match. Mais c’est aussi le genre de confrontation où il faut rester vigilant et ne pas être submergé par l’enjeu. Le côté émotionnel doit être laissé de côté. Le danger est de faire le match avant dans les têtes. Or nous n’avons rien à perdre face à l’ASM. Avec le PSG, cette équipe est armée au-dessus des autres. Bien sûr, quand on a la chance de jouer ces matchs, c’est excitant, les garçons travaillent pour ça toute la saison. En toute modestie, c’est un beau challenge. Nous n’avons que deux points d’écart. Même si on sait qu’à la base, il y a une inégalité financière, ça doit nous donner de la force de montrer notre qualité, avec nos moyens. La vérité sortira du rectangle vert, le mental, la volonté fera la différence. Rien n’est écrit d’avance. »
« Les clean sheets ? Ils s’expliquent par le travail, le talent des joueurs et surtout, la vie de ce groupe qui a pris corps. Il a envie de réussir quelque chose de bien. Vincent (Enyeama) en est le parfait exemple : c’est un garçon qui a du peps, heureux de vivre, qui le transmet, mais toujours dans la rigueur. Il ne confond pas l’amusement avec le travail. Maintenant, c’est sans doute le test le plus compliqué pour la défense. »
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